MOTEUR
ASYNCHRONE
FONCTION
Convertir
l'énergie
(Il.2.3.6).
Convertir
l'énergie
électrique
en
énergie
mécanique.
COMPÉTENCES
'
Justifier
le
cl'toix
clu
convertisseur
d'énergie
et
du
modulateur
qui
lui
est
associé.
'
Configurer
et
régler
le
modulateur
d’énergie.
°
Analyser
le
circuit
de
puissance
et
identifier
les
éléments
externes
des
boucles
de
rétroaction.
'
Vérifier
à
l’aide
de
mesurages
pertinents
les
performances
attendues.
La
conversion
de
l’énergie
électrique
s’effectue
à
80
°/o
à
l’aide
de
moteurs
asynchrones
triphasés
grâce
à
leur
simplicité
de
construction,
à
leur
robustesse
et
à
leur
facilité
de
démarrage.
I.
CONVERSION
’DE
L’ÉNERGIE
ÉLECTRIQUE
EN
ÉNERGIE
MECANIQUE
Cette
conversion
d’énergie
s’effectue
avec
des
machines
tournantes
qui
obéissent
aux
lois
de
l’électromagne’tisme.
1.
Principe
général
L’action
d’un
champ
magnétique
sur
un
courant
électrique
produit
une
force
F
dont
l’expression
est
donnée
par
la
relation
:
F=B.il
avec
:
F
:
force,
en
newtons
(N)
B:
intensité
du
champ
magnétique,
en
teslas
(T)
i
:
intensité
du
courant,
en
ampères
(A)
l
:
longueur
du
conducteur,
en
mètres
(m)
À
la
fermeture
de
l’m'terrupteur
K,
le
conducteur
mobile
MN
se
déplace
dans
le
champ
magnétique
en
M'N’
sous
l’effet
de
la
force
F.
fig.
1.
Principe
de
la
conversion
d’énergie
électrique
en
énergie
mécanique.
.
223
2.
Classification
des
moyens
de
conversion
Les
moteurs
peuvent
transformer
l’énergie
électrique
en
énergie
mécanique
mais
ils
sont
réversibles
et
peuvent
produire
de
l’énergie
électrique
à
partir
de
l’énergie
méca-
nique
;
ils
deviennent
générateurs.
TABLEAU
l.
Conversion
d’énergie
L"lectriun/mécanique.
Conversion
énergie
Nature
du
courant
Machines
tournantes
Électrique/mécanique
Moteur
a‘
courant
continu
MOTEURS
Alternatif
Moteur
asynchrone
3.
Principe
du
moteur
asynchrone
Le
fonctionnement
d’un
moteur
asyn—
chrone
triphasé
repose
sur
la
création
d'un
champ
tournant.
Si
on
alimente
trois
bobin'es
identiques
placées
à
120°
par
une
tension
alternative
triphasée
:
une
aiguille
aimantée,
placée
au
centre,
est
entraînée
en
rotation
,'
il
y
a
donc
bien
création
d'un
champ
tournant
,'
un
disque
métallique
en
aluminium
ou
en
cuivre
est
entraîné
dans
le
même
sens
que
l'aiguille
aimantée
,-
si
l'on
inverse
deux
des
trois
fils
de
l'ali-
mentation
triphasée,
l'aiguille,
ou
le
disque,
tourne
en
sens
inverse.
Circuit
inducteur
(stator)
Circuit
induit
(rotor)
fig.
2.
Disposition
expérimentale.
Justification
:
les
trois
champs
alternatifs
produits
par
les
bobines
alimentées
en
cou-
rant
triphasé
se
composent
pour
former
le
champ
tournant.
Le
champ
magnétique
tournant
crée
dans
le
circuit
du
rotor
des
courants
1n'duits
,-
ceux-ci,
d'après
la
loi
de
Lenz,
s'opposent
à
la
cause
qui
leur
a
donné
naissance
et
pro-
voquent
une
force
magnétomotrice
qui
entraîne
le
rotor
en
rotation.
4.
Relations
d'électrotechnique
Le
moteur
asynchrone
transforme
l'énergie
électrique
apportée
par
le
courant
alterna-
tif
en
énergie
mécanique.
En
entrée
:
puissance
absorbée
:
Grandeurs
Pa=llI\/—3cosq)
——
En
sortie
:
puissance
utile
:
Pu
=
T
Q.
fig.
3.
Grandeurs
de
la
conversion
d’énergie
électrique
en
énergie
mécanique.
d'entrée
U
-
Icos
q)
Nombre
de
phases
Grandeurs
de
sortie“
P
(W)
N
(tr/min)
C
(N.m)
224
3
II.
STRUCTURE
DU
MOTEUR
ASYNCHRONE
On
classe
les
différentes
pièces
rencontrées
dans
toute
machine
tournante
selon
les
trois
grandes
fonctions
réalisées
:
électrique,
magnétique
et
mécanique.
Capot
de
ventilation
Tiges
de
montage
Ventilateur
Flasque
arn'ère
Roulement
arn'ère
Boite
à
bornes
Plaque
signalétique
Carter
Flasque
côté
accouplement
(Roulement
côte’
accouplement
fig.
4.
Structure
d’un
moteur
asynchrone
tn'phasé
(Leroy—Somer).
1.
Fonction
électrique
a.
Circuit
statorique
Pour
produire
un
champ
magnétique
tournant,
on
réalise
un
enroulement,
ou
bobi—
nage
statorique,
avec
des
bobm'es
logées
dans
des
encoches
du
stator
(fig.
5).
b.
Circuit
rotorique
Le
rotor
est
le
siège
de
la
force
électromagnétique
produite
par
l’action
du
champ
tour—
nant
sur
les
courants
induits
du
circuit
rotorique.
Rotor
en
court—circuit
:
on
l’appelle
aussi
rotor
à
cage
d'écureuil
,'
l’enroulement
est
constitué
par
des
barres
de
cuivre
ou
d’aluminium,
noyées
dans
le
circuit
magnétique
et
mises
en
court-circuit
par
deux
anneaux
(fig.
6).
Rotor
bobiné
:
le
bobinage
est
formé
de
trois
enroulements
couplés
en
étoile
et
reliés
au
circuit
extérieur
par
trois
bagues.
Ce
type
de
rotor
ne’cessite
un
équipement
de
démarrage
particulier
qui
permet
d’obtenir
un
couple
de
démarrage
progressif.
Anneaux
de
court-circ/ÿ’éuit
Barres
de
cuivre
ou
d'aluminium
sièges
des
courants
induits
fig.
5.
Bobinage
statorique
d'un
moteur
asynchrone
triphasé.
fig.
6.
Rotor
en
court-circuit.
225
2.
Fonction
magnétique
Le
circuit
magnétique
statorique
fixe
est
le
siège
du
champ
tournant
qui
agit
sur
le
rotor.
Le
circuit
magnétique
rotorique
est
mobile
en
rotation
;
les
deux
circuits
sont
séparés
par
un
entrefer
.
Les
circuits
magnétique
et
électrique
du
rotor
(fig.
7)
sont
mtlmement
he’s
et
constituent
un
ensemble
imprégné
de
résines
isolantes
;
il
en
est
de
même
pour
le
stator
(fig.
8).
fig.
7.
Rotor
de
moteur
asynchrone.
fig.
8.
Stator
de
moteur
asynchrone
avec
bobinage.
3.
Fonction
mécanique
La
fonction
principale
est
d’assurer
la
position
relative
du
rotor
et
du
stator,
réalisée
par
le
centrage
des
flasques,
l’entrefer
étant
de
quelques
dixièmes
de
milhm'e‘tre.
La
transmission
de
l’énergie
mécanique
s’effectue
par
l’arbre
solidaire
du
rotor
et
guidé
en
rotation
par
les
roulements
à
billes.
La
fixation
de
la
machine
est
réalisée
soit
par
des
pattes
de
fixation,
soit
par
des
flasques—brides.
Le
refroidissement
est
assuré
par
un
ventilateur
à
l’extérieur
et
par
un
brasseur
d’air
à
l’intérieur
(fig.
4).
4.
Notions
de
bobinage
En
triphasé,
le
stator
comporte
trois
enroule—
ments
m'dépendants
pouvant
être
couplés
en
étoile
ou
en
triangle.
Chacun
de
ces
enroule-
ments
est
composé
de
sections
logées
dans
les
encoches
du
circuit
magnétique
(fig.
9).
a.
Spire
Une
spire
comprend
un
conducteur
aller
et
un
conducteur
retour,
soit
deux
conducteurs
actifs.
b.
Faisceau
Le
faisceau
est
l'ensemble
des
conducteurs
placés
dans
une
encoche
et
parcourus
dans
le
même
sens
par
le
courant
d'une
phase.
c.
Section
Une
section
est
formée
de
deux
faisceaux
reliés
par
les
têtes
de
bobines.
Elle
est
carac-
térisée
par
son
nombre
de
spires
et
son
pas.
d.
Pas
d'une
section
C
'est
la
distance
entre
deux
lignes
neutres
consécutives
:
on
l'appelle
aussi
pas
diamé—
tral
ou
pas
polaire.
fig.
9.
Définitions.
III.
CARACTÉRISTIQUES
ÉLECTROMÉCANIQUES
1.
Puissance
nominale
(PN
ou
Pu)
La
puissance
nominale
est
la
puissance
mécanique
disponible
sur
l’arbre
moteur
à
sa
vitesse
nominale,
elle
s’exprime
en
kilowatt
(kW).
On
l’appelle
la
puissance
utile.
La
puissance
d’un
moteur
électrique
est
liée
à
son
climensionnement
et
en
particulier
à
sa
hauteur
d'axe
en
relation
avec
la
vitesse
à
obtenir
(tableau
II).
TABLEAU
II.
Puissances
nominales
en
fonction
de
la
hauteur
d’axe
et
du
nombre
de
pôles.
Puissances
nominales
en
service
continu
Hauteur
d’axe
2
pôles
3
000
min“
kW
0,09
'
0,12
"
0,18
"
0,25
0,37
"
0,55
0,75
-
1,1
"
1,5
1,5
(1.8)
2,2
3
4
5,5
-
7,5
(9)
11
-
15
18,5
22
'
0,09
"
0,12
"
0,18
'
0,25
'
0,37
0.55
-
0.75
(0.9)
1,1
(1,8)
1,5
2,2
-
3
4
5,5
(9)
-
7,5
11
15
18,5
0,12
0.18
'
0.25
'
0,25
0,37
-
0,55
0,75
1,1
1,5
2,2
3
4
-
5,5
7,5
11
22
30
37
45
55
75
90
1
10
1
32
15
30
-
37
45
55
75
90
1
10
132
'
Hauteur
d'axe
/
Puissance
:
non
normalisé.
Chiffres
entre
parenthèses
:
valeurs
de
la
29
série
selon
norme
CEI
72—1.
30
45
55
75
90
2.
Vitesse
nominale
La
vitesse
nominale
est
la
vitesse
de
l’arbre
à
la
puissance
nomm’ale.
Il
faut
distin'guer
la
vitesse
du
champ
tournant
du
stator,
ou
Vitesse
de
synchronisme,
f
n:—
P
n
:
vitesse
de
synchronisme,
en
tr
/
s
f
:
fréquence
du
réseau,
en
hertz
Hz
p
:
nombre
de
paires
de
pôles
La
vitesse
de
rotation
du
rotor
est
inférieure
à
la
celle
du
champ
tournant
,'
l’écart
entre
ces
deux
vitesses
est
caractérisé
par
le
glissement
donné
par
la
relation
:
ns
nr
g.—
1’15
avec
.'
g
:glissement
HS:
vitesse
stator
nr
:
vitesse
rotor
3.
Intensité
nominale
(IN
ou
In)
L’intensité
nominale
est
la
valeur
de
l’m'tensité
à
puissance
nominale
donnée
pour
la
tension
d’alimentation.
Selon
le
couplage
des
enroulements,
on
a
deux
valeurs.
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