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LE DELUGE D'AMOUR DE BHAGAVAN SRI SATHYA SAI BABA EN UKRAINE - RADIO SAI GLOBAL HARMONY

LE DÉLUGE D’AMOUR DE
BHAGAVAN SRI SATHYA SAI BABA
A BOGODOHOVO EN UKRAINE
Une petite ville d’Ukraine, appelée Bogodohovo, a récemment été assiégée, non pas par
l’armée d’une superpuissance, mais par une légion d’anges qui envahirent la région avec la
forme la plus sublime d’amour pur, de bonté et de compassion extraordinaire.
Motivé par Bhagavan Sri Sathya Sai Baba, qui incarne la plus grande préoccupation
désintéressée envers l’humanité, un groupe de médecins Sai et de volontaires dévoués a
traversé la moitié du globe, en 2008, en provenance des Etats-Unis et du Royaume-Uni pour
restaurer la foi des Ukrainiens en Dieu, en la bonté et en l’abnégation en leur fournissant une
aide médicale bien nécessaire. Mais en cours de route, cette légion d’anges Sai a aussi
illuminé des milliers de vies déprimantes en faisant preuve d’amour sincère et spontané. Ainsi,
pendant que l’homme était occupé à faire la guerre, Dieu incarné propageait la paix et
l’amour dans la région. Voici comment Il s’y est pris.
‘’Bogodohovo’’ ressemble au
mot sanscrit ‘’Bhagavan’’,
n’est-ce pas ? Chose
intéressante, ‘’Bogo-Duhovo’’, en langue ukrainienne,
possède aussi une
connotation divine
intrinsèque ; cela signifie
‘’ville qui appartient à l’esprit
de Dieu’’. Et cette histoire de
seva Sai concerne la façon
dont l’amour et la
compassion divine
submergèrent cette ville de
Dieu, perdue dans un coin
rural de l’Ukraine.
Bogodohovo, qui est à sept
heures de route de Kiev, la capitale de l’Ukraine, offre un grand contraste avec Kiev. Kiev
abrite beaucoup d’industries high-tech, d’instituts d’éducation supérieure, de grandes
infrastructures et possède un système de transport public sophistiqué, qui inclut le métro de
Kiev ; d’un autre côté, Bogodohovo offre l’image pathétique de la pauvreté, de la malnutrition,
d’infrastructures pitoyables et d’installations médicales très rudimentaires. Les 18 000
habitants de cette ville ont des années-lumière de retard, par rapport à l’affluence et à la
prospérité que représente Kiev. En fait, la situation est pire, lorsqu’on visite les villages
reculés, où des gens innocents et ignorants souffrent de toutes sortes de maladies, graves ou
mineures, et qui ne savent rien de leurs maladies et de leurs traitements.
Certains sont devenus aveugles depuis des années ; d’autres souffraient de graves
complications cardiaques ; un troisième groupe comprenait des enfants mentalement et
psychologiquement éprouvés à un très jeune âge, etc. En dépit du fait que certaines de ces
conditions pitoyables étaient irréversibles, la plupart d’entre elles pouvaient se corriger et
guérir avec des soins et des conseils médicaux appropriés. Emu par la détresse de ces
malheureux campagnards, un groupe de bénévoles Sai s’est envolé des Etats-Unis et du
Royaume-Uni pour restaurer la santé, l’espoir et le bonheur dans des vies jusqu’à présent
déprimantes.
Kiev, belle et spacieuse
Le monastère de Petchersk, à Kiev
L’amour ne connaît pas de distance
Ce groupe inspiré, emmené par le Dr Upadhyay, était constitué d’un large mix de docteurs
aux spécialités diverses et d’un groupe de jeunes volontaires. Commençons ce récit émouvant
dès le départ – la manière dont ces médecins et ces volontaires sont arrivés à Bogodohovo est
réellement fascinante.
L’équipe enthousiaste des Britanniques, à l’aéroport de Londres !
Le 28 juin 2008, trois groupes de médecins, en provenance des Etats-Unis et du Royaume-Uni,
devaient arriver à l’aéroport de Kiev, depuis différents points du globe. Ceci impliquait trois
différentes organisations de voyage pour parvenir au site du camp médical qui était situé à
sept heures de route. Ou c’est ce qu’il semblait…
En fait, ce qui s’est passé, c’est que d’abord l’équipe américaine a été retardée, à cause de
l’annulation de son vol. Puis, le vol entre le Royaume-Uni et Amsterdam a lui aussi connu du
retard et le groupe a manqué sa correspondance vers Kiev et en conséquence, il a atterri à
Kiev beaucoup plus tard que prévu. Et enfin, l’équipe qui arrivait de Paris avec une autre
compagnie aérienne a aussi atterri, cinq heures après l’heure prévue.
Les signes d’une aide divine
Cet imbroglio de dernière minute dans le programme aurait dû provoquer la pagaille, sans le
plan divin caché du Seigneur. Il s’avéra que l’annulation et les retards tournèrent à l’avantage
de chacun, puisque les trois équipes arrivèrent à l’aéroport de Kiev en se suivant dans la demiheure ! Non seulement ceci facilita grandement l’organisation du transport pour les hôtes,
mais ceci permit aussi à tout le groupe de voyager ensemble comme une unité soudée, dès le
départ. ‘’C’était la façon de Swami de renforcer l’unité parmi nous dès le premier jour !
Quelle fantastique orchestration des événements !’’, a dit une doctoresse du Royaume-Uni, en
jubilant.
L’équipe monte dans le car qui la transportera
jusqu’à sa destination
L’appareil à ultrasons qui aida plus de 300 patients
En fait, les membres de cette équipe bénie expérimentèrent de nombreuses coïncidences ou
‘’incidences Sai’’ similaires avant même d’entamer leur voyage vers Bogodohovo. ‘’Les
chiffres de la somme versée comme don par l’Organisation Sai au camp médical additionnés
donnaient 9, le nombre divin. Pour nous, c’était un signe de bon augure’’, dit l’un des
médecins Sai, une pédiatre du Royaume-Uni. Elle avait une autre histoire intéressante à
raconter : ‘’J’essayais d’emprunter un appareil à ultrasons portable pour pouvoir offrir des
possibilités d’examen de dépistage aux patients du camp médical. J’avais fait plusieurs
tentatives pour obtenir cet appareil, mais sans succès. L’avant-dernier jour avant le départ, je
n’étais nulle part. Je ne disposais plus que de 20 minutes, ce jour-là, après quoi j’avais des
consultations.
Totalement désemparée, finalement, je m’adressai avec ferveur au Seigneur : ‘’Swami, si Tu
veux que nous emportions cet appareil à ultrasons, s’il Te plaît, prend toutes les dispositions
en vingt minutes !’’ Immédiatement après ceci, je m’efforçai pour la dernière fois
d’emprunter un appareil à ultrasons. Et à ma grande surprise, cette fois-ci, toutes les choses se
mirent en place et les personnes concernées me prêtèrent volontiers l’appareil. En moins de
vingt minutes, j’avais un appareil de l’hôpital en prêt ! Et je dois ajouter ici que pendant notre
camp médical à Bogodohovo, nous avons fait plus de 300 échographies avec cet appareil
spécial. Et sur base de ces examens, quand nous certifiions aux patients que leurs organes
étaient normaux ou qu’ils n’avaient pas de calculs biliaires, cela les soulageait tellement ! Ils
rentraient chez eux en se sentant heureux et en bonne santé.’’
L’équipe Sai est accueillie dans le respect de la tradition
locale
L’hôpital où logea l’équipe
Le groupe, qui comprenait 19 médecins et 5 jeunes volontaires ressentit la présence du
Seigneur à chaque étape en se lançant dans sa noble entreprise. Il fut submergé par l’accueil
chaleureux qu’il reçut d’abord à Kiev et puis plus tard, sur le site du camp médical. Mais rien
n’aurait pu les préparer à l’overdose d’amour et d’affection qu’ils allaient recevoir ensuite.
Plus de 200 volontaires (217 pour être précis) s’étaient rassemblés sur le site en provenance
de Russie, d’Ukraine, de Moldavie et de Biélorussie bien avant leur arrivée. Ils avaient
parcouru de longues distances pour offrir leur temps et leur énergie et faire preuve de
solidarité avec le noble objectif du camp. En réalité, on aurait dit que c’était leur camp que
l’équipe du Royaume-Uni et des Etats-Unis avait rejoint.
Un neurochirurgien divinement inspiré
En fait, un de ces volontaires était un neurochirurgien diplômé qui avait parcouru plus de
2400 km pour participer au camp médical. Et lorsqu’il comprit que sa discipline serait de peu
d’utilité pour ce camp, il accepta simplement cela comme étant la volonté de Dieu et il fut
prêt à aider de n’importe quelle autre manière. Par conséquent, il passa les 7 jours qui
suivirent à aider au transport et à donner un coup de main pour le travail de rénovation des
bâtiments ! Son humilité et son sens du dévouement inspirèrent chacun dans le camp.
Les gens du pays sont sidérés !
L’amour de Sai imprégnait toute l’atmosphère et le groupe se réjouit beaucoup, lorsque le
maire de Bogodohovo souhaita la bienvenue au groupe au cours d’une réception municipale
spéciale et lorsqu’il dit : ‘’Je n’arrive pas à croire que ce service médical soit offert
absolument gratuitement !’’
En fait, la question récurrente de beaucoup de patients était : ‘’Est-ce réellement gratuit ?’’
Sai et Sa philosophie étant nouveaux pour eux, il leur était difficile d’accepter qu’une équipe
internationale de médecins parcoure la moitié du globe pour s’occuper de leurs problèmes et
les soigner gratuitement ! Rien de semblable ne s’était jamais produit auparavant. Et la cerise
sur le gâteau pour eux, c’était la manière dont le service était offert. Ils furent submergés par
l’amour et par le souci authentique des volontaires Sai.
Au moyen de Ses instruments, Sai entretient la vision
Un opticien au travail, assisté par ses interprètes !
Une vieille dame qui reçut gratuitement des lunettes de lecture était ravie. Elle dit : ‘’J’ai
toujours cru aux anges, mais maintenant, je peux les voir !’’ Il y avait deux ophtalmologues et
trois optométristes. Tous furent exceptionnellement occupés à traiter la réfraction et le
glaucome. Une autre vieille dame versa des larmes de joie, lorsqu’on l’informa qu’elle n’avait
pas la cataracte. Pensant qu’elle avait besoin d’une opération, la pauvre dame avait en fait
diminué les rations de nourriture de sa famille pour épargner suffisamment pour la procédure.
Quand on lui a dit qu’elle ne devait pas s’inquiéter pour ses yeux pendant au moins dix ans,
elle jubila : ‘’A présent, je peux nourrir ma famille correctement !’’, s’exclama-t-elle avec des
larmes de gratitude.
C’est ici que le Dr Upadhyay donnait ses consultations
L’équipe des ophtalmologues avec ses interprètes
De telles expériences d’une joie extrême furent innombrables, car plus de 780 paires de
lunettes furent distribuées au total et l’ophtalmologue local reçut 750 paires à distribuer
gratuitement dans le futur.
Beaucoup de mains font opérer la magie de Sai !
Les journées des médecins étaient trépidantes. Leur matinée commençait à 6h30, quand un
moyen de transport les emmenait jusqu’à la salle à manger pour un bon petit déjeuner de
porridge et de fruits. Ensuite, il y avait une réunion avec les coordinateurs ukrainiens et russes
qui donnaient un coup de main pour déterminer qui irait dans quelle équipe et dans quel
village. Les médecins étaient répartis en trois groupes chaque matin et chaque groupe se
rendait dans un village différent.
Les consultations commençaient, dès qu’ils arrivaient sur les lieux de leur destination. Le
premier jour, plus de 700 patients ont été examinés et leur nombre n’a fait que croître pendant
les quatre jours suivants. Au total, plus de 6000 patients ont été soignés en seulement cinq
jours !
Il y avait deux cardiologues, et
pendant qu’ils donnaient de précieux
conseils pour garder un cœur sain et
qu’ils expliquaient des méthodes de
réduction de poids, un ergothérapeute
faisait la démonstration d’exercices à
des patients souffrant de diabète et
d’hypertension. Le chirurgien ORL
examinait les patients et distribuait
gratuitement des appareils auditifs à
ceux qui en avaient besoin. Les
bénéficiaires étaient fous de joie de
pouvoir à nouveau entendre !
Le cardiologue donne de précieux conseils
pour garder son cœur en bonne santé
Le groupe comptait également deux
pédiatres et une gynécologue qui
furent extrêmement utiles aux gens. Elles donnaient des conseils aux jeunes mères et elles
rassuraient celles qui étaient désemparées. Par exemple, un jour, une jeune mère de trois
enfants qui souffrait de graves problèmes gynécologiques est passée à la clinique. Auparavant,
on lui avait dit de se faire opérer, mais en tant qu’ouvrière agricole, elle savait qu’elle ne
pourrait jamais se payer l’opération.
Toutefois, la gynécologue du camp lui a proposé une option plus sûre. C’était une alternative
également coûteuse, mais le coût serait entièrement supporté par l’Organisation Sai. Cette
dame fut tellement émue par l’amour et par les soins qu’elle a reçus que les larmes se sont
mises à couler le long de ses joues. Elle a dit : ‘’Je sais que vous croyez tous en Dieu. En
priant Dieu aujourd’hui, j’étais sûre que des anges étaient venus pour me sauver. Je savais que
tout irait bien.’’ Ensuite, elle s’est trompée en lisant le nom du Dr Sri Bala sur le badge et elle
a dit gaiement : ‘’Merci, Dr Baba !’’ Bien entendu, elle avait raison ! La façon dont Swami
opérait par le biais de Ses instruments et par laquelle il faisait sentir Sa présence était
merveilleuse. Manifestement, Lui seul était l’unique agissant.
La gynécologue qui offre ses services attentionnés
aux femmes de Bogodohovo
Cet enfant est né avec des défauts aux yeux, au coeur
et à l’oreille droite. L’équipe a su rassurer sa mère,
après un examen complet
Quand le fils de cette dame était venu au camp, le jour précédent, pour un contrôle oculaire, il
était rentré chez lui et il avait dit à sa mère qu’il avait eu l’impression d’être dans un temple
de guérison et non pas dans une clinique.
L’équipe comptait encore des docteurs avec beaucoup d’autres spécialisations. Il y avait trois
généralistes, deux psychiatres et un nombre égal de physiothérapeutes qui étaient fort occupés
à poser des diagnostics et à conseiller les jeunes et les personnes âgées.
Un bébé né avec une paralysie du bras droit
(paralysie de Erb-Duchenne)
Cette mère était tout sourire après que l’équipe
du camp se soit occupé d’elle et de son bébé
Les physiothérapeutes de l’équipe furent très précieux dans leurs conseils concernant le petit
bébé photographié ci-dessus et montré dans la vidéo, conseils qui devraient lui assurer une
guérison rapide. Ils conseillèrent également à des patients souffrant de douleurs chroniques
des exercices simples pour renforcer leurs muscles. L’ergothérapeute était très occupé à
donner de précieux conseils de rééducation à des malades atteints de congestion cérébrale et
des exercices pour réduire le poids de malades qui souffraient de diabète et d’hypertension. La
sensibilisation et la conscientisation étaient la clé de leurs problèmes.
Le Dr Pabani, un spécialiste de la douleur, utilisait beaucoup ses propres appareils et
l’acupuncture pour soulager des patients qui souffraient de douleur chronique au dos et aux
articulations. Sa machine spéciale, le Thermo scan, pouvait en fait localiser le site réel de la
douleur sur un programme informatisé.
Les patients furent finalement très soulagés, parce qu’ils sentaient finalement que quelqu’un
croyait en leur douleur ! Pour la première fois depuis des années, ces pauvres gens furent
débarrassés de la douleur. Manifestement, leur joie était sans borne.
Le Dr Pabani (à droite), le spécialiste de la douleur,
le Dr Pandya et un interprète
Une pédiatre examine les enfants dans un orphelinat
Le deuxième jour du camp, le groupe fit la visite bouleversante d’un orphelinat qui accueillait
140 enfants perturbés et qui avaient été traumatisés par des abus subis plus tôt dans leurs vies.
Pendant que les psychiatres leur donnaient de précieux conseils et leur remontaient le moral,
les pédiatres procédaient à des examens de dépistage et transmettaient d’importants conseils
d’hygiène.
Les petits orphelins touchèrent profondément les cœurs des volontaires et ceux-ci se
coupèrent en quatre pour faire tout ce qui était possible pour ajouter plus de vie et de couleur
dans leurs vies. Touchés par la situation d’un enfant handicapé de l’orphelinat, les volontaires
lui offrirent un fauteuil roulant.
Une bénévole qui consacre un peu de temps
à ces enfants spéciaux
Deux pédiatres dispensent leurs soins tendres
et affectueux dans cet orphelinat
La rencontre d’une ‘’âme sœur’’
Il y eut encore une autre personne qui émut tout particulièrement les volontaires. C’était un
médecin ukrainien du coin qui, ces 25 dernières années, avait couvert quatre villages à
bicyclette pour aider les patients à sa façon, avec les ressources limitées dont il disposait. A
présent, il avait 61 ans et il pédalait encore pendant des heures pour faire tout ce qu’il pouvait
pour les villageois. En plus de ses efforts physiques et professionnels, tous les jours, il priait
sincèrement pour ses patients nécessiteux. Et lorsqu’il rencontra le groupe Sai, il sentit qu’il
avait été répondu à ses prières. Un des volontaires proposa spontanément de lui offrir une
motocyclette ; la joie du bon vieux samaritain fut immense. Le groupe lui fournit aussi un
instrument portable pour mesurer la tension artérielle. Pour lui, c’étaient là les bénédictions
inattendues du Tout-Puissant ; il était ravi et on pouvait le voir à ses yeux remplis de larmes.
Le bon médecin du coin reçoit la motocyclette…
…et l’appareil de mesure de la tension artérielle
pour encore mieux servir les villageois
De cette manière, chaque jour était une célébration de Son amour et de Sa grâce pour chaque
membre du groupe. Ils rentraient le soir vers 19 heures et ils dînaient ensemble à 19h30.
Ensuite, ils s’installaient pour des réunions de groupe, ils partageaient leurs expériences de la
journée et ils planifiaient la journée du lendemain. A la fin des discussions, il était toujours 23
heures.
Le groupe ne faisait pas que rendre une aide médicale précieuse, à Bogodohovo ; le traitement
des malades n’était qu’une partie de l’histoire. Pendant que le groupe des médecins s’activait
à traiter les patients, il y avait un courant d’amour profond qui se propageait silencieusement
de beaucoup d’autres façons. Le reste des volontaires s’était engagé dans une multitude
d’autres activités pour rendre meilleure la vie des villageois. Les ouvriers de Sai distribuèrent
des vêtements, des chaussures et même des denrées alimentaires à plusieurs ménages, à des
pensionnés et à des personnes handicapées de la ville. En plus de jouets et de jeux pour les
enfants, les volontaires fournirent également des équipements sportifs au pensionnat local et
ils aidèrent même à monter une classe d’informatique.
L’impeccable esprit des volontaires
En fait, il se passa encore beaucoup d’autres choses. Il y avait une équipe de nettoyage pour
laquelle aucun travail n’était trop bas ou inférieur. Les membres de l’équipe nettoyèrent les
toilettes des écoles et de la ville à mains nues, pendant que leurs bouches chantaient Ses
gloires en permanence.
Une dame avait fait brûler un bâton d’encens dans les toilettes, pendant qu’ils travaillaient,
parce que, ‘’si Swami venait nous rendre visite maintenant, cela devrait sentir bon !’’, dit-elle
doucement. Et les gens qui faisaient ce travail étaient tous diplômés et dignes, et il fallait voir
leur humilité et leur dévouement pour le croire. En fait, l’un d’entre eux était la célèbre
chanteuse soprano, Elena Petruchenko.
A côté, un groupe de volontaires avait
également constitué une autre équipe qui
s’activa inlassablement à réparer et à
remplacer la plomberie dans une école
locale. Ils repeignirent les murs, ils
rénovèrent les toilettes, ils refirent
l’installation électrique, ils améliorèrent le
système des eaux usées et ils réparèrent et
ils remplacèrent des éviers, des robinets,
des tuyaux, des clôtures, etc.
Ils refirent même la porte et le lit brisé
d’une vieille dame. Elle avait les larmes
L’équipe qui est en train de réparer des éviers
aux yeux, quand elle vit sa maison refaite
et elle dit : ‘’Je savais que les anges
existaient, mais je les vois maintenant…nos chers anges Sai !’’ Ces actes authentiques de
service désintéressé touchèrent non seulement les villageois, mais ils stupéfièrent aussi les
autorités du village qui n’avaient jamais rien vu de pareil auparavant. Et comme si ce n’était
pas suffisant, le groupe rénova encore la bibliothèque et le gymnase de l’école.
Ce groupe de volontaires visita également un home pour personnes âgées. Emus par la
pauvreté de leur équipement, ils leur fournirent un four à micro-ondes et un réfrigérateur. Ces
seniors étaient tellement envahis par la gratitude qu’ils s’exclamèrent : ‘’Personne n’est
jamais venu nous voir – sans parler de faire quelque chose pour nous avec autant d’amour !’’
En quatre jours, le coiffeur du groupe offrit affectueusement des coupes à 335 personnes !
Il faut aussi mentionner la très importante équipe de cuisine qui proposa un service valeureux
pendant toute la semaine en réjouissant le visage de chacun à chaque repas. La plus jeune
aidante avait 16 ans et la plus âgée 60 ! Elles cuisinèrent des repas frais et savoureux pour 260
personnes, chaque jour et elles étaient les premières à se mettre au travail ; leur journée
commençait à 3 heures du matin ! Elles étaient tellement exaltées par leur travail qu’elles
peignirent même une fresque sur un mur représentant notre Mère divine, la Terre –
Annapoorna.
La joyeuse équipe de cuisine
La fresque murale qui représente Annapoorna
Alors que tous ces services bénévoles battaient
leur plein, il y avait une famille qui captura le
cœur de chacun. Le père, Ruslan, qui est le
Coordinateur de l’Organisation Sathya Sai
d’Ukraine, se donnait corps et âme pour aider
les médecins, pendant que sa femme travaillait
comme chef cuisinière et dormait à peine
quelques heures par nuit. Et leurs deux
merveilleuses filles, Nancy et Macha, servirent
inlassablement comme interprètes, en offrant
au camp une communication transculturelle
vitale. En réalité, elles ont participé à tous les
camps médicaux organisés en Russie et dans
les pays voisins, ces dernières années.
Le Coordinateur de l’Organisation Sathya Sai
d’Ukraine, M. Ruslan et sa famille
Cette famille dépassait réellement tout le monde
en dévouement et en service désintéressé. Car sans eux et les autres interprètes, le camp
médical n’aurait jamais été une réussite. Ils étaient les oreilles et la bouche du groupe,
donnant des informations médicales indispensables qui pouvaient sauver une vie ou un
membre. Ils endurèrent de longues heures de traduction sans faire de pause, et simultanément,
le travail ardu d’une conversation à trois voix n’affecta jamais leurs charmants sourires.
La plus jeune interprète du groupe n’avait qu’onze ans ! Et même elle restait jusqu’à minuit à
traduire, souvent en manquant un repas, tellement elle était si heureuse de faire le travail de
Swami ! En bref, ce furent l’amour, la patience et la compréhension dont firent preuve chaque
traducteur qui furent cruciaux pour le bon déroulement du camp et chacun d’eux fit un job
splendide.
Une réunion avec les interprètes qui étaient les oreilles
et la voix des docteurs
Macha, 11 ans, la plus jeune volontaire,
qui servit comme interprète
Il y avait encore d’autres groupes de volontaires ! L’un d’eux était l’équipe des transports. Les
volontaires utilisaient leurs propres véhicules et certains avaient parcouru plus de 1600 km. Ils
veillaient à ce que les médecins parcourent les longues distances qui séparaient les villages
sans aucun problème et à ce que les camps débutent à l’heure. ‘’Mais l’aspect le plus
réjouissant à leur sujet, c’était leur éternel enjouement !’’, dit la pédiatre du Royaume-Uni.
Quelques véhicules utilisés durant le camp
Un des groupes arrivé à destination dans un village
Vivek Sharma, un lycéen américain qui servit en tant que bénévole pendant le camp a dit :
‘’J’ai gagné une expérience de première main pour servir les gens d’un autre pays. C’était
mon premier voyage avec l’Organisation Sai pour servir. J’ai été vraiment stupéfait par
l’engagement des frères et sœurs Sai, quand il s’agit d’aider les gens moins fortunés. J’ai
travaillé dans toutes sortes d’endroits, y compris dans un orphelinat où je me suis lié d’amitié
avec beaucoup d’enfants qui y vivaient. Ce que j’ai appris au cours de cette expérience, c’est
de voir Dieu en chacun et d’aider chacun de toutes les manières possibles, parce que j’ai
compris qu’en fait, je m’aidais aussi moi-même dans ce processus.’’
Plus que la différence qu’ils ont fait dans la vie des habitants de Bogodohovo, la satisfaction
et le sentiment d’accomplissement qui ont comblé leur cœur pendant la durée du camp sont
des choses que chaque participant chérira à jamais dans son cœur. Et c’est pour cette raison
que chaque fois qu’une telle opportunité se présente d’offrir leurs services désintéressés, ils la
saisissent à pleines mains.
Réjouissances communes via un spectacle de variétés
En plus de la joie de servir, il y eut encore d’autres joies pendant ce voyage. Le dernier jour
du camp, les deux cent et quelque volontaires et médecins organisèrent un spectacle de
variétés ouvert à tous pour célébrer la gloire de leur Seigneur. De belles musiques issues de
traditions différentes fusionnèrent dans une seule et magnifique mélodie. Ils chantèrent et
dansèrent en guise d’offrandes pour Lui et partagèrent gaiement Son amour.
Le spectacle de variétés et
la tenue traditionnelle ukrainienne
Des chants enthousiastes jaillirent de beaucoup
de cœurs remplis de Son amour !
Mme Elena Petruchenko, la chanteuse soprano qui nettoya des toilettes pendant six jours
avant le concert, enchanta tout le public avec son interprétation très expressive. Son amour
pur pour Swami qui transparut ce soir-là était quelque chose d’extraordinaire. La volontaire la
plus âgée du groupe, Olga, joua de l’accordéon et elle a régulièrement participé aux dix
derniers camps.
Mme Elena Petruchenko
La volontaire la plus âgée du camp, Olga,
qui est fleurie
Pendant son premier camp, elle fit examiner ses yeux et il fut découvert qu’elle avait la
cataracte et que cela nécessitait de la chirurgie. Mais elle ne pouvait pas se permettre
l’opération, aussi demanda-t-elle des médicaments au Dr Upadhyay, à la place.
Le docteur lui dit que l’opération était inévitable, mais entre-temps, elle pouvait avoir de la
vibhuti et prier Swami. Par un acte de grâce divine extraordinaire, un an plus tard, elle était de
retour pour servir et la cataracte avait totalement disparu !
Ce sont de tels exemples d’amour et de
compassion divins, qui remplissaient tellement le
cœur de chaque individu qui firent que
l’incroyable s’est produit dans un coin reculé
d’Ukraine. Ce fut une semaine, dont chaque
volontaire, chaque médecin et chaque patient se
souviendront avec ravissement et avec amour.
C’est Swami qui opérait, qui aimait et qui servait
à travers eux et comme pour confirmer ceci, le
dernier jour de leur visite, alors que l’équipe
prenait congé à 5h30 du matin, un magnifique
arc-en ciel rond apparut dans le ciel de
Bogodohovo.
Pour ces ouvriers Sai de différentes parties du
globe, ce fut un symbole inoubliable d’unité, de
pureté et d’amour désintéressé qui bouclait la
boucle de leur camp et un signe d’approbation de leurs efforts, de la part de la source de la
suprême Félicité, leur Seigneur, Bhagavan Sri Sathya Sai Baba, pour dupliquer une minuscule
parcelle de Son amour infini.
- Les dévots Sai britanniques et l’équipe de Heart2Heart de Radio Sai
Global Harmony - Septembre 2008