Ainsi, en minimisant l’énergie nécessaire à la recherche et la capture des proies,
le poisson aura plus s’énergie à consacrer à la croissance et au métabolisme. De
la sorte, l’habitat peut être définit comme l’ensemble des biotopes nécessaires à
l’accomplissement du cycle biologique de ce poisson.
On définit également ce qu’on appelle micro habitat comme l’endroit où un
poisson trouve les conditions de température, courant, substrat, d’abris…qui lui
sont les plus favorables pour réduire les dépenses énergétiques en étant les plus
protégés possibles des prédateurs.
La sélection de certains types d’habitats est à mettre en relation avec la
nécessité de trouver des abris pour échapper aux prédateurs. Ainsi, dans de
nombreux rivières africains, on estime que les zones humides ou inondées
fournissent aux juvéniles comme proie de nombreuses espèces qui se
reproduisent durant la crue. L’habitat a une dimension temporelle et spatiale.
1-Habitat à l’échelle temporelle
Les milieux nouvellement créés ou qui viennent de subir une perturbation
majeur sont plus rapidement colonisés par des organismes ayant un temps de
génération court que par les organismes ayant un temps de génération long.
Egalement à l’échelle temporelle certains phénomènes peuvent se manifester sur
des périodes plus ou moins longues. Ainsi, les tendances climatiques à long
terme peuvent se surimposer à des variations saisonnières de telle sorte qu'un
système peut être en cour d'évolution lente sans que l'on s'en rende compte, car
le phénomène à mettre en évidence si l'on ne dispose pas de longues séries
d'observations. C’est ce qu'on appelle le présent invisible.
2-Habitat à l'échelle spatiale
Compte tenu de la variabilité et de l'hétérogénéité de l'environnement, des
espèces peuvent disparaître dans certaines régions alors qu'elles prospèrent dans