pose sur une analyse vague, parfois erronée et trop qualitatif de l’état
mental qu’on expérience.
En outre, on peut décrire les comportements humains d’une autre
perspective. Une perspective assez éloignée, dans le cadre technique,
des processus scientifiques, on se plonge , grâce à une analyse qualita-
tive, dans le monde de la psychologie populaire. Celle ci nous permet
d’observer les moyens qui nous aident à se comprendre d’une part et
comprendre l’autrui d’autre part. En effet, la psychologie populaire
(ou parfois naïve) est difficile à expliquer ou à définir concrètement.
Cependant, c’est un processus assez fréquent dans les interactions so-
ciales entre les individus. En d’autres termes, pour mieux l’expliquer,
pratiquer la psychologie populaire, c’est avoir une connaissance sur le
plan social qui permet aux individus d’interpréter et comprendre les
sentiments et les émotions (croyance, désir, tristesse...). Compte tenu
de cette explication, pratiquer la psychologie populaire semble assez
évident, dépendamment des moyens techniques des individus puisqu’il
peut y avoir des variations en terme de difficulté d’une personne à
une autre .
Ainsi, au cours du temps, plusieurs philosophes se sont intéressés
à savoir si la psychologie populaire est une théorie assez cohérente
et complète pour étudier les comportements socio-économiques des
individus dont on cite Horgan et Woodward . Ceci s’accompagne avec
l’avancement majeur des sciences cognitives et des neurosciences qui
ont expliqué beaucoup de comportements sur le plan scientifique et "
matérialiste". Et c’est à ce sujet que s’intéresse aussi les philosophes
du "matérialisme éliminatoire" tels que Churchland qui, suivant ses
conceptions théoriques, stipule que la psychologie populaire est une
théorie incomplète qui finira par disparaître au profit des neuros-
ciences. Ainsi la question qui se pose est : " est ce que les progrès des
neurosciences feront-ils disparaître la psychologie populaire ?"
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