Corrigé de l’examen du français de 2013 Questions de compréhension (6pts) 1. Proposez un titre qui résume l’idée générale du texte. En créant la technologie la société a crée sa propre bride (cellule). 2. Quelle question, l’auteur du texte se propose-t-il de résoudre ? La dépendance de l’individu et de la société vis-à-vis de la technologie 3. Pour l’auteur du texte, qui peut vivre sans la technologie ? L’être humain peut vivre sans technologie. 4. L’auteur condamne-t-il la vie des individus sans la technologie ? justifiez votre réponse. Non car pour lui la technologie a rendu l’homme paresseux et dépendant d’elle. Tandis que sans elle, il apprendrait à travailler et à prendre des initiatives : « même si il a vécu les dernières décennies dans une relative oisiveté il retrouverait l’envie de travailler » 5. Quelles seraient les conséquences du manque de la technologie pour les sociétés ? Le manque de technologie aurait de graves conséquences pour la société car tout se ferait dans un temps lent surtout les moyens de transport qui permettent le rapatriement des besoins nutritifs, chose qui pourrait déclencher des famines et des crises économiques. Sans oublier le chaos crée dans les systèmes qui dépendent de la technologie : « sans elle les activités courantes s’écrouleraient…. Sans ces moyens les ressources seraient allouées très lentement et mal en causant famine, maladies et crise économique » 6. Définissez la visée de l’auteur en tenant compte de la première et dernière phrase du texte ? « Les hommes sont devenus esclaves des leurs inventions……..Ce ne sont pas les individus qui sont esclaves du progrès, mais le système. » La visée de l’auteur est de démontrer que l’homme pourrait se libérer du joug de la technologie contrairement aux idées reçues. Il précise que c’est la société qui en est le véritable esclave. Questions de langue (6 pts) 1. Dans le deuxième paragraphe, donnez un synonyme, selon le contexte, à chacun des mots suivants : a. « décennie » : une dizaine d’années b. « oisiveté » : paresse. 2. Refaites les phrases ci-dessous en nominalisant les verbes soulignés : a. « Les accessoires technologiques se multiplient » : la multiplication des accessoires technologiques. b. « Les activités courantes s’écroulaient » : l’écroulement des activités courantes. 3. Transformez la phrase suivante à la voix passive : « Le progrès a amélioré la vie sur la Terre » : la vie sur terre a été améliorée grâce au progrès. 4. « La vie individuelle est dépendante des accessoires » refaites cette phrase en remplaçant « la vie » par « les vies » et en effectuant les transformations nécessaires. Les vies individuelles sont dépendantes des accessoires 5. « La société où nous vivons est dépendante de la technologie. Elle risque de s’écrouler » Reliez ces deux phrases pour exprimer : a. La cause. La société où nous vivons risque de s’écrouler parce qu’elle est dépendante de la technologie. b. La conséquence. Etant donné qu’elle est dépendante de la technologie, la société où nous vivons risque de s’écrouler. 6. Refaites la phrase « La société où nous vivons est dépendante de la technologie » en remplaçant « où » par un autre pronom relatif. Nous vivons dans une société qui est dépendante de la technologie Production écrite (8 pts) Sujet : « Le chômage n’est pas une fatalité: il suffit de se transformer, de créer ou d’investir pour le dépasser.» Exprimez votre opinion à propos de cette pensée en vous appuyant sur des arguments pertinents ? Introduction : l’être humain est fataliste par nature, il croit en la fatalité et au destin inéluctable. C’est une sorte de fuite et de refuge contre la dépression et la douleur morale. C’est pourquoi certains chômeurs traitent leur situation comme un destin infaillible hors de leur volonté. Cependant cette idée a été démentie par des spécialistes qui précisent qu’on pourrait changer cette situation avec un peu de travail sur soi. Problématique : Comment pourrait-on transformer une croyance inébranlable en une volonté de changement et d’ambition? Développement : La fatalité du chômage La volonté de changement L’être humain est fataliste, tout est Le chômage n’est pas une fatalité, c’est destin pour lui, surtout le chômage. une situation éphémère qui ne durera pas. Il a tendance à paresser et adore L’homme doit être assidu dans sa l’oisiveté. recherche de travail et ne pas désespérer. Il ne se prend pas en main. Il doit prendre ses responsabilités en Il accuse les autres ou le destin de ses main. problèmes. Il doit changer sa perception du monde Il ne cherche pas des solutions à sa qui l’entoure. situation. Il peut utiliser un potentiel inassouvi qui Il est fixé sur un domaine de travail est son imagination et son sens de et ne cherche pas dans d’autres création. Il doit se convaincre être capable de secteurs…… travailler dans plusieurs secteurs pas dans un seul……… Conclusion : le chômage n’est qu’une situation précaire qui peut changer à tout moment avec l’ambition et avec la volonté de chacun d’évoluer et de progresser.