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Telecoms optiques Master 2 2015

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Systèmes de télécommunications optiques
Master2 E3A
Eric Vourc’h [email protected]
1
Présentation du cours
Plan
☞ Quelques repères historiques
☞ Les amplificateurs optiques
☞ Notions fondamentales :
☞ Le multiplexage
en longueur d’onde
☞ La compensation de
dispersion chromatique
- Les signaux transmis
- La fibre optique
☞ Les données, la SDH
☞ Les émetteurs optiques
☞ Les récepteurs optiques
☞ Exemples de systèmes
sous marins
☞ Les systèmes hybrides
optique/microondes
2
Présentation du cours
Emetteurs
Données
1
2
Récepteurs
Système de transmission numérique
par fibre optique
…
3
Emetteur
Données
4
Données
2
Canaux WDM
…
Données
1
3
Fibre
Amplificateur
Multiplexeur
Récepteur
4
3
Données
Données
Demultiplexeur
Liaison par fibre optique
insertion extraction
d’une voie
(longueur d’onde)
3
 Quelques repères historiques
1958 Invention du laser
1962 Effet laser dans les semiconducteurs (mais courte durée de vie)
1966 Premières expériences de C. Kao (U.K.) sur les guides d’ondes optiques
en silice (attenuation: 1000 dB/km)
1970 Diodes laser en semiconducteur GaAs fonctionnant à température
ambiante ( attenuation de la lumière dans la silice : 20 dB/km @ =0.85 µm
(Corning))
1972 4 dB/km
1973 2 dB/km. Diode laser, durée de vie > 10,000 hours
1977 0.5 dB/km
1979 0.2 dB/km @ =1.55 µm
4
 Quelques repères historiques
Fin des 1970s Démonstration des systèmes de transmission par fibre optique
1980 Premier système commercial à fibre optique (fibres multimodes)
Débit : 45 Mbit/s, distance entre répéteurs ~10 km, =0.85 µm (1ère
génération)
Début des 1980s Système commercial de 2nde génération @1.3 µm (pertes plus
faibles)
La dispersion dans les fibres multimodes limite le débit et la distance
entre répéteurs
1987 Systèmes à fibres monomodes (3ème generation )
Débit: jusqu’à 1.7 Gbit/s , distance entre répéteurs ~ 50 km,  = 1.3 µm
1988 TAT-8 Première liaison optique transatlantique (2 x 280 Mbit/s @1.3 µm)
5
 Quelques repères historiques
Fin des 1980s Invention de l’amplificateur à fibre dopée erbium (EDFA)
(simultanément @ Bell Labs & University of Southampton)
1990 Systèmes à 2.5 Gbit/s @ 1.55 µm disponibles commercialement
Faibles pertes @ 1.55 µm mais limitations dues à la dispersion chromatique
Début des 1990s Démonstration du multiplexage en longueur d’onde (WDM)
1995 TAT-12/13 (5 Gbit/s & EDFA)
Installation de systèmes terrestres WDM avec 4 à 8  (4ème génération)
Fin des 1990s SEA-ME-WE3: premier réseau optique sous-marin WDM
2001 TAT 14: 4 x 16  x 10 Gbit/s = 640 Gbit/s opérationnel
6
 Notions fondamentales
Système de transmission numérique par fibre optique
Emetteurs
Données
1
2
☞ Signaux transmis
☞ Le support de propagation
3
4
3
Données
4
Données
Fibre
3
Multiplexeur
Données
…
Amplificateur
Données
1
2
Canaux WDM
…
Données
Récepteurs
Demultiplexeur
insertion extraction
d’une voie
(longueur d’onde)
7
 Notions fondamentales
☞ Signaux transmis
 Champ E.M.
Un champ E.M. est défini par trois vecteurs formant un trièdre direct :
E  E0 cos 0t k r  
E
Champ électrique
H  H0 cos 0t k r   Champ magnétique
k
Vecteur d’onde
k
H
Dans le vide, les champs E et H oscillent à la fréquence f0 (soit à la fréquence angulaire 0 = 2f0) et se
déplacent dans la direction du vecteur d’onde k0 avec une période spatiale, ou longueur d’onde, 0 = c/f0.
Dans le vide, longueur d’onde 0 (m), fréquence f0 (Hz), vitesse de propagation c (m/s) et « constante » de
propagation k0 (rad/s) sont liées par les relations suivantes
Dans le vide
c
0
T0
 0 f 0 (m/s)
f0 
c
0
(Hz)
k0 
2
0
(rad/m)
8
 Notions fondamentales
☞ Signaux transmis
Dans un milieu d’indice de réfraction n qui n’est pas le vide, l’onde ne se propage plus à la vitesse c, mais à la
vitesse v = c/n.
Dans ce milieu d’indice n la fréquence et la longueur d’onde du champ E.M. sont donc différentes de celles
dans le vide :
Milieu d’indice n
v
c 
   f (m/s)
n T
f 
c
n
(Hz)

c
nf
(m)
 Notion de spectre
Si l’on s’intéresse au champ E de l’onde, celui-ci est caractérisée par son amplitude E0, sa fréquence f0 et sa
phase .
E  E0 cos 0t k r  
Etant donnée la relation 0 = c/f0, connaître la fréquence f0 est équivalent à connaître la longueur d’onde
0.
On parlera donc aussi bien de spectre en fréquence que de spectre en longueur d’onde.
9
 Notions fondamentales
☞ Signaux transmis
 Notion de spectre …
Les télécommunications numériques par fibres optiques reposent sur la transmission de champs E.M. dont la
longueur d’onde (dans le vide) est de l’ordre de 1,55 µm (signaux optiques infrarouges).
Sachant que f = c/, la fréquence (dans le vide) de ces signaux est donc de l’ordre de 193 THz
(c/ = 3*108/(1,55*10-6))
Les fibres optiques classiquement utilisées (monomodes) permettent de transmettre des signaux dans la bande
de longueur d’onde de largeur  = 120 nm, centrée sur 1550 nm.
Ceci correspond à une bande de fréquence f = 15 THz ,centrée sur 193 THz.
Démonstration f  c  f    c   c   1   c 12  f  c  f  c 

    
   

  2
2
 f 
c
2
10
 Notions fondamentales
☞ Signaux transmis
Spectre en longueur d’onde
Spectre en fréquence
f 
P (W)

c 
2
= 120 nm
P (W)
f
= 15 THz
 (m)
f (Hz)
 = 1550 nm
f = 193 THz
f 
c

Rq : f = 1 THz   = 8 nm
11
 Notions fondamentales
☞ Signaux transmis
Spectre des signaux optiques numériques transmis par fibre optique
Pour faire porter de l’information à une onde électromagnétique, il faut en faire varier, autrement dit en
moduler, l’un des paramètres (intensité, fréquence ou phase). En optique, classiquement, c’est sur l’intensité
de l’onde que l’on agit.
Le signal dont on veut faire varier l’intensité est appelé porteuse optique. Sa fréquence est d’environ
193 THz.
L’information que l’on veut transmettre est quant à elle un signal numérique (suite de zéros et de 1) dont la
fréquence, quoique potentiellement très élevée dans le domaine des microondes, est très inférieure à celle de
la porteuse. L’information est appelée signal modulant.
La modulation de l’intensité de la porteuse optique par le signal modulant consiste en la multiplication de
ces deux signaux.
Le signal résultant est, quant à lui, appelé signal modulé (ou porteuse modulée).
12
☞ Signaux transmis
 Rappels
formats de modulation numérique
1
0
1
0
1
Données numériques qq Gbit/s
t
Fréquence porteuse 193 THz
t
Modulation d’amplitude
ASK : Amplitude Shift Keying
t
OOK : On Off keying
Modulation par saut de phase
t
PSK : Phase shift keying
Modulation par saut de fréquence
t
FSK : Frequency Shift Keying
13
☞ Signaux transmis
 Rappels
Modulation OOK d’une porteuse par un créneau
P
Porteuse optique @ ~193 THz
Porteuse
optique
t
A cos  2 f0t 
0
Données
P
Signal modulant fm  qq GHz
1
0
1
0
1
f
Spectre en
bande de base
f
t
DSF
 A   Ai cos 2 if mt 
Mod
i
Signal modulé
Produit de la porteuse
par le signal modulant
t
1
0
1
0
1
14
☞ Signaux transmis
 Rappels
Calcul du spectre du Signal modulé




Port  DSF
 A cos  2 f0t    A  Ai cos 2 if mt  
Mod
0


i


 Port  DSF
 A A cos  2 f0t    A0 Ai cos 2 if mt  cos 2 f0t 
Mod
0
i
Or,
cos a  cos b 
1
cos a b cos a b 

2
1
 Port  DSF
 A A cos  2 f0t  
Mod
0
2
Porteuse optique
A0  Ai cos 2  f0 ifm t  cos 2  f0 ifm t 
i
Spectre en bande de base transposé
autour de la porteuse f0 (de part et d’autre)
15
☞ Signaux transmis
 Rappels
P
Porteuse optique @ ~193 THz
t
P
Signal modulant fm  qq GHz
1
0
1
0
1
A cos  2 f0t 
0
Transposition du spectre
en bande de base
dans le domaine optique
f
t
DSF
 A   Ai cos 2 if mt 
Mod
i
Signal modulé
P
f
t
1
0
1
0
f
1
1
A cos  2 f0t  
2
A0  Ai cos 2  f0 ifm t  cos 2  f0 ifm t 
i
16
☞ Signaux transmis
 Rappels
Modulation OOK d’une porteuse par une séquence PSA
TB
1
1
1
0
1
0
Données numériques (Séquence PSA)
0
t
1
0
-1
t
1
0
-1
Porteuse optique 193 THz
OOK
t
Spectre d’une séquence PSA
Supposons des données aléatoires approximées par une séquence PSA, de temps bit TB, et
de période (de la séquence PSA) T
Le spectre (DSP en V2/Hz) est la TF de l’autocorrelation du signal (séquence PSA).
L’autocorrélation d’une séquence PSA est un triangle de base TB périodisé tous les T.
17
☞ Signaux transmis
 Rappels
TB
Séquence PSA : s(t)
1
1
0
1
0
t
T
Autocorrélation Séquence PSA : css(t)
2TB
=
TB
TB

2TB
TF
TF
sinc2
=
sinc

sinc

18
☞ Signaux transmis
 Rappels
DSP (V2/Hz)
représentation
bilatérale
sinc2
TF
f
2TB
-3/TB -2/TB -1/TB
0
1/TB 2/TB 3/TB
DSP (V2/Hz)
TF
sinc2
T
2TB
f
-3/TB -2/TB -1/TB
0
1/TB 2/TB 3/TB
1/T
Périodiser css(t)

discrétiser TF{css(t) }
19
☞ Signaux transmis
 Rappels
Données numériques
TB (Séquence PSA)
DSP (V2/Hz)
sinc2
1
0
1
1
0
1
0
représentation
mono latérale
t
f
0
fB
2fB
3fB
Porteuse f
1
0
-1
t
f
f
ASK
1
0
-1
t
f
f-2fB
f-fB
f
f+fB f+2fB
20
☞ Signaux transmis
 Rappels
Spectre en longueur d’onde
 
 2 f
c
bande passante utile
P
Spectre en fréquence

P
bande passante utile
f
(m)
f
0
f0

c
f
Un signal optique transportant des données (canal)
occupe une certaine bande de fréquence (i.e. de ).
On parle d’occupation spectrale.
21
☞ Signaux transmis
 Notions fondamentales
 Polarisation
La polarisation d’une onde désigne l’orientation des champs (E,H).
Considérons le seul champ E et décomposons le en en Ex et Ey. Dans le cas général où ces deux composantes
sont déphasées de  = cte qcq.
E
E
y
 z ,t   E0 y cos t kz  
x
 z ,t   E0 x cos t kz 
Dans un plan z (axe de propagation) donné, l’orientation (polarisation) de E va varier au cours du
temps et l’extrémité de E suivre une ellipse (E = (Ex2+Ey2)).
Les polarisations rectiligne et circulaire sont des cas particuliers de la polarisation elliptique.
Polarisation elliptique :
Ex  Ey
0 <  <  (elliptique gauche*)
<  < 2 (elliptique droite*)
Ey
Polarisation circulaire :
Ex = Ey
= /2 (circulaire gauche*)
 = 3/2 (circulaire droite**)
Polarisation rectiligne :
Ex  Ey
=0
=
Ey
Ey
E
E
Ex
E
Ex
=0
=
Ex
(*) Gauche : sens trigo.
(**) Droite : inverse du sens trigo.
22
☞ Signaux transmis
 Notions fondamentales
 Polarisation
A un instant t0 donné l’extrémité des champs E(z,t0) se situe sur une certaine courbe.
Pour une polarisation rectiligne, cette courbe est une sinusoïde.
Pour une polarisation elliptique, cette courbe est une hélice.
Polarisation rectiligne
Polarisation circulaire
E(z,t0)
E(z,t0)
z
z
Importance de la notion de polarisation dans les systèmes de télécommunicaions optiques :
Certains composants sont sensibles à la polarisation…
23
 Notions fondamentales
 Nature
 Principales
caractéristiques
☞ Fibres optiques
Guides d’ondes diélectriques cylindriques en verre (SiO2: silice) très pur
▪ Faible atténuation  ⇒ transmissions longues distances
Verres très purs → faible atténuation
1970 : 20 dB/km
1979 : 0,2 dB/km@1,55 µm
▪ Grande bande passante ⇒ transmissions très haut débit
 Types de fibres
Saut d’indice
b
a
n1
n1
Gradient d’indice
b
n2
a
n1
n1
n2
n0
n0
0
n2
r
0
r
24
 Notions fondamentales
 Etude des fibres
☞ Fibres optiques
▪ Approche géométrique ⇐ valable uniquement si le diamètre a >> 
Rappels…
▪ Equations de Maxwell
Fibre à saut d’indice
 Approche géom.
Pas de rayon transmis
n0 sin i  n1 sin  r
Condition de réflexion
totale interne
r 

2
n2<n1
 c
n0
n
sin  c  2
n1
i
n1
n  r c c
sinΦc= 2 et n1sinθi=n2 sinθr
n1
Ouverture numérique (ON)
ON  n sin   n sin   n cos 
0
i
1
r
1
C
2
 n2 
2
2
 n cos c  n 1sin c  n 1  
1
1
1
 n1 
n n
Soit  la variation relative
 1 2
d’indice à l’interface
n1
si n2 ≃ n1 alors
n12  n22
 ON  n12  n22
ON  n1 2
25
 Notions fondamentales
 Approche géom.
☞ Fibres optiques
Fibre à saut d’indice
Dispersion multi-trajet (intermodale)
L
Exprimons le retard T entre les rayons incidents
d’angle  = 0 et  = i d’indice à l’interface
c
c
Li = L/sinc
▪ L distance parcourue par le rayon /  = 0
v
L
c
L
L
1

 i 
n1 T0 Ti
sin c Ti
▪ Li = distance parcourue par le rayon /  = i

L  L n1  L
 T  T  T  i


L


i
0
v
c  sin c

L
 T 
c
n12

n2
T est l’élargissement d’une impulsion
après traversée d’une fibre de longueur L.
La dispersion intermodale limite le débit possible B=1/T0. Il faut que il faut que T < T0 ⇔ BT < 1
On a donc une limitation du produit débit.longueur
n c
BL  2
n2 
1
(Exple. : n1 =1,5 et  < 0.002 ⇒ BL < 100 ( Mbit/s)-1 km)
26
☞ Fibres optiques
 Notions fondamentales
 Approche géom.
Fibre à gradient d’indice
r
n2<n1
n1(r)
n0
n
sinΦc= 2
n1
et
n1sinθi=n2 sinθr
0
n2
n1
Dispersion intermodale
La vitesse des rayons varie en raison des variations de n1(r). Un rayon incident très incliné (en
rouge) aura un trajet plus long mais une vitesse dans l’ensemble plus élevée qu’un rayon peu incliné
(en bleu).
⇒ amélioration possible du produit débit-longueur BL, de trois ordres de grandeur par
rapport à celui d’une fibre à saut d’indice à large cœur.
Fibre à gradient d’indice optimisée, typiquement, BL < 100 ( Mbit/s)-100 km)
27
☞ Fibres optiques
 Notions fondamentales
Fibre à saut d’indice
 Approche E.M.
Les supports des transmissions optiques numériques longues distances sont des fibres monomodes. Ce sont
des fibres à saut d’indice dont le diamètre du cœur est comparable à la longueur d’onde des signaux
transmis.
Equations
de Maxwell
Equation
de propagation
Coordonnées cylindriques


a
n2
n1
z
On résout les équations de propagation uniquement pour
les composantes Ez et Hz, on déduit ensuite les autres
composantes.
28
☞ Fibres optiques
 Notions fondamentales
▪ Hypothèse de séparation
des variables
E  F       Z  z   f   ,  e
z
j z
H  F '     '   Z '  z   g   ,  e
z
j z
Avec () projection de la
«constante de propagation» sur z
▪ Elimination des solutions non acceptables d’un point de physique.
▪ Application des conditions aux limites : continuité des composantes tangentielles de E et H
(E, Ez, H, Hz) à l’interface cœur-gaine (=a).
⇒ obtention d’un système de 4 équations à 4 inconnues.
▪ Les solutions correspondent à l’annulation du déterminant du système.
On obtient un ensemble discret de solutions identifiées par des indices m et n.
29
☞ Fibres optiques
 Notions fondamentales
Les solutions des équations
de propagation sont les
modes de propagation
« Constante »
de propagation
définis par
mn()
Orientation du champ
⇔
(Polarisation)
▪ Les composantes Ez et Hz ne peuvent être toutes deux nulles ( pas de mode TEM dans les fibres).
▪ Lorsque m = 0 alors l’une ou l’autre des composantes Ez et Hz est nulle.
Ez = 0 mode TE
Hz =0 mode TM
▪ Si Ez et Hz non nuls, les modes sont désignées par EHmn ou HEmn selon que Ez ou Hz est dominant.
H
Lignes de champ des
premiers modes guidés
HE11
TE01
TM01
HE21a
E
L’orientation des champs
définit le mode …
HE21b
30
☞ Fibres optiques
 Notions fondamentales
Diagramme de dispersion  mn()
Diagramme de dispersion
n1
 ()
11()

1
k0 n1  n2

   
n’ = /k0
n2
n1  n2
n2
V 
an1
n n
2 1 2 
c
n1
V
dépend des
caractéristiques
de la fibre optique
31
 Notions fondamentales
☞ Fibres optiques
Pour des caractéristiques données de la fibre optique,  une plage de f, ,  où la fibre est
monomode et une plage où l’énergie de l’onde peut se répartir sur plusieurs modes de
propagation.
En pratique les signaux à transmettre ont une longueur d’onde  contenue dans une certaine
plage . On choisit donc pour les transmettre une fibre dont les dimensions et les indices
sont tels qu’elle soit monomode dans la plage  considérée.
32
☞ Fibres optiques
 Notions fondamentales
Diagramme de dispersion
n1
 ()
11()

1
k0 n1  n2

   
Pas de fréquence
de coupure
 fréquence
de coupure
n’
n’
n2
n1  n2


an
n n
V  1 2 1 2 
c
n1
dépend des
caractéristiques
de la fibre optique
n’ = /k0
Dispersion
n2
V
n’ varie en fonction de  c.a.d. de 
⇒ v = c/n’ varie en fonction de 
33
 Notions fondamentales
 Caractéristiques de fibres monomodes
☞ Fibres optiques
Dispersion ps/nm.km
L’expression dispersion chromatique désigne le fait que l’indice de réfraction de la fibre optique est fonction
de la longueur d’onde qui s ’y propage.
La vitesse de propagation vg de l’onde (vitesse de groupe) étant fonction de l’indice de réfraction n du milieu
de propagation (v = c/n), après avoir parcouru une longueur L de fibre, deux longueurs d’ondes espacées de
 se verront retardées de g :
g = D.L.
D dispersion en ps/(nm.km)
Cette dispersion, ou variation d’indice a deux origines : la dispersion modale et la dispersion du matériau.
D = Dmat + Dguide
Dispersion matériau Dmat : liée aux propriétés physiques du matériau constitutif de la fibre.
Dispersion du mode guidé Dguide : liée à la géométrie du guide d’onde (fibre) :  variant avec  (), l’indice
n() du mode guidé varie donc en conséquence.
34
☞ Fibres optiques
 Notions fondamentales
 Caractéristiques de fibres monomodes
Dispersion ps/nm.km
La dispersion chromatique provoque l’étalement des impulsions temporelles et par conséquent des
interférences entre symboles.
Elle limite donc le la portée ou le débit des liaisons.
Impulsions
optiques
Dispersion chromatique D
t
t
Cependant, s’agissant des fibres optiques monomode,  des techniques qui permettent
d’en compenser efficacement la dispersion chromatique.
35
☞ Fibres optiques
 Notions fondamentales
 Caractéristiques de fibres monomodes
Dispersion de polarisation
La biréfringence (2 valeurs d’indices de réfraction n selon deux axes) se manifeste dans les fibres ou de
portions de fibres rendues asymétriques en raison de contraintes mécaniques (écrasement, perturbations
externes).
tPMD
Axe lent
Fibre optique
Biréfringence
Axe rapide
La biréfringence provoque la décomposition du signal en deux modes dont l’un est appelé mode rapide (fast
mode) et l’autre mode lent (slow mode). A l’arrivée,  un retard entre la projection du champ sur l’axe rapide
et celle sur l’axe lent.
Le couplage entre le mode lent et le mode rapide est un phénomène aléatoire, comme le sont les contraintes
mécaniques subies par les fibres (perturbations externes).
Il en résulte une dispersion de polarisation (Polarization Mode Dispersion : PMD) dont la valeur,
correspondant à une moyenne du couplage aléatoire, est donnée en ps/km.
Typiquement ces valeurs sont de l’ordre de 0.1-1 ps/km.
La PMD est un phénomène qui devient critique pour les systèmes de transmission à 40 Gbit/s.
36
☞ Fibres optiques
 Notions fondamentales
Atténuation
 Caractéristiques de fibres monomodes
P(z=L)=P(z=0)e-L
Fenêtre
1,3µm
1,55µm
230,7 THz*
193 THz
96 nm
12 THz
120 nm
15 THz
Bande
passante
Atténuation 0,5 dB/km
0,2 dB/km
Atténuation (dB/km)
Atténuation  dB/km
100
50
10
5
1
0,5
0,01
(*) 1 THz= 1012 Hz
f 
c
2
120 nm
96 nm
0,1
0,05
1,3 µm
0,8
1,0
1,55 µm
1,2
1,4
1,6
Longueur d’onde (µm)
1,8
f = 1000 GHz   = 8 nm
Effets non linéaires …
37
 Notions fondamentales
☞ Fibres optiques
Principale caractéristiques des fibres les plus utilisées
Fibre plastique
Fibre multimode en silice
Fibre monomode en silice
Type
Saut d’indice (1)
Gradient d’indice (2)
Gradient d’indice (4)
Saut d’indice (5)
Diamètre du cœur
Diamètre de la gaine
0,25-1,5 mm
120 µm
230 µm
50-100 µm
125-140 µm
8-10 µm
125 µm
Ouverture numérique
0,46
55 degrés
650 nm
650 nm
1,3 µm
850 nm
1,3 µm
1,3 µm
1,55 µm
10 dB/km@850 nm
10 dB/km@1,3 µm
2,5 Gbit/s.500m
10 Gbit/s.100m
2,4-2,5 dB/km@850 nm
0,4-0,5 dB/km@1,3 µm
400-600MHz.km@850 nm
400-1200MHz.km@1,3 µm
0,5 dB/km@1,3 µm
0,2 dB/km@1,55 µm
Longueurs d’onde de
fonctionnement
Atténuation
 150-300 dB/km
Bande passante
Dispersion
Lieu de déploiement
17ps/(nm.km)
Immeubles
Réseaux locaux
Immeubles
Réseaux locaux
Immeubles
Réseaux locaux
Réseaux longues distances
(1) Datasheet Luxeri Fibres optiques plastique (2) Fibre Lucina de Asashi Glass (3&4) Datasheet SEDI Fibres optiques
38
 Les données numériques : la SDH
Système de transmission numérique par fibre optique
Emetteurs
Données
1
2
☞☞
LesSignaux
donnéestransmis
transmises
☞ Le support
propagation
☞ Lade
SDH
…
3
4
3
Données
4
Données
Fibre
3
Multiplexeur
Données
…
Amplificateur
Données
1
2
Canaux WDM
…
Données
Récepteurs
Demultiplexeur
insertion extraction
d’une voie
(longueur d’onde)
39
 Les données numériques :
•
•
•
Codages
Perturbations
Bruit des composants optiques et électroniques
Bande passante limitée des composants
Les hiérarchies numériques
PDH
SDH
40
 Les données numériques
H
Codage
source
Codage
canal
Codage
en ligne
Codages
B
Decodage
en ligne
Decodage
canal
Decodage
source
Perturbations : filtrage et
bruit dans les composants
 Codage source : compression de l’information, ou comment transmettre le moins
de données binaires possibles (symboles codés par des mots de longueur variable,
alogorithme de Huffman …)
 Codage canal : redondance pour la correction des erreurs causées par le bruit
additif du canal (but : améliorer le BER).
 Codage en ligne : mise en forme des données sous forme d’impulsions. Un des
critères de choix du code en ligne est le rapport largeur de spectre/débit binaire.
41
 Les données numériques
Codages
Critères de choix d’un code en ligne :
 Rapidité de modulation
 Sensibilité au bruit
 Occupation spectrale
 Récupération d’horloge en réception (lié au spectre du code :
il est bon que celui-ci présente une raie à la fréquence d’horloge)
Les caractéristiques spectrales sont importantes
42
 Les données numériques
Codages
Comment les erreurs sont commises :
Réception
Canal
Emission
2 distorsions
s(t) = e(t)*h(t)
e(t)
filtrage
t
+b(r)
bruit additif
h(t)
t
b(t)
Filtrage
TF{corree}
H(f)
DSP
DSP
f
0
fs
2fs
f
0
f
0
fs
43
 Les données numériques
Comment les erreurs sont commises…
1
1
Codages
0
1
0
Emission
t
Echantillonnage
Comparaison à un
seuil
Réception
t
0
1
1
1
0
Décision
t
Transitions du canal
44
 Les données numériques
Perturbations
 Perturbations liées au bruit
Le BER est
fonction du
S/N reçu
Principales sources de bruit : amplis optiques et électriques
45
 Les données numériques
Codages
Codage canal (pour le traitement des erreurs liées au bruit)
Codage sans répétition
Symboles
Mots codés
Mots reçus
Détection
des transition
Correction
des erreurs
0
0
0
NON
NON
1
1
1
NON
NON
Codage par double répétition
Symboles
Mots codés
Mots reçus
Détection
des transition
Correction
des erreurs
0
00
00
NON
NON
1
11
01
OUI
NON
10
OUI
NON
11
NON
NON
46
Transmission en Bande de base
Codage canal
Codage canal (pour le traitement des erreurs liées au bruit)
Codage par triple répétition
Symboles
Mots codés
Mots reçus
Détection
des transition
Correction
des erreurs
0
000
000
NON
NON
1
111
001
OUI
OUI
010
OUI
OUI
011
OUI
OUI
100
OUI
OUI
101
OUI
OUI
110
OUI
OUI
111
NON
NON
47
 Les données numériques
Codages
Codage en line
● Exemple : le code NRZ binaire (Non Retour à Zéro)
1
h(t) forme d’onde
1
0
1
V.a1
V
t
t
Ts
V.a0
0
Sk  ak .V .h(t )
Le spectre (DSP) d’un code
NRZ binaire s’annule  les
multiples de 1/Ts où Ts est le
temps symbole
48
 Les données numériques
Codages
Codage en line
Sk  ak .V .h(t )
● Exemple : Le code RZ binaire :
h(t) forme d’onde
ak  0,1
V
Ts
t
a1V
0
1
1
0
1
a0V
t
La forme d’onde h(t) est un signal de durée T consistant en une porte de durée Ts (0<<1) suivie
d’un retour à zéro de durée (1-)Ts.
La raie à 1/Ts est utile pour
la récupération d’horloge
en réception.
49
 Les données numériques
Le bruit additif des citcuits électroniques et optiques
 2 perturbations
Le filtrage dû à la bande passante limitée des composants
H
Codage
source
Codage
canal
Perturbations
B
Codage
en ligne
Decodage
en ligne
t
Decodage
canal
t
Filtrage
DSP
0
Decodage
source
DSP
fs
2fs
f
0
f
0
fs
f
50
 Les données numériques
Perturbations
 Perturbations liées à la limitation en bande passante des composants…
Considérons maintenant l’effet du filtrage (bande limitée des composants opto.) sur
les symboles reçus.
1
0
Canal à bande
limitée
1
Décision
1
1
1
Seuil 
t
Impulsions
émises
t
t0
Empiètement des symboles
adjascents sur le
signal (symbole) utile détecté à t0.
Interférences Entre
Symboles (IES)
Dégradation du TEB
51
 Les données numériques
Perturbations
 Perturbations liées à la limitation en bande passante des composants…
Diaramme de l’oeil :
L’observation à l’oscilloscope de la superposition des symboles reçus
(rémanence ) est appelée diagramme de l’oeil.
Dans un canal de bande B fixée, l’ du débit symbole  l’ de l’IES et
donc la fermeture du diagramme de l’oeil :
2,5 kbit/s
20 kbit/s
Même B canal
52
 Les données numériques
Perturbations
En présence de bruit le diagramme de l’oeil aura également tendance à se fermer
20 kbit/s
2,5 kbit/s
Même B canal
53
 Les données numériques
Perturbations
Pente : sensibilité aux erreurs de
synchronisation
Ouverture verticale : marge de bruit
Meilleur instant de décision
Le rapport entre l’épaisseur des traits et l’ouverture verticale est
une indication du rapport signal sur bruit, et donc du TEB.
Mais le diagramme de l’oeil reste une mesure approximative de la
qualité de la transmission numérique.
54
 Les données numériques
Perturbations
 Critère de Nyquist portant sur l’expression temporelle des impulsions reçues
Ts
Critère de Nyquist
r (t0  mT )  0 m  0
t
t0
0
1
t0+Ts
t0+2Ts
Aux instants de décision
pas d’IES
0
55
 Les données numériques
Perturbations
Objectif : pas d’IES aux instants t0-nT de prise de décision
(peu importe ce qui se passe aux autres instants)
(1) Critère de Nyquist : l’expression temporelle des
impulsions doit s’annuler  kT (T temps symbole)
Quid du spectre ?
(2) En traduisant le critère de Nyquist dans le domaine
fréquentiel on obtient la condition équivalente relative au
spectre des impulsions (reçues).
(3) Il en découle une condition nécessaire (mais pas
suffisante) pour que le critère de Nyquist soit respecté :
B  f/2 (f = fréquence symbole)
56
 Les données numériques
PDH
 Hiérarchie plésiochrone
 plusieurs normes ou hiérarchies organisant le transport de données.
La hiérarchie numérique asynchrone PDH (Plesiochronous Digital Hierarchy)
transporte des flux de données dont les débits sont définis avec une certaine tolérance
(voir tableaux). Les horloges des générateurs de données étant supposés quasisynchrones (plésiochrones).
Débits de hiérarchies PDH
européenne et américaine :
Niveau hiérarchique
USA
1.5 Mbit/s
Hiérarchie PDH européenne : débits et tolérances
Niveau hiérarchique
Débit nominal
Tolérance
2 Mbit/s
2,048 Mbit/s
 50.10-6 ( 50 bit/s )
8 Mbit/s
8,448 Mbit/s
 30.10-6
34 Mbit/s
34,368 Mbit/s
 20.10-6
140 Mbit/s
139,264 Mbit/s
 15.10-6
2 Mbit/s
UE
6 Mbit/s
8 Mbit/s
34 Mbit/s
45 Mbit/s
140 Mbit/s
57
 Les données numériques
PDH
 Multiplexage plésiochrone
Le multiplexage temporel consiste générer un flux numérique (données binaires : 0 et 1) de haut débit
à partir de flux de bas débit.
Le multiplexage plésiochrône procède par entrelacement de bits.
Quant au multiplexage synchrône il procède par entrelacement d’octets (byte).
Prenons l’exemple du multiplexage de 4 canaux à 2 Mbit/s sous forme d’un canal à 8 Mbit/s.
En raison des écarts de débits entre les 4 canaux à 2 Mbit/s, le multiplexage plésiochrône requière, deux étapes :
▪ la justification : insertion de bits de bourrage
▪ le multiplexage (proprement dit) :entrelacement de bits
Flux plésiochrônes
 2 Mbit/s
2,045 Mbit/s
2,048 Mbit/s
2,047 Mbit/s
2,049 Mbit/s
Débit identique
> Aux débits nominaux
2,053 Mbit/s
Multiplexage
Justification
2
AAAAA
BBBBB
CCCCC
DDDDD
Insertion
de bits de bourrage
8,212 Mbit/s
ABCDABCDABCDABCD
8
Données
+ bits de bourrage
Bits entrelacés
(info+bourrage)
58
 Les données numériques
PDH
Génération d’un flux à 140 Mbit/s par multiplexage de flux à 2 Mbit/s et 8 Mbit/s
MUX
2 Mbit/s
2
8 Mbit/s
MUX
8
8
34 Mbit/s
34
2
MUX
8
34
140 Mbit/s
140
2
8
8
34
2
8
Ici le terme multiplexage sous entend à la fois la justification (stuffing)
et l’entrelacement de bits (interleaving).
59
 Les données numériques
PDH
La PDH présente l’inconvénient majeur de nécessiter de démultiplexer l’intégralité d’une
trame pour simplement en extraire un affluent de bas niveau.
140 Mbit/s
140 Mbit/s
140/34
34/140
8/34
34/8
2/8
8/2
2 Mbit/s 2 Mbit/s
Déjustification
60
 Les données numériques
SDH
 Origines de la SDH
▪ Quand ? A la fin des années 80.
▪ Pourquoi ? Le manque d’une norme internationale.
▪ La possibilité de réaliser des transmissions optiques à un débit > 2,5 Gbit/s
avait été démontrée, cependant, le débit maximum prévu par la hiérarchie
PDH américaine était limité à 45 Mbit/s.
Conséquence
Développement d’un nouveau standard aux USA
SONET (Synchronous Optical Network)
Trame de base : OC-1 (Optical Carrier-1) @ 45 Mbit/s
61
 Les données numériques
SDH
1988: Normalisation par le CCITT* (maintenant ITU-T**), nouveau nom :
Synchronous Digital Hierachy (SDH)
Hiérarchie numérique synchrone
Principales caractéristiques
•
•
- Surdébit (Overhead) de trame (10% du débit) gestion des flux plus efficace que
pour la PDH
Error monitoring : surveillance des erreurs
Framing management : gestion des trames
- L’augmentation du débit n’est pas une contrainte pour les systèmes optiques
•
- La SDH est une solution globale face à plusieurs problèmes de transmission
•
- Plusieurs types de données peuvent être transportées par la SDH (PDH,ATM,IP)
(*) CCITT: Consultative Committee on International Telegraphy and Telephony
(**) ITU-T: International Telecommunication Union - Transmission Standards
62
 Les données numériques
SDH
 Les sous-ensembles de données de la SDH
Considérons les affluents de la PDH et voyons comment leurs données sont assemblées pour
former les trames de la SDH.
La SDH définit des sous ensembles qui sont constitués et assemblés
(multiplexés) pour former une trame STM-N (Synchronous transfer module
d’ordre N).
Débit
t
t
63
 Les données numériques
SDH
 Les sous-ensembles de données de la SDH
Une trame STM-N procède du multiplexage de sous
ensembles de données.
Ces sous ensembles contiennent de la charge utile et du
surdébit (étiquetage : quoi? pour qui? où dans la trame?)
▪ Le conteneur C (Container)
▪Le conteneur virtuel VC (Virtuel Container)
▪ L’unité d’affluent TU (Tributary Unit)
Ces ensembles
peuvent procéder du
multiplexage de sous
▪ Le Groupe d’unités administratives AUG (Administrative Unit Group)
ensembles
▪ L’unité administrative AU (Administrative Unit)
▪ Le Groupe d’unités d’affluent TUG (Tributary Unit Group)
Débit
64
 Les données numériques
SDH
Constitution des sous ensembles d’une trame STM-N
Affluent
Conteneur
Conteneur virtuel
ordre inférieur
ordre supérieur
Unité
affluent
1.5 Mbit/s
2 Mbit/s
C-11
C-12
VC-11
VC-12
TU-1
6 Mbit/s
C-2
VC-2
TU-2
34 Mbit/s
45 Mbit/s
C-3
VC-3
TU-3
140 Mbit:s
C-4
Mapping (Projection)
▪ Groupement en octets
(bytes)
▪ justification (stuffing)
+ surdébit
(Path Overhead : POH)
pour la gestion
du conteneur
Unité Administrative
VC-3
AU-3
VC-4
AU-4
+ pointeur
+ pointeur
pour la localisation du conteneur
virtuel
Ajout de débit pour la mise en forme, la gestion et la localisation des conteneurs au
sein de la trame STM-N
65
 Les données numériques
SDH
Hiérarchie de multiplexage SDH (normalisée par la recommandation G.707 de l’IUT-T)
La façon dont sont ordonnées (multiplexées) les données dans une trame SDH est
normalisée par la recommandation G.707 de l’IUT-T.
Cette norme prévoit une grande variété de combinaisons.
Les flux correspondant à  les débits de la hiérarchie PDH, mais pas seulement,
peuvent être transportés par les trames SDH.
Les trames STM-N sont générées par des équipements (terminaux, multiplexeurs),
capables de réaliser certaines des configurations permises par la norme.
Ceux-ci effectuent en outre une gestion dynamique des trames. Autrement dit, ils sont
capables de passer d’une configuration à une autre, au gré des affluent reçus. Quant
aux informations concernant la gestion des données (emplacement des données dans la
trame…), elles sont abondées aux octets de surdébit, et ainsi, communiquées aux
différents équipements par lesquels passent les trames.
66
 Les données numériques
SDH
Hiérarchie de multiplexage SDH (normalisée par la recommandation G.707 de l’IUT-T)
STM-16 16
STM-4
STM-1
+ POH (Path OverHead)
pour la gestion du conteneur
4
+
+
AU-4 VC-4
AUG
3
3
TUG-3
+
+
AU-3 VC-3
7
+
+
G : Groupe
+
VC-3
C-4
140 Mbit/s
C-3
34/45 Mbit/s
7
TUG-2
Ajout de débit
(gestion de conduit + pointeur +)
+
TU-3
Mapping (adaptation)
:
Structuration en octets
+ justification
Affluents
PDH
+
TU-2
+
VC-2
C-2
6 Mbit/s
3 +
TU-12
3
+
TU-11
+
VC-12
C-12
2 Mbit/s
+
VC-11
C-11
1.5 Mbit/s
67
 Les données numériques
SDH
Structure de la trame STM-1 (Synchronous Transfer Module)
Le débit d’une trame STM-1 est de 155,520 Mbit/s. La structure de cette trame est répétitive, de période 125 µs.
155,520 106 155,520 106
En 125 µs il défile

19440 bits  2430 octets
1
8000
125 106
125 µs
(2430 0ctets)
Une période de 125 µs consiste en 9 segments de durée identique, soit de 270 octets chacun
Chaque segment débute par 9 octets de surdébit et pointeurs, suivis par 261 octets de charge utile
125 µs
1
2
3
4
(2430 0ctets)
5
6
7
8
9
(270 0ctets)
(9 octets)
Surdébit
ou bien pointeur
(261 0ctets)
Charge utile (données)
68
 Les données numériques
SDH
Un segment de 125 µs d’une trame STM-1 est généralement représenté sous forme d’un tableau de 9
rangées et 270 colonnes.
125 µs
1
2
3
4
5
6
7
8
9
t=0
1
2
3
9 Rangées 4
5
6
7
8
9
Surdébit
Charge utile
Overhead
Payload
VC-4
9
261
270 Colonnes (Octets)
t = 125 µs
Chaque octet corresponds à
une capacité de 64 kbit/s
69
 Les données numériques
SDH
Un segment de 125 µs d’une trame STM-1 généralement représenté sous forme d’un tableau de 9 rangées
et 270 colonnes.
RSOH (Regenerator
POH contient les caractéristiques du signal
(type de conteneur…)
Section Overhead)
utilisé pour le
dialogue avec/entre
régénérateurs
Pointeur d’AU
Indique l’emplacement
du début d’un
conteneur virtuel dans
la trame
MSOH (Multiplexer
Section Overhead)
utilisé pour le
dialogue avec/entre
multiplexeurs
1
2
3
4
5
6
7
8
9
Charge utile
VC-4
9
261
270 octets
RSOH et MSOH permettent aux équipements du réseau de dialoguer entre eux
en insérant et en extrayant des information dans ces espaces réservés.
70
 Les données numériques
SDH
Qu’est ce qui permet d’extraire, sans démultiplexage, un conteneur virtuel d’une
trame SDH ?
Un système de pointeurs (compteurs) :
 un pointeur (conteneurs virtuels d’ordre supérieur).
 deux pointeurs (conteneurs virtuels d’ordre inférieur).
L’emplacement d’un conteneur virtuel n’étant pas fixe dans la trame, il faut un moyen
de savoir où celui-ci se trouve pour pouvoir l’extraire.
Contrairement aux conteneurs, l’emplacement des pointeurs servant à indiquer leur
position est fixe dans la trame.
Et cet emplacement, fixé par la norme, est bien entendu connu des multiplexeurs.
Ainsi, ayant lu les pointeurs, ceux-ci savent quand extraire les octets correspondant
aux conteneurs virtuels.
Rque : Il va de soi que le début d’un VC arrive dans la trame après le passage des
pointeurs correspondants.
71
 Les données numériques
SDH
Pourquoi l’emplacement d’un conteneur virtuel n’est il pas fixe?
Pour des raisons de dérive (fluctuations) d’horloge (clock drift) inhérentes aux
affluents PDH.
la fréquence des  horloges est la même mais il se peut qu’un déphasage existe
Le pointeur est un compteur qui s’incrémente ou se décrémente en fonction des
mouvements de l’affluent.
L’emplacement du début d’un VC-4 ne coïncide pas obligatoirement avec le début
d’une trame, il peut être décalé
La valeur du pointeur indique le décalage (offset) entre le pointeur et la position du
premier octet du conteneur virtuel VC.
72
 Les données numériques
1
RSOH
2
3
4 AU Pointer
5
6
MSOH
7
8
9
1
RSOH
2
3
4 AU Pointer
5
6
MSOH
7
8
9
t
SDH
Trame n
VC-4
Trame n+1
73
 Les données numériques
SDH
Les niveaux de la hiérarchie SDH sont des multiples quadruples du débit du STM-1
(Synchronous transfer Module de niveau 1).
Les débits de la hiérarchie SDH
Niveau
Débit
STM-1
155,520 Mbit/s
STM-4
622,080 Mbit/s
STM-16
2,48832 Gbit/s
STM-64
9,95328 Gbit/s
STM-256
39,81312 Gbit/s
74
 Les données numériques
SDH
Une trame STM-N procède du multiplexage de N trames STM-1 par
entrelacement d’octets.
Entrelacement d’octets
t
Trame STM-1
t
Trame STM-1
Trame STM-1
Trame STM-1
Multiplexeur
par entrelacement
d’octets
t
t
Trame STM-4
4 STM-1
La charge utile d’un STM-4 résulte du multiplexage par entrelacement
d’octets des charges utiles des STM-1.
De la même manière, le surdébit d’un STM-4 procède du multiplexage par
entrelacement d’octets des surdébits des STM-1.
75
 Les données numériques
SDH
Trame STM-4
1
2
RSOH
3
4 AU Pointer
t = 125 µs 5
6
MSOH
7
8
9
4 9
Charge utile
4261
4270 octets
76
 Les données numériques
SDH
Les équipements de l’infrastructure SDH
Le multiplexeur de terminal TM (terminal multiplexer)
Cet équipement sert à multiplexer les contributions locales de bas débit (exple : affluents E1-E4 de la
hiérarchie PDH) dans les STM-N, mais aussi des STM-M d’ordre M<N.
Cet élément est appelé terminal car il est placé à l’extrémité de la chaine de transmission.
E1-E4
STM-N
TM
STM-N
ADM
STM-N
STM-M
STM-M
E1-E4
Le multiplexeur à insertion extraction MIE ou ADM (Add-Drop Multiplexer)
Cet équipement sert à interconnecter plusieurs réseaux, il est donc placé aux nœuds de l’infrastructure.
L’ADM insère et extrait d’une trame STM N qui passe en un nœud des contributions de bas débit (exple :
affluents E1-E4 de la hiérarchie PDH) mais aussi des STM-M d’ordre M<N.
TM et ADM ont le plus souvent un fonctionnement bidirectionnel et permettent une
gestion dynamique des flux.
77
 Les données numériques
SDH
Les topologies de l’infrastructure SDH
Mesh
Etoile : Star/ Hub
Anneau : Ring
Chaine : Chain
78
 Les données numériques
SDH
Exemple d’infrastructure de réseau SDH
Anneau
STM-4
ADM 4
STM-1
STM-1
ADM 4
Anneau STM-4
STM-4
TM
E1-E4
ADM 4
STM-4
ADM 4
STM-1
STM-1
E1-E4
TM
79
Les débits dans les réseaux de
télécommunications numériques
Reference: Agere Systems
80
 Emetteurs optiques
Système de transmission numérique par fibre optique
Emetteurs
Données
1
2
☞☞
Les
Modulation
donnéestransmis
transmises
directe
☞
Signaux
☞ Le
propagation
☞support
Modulation
☞ Lade
SDH
externe
…
3
4
3
Données
4
Données
Fibre
3
Multiplexeur
Données
…
Amplificateur
Données
1
2
Canaux WDM
…
Données
Récepteurs
Demultiplexeur
insertion extraction
d’une voie
(longueur d’onde)
81
 Emetteurs optiques
☞ Les lasers
 Types de lasers (FP, DFB, DBR)
☞ Les formats de modulation
☞ Les techniques de modulation
 La modulation directe
 La modulation externe
 Modulateurs de phase
 Interféromètres de Mach-Zehnder
 Modulateurs électro-absorbants
☞ Les drivers
82
☞ Les Lasers
 Emetteurs optiques
 Généralités sur les Lasers
▪ Rôle : Les lasers (lightwave amplification of stimulated emission of
radiation) sont utilisés comme sources lumineuses monochromatiques.
Ce sont des oscillateurs optiques.
▪ Structure : Zone active limitée par des facettes semi-réfléchissantes.
Igain
Zone active
Les lasers utilisés en télécommunications optiques (1.3 µm et 1.5 µm) sont des
diodes en technologie InP.
▪ Fonctionnement : Un courant d’injection joue un rôle de pompage,
il provoque l’émission de photons (émission spontanée et stimulée).
L’onde lumineuse est transmise au travers des facettes.
La condition d'oscillation dépend de la
longueur de la cavité et des coefficients de réflexion des facettes.
83
☞ Les Lasers
 Emetteurs optiques
 Laser Fabry-Pérot (FP)
Igain
P
Spectre
émis
Zone active

Le spectre transmis est multi-longueur d'onde.
A cause de la dispersion chromatique, une telle configuration n'est évidemment
pas souhaitée pour les transmissions longues distances/haut débit par fibre
optique.
C'est pour cette raison que sont conçus des lasers mono-fréquence présentant la
meilleure pureté spectrale possible.
84
☞ Les Lasers
 Emetteurs optiques
 Laser distributed feedback (DFB) ou laser à contre réaction
P
Igain
Spectre
émis
Zone active
Réseau
B

Un réseau de Bragg (filtre) est inscrit au dessus ou en dessous de la zone active.
Par rapport à un laser Fabry-Pérot, le réseau a pour effet de sélectionner des modes
proches de la longueur d'onde de Bragg du réseau.
Généralement, le spectre émis par ce type de structure comporte deux raies.
Mais par le traitement antireflet de la face de sortie du laser ou bien par l’introduction
d'un déphasage d'une demi période dans le pas du réseau, le laser peut être rendu mono-mode (fréquence).
Les lasers DFB sont employés dans la plupart des systèmes de
transmission optiques en raison de leur stabilité en longueur d'onde.
85
☞ Les Lasers
 Emetteurs optiques
 Laser distributed Bragg reflector (DBR)
Igain
Iphase
IBragg
Spectre émis
Accord grossier
Accord fin
P
Zone active
Réseau

▪ Une facette de la cavité Fabry-Perot est remplacée par un réseau de Bragg qui sert à
sélectionner un mode de la cavité.
En appliquant un courant de Bragg (IBragg) à la section contenant le réseau on en modifie
l'indice de réfraction, ce qui provoque un saut dans la longueur d'onde de Bragg du réseau et
permet de sélectionner un autre mode de la cavité.
▪ Cette accordabilité en longueur d'onde peut être affinée par l'ajout, entre la cavité et le
réseau, d'une troisième section commandée par un courant de phase.
Ce dernier agit sur le chemin optique par variation de l'indice de réfraction modifiant ainsi
le spectre.
Lasers DBR : accordable.
Typiquement (DBR deux sections) : 15 nm avec un pas de 0,4 nm (50 GHz).
86
☞ Les formats de modulation
 Emetteurs optiques
☞ Les formats de modulation
1
0
1
0
1
Données numériques
t
Porteuse optique @ ~193 THz
t
Modulation d’amplitude
t
Modulation de phase
t
Modulation de fréquence
t
87
 Emetteurs optiques
☞ Les techniques de modulation
☞ Techniques de modulation
 La modulation directe
 La modulation externe
Données
Données



Modulateur
Laser
Laser
 Modulateurs de phase (MP)
 Interféromètres de Mach Zehnder (MZM)
 Modulateurs électro-absorbants (MEA)
88
 Emetteurs optiques
▪ La modulation directe
 La modulation directe
Popt
Diode
laser
P1
PDC
I0
T de polarisation
Données
Zone linéaire
de fonctionnement
P0
IDC
IDC
Point de
polarisation
IDC I1
I
Imod
Commande électrique
89
▪ Direct modulation
5 Optical transmission
Laser
Data
1 1 0 1 0
Optic
Optique
Electronique
Electronic
t
f
193 THz
Optical signal
f
0
fB
2fB
 Laser bandwidth
Data
Filtered data
1 1 0 1 0
1 1 0 1 0
t
t
f
Filtering
193 THz
Bandwidth < 3 GHz
f
f
0
fB
2fB
0
f
0
fB
90
▪ La modulation directe
 Emetteurs optiques
Photodiode
de contrôle
Isolateur
optique
Lentille à
gradient d’indice
Fibre optique
Diode
laser
Thermistance
I0
Contrôle
de polarisation
et de puissance
imod
Module Peltier
i
Contrôle en
température
t
91
 Emetteurs optiques
▪ La modulation directe
Modulation directe, points à retenir :
▪ Laser commandé en courant
▪ Courants de commande  qq dizaines de mA
▪ Fréquence max de modulation : qq GHz (limitée par le chirp).
Au delà de qq GHz le taux de modulation devient faible.
▪ Popt qq mW
▪ Les lasers doivent être régulés en T°
▪ Les lasers utilisés en télécommunications optiques sont de type DFB
Les lasers DBR peuvent être utilisés pour la maintenance (car accordables)
92
 Emetteurs optiques
☞ Les Lasers
2 mW < Pout < 10 mW
Thermoelectric cooler
93
 Emetteurs optiques
☞ Les Lasers
Contrôle
en T°
94
 Emetteurs optiques
☞ Les Lasers
Courant de
commande  50 mA
Impédance
d’entrée 25 
Courant de
commande
25  
Diode
laser
95
▪ La modulation externe (MP)
 Emetteurs optiques
 Modulateur de phase
Effet électro-optique dans le LiNbO3
v = c/[n+n(V)]
(V) = (2/ ).n(V)
(V) = (V).L
V
n(V)
Déphasage
(V,L)
Onde
incidente
Onde
sortante
E0 e
E0
j  V  
E0 e j
Masse
Guide
optique
96
 Emetteurs optiques
 Interféromètres de Mach Zehnder…
☞ La modulation externe (MZM)
Effet électro-optique dans le LiNbO3
Résultante
E0 j
E  j l
e
 0e
2
2
E0
E0
2
E0
2
E0 e j
97
☞ La modulation externe (MZM)
 Emetteurs optiques
 Interféromètres de Mach Zehnder… Effet électro-optique dans le LiNbO3
Tension appliquée sur l’un des bras
Sur une longueur L
v = c/[n+n(V)]
(V) = (2/ ).n(V)
(V) = (V).L
V
n(V)
Variation
de vitesse ↘
Déphasage
(V,L)
V
L
98
☞ La modulation externe (MZM)
 Emetteurs optiques
 Interféromètres de Mach Zehnder
Effet électro-optique dans le LiNbO3
Résultante
E0
E0 j  V  
e
2
E0
2

E0 j
e
2
-
E0
2
Déphasage
(V,L)
V
L
99
☞ La modulation externe (MZM)
 Emetteurs optiques
 Interféromètres de Mach Zehnder
Effet électro-optique dans le LiNbO3
V = V
E0
E0
2

=
E0
2
Opposition
de phase
E0 j   
e
2

E0 j
e
2
Résultante
nulle
-
Déphasage

V
L
100
 Emetteurs optiques
☞ La modulation externe (MZM)
 Calcul de la fonction de transfert Pout/Pin d’un MZM
E j  t   l 
1
E
 0e
out
2
E j t   l  V  L 
2
E
 0e
out
2
Soit
E0 j t   l    j V  L 
E

e
1 e
out


2
E j  t   l    j  
E
 0e
1 e
out


2
avec
   V  L
2
E02
E
*
1 e j  1 e j   0  2 e j  e j 
P
E E

out
out out



4 
4 
E02
1cos  
P

out
2
1
P
 out P  1 cos  
in 2
Fonction de transfert
101
☞ La modulation externe (MZM)
 Emetteurs optiques
Expression de  en fonction de V
   V  L 
La tension V engendre le champ E = V/d qui par
effet électro-optique engendre la variation d’indice
n :
Indice moyen
n  1 rn
2
3
m
V
d
2nV 

L
V
d
E
Epaisseur de la
zone active
L
Coeff. Électro-optique
On a donc
3
 rnm

VL
d
On peut exprimer la tension de commande V du modulateur pour laquelle  = 
Pout
1

Pin 2 1 cos  

V 
Pout
1

Pin  2 1 cos  V 


 d
 rn3 L
m
V
102
☞ La modulation externe (MZM)
 Emetteurs optiques
Fonction de transfert optique :
Pout

V 
1
Pin  2 1 cos  V 


1
V
- 3V
-V
0
V
3 V
LiNb03 : r = 30.8 pm/V (pour une polarisation donnée de la lumière dans le cristal)
nm = 2.2
Valeur typique de V : L=10 mm; d=10 µm
V = 4.7 V
103
☞ La modulation externe (MZM)
 Emetteurs optiques
Modulation d’un MZ
Point de polarisation @ 
V
2
1
-V  V
0
2
Electrique
Optique
V
V
En phase
104
 Emetteurs optiques
☞ La modulation externe (MZM)
Modulation d’un MZ
Point de polarisation @ 
Vπ
2
-V
1
0
Optique
V
2
V
V
En opposition
de phase
Electrique
105
☞ La modulation externe (MZM)
 Emetteurs optiques
Disposition des électrodes de commande
Electrode
de masse
Vue
en coupe
Electrode
chaude
Electrode
de masse
Si02 (couche tampon pour
réduire les pertes optiques)
LiNbO3 (substrat)
Lignes de champ verticales
V
Régime statique du MZM : V = cte
106
☞ La modulation externe (MZM)
 Emetteurs optiques
Mise en œuvre d’un MZM Régime dynamique (exple modulation numérique d’amplitude)
Porteuse
optique
Porteuse
modulée
T de polarisation
Vpol
vmod
Données
P1
Ppol
Point de
polarisation
Vpol
50 
Popt
Zone linéaire
de fonctionnement
P0
V1
V
Commande électrique
107
☞ La modulation externe (MZM)
 Emetteurs optiques
Pout
1
1 1 cos  V 


Pin 2 
V 

V
-2 V
-V
0
V
2 V
Dérive
Avec le temps, la fonction de
transfert d’un MZM
se
déphase.
Un asservissement du point de
polarisation du MZM est
donc nécessaire.
108
 Emetteurs optiques
☞ La modulation externe (MZM)
MZM, points à retenir :
▪ Commandé en tension
▪ Tensions de commande : V  4,5 V
▪ Fréquence de modulation :  des MZM commerciaux de bande
passante 40 GHz (utilisables pour le 40 Gbit/s)
▪ Pertes d’insertion 3-5 dB
▪ Dérive de le fct° de transfert
▪ Sensibles à la polarisation
▪ Dimensions : typiquement 10 mm
▪ Composants très robustes
109
 Emetteurs optiques
☞ La modulation externe (MZM)
110
111
Reference: JDS Uniphase
112
Reference: JDS Uniphase
113
Reference: JDS Uniphase
Reference: JDS Uniphase
114
 Emetteurs optiques
☞ La modulation externe (MEA)
 Les modulateurs électro-absorbants (MEA)
L’électro-absorption: Les modulateurs électro-absorbants utilisent le
phénomène d'électro-absorption qui consiste en la variation de l’absorption dans
un semi-conducteur en fonction du champ électrique appliqué.
Structure d’un modulateur électro-absorbant : Un matériau semi-conducteur
électro-absorbant (InGaAsP…) est inclus dans la région intrinsèque d’une diode «
pin» qui possède en plus une structure de guide d’onde.
Le semi-conducteur utilisé est l’InP
(même techno. que pour les lasers)
~2 µm
~100 µm
p-InP
InGaAsP MQW
n-InP
Zone guidante
& électro-absorbante
n-InP
substrat
115
 Emetteurs optiques
Tension appliquée
nulle
Photon
d’énergie
E = hc/
E
☞ La modulation externe (MEA)
Tension appliquée
V<0
V0
P
Champ E
I
N
Déformation de la
bande interdite
Egg
E’
E
Eg
E<Eg
le photon traverse
le guide
En appliquant une tension < 0
on absorbe la lumière
Ceci est vrai pour une  donnée
L’ du photon
est > E’g
⇒
Absorption du photon
& génération d’un e-
Modulation de la lumière n’est
possible que dans une très faible
page de 
116
☞ La modulation externe (MEA)
 Emetteurs optiques
Absorption  vs 
Absorption 
Transmission vs V pour différentes 
Pas de polarisation
Polarisation
inverse

signal

Commandé en tension inverse
117
☞ La modulation externe (MEA)
 Emetteurs optiques
Transmission vs V
PdBm
-12
-14
-16
-18
P2
-20
P0
-22
P1
-24
V
-4
-3
-2
-1
0
1
Taux d’extinction  10 dB
* Taux d’extinction (dB) (Pmax/Pmin)dB
118
 Emetteurs optiques
☞ La modulation externe (MEA)
MEA, points à retenir :
▪ Commandé en tension inverse
▪ Tensions de commande : 2,5 V (Vpp)
▪ Fréquence de modulation :  des MEA commerciaux de bande
passante 40 GHz (utilisables pour le 40 Gbit/s)
▪ Pertes d’insertion  10 dB
▪ Régulés en T°
▪ Dimensions : typiquement 50-200 µm
▪ Intégrables avec des lasers
▪ Sensibles à la 
Théoriquement, les MEA ne sont pas sensibles à la polarisation
119
 Emetteurs optiques
☞ La modulation externe (MEA)
Bande passante 10 GHz
Tension de commande
crête à crête
Pertes d’insertion 10 dB
Insensible à la polarisation
120
 Emetteurs optiques
☞ La modulation externe (MEA)
Tension de commande inverse
MEA régulé en T°
121
☞ La modulation externe (MEA)
 Emetteurs optiques
v
t
Vpol<0
DC
Isolateur
optique
Métallisation
Métallisation
Lentille à
gradient d’indice
p+ InGaAsP
p-InP
p-InP
InGaAsP
n-InP
Métallisation
n-InP
Substrat n+-InP
Thermistance
Module Peltier
 400 µm
Laser DFB
 70-100 µm
Guide MEA
Contrôle en
température
122
 Emetteurs optiques
☞ La modulation externe (MEA)
123
 Emetteurs optiques
☞ La modulation externe (MEA)
124
 Emetteurs optiques
☞ La modulation externe (MEA)
Longueur d’onde
Vpp = 2,6 V
Puissance optique
de sortie
Taux d’extinction
Caractéristiques
hyperfréquence
Bande passante à -3 dB
(indique la limite de freq
de modulation)
125
 Emetteurs optiques
☞ La modulation externe (Drivers)
126
 Emetteurs optiques
☞ La modulation externe (Drivers)
Paramètres S
Coeff. de réflexion
S11
Coeff. de transmission
S21
127
☞ Synthèse
 Emission optique
Modulation directe
Jusqu’à qq GHz
Syst. 2,5 Gbit/s
Modulation externe
MZM
Liaisons sous marines Syst. 10 et 40 Gbit/s
DFB-MEA intégrés
Liaisons terrestres Syst. 10 et 40 Gbit/s
Le chirp des MEA limite la longueur des liaisons (syst. terrestres)
DFB-MEA intégrés plus économiques que DFB + MZM
128
129
 Récepteurs optique
Système de transmission numérique par fibre optique
Emetteurs
Données
1
2
☞☞
Les
Modulation
donnéestransmis
transmises
directe
☞
Signaux
☞ Récepteurs
☞ Le
support
propagation
☞ Modulation
☞ Lade
SDH
externe
…
3
4
3
Données
4
Données
Fibre
3
Multiplexeur
Données
…
Amplificateur
Données
1
2
Canaux WDM
…
Données
Récepteurs
Demultiplexeur
insertion extraction
d’une voie
(longueur d’onde)
130
 Récepteurs optique
☞ Module de réception
 Module de réception
Données
Impulsions optiques
Popt
I
Front end
t
1 1 0 1 0 0 1
Preamplificateur
Linear channel
Amplificateur
Mise en forme des
données
t
Circuit de décision
1 1 0 1 0 0 1
Filtre
Photodiode
Contrôle
automatique de
gain
Récupération
d’horloge
131
 Récepteurs optique
Comment les erreurs sont commises…
☞ Module de réception
1
1
0
1
0
Emission
t
Echantillonnage
Comparaison à un
seuil
Réception
t
0
1
1
1
0
Décision
t
Transitions du canal
132
 Récepteurs optique
☞ Photodiodes
 photodiodes PIN photodiode & photodiode à avalanche (APD)
•
•
•
Principe:
- Illumination d’une jonction polarisée en inverse
- L’essentiel de la lumière est absorbé dans la région de déplétion
- Ceci génère des paires electron-trou
Structure d’une jonction PIN de base et circuit de polarisation
RD : Réponse (A/W)
Anneau de
contact
Type-n
Popt
Iph = RD Popt
RL
ou rendement…
V=RL Iph
Région de dépletion
Type-p
Vpol
133
 Récepteurs optique
☞ Photodiodes PIN
 Photodiodes PIN
Jonctions PIN polarisées en inverse ( -5V)
Photocourant
Illumination
Génération de charges
Vpol
Réponse  0,8 A/W
RL
•
P
opt
p
Zone de déplétion
Iphot
i
n
Anneau de
contact
p-InP
InGaAs
n-InP
InGaAs sensible aux longueurs d’ondes dans la
plage 1 - 1.6 µm
Scanning electron microscope (SEM)
photograph
Reference: Discovery Semiconductors
134
Reference: Discovery Semiconductor
135
Reference: Discovery Semiconductor
136
 Récepteurs optique
☞ Photodiodes PIN
☞ Caractérisation de la réponse en fréquence d’une photodiode
Vpol

f 
c  2  1 
2
1
f = |f2- f1|
f1
I

f2
E  Ae j2 f1t  Ae j2 f2t  Ae j2 f1t 1  e j2 ft 
I  EE*  Ae j2 f1t 1  e j2 ft  Ae j2 f1t 1  e j2ft 
I  EE*  A2 1  e j2 ft  e j2ft  1
I  2A2 1  cos 2ft 
i var  2A2 cos 2ft
137
 Récepteurs optiques
☞ Photodiodes PIN
☞ Caractérisation de la réponse en fréquence d’une photodiode
Rampe de
courant
I, 
Balayage
en 
f 

c  2  1 
2
f
1
Laser DBR
3
0
DUT
-3
Vpol
Laser DBR
-6

-9
Popt = cte
0 2
4
6
8 10 12 14 16 18 20
Analyseur de spectre électrique
Iphot
138
 Récepteurs optique
☞ Photodiodes APD
 une seconde couche p-layer
pour une deuxième
génération de paires
electron-trou par ionisation
par impact
Plus grande sensibilité
mais requière de plus
grandes tensions
(inverses) de polarisation
M: Facteur de multiplication
Iph = M RD Popt
Popt
RL
V=RL Iph
p-InP
InGaAs
p-InP
Multiplication
layer
n-InP
!
Le mécanisme de
gain d’avalanche
est un processus
bruyant
Responsivité totale: M RD
Vbias
Le facteur
d’excès de bruit
FAPD doit être pris
en compte
139
 Récepteurs optique
☞ Architecture du front end
• Front end haute impédance
Photodiode
Vbias
RL
Iph
Vin
Iph
Amplifier
RL
Amplificateur
CA
RA
Vout
CD : capacité de
la
Charge résistance & amplificateur
CA, RA: impédances
d’entrée de
l’amplificateur
photodiode
Haute valeur de Vin
Haute valeur
de RL
CD
Résistance
de charge
Circuit équivalent
Haute sensibilité
Faible bruit
Inconvénient: Faible bande passante BW 
R
RLR A
RL  R A
1
2RC
C=CD+CA
140
• Front end transimpédance
Iph
Rf
Photodiode
Rf Iph
Vbias
Iph

0V
Résistance
équivalente
Amplificateur
-Av
CD
-Av
Vout  - Rf Iph
CA
RA
CA, RA: impédances
d’entrée de
l’amplificateur
Résistance de contre réaction &
amplificateur (fort gain, haute
impédance d’entrée)
Circuit équivalent
Forte résistance de contre réaction
Faible résistance équivalente
Rf
1  AV
Faible bruit
Grande bande passante
141
Reference: JDS Uniphase
142
Reference: JDS Uniphase
143
 Récepteurs optique
☞ Sources de bruit
Circuit équivalent d’un récepteur
transimpedance
Effet de la
résistance de contre
réaction
Photodiode
is
ish
Amplificateur
-Av
CD
Signal Bruit quantique
Rf
1  AV
ith
Bruit thermique
CA
RA
Filtre passe bas
iA (non bruyant)
Bruit de
l’amplificateur
144
Bruit quantique
Dû à un processus aléatoire d’absorption de photons
(Statistique poissonnienne)
Densité quadratique moyenne de courant de bruit quantique
Pour les photodiodes PIN :
 iq2   2 q R D Popt f
Charge de
l’électron
Résponse de la
Photodiode
Rque: La valeur exacte est
Photocourant
moyen
Bande
équivalente de
bruit du
récepteur
 iq2   2 q (R D Popt  Idark ) f
Mais le courant d’obscurité est souvent négligé
145
Pour les photodiodes APD :
Photocourant moyen : Iph= M RD Popt (M : Facteur de multiplication)
Ionization par
impact
2nd processus de
bruit quantique
Facteur d’excès de
bruit F(M)
Finalement, la densité quadratique moyenne de courant de bruit
quantique d’une APD est donnée par :
2
 ish
  2 q R D Popt M2 F(M) f
F(M)  M x
avec x dépendant du matériau
x  0,3 0,7 pour l’InGaAs
146
Bruit thermique
Dû à au mvt des electrons dans les resistances en fct° de la température

2
i th
4 kB T

f
Rf
kB : Constante de Boltzmann (kB=1.38 10-23 J/°K)
T: Température (K)
Bruit de l’amplificateur
Modélisé par une source de courant de bruit à l’entrée de
l’amplificateur
2
2
dA : Densité spectrale de courant de bruit ramenée en entrée
 i a   d A f
de l’amplificateur (en pA / Hz )
147
Rapport signal sur bruit
2
isignal
S Puissance du signal electrique

 2
N Puissance du bruit electrique i total bruit
2
(M R D Popt )
S

N 
4 kB T
2 x
2 
 2 q M R D Popt 
 d A  f
Rf


Toutes les sources sont considérées comme Gaussiennes et non
corrélées, ainsi leurs puissances peuvent être additionnées pour
calculer la puissance de bruit totale
148
 Amplification optique
Système de transmission numérique par fibre optique
Emetteurs
Données
Récepteurs
☞ L’amplification
1
2
…
3
4
3
Multiplexeur
3
Données
4
Données
Fibre
Amplificateur
Données
Données
2
Canaux WDM
…
Données
1
Demultiplexeur
insertion extraction
d’une voie
(longueur d’onde)
149
 Amplification optique
Emetteur (Tx)
Amplification de
puissance
3
EDFA
Modulateur
Isolateur
Booster
Fibre
EDFA
  100 km
Amplification en ligne
EDFA
Récepteur (Rx)
Amplification de
puissance
Pré-amplificateur
optique
Préampli. Ampli.
Récupération
d’horloge
150
 Amplification optique
151
 Amplification optique
152
 Amplification optique
153
154
 Le multiplexage en longueur d’onde
Système de transmission numérique par fibre optique
Emetteurs
Données
1
2
☞ Le multiplexage en longueur
d’onde (WDM)
3
4
3
Données
4
Données
Fibre
3
Multiplexeur
Données
…
Amplificateur
Données
1
2
Canaux WDM
…
Données
Récepteurs
Demultiplexeur
insertion extraction
d’une voie
(longueur d’onde)
155
 Le multiplexage en longueur d’onde (WDM)
Multiplexage
temporel
WDM : Wavelength Division Multiplexing
D-WDM : WDM
STM-16/64/256
t
U-DWDM : Ultra Dense WDM
t
t
TM
Multiplexage en
longueur d’onde
t
t

Modulateur




Modulateur
Multiplexeur (MUX)
156
 Le multiplexage en longueur d’onde
Les longueurs
d’ondes
 Peigne
ITUutilisables dans les systèmes de transmission numériques
par fibres optiques sont normalisées par l’ITU-T.
En pratique les canaux sont
espacés de 100 GHz ou 50 GHz
Etc.
157
 Le multiplexage en longueur d’onde
 Arrayed Waveguide grating
Typiquement l’espacement entre canaux WDM est de 100 GHz
MUX
DEMUX









Un multiplexeur insère dans
une seule fibre plusieurs
longueurs d’ondes issues de
fibres différentes
Un démultiplexeur sépare sur
plusieurs fibres les longueurs
d’onde transportées par une
même fibre.
158
 Le multiplexage en longueur d’onde
 Arrayed Waveguide grating
Les MUX et DEMUX peuvent être basés sur des AWG
Réseaux de guides
optiques réalisés sur
substrat de silice

Fonctionnement
symétrique
 longueurs
 angles
Interférences
Constructives et
destructives
Recombinaison des 
sur  bras de sortie
159
 Le multiplexage en longueur d’onde
160
 Le multiplexage en longueur d’onde
161
 Le multiplexage en longueur d’onde
162
 Le multiplexage en longueur d’onde
163
 Le multiplexage en longueur d’onde
☞ Caractérisation d’un AWG
Rampe de
courant
I, 
Balayage
en 
Transmission dB
Laser DBR

0
-5
-10
-15
-20
-25
-30
-35
-40
-45
-3 dB
1542
BP-3dB  50 GHz
1545 nm
50 GHz AWG
Analyseur de spectre optique
164
 Le multiplexage en longueur d’onde
165
 Le multiplexage en longueur d’onde
☞ Réseaux de Bragg
L
y
nm+n1
nm
ext
int = 
n1
ex
x
Longueur d’onde de Bragg B (longueur d’onde pour
laquelle le coefficient de réflexion du réseau est maximum)
B = 2nm L cos 
=0
B = 2nm L
166
 Le multiplexage en longueur d’onde
☞ Réseaux de Bragg
y
L
nm+n1
nm
n1
L
x
Rmax 99% (dans cet exple)
1
Réflectivité
0,8
Transmission

0,6
Rmax &  fct(L, n1)
0,4
B = 2nm L
Réflection
0,2
0
1549,5
B
1549,7
1549,9
1550,1
nm
1550,3
1550,5
167
 Le multiplexage en longueur d’onde
☞ Réseaux de Bragg
Faisceau UV
Fibre optique
Masque de phase
Ordre -1
Ordre +1
168
 Le multiplexage en longueur d’onde
Signal incident
☞ Réseaux de Bragg
Signal transmis
Signal réfléchi
Coefficient
de
réflexion
Coefficient
de transmission

169
 Le multiplexage en longueur d’onde
 Multiplexeur à insertion extraction
Optical add drop multiplexer (OADM)
Insère ou extrait un canal d’un multiplex
1 i n
Réseau de Bragg
centré sur i
Circulateur
i
i
Extraction de i
Circulateur
1 i n
i
i
Insertion de i
170
 Récepteurs optique
Système de transmission numérique par fibre optique
Emetteurs
Données
Récepteurs
1
2
1
Demultiplexeur
Canaux WDM
3
4
3
Données
4
Données
Fibre
Amplificateur
Données
2
…
…
Données
Données
3
Multiplexeur
insertion extraction
d’une voie
(longueur d’onde)
La compensation de dispersion
171
 Compensation de dispersion chromatique
Photo-détecteur
Laser
  2 D 2 f 2 L 

i  f , L   cos 


4 c


Modulateur
Courant photo-détecté
Spectre
électrique
à l’émission
Spectre
électrique
photodétecté
dBm
0
-5
Effet de la dispersion
chromatique sur le
spectre photo-détecté
-10
-15
-20
-25
-30
0
5
10
15
20
25
30
35
40
45
50
55
60 GHz
172
 Compensation de dispersion chromatique
Circulateur
Laser
Réseau de Bragg
Modulateur
Fibre
monomode standard
Lmin Photodiode
Lmax
Bmax =2 nmLmax
L
Bmin =2 nmLmin
tot

LBragg
Bragg
inf
Retard causé par la dispersion chromatique
Dans une fibre de longueur L donnée.
fibre
sup
min
max
LBragg est calculée de façon à compenser la dispersion
chromatique dans une fibre de longueur L.

173
 Compensation de dispersion chromatique
174
 Compensation de dispersion chromatique
175
 Compensation de dispersion chromatique
Compensation de
dispersion pour un
canal WDM normalisé
par l’ITU-T
176
 Exemples de Systèmes sous marins
177
 Exemples de Systèmes sous marins
1995-96 TAT-12/13 (2 x 5 Gbit/s = 10 Gbit/s) (First TAT Loop)
1998 TAT 12/13 augmenté (WDM) to (2 x 3  x 5 Gbit/s = 30 Gbit/s)
1998 SEA-ME-WE 3 (2 x 4  x 2.5 Gbit/s = 20 Gbit/s), Optical Add-Drop
1999 SEA-ME-WE 3 augmenté (2 x 8  x 2.5 Gbit/s = 40 Gbit/s)
2001 TAT 14 (4 x 16  x 10 Gbit/s = 640 Gbit/s), Loop
2003 SEA-ME-WE 3 augmenté (2 x 8  x 10 Gbit/s = 160 Gbit/s)
2 x 4  x 2.5 Gbit/s = 20 Gbit/s
2 fibres transportant chacune 4 
avec un débit de 2.5 Gbit/s par 
178
 Exemples de Systèmes sous marins
1995-96 TAT-12/13 (2 x 5 Gbit/s = 10 Gbit/s) (First TAT Loop)
1998 TAT 12/13 upgraded (WDM) to (2 x 3  x 5 Gbit/s = 30 Gbit/s)
1998 SEA-ME-WE 3 (2 x 4  x 2.5 Gbit/s = 20 Gbit/s), Optical Add-Drop
1999 SEA-ME-WE 3 upgraded (2 x 8  x 2.5 Gbit/s = 40 Gbit/s)
2001 TAT 14 (4 x 16  x 10 Gbit/s = 640 Gbit/s), Loop
2003 SEA-ME-WE 3 upgraded (2 x 8  x 10 Gbit/s = 160 Gbit/s)
2005 SEA-ME-WE 4 (2 x 64  x 10 Gbit/s = 1.28 Tbit/s ; 20.000 km)
179
 Exemples de Systèmes sous marins
SEA-ME-WE 4 :
- Mis en fonctionnement en fin 2005 :
- Capacité : 2 x 64  x 10 Gbit/s = 1.28 Tbit/s
- Longueur : 20.000 km
- 14 pays reliés
- 16 points d’atterrissage
- Exploité par 16 opérateurs
Système livré par Alcatel(-Lucent) Fujitsu
Rq. : Ce système a défrayé la chronique en 2008
en raison de ruptures de câbles.
180
181
182
 Les systèmes hybrides optique/microondes
☞ Contexte
Réseaux de transport et de distribution
Liaison
2,5 Gbit/s
continentale
Anneau
métropolitain
2,5-10 Gbit/s
sous-marine
Accès
Liaison
Distribution
2,5-10-40 Gbit/s
Abonné
183
 Les systèmes hybrides optique/microondes
☞ Contexte
Réseaux d’accès / boucle locale
Réseau d’accès = derniers km vers l’abonné
Services haut débit
pour le grand public
Enjeu
Internet haut débit,
vidéo à la demande
télévision haute définition
+ télephonie
Jusqu’à 50 Mbit/s
par abonné
Abonné
184
 Les systèmes hybrides optique/microondes
☞ Contexte
Technologies pour le réseau d’accès
Solution
Ligne téléphonique
Débit
Coût
xDSL
FTTH
Fibre
Nœud
d’accès de
distribution
HFC
Fibre
Câble
HFR
Fibre Liaison hertzienne
microonde
Hybride Fibre Radio
185
 Les systèmes hybrides optique/microondes
Atouts des liaisons optique/microonde
Station de
base
Station
centrale
Débit important
Déploiement
Progressif
Rapide
Reconfigurable
La technologie cellulaire
permet d’envisager des
communications fixes
ou mobiles
Coût supportable
186
 Les systèmes hybrides optique/microondes
☞ Applications
Quelques applications des liaisons optique/microondes
(concernant des communications fixes)
Le débit dépend de la bande de fréquence …
Station
centrale
60 GHz
Cellules qq m2
MVDS 40-42,5 GHz
26 GHz
Zones à moyenne
densité de population
cellules < 1 km
25-50 Mbit/s
< 25 Mbit/s
< 2 Mbit/s
2 Mbit/s
Cellules urbaines
< 2,5 km
187
 Les systèmes hybrides optique/microondes
☞ Architectures
La bande de base sur fibre
Station
centrale
Données
Station
de base
Bande de base sur
fibre optique
OL
fm-FI
fm
Modulateur
FI
PD
Laser
fm
Spectre électrique
Simple
Complexe
0
FI
fm
f
188
 Les systèmes hybrides optique/microondes
☞ Architectures
La FI sur fibre
Station centrale
FI
Données
Mod
Station de base
FI sur fibre
optique
OL
fm-FI
fm
FI
PD
Laser
Simple
FI
fm
Complexe
Spectre électrique
0
FI
fm
f
189
 Les systèmes hybrides optique/microondes
☞ Architectures
La radio sur fibre
Station centrale
OL
FI
Données
fm
Radio sur fibre
optique
Mod
Station de base
fm
fm
fm
Modulateur
PD
Laser
Complexe
Spectre électrique
0
Simple
fm
f
190
Téléchargement