La séquence que nous venons d’analyser, n’est pas très informative, mais elle contient tous les éléments d’une
expérience de RMN 2D prototype. Toutes les expériences RMN 2D seront construites sur le schéma de base suivant:
1er EVENEMENT
t1
2ème EVENEMENT
t2
Les évènements 1 et 2 sont plus ou moins complexes selon les
informations que l’on veut obtenir. La fréquence de
l’aimantation qui évolue pendant t2 sera invariablement un
déplacement chimique (+ couplages). La fréquence pendant t1
sera différente (déplacement chimique d’un second type de
noyau, constante de couplage, etc…).
Une deuxième transformée de Fourier de telles données dans la 1ère dimension donne une raie lorentzienne à la
fréquence ν0,
On a donc généré un ensemble bi-dimensionnel de données fonction des deux variables de temps: f(t1,t2). La TF de
tous les FIDs conduit à un ensemble de spectres modulés en amplitude f’(t1,ν2); puis, la TF des interférogrammes
donne un spectre bi-dimensionnel f"(ν1,ν2). En plus de ces deux dimensions en fréquence, il existe une 3e dimension
qui est l’intensité du signal. La représentation tridimensionnelle n’étant pas pratique pour l’exploitation des spectres,
on fait une projection sur un plan, où l’information d’intensité du pic est donnée sous forme de courbes de niveaux
(contour).
( ) ( )
2121 ,",'
ννν
ftf TF
→
Le spectre 2D ("carré") contient un seul pic situé sur la diagonale.