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Rapport P6-3 2008 35

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Projet de Physique P6-3
STPI/P6-3/2008 – 035
Nom des étudiants
Fabien ELIE
Simon GLINEC
Yves PARES
Zhe YUAN
Enseignant(s)-responsable(s) du projet
François GUILLOTIN
Etude et réalisation
d’asservissements
échantillonnés par ordinateur
2
Date de remise du rapport : 19/06/08
Référence du projet : STPI/P6-3/2008 – 035
Intitulé du projet :
Etude et réalisation d’asservissements échantillonnés par ordinateur
Type de projet : expérimental
Objectifs du projet :
Le but de notre projet consiste en la réalisation d’asservissements grâce à une
commande numérique.
Pour cela, il nous faut dans un premier temps comprendre la notion
d’asservissements, puis réaliser les montages (décrits et expliqués plus loin) avec le
matériel dont nous disposons. (Voir annexe). Il nous faudra ensuite faire les calculs
nécessaires à la programmation de la partie numérique de l’asservissement. Enfin,
nous utiliserons l’ordinateur afin de réaliser la commande numérique.
INSTITUT NATIONAL DES SCIENCES APPLIQUEES DE ROUEN
Département Sciences et Techniques Pour l’Ingénieur
BP 8 – place Emile Blondel - 76131 Mont-Saint-Aignan - tél : 33 2 35 52 83 00 - fax : 33 2 35 52 83 69
TABLE DES MATIERES
1. Introduction………………………………………………………………………………… ...........5
2. Méthodologie / Organisation du travail ...............................................................................6
3. Travail réalisé et résultats...................................................................................................7
3.1. Qu’est-ce qu’un asservissement ...................................................................................7
3.2. Etalonnage du tachymètre…………………………………………………………………..10
3.3. Fonction de transfert………………………………………………………………………….11
3.4. Boucle d’Asservissement Analogique……………………………………………………...13
3.5. Boucle d’Asservissement Numérique………………………………………………………16
4. Conclusions et perspectives .............................................................................................18
5. Bibliographie ....................................................................................................................19
6. Annexes (non obligatoire).................................................................................................20
6.1. Tableau étalonnage ....................................................................................................20
6.2. Asservissement analogique ........................................................................................20
6.3. Régulateur Proportionnel gain = 1 … .........................................................................21
6.4. Régulateur Proportionnel gain = 3…………………………………………………………..21
6.5. Régulateur Proportionnel gain = 5…………………………………………………………..22
6.6. Régulateur Proportionnel gain = 8…………………………………………………………..22
5
1. INTRODUCTION
Pour notre projet de P6-3, nous devons étudier un système que nous connaissons
sans le savoir car il est présent partout. En effet, les asservissements sont très présents dans
la réalité. Le principe de base d'un asservissement est de mesurer l'écart entre la valeur réelle
de la grandeur physique à asservir et la valeur de consigne que l'on désire atteindre. Ensuite
on essaie de réduire cet écart. Finalement, beaucoup de grandeurs peuvent être asservies.
On peut réaliser des asservissements de position, des asservissements de vitesse,
d’accélération, de températures etc.
Cependant, comment ces fonctions sont réalisées ? Comment faire pour réaliser un
asservissement ?
Tout d’abord, nous expliquerons en détail de façon théorique comment doit fonctionner
une boucle d’asservissement. Nous expliquerons ensuite notre démarche concernant
l’étalonnage et la récupération de la fonction de transfert du système. Finalement, nous
verrons qu’il existe plusieurs façons de réaliser un asservissement. Nous allons donc
présenter ces différentes façons de faire, puis nous nous focaliserons sur la commande
numérique d’une boucle d’asservissements que nous expliquerons en détail.
6
2. METHODOLOGIE / ORGANISATION DU TRAVAIL
Tout d’abord, il nous a fallu comprendre la notion d’asservissement. Cette notion étant
nouvelle pour nous, nous avons utilisé les premières séances pour nous documenter sur le
sujet et voir l’utilité de ce système. M. GUILLOTIN nous a aussi donné des informations sous
forme de cours.
Ensuite, nous avons cherché à comparer ces informations avec le matériel à notre
disposition. En effet, nous disposons d’un système expérimental nous permettant de réaliser
des montages réels. C’est le « système modulaire PSY 4400 ». Nous disposons aussi d’une
notice explicative afin de nous guider dans nos montages.
Cependant, cette notice ne correspond pas exactement au matériel fourni. De plus,
elle semble correspondre à des méthodes plus anciennes non utilisées de nos jours. Il a donc
fallu nous adapter au matériel et déterminer la façon de brancher chaque module. Malgré
quelques difficultés de fonctionnement au début, nous avons réalisé le câblage de plusieurs
montages présents dans la notice afin de nous familiariser avec le système.
Ayant tous compris la notion d’asservissement et réalisé quelques câblages, nous
nous sommes séparés en deux groupes. Le premier s’est occupé de la partie analogique de
l’asservissement tandis que notre groupe en a réalisé la commande numérique.
7
Ainsi, les deux groupes peuvent s’échanger des informations et avancer ensemble.
Par exemple, nous avons du mesurer la fonction de transfert du système afin de commencer
la partie commande numérique. Cette information a été fournie à l’autre groupe pour lui
permettre d’éviter de recommencer les branchements.
Enfin, le fait de réaliser une commande numérique nous permet de changer facilement
les paramètres et de réaliser plusieurs commandes différentes afin de comparer les résultats.
3. TRAVAIL REALISE ET RESULTATS
3.1.
Qu’est-ce qu’un asservissement ?
Si on cherche dans le dictionnaire la définition d’un asservissement, on obtient la
définition suivante : « Système automatique dont le fonctionnement tend à annuler l’écart
entre une grandeur commandée et une grandeur de commande. » (Le petit Larousse) on
trouve aussi : « action de gouverner ».
Nous souhaitons donc gouverner (asservir) des grandeurs physiques issues de
processus technologiques. Ces grandeurs pourront être électriques (tension, courant,
puissance, ...), mécaniques (force, vitesse, position, couple, ...), thermiques (température,
gradient, ...), hydrauliques (pression, débit, niveau, ...), optiques (éclairement, exposition, ...),
chimiques (concentration, ...). Toute grandeur physique issue d'un processus technologique
pourra être asservie.
Finalement, un asservissement consiste à réguler un système, c'est-à-dire à s’assurer
que la variable de sortie sera quasi-constante, en tenant compte des perturbations et du
temps de réponse du système.
Prenons l’exemple d'un asservissement de température : on souhaite que la
température dans un four pour traitement thermique soit à une certaine température.
Cependant, cette température peut varier en fonction du temps ou à cause de paramètres ou
perturbations extérieures. (La température extérieure varie au cours de la journée par
exemple). Ainsi, l’information est recueillie en sortie et est renvoyée à un comparateur. Ainsi,
si la température diffère effectivement de quelques degré par rapport à la commande, on
pourra modifier ou plutôt corriger cette température.
Il y a deux types d’asservissements :
Si la mesure de la grandeur physique est continue (valeur instantanée), nous
réaliserons un asservissement continu.
Si la mesure de la grandeur physique ne se fait qu'à certains instants, nous réaliserons
un asservissement échantillonné. Dans les deux cas la finalité est la même. Mais les
techniques et les outils mathématiques sont différents.
Un système d’asservissements est composé de plusieurs parties :
•
Un comparateur :
Son rôle est de faire la différence entre la valeur mesurée de la grandeur que l'on veut
asservir et la valeur, dite de consigne, que l'on voudrait obtenir. Le rôle de l'asservissement
est évidemment de maintenir cette différence la plus proche possible de zéro à tout instant.
8
•
Un amplificateur :
Il a plusieurs étages, et est généralement de type PID (« Proportionnel Intégral
Dérivé ») ou équivalent, chargé d'amplifier judicieusement l'écart mis en évidence par le
comparateur afin d'apporter le plus rapidement possible une correction.
•
Un étage de puissance :
Il est directement responsable de l'obtention de la grandeur pilotée.
•
Un capteur :
Il est chargé de mesurer en permanence la valeur de la grandeur asservie.
•
Un dispositif correcteur :
Celui-ci pourra être intégré en n'importe quel point de la chaîne et sert à minimiser les
oscillations susceptibles de se produire autour de la valeur de consigne.
Le schéma bloc ci-dessous permet aussi de mieux comprendre le système :
x(t)
Montage
electronique
de
commande
Convertisseur
de puissance
r(t)
Charge
s(t)
Capteur
La commande utilise le plus souvent un montage électronique qui sert au
fonctionnement du convertisseur de puissance. Le signal d’entrée x(t) du montage permet
d’agir sur les durées de conduction des interrupteurs du convertisseur de puissance.
Le convertisseur alimente une charge, constituée généralement de circuits passifs ou
d’une machine. La grandeur physique de sortie s(t) résulte de l’action du convertisseur sur sa
charge.
9
Un capteur convertit la grandeur de sortie s(t) en une grandeur électrique r(t)
susceptible d’être utilisée pas l’asservissement.
Le principe d’asservissements pratiquement universel a cependant un inconvénient
(généralement négligeable et négligé, sauf pour les système très rapides ou nécessitant des
suivis précis de trajectoire) : les actionneurs étant pilotés en fonction de l'écart entre valeur
réelle et consigne, le système ne peut réagir que lorsque cet écart est effectif, c’est-à-dire
avec un certain retard. Remarque : On peut, dans certains cas, compenser cet effet en
complétant l'asservissement par un feed forward, c’est-à-dire en pilotant les actionneurs pour
obtenir directement la valeur cible, ou du moins en donnant l'ordre qui permet de s'en
approcher le plus en aveugle, si on sait prévoir le comportement des actionneurs. Par
exemple on peut, dans le cas d'un asservissement en position, piloter directement
l'accélération si on connaît l'accélération de la consigne.
Enfin, il est intéressant de s’intéresser aux performances d’un asservissement.
Plusieurs paramètres caractérisent ces performances :
•
la vitesse à laquelle la valeur finale sera atteinte. C'est le temps de réponse.
•
la stabilité. Un système est stable si la sortie tend vers une valeur finie. Si elle
oscille, l'asservissement est instable.
•
le dépassement. Souvent exprimé en pourcentage. Même lorsqu'un système est
stable, il arrive que la sortie dépasse la consigne avant de se stabiliser.
•
la précision, c’est-à-dire la capacité de l'asservissement à atteindre la consigne
avec précision.
Un asservissement agit sur plusieurs caractéristiques de la grandeur asservie comme :
•
La position : Asservissement de position
•
La vitesse : Asservissement de vitesse
•
L'accélération : Asservissement d'accélération
Certains systèmes complexes optimisent plusieurs de ces caractéristiques pour obtenir
des réponses à la fois rapides et précises. Pour des systèmes non mécaniques, on peut
également asservir d'autres types de grandeur : tension, phase... La contrainte principale
étant de pouvoir les mesurer et d'agir sur elles par une commande efficace.
Notre groupe a réalisé un asservissement par méthode numérique, visant à remplacer
la partie régulation (correcteur) par un ordinateur, pour lequel ont été faites en entrée et sortie
les conversions analogique/numérique requises. Ceci sera explicité en détail dans la troisième
partie.
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3.2.
Etalonnage du tachymètre
Notre étude s’est construite autour de l’asservissement de la vitesse de rotation d’un
moteur. Nous avons pour cela utilisé un système modulaire, c'est-à-dire un ensemble de
modules électriques pouvant être montés de différentes manières afin de réaliser diverses
boucles d’asservissement.
Avant d’asservir quoi que ce soit, nous devions calculer la fonction de transfert du
moteur. Pour ce faire, nous avons étalonné le tachymètre, afin de nous assurer que la vitesse
qu’il nous indiquait était valide.
La charge du moteur était un disque portant une encoche. Nous avons placé de part et
d’autre du disque une diode et un capteur photoélectrique, qui, lorsque le moteur tourne et
que donc le disque coupe le rayon, émet un signal électrique de tension U dont la fréquence F
nous permet de déduire la vitesse de rotation du moteur.
Capteur photoélectrique
potentiomètre
Nous avons donc fait varier le potentiomètre afin de changer vitesse de rotation du
moteur.
Ainsi, l’étalonnage était fait en comparant cette vitesse déduite avec la vitesse Vth
indiquée par le cadran du tachymètre.
Cadran du tachymètre
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Ces deux mesures on été mise dans un tableau (voir annexe 1 : Tableau étalonnage)
afin de tracer la courbe ci-dessous.
Si le tachymètre est correctement étalonné, Vth = 60 ⋅ F , on doit donc tracer la courbe
Vth = f (F ) et trouver un coefficient directeur de 60.
courbe d'étalonnage
4500
4000
3500
3000
2500
2000
1500
1000
500
0
0
8.29
15.9
24.37
32.75
41.25
49.90
58.1
65.8
Nous en déduisons que les valeurs de vitesse lues sur le cadran sont bien celles
trouvées par l’expérience. Le tachymètre est donc bien étalonné.
3.3.
Fonction de transfert
L’étape suivante est d’obtenir la fonction de transfert du moteur.
Pour cela, on suppose que le système est du premier ordre, la fonction de transfert est
donc de la forme : H =
K
1+τ ⋅ P
.
Cependant, cette fonction de transfert correspond aussi à l’égalité suivante :
H ( P) =
Y ( P)
où Y est la tension en sortie du tachymètre, et W la tension de commande.
W ( P)
Les grandeurs sont ici en fonction de P et non de t car on raisonne avec leurs
transformées de Laplace.
Nous avons donc branché l’oscilloscope en entrée et en sortie afin d’obtenir la courbe
de Bode. Le graphique suivant représente G en fonction de F, (échelle en décades), avec
G=20*log(H).
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Cette courbe nous donne les indications suivantes :
Tout d’abord, on observe deux pentes. La première présente un coefficient directeur
égal à -20dB/décade. C’est la partie mécanique du système (premier ordre). La seconde
présente un coefficient directeur de -40dB/décade. C’est la partie électrique du système.
La partie électrique est normalement négligée du fait de la charge du moteur.
Cependant, notre moteur n’a de charge effectivement suffisante pour assurer son inertie.
Ainsi, la partie électrique n’étant pas négligée, elle rend le système instable.
Après modélisation, cette courbe nous a permit de trouver K=0,8 et τ = 319ms
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3.4.
Boucle d’Asservissement Analogique
Avant de réaliser une boucle d’asservissement numérique, nous avons câblé une boucle
d’asservissement analogique afin de comprendre électriquement ce que l'ordinateur reproduira
numériquement. Nous nous concentrerons donc sur les régulateurs proportionnel/intégral.
Voici la boucle d’asservissement analogique : (voir photo du câblage en annexe 2 :
asservissement analogique)
C
-15V
E
Soustracteur
+15V
W
PID
Correcteur
M
Charge
Y
Tachymètre
Rp
R2
R1
-
R2
+
e
+
u
Régulateur Proportionnel
w
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Tout d'abord le régulateur proportionnel seul entraîne une erreur importante mais un
rétablissement du signal rapide après une perturbation sur le moteur.
Rp
R1
C
-
R2
+
e
+
u
w
Régulateur Intégrateur
Ensuite le régulateur intégrateur permet d'annuler l'erreur ( cette erreur est en réalité
de l'ordre du dixième de Volt ; elle est dû aux composants qui ne sont pas parfaits. En
contrepartie, le rétablissement après une perturbation est beaucoup plus lent qu'avec le
régulateur proportionnel.
D’après le schéma, nous déduisons la constante de temps du régulateur intégrateur :
τ '=
R1 ⋅ R2 ⋅ C
Rp
R1 = 10kΩ
On choisit les valeurs suivantes :
R2 = 100kΩ
C = 1µF
R p = 100kΩ
On a ainsi τ ' = 1s
Voici comment on calcule la fonction de transfert du régulateur intégrateur que nous avons
réalisé.
Les paramètres déduits de cette fonction de transfert nous serviront à paramétrer le
régulateur numérique installé sur l’ordinateur lorsque l’on remplacera la régulation analogique par
une régulation numérique.
La fonction de transfert du régulateur est de la forme : R ( P ) =
W ( P)
1
=
E ( P) τ '⋅P
D’après la méthode des trapèzes (non explicitée dans ce rapport) :
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On sait que P peut s’exprimer ainsi : P =
2 1 − z −1
1 − z −1
×
=
2
f
×
avec fe fréquence
e
Te 1 + z −1
1 + z −1
d’échantillonnage.
On peut donc exprimer R en fonction de z : R ( z ) =
γ = 2τ ' f e et z un complexe quelconque.
W ( z)
1 + z −1
1 + z −1
=
=
avec
E ( z ) 2τ ' f e − 2τ ' f e ⋅ z −1 γ − γ ⋅ z −1
W ( z ) a 0 + a1 ⋅ z −1
=
D’où a 0 ⋅ E ( z ) + a1 ⋅ E ( z ) ⋅ z −1 = b0 ⋅ W ( z ) + b1 ⋅ W ( z ) ⋅ z −1
−1
E ( z ) b0 + b1 ⋅ z
Par indentification :
a 0 = a1 = 1
b0 = −b1 = γ
On établit la relation de récurrence suivante :
a 0 ⋅ e k + a1 ⋅ e k −1 = b0 ⋅ wk + b1 ⋅ wk −1
wk =
a0
a
b
e k + 1 e k −1 − 1 wk −1
b0
b0
b0
On définit les variables suivantes : α 0 =
a0
a
−b
;α1 = 1 ; β1 = 1
b0
b0
b0
Dans l’optique d’utiliser ces résultats à l’ordinateur, on pose f e = 2000 Hz (car il s’agit de la
fréquence d’échantillonnage de l’ordinateur)
On a donc
γ = 2τ ' f e = 2 × 1 × 2000 = 4000
α 0 = 1 / 4000; α 1 = 1 / 4000; β 1 = 1
16
3.5.
Boucle d’Asservissement Numérique
Quelles sont les différences entre le numérique et l'analogique? Pour simplifier les
choses, le régulateur analogique nécessite le changement des composants à chaque
modification que l'on souhaite apporter au mode de fonctionnement du régulateur. Cependant,
le régulateur numérique permet de seulement changer ces paramètres. Le but de notre projet
étant d'utiliser l'outil numérique à la place de l'analogique, nous avons déterminé les
coefficients nécessaires au paramétrage du filtre numérique (cf 3.3.) Ces cœfficients seront
les paramètres à modifier.
W
Y
-15V
+15V
M
Charge
Tachymètre
Maintenant que ces valeurs ont été identifiées, on peut facilement modifier le gain via
un ordinateur et un programme. Reprenons le montage « Régulateur Intégrateur »
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Lorsqu'on exerce une perturbation sur le moteur, on observe que le rétablissement
après cette perturbation reste lent. Cependant, l'erreur est très faible : 30 mV.
Intéressons nous ensuite au montage « Régulateur Proportionnel ». Comme nous
l'avons mentionné précédemment, l'erreur est importante (de l'ordre du Volt). Mais on observe
un rétablissement rapide après perturbation. Afin de voir l'effet du gain statique sur l'erreur
statique, et sur le rétablissement après perturbation, nous allons augmenter ce gain
progressivement de 1 à 8 (Voir annexes 3 à 6 : Régulateur Proportionnel). En conclusion on
s'aperçoit que plus le gain statique augmente, plus l'erreur diminue, et plus le rétablissement
est lent, et présente des ondulations, ceci jusqu'à ce que le système devienne instable.
La somme de ces 2 régulateurs permet une meilleure qualité d'asservissement
(annulation de l'erreur et retour rapide), mais est électroniquement difficile à réaliser.
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4. CONCLUSIONS ET PERSPECTIVES
Conclusions sur le travail réalisé :
Nous avons effectué diverses manipulations permettant de nous initier avec les
asservissements. Nous avons en particulier réalisé un asservissement de vitesses sur un
moteur. Au cours de ce projet, nous nous sommes souvent heurtés à des problèmes d'ordre
matériels, mais aussi de compréhension de nos observations, parfois loin de ce dont on
pouvait s'attendre. Il faut souligner le fait que personne n'avait encore travaillé sur ce système
modulaire PSY4400, nous laissant un peu dans le flou pour certaines expériences.
Néanmoins, nous sommes parvenus à réaliser un asservissement dans un premier temps
analogique, puis numérique. Ainsi, nous avons pu faire varier les paramètres afin d'observer
des modifications et déduire des conclusions. Cela nous permet finalement de réaliser un
asservissement réglé de la meilleur façon possible.
Conclusions sur l’apport personnel de cette U.V. :
Il est clair que ce sujet nous était peu familier, l'automatisme ne faisant parti des matières
enseignées en premier cycle. Pourtant ce projet nous a permis de découvrir les facettes d'une
discipline de la physique encore inconnue pour nous, et de nous initier donc aux
asservissements. Il est vrai qu'au début, ce projet n'était pas notre premier choix, mais il s'est
révélé être instructif, et sûrement profitable pour l'avenir, tant au point de vue théorique (avec
les calculs sur les transformées de Laplace par exemple), que manipulatoire. Enfin, ce projet a
été un moyen idéal pour développer notre capacité à travailler en groupe et à organiser notre
travail.
Perspectives pour la poursuite de ce projet :
Il serait possible de réaliser des asservissements sur différents systèmes utilisant d’autres
grandeurs physiques que la vitesse telles que position, tension, courant, fréquence, pression,
température...
On pourrait aussi fournir ou rédiger une notice explicative correspondante au système.
5. BIBLIOGRAPHIE
Livres :
[1] Michel PINARD, “Précis d'électrotechnique”, Bréal, 2007.
[2] P.BRENDERS, L.DOUCHET, M.SAUZEIX, “Electrotechnique, conversion de puissance”,
Bréal, 2004.
[3] J-M BREBEC, « Electromagnétisme », Hachette, 1998
Internet :
[4] lien Internet :
http://www.iutenligne.net/ressources/automatique/verbeken/CoursAU_MV/chapitre1/chap11.
html
(valide à la date du 20/06/2008)
[5] lien Internet : http://www.eudil.fr/eudil/belk/sc00a.htm
6. ANNEXES (NON OBLIGATOIRE)
6.1. Tableau étalonnage :
U (V)
F (Hz)
Vth (tours/min)
0
0
0
-1.35
8.29
500
-2.6
15.9
1000
-4.0
24.37
1500
-5.4
32.75
2000
-6.78
41.25
2500
-8.15
49.90
3000
-9.48
58.1
3500
-10.75
65.8
4000
6.2. Asservissement analogique :
21
6.3. Régulateur Proportionnel gain = 1 :
6.4. Régulateur Proportionnel gain = 3 :
22
6.5. Régulateur Proportionnel gain = 5 :
6.6. Régulateur Proportionnel gain = 8 :
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