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antibiotiquesS5-محول

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Les antibiotiques
1.Généralités sur les antibiotiques
Définition :
 du grec anti : contre et bios : la vie
 Produits microbiens ou leurs dérivés, capables,
même à de très faibles concentrations, de tuer les
microorganismes sensibles, ou d’inhiber leur
développement.
 Substances naturelles, semi synthétiques ou
synthétiques
douées
antimicrobiennes.
des
propriétés
Historique
 Fleming
A.
1928
Pénicilline G produit par
Penicillium notatum qui
avait contaminé une
culture bactérienne de
laboratoire
 Waksman S. en 1944,
la
Streptomycine
produit
par
Streptomyces griseus.
Historique
 En 1953, Chloramphénicol, Néomycine, Tétracycline ont
été isolés à partir des microorganismes.
 Depuis cette date, environ 10000 antibiotiques ont été
isolés.
 Seulement une centaine sont utilisées
Origine des antibiotiques naturels
 70% Streptomyces
 20% Mycètes :
 Penicillium,
 Céphalosporuim,
 Aspargillus
 10% non actinomycètes:
Bacillus et Pseudomonas
Les Streptomyces
 Gram + , Aérobies,
 le sol
 décomposition
et
minéralisation des
matières organiques
Amylases, cellulases et
protéases.
 forment des hyphes
ramifiés
non
fragmentés et des
spores asexuées
Spectre d’action
 Champ d’efficacité.
 ATB à spectre étroit ont une efficacité limitée à un
nombre restreint d’espèces de microorganismes.
 ATB à large spectre: actifs contre plusieurs
microorganismes pathogènes différents.
 bactéricides
 bactériostatiques
-
-
Un antibiotique bactéricide à une telle concentration peut
s’avérer bactériostatique à des concentrations plus faibles.
chaque antibiotique possède un mode d’action spécifique en
fonction de leur concentration et du temps de contact avec les
microorganismes.
Spectre d'activité des antibiotiques selon la nature de la paroi
Ampicilline,
Meropénème ;
Azithromycine
Gentamicine,
Ciprofloxacine
Moxifloxacine
Interprétation
 Ce schéma illustre l'influence de 6 antibiotiques
différents sur la croissance de Listeria
monocytogenes.
- Abscisse: temps (h)
- Ordonnée: nombre de colonies / ml
 On observe que l'ampicilline, le meropénème et
l'azithromycine sont bactériostatiques car le nombre
de colonies reste le même.
 Par contre la gentamicine, la ciprofloxacine et la
moxifloxacine sont bactéricides, car il y a une
décroissance du nombre de colonies bactériennes.
Site d’action
 Paroi bactérienne
 Membrane
La paroi
"β-lactamines
Glycopeptides
Fosfomycine
La membrane
Polymyxines
Lipopeptides
plasmique
 Ribosomes
 Acides nucléiques .
 Pour être efficace
l’antibiotique doit
avoir une toxicité
sélective
L ’ADN
Quinolones
Rifamycines
Nitroimidazolés
Sulfamides
Le ribosome
Aminosides
Macrolides
Lincosamides
Synergistines
Tétracyclines
Acide fusidique
Phénicolés
Différents types des antibiotiques
 Naturels
 Synthétisés par des microorganismes
 Pénicillines
 Céphalosporines
 Synthétiques
 par des méthodes chimiques.
 chloramphénicol
 sulfamides.
 Semi-synthétiques
 antibiotiques
naturels ayant subi des modifications par
l’addition de groupes chimiques supplémentaires dans le but de
les rendre plus stables et plus efficaces;


Ampicilline
carbénicilline.
Classification
 Selon la famille chimique :
 Pénicillines
 Céphalosporines
 Aminosides
 Tétracycline
 Macrolides
 Streptogamines
 lincosamides
 Phénicolés
 Quinolones
 Sulfamides
 Rifamycines
 Nitroimidazoles
 Polymyxines
 Glycopeptides
 Autres
1.Pénicillines
 Dérivés de
l’acide 6aminopénicilla
nique
contenant un
noyau βlactame
 Diffèrent par la
chaîne latérale
fixée au groupe
aminé.
 Agissent sur la
paroi
bactérienne.
Pénicillines
 Pénicilline G : instable, gonocoques, méningocoques,
streptocoques , staphylocoques
 Pénicilline V : résistant à l’acide , voie orale.
 Ampicilline: Stable en milieu acide; Haemophilus, Salmonella ,
Shigella et les Gram + .
 Carbénicilline et Ticarcilline : Pseudomonas et Proteus .
 Méthicilline, Nafcilline et Oxacilline ::résistantes
pénicillinase.
à
la
2. Céphalosporines
 Produit
par
Cephalosporuim
 Dérivés de l’acide 7-
aminocéphalospora
nique
 Inhibent
synthèse
peptidoglycane.
 A large spectre.
la
du
3. Aminoglycosides
 Streptomyces
Micromonospora :
 Streptomycine,
 kanamycine,
 Néomycine,
 Tobramycine
 Gentamycine
 un noyau cyclohexane
et des sucres aminés
 Bactéricides
à
large
spectre.
 Inhibent la synthèse
protéique
3. Aminoglycosides
4. Tétracyclines
 Structure à 4 cycles sur
lesquels fixées diverses
chaînes latérales
 Tétracycline
 Chloratétracycline
Auréomycine
(Cl ; H) ;

Doxycycline
Oxytétracycline
(H ; OH).
 Large
spectre,
bactériostatiques.
 Inhibent la synthèse
protéique.
5. Macrolides
 Un cycle lactone de 12- 22
carbones associé à deux
ou plusieurs sucres
 Classés selon la taille du
cycle lactone.


Erythromycine,
Spiramycine
 Bactériostatiques, large
spectre.
 Bactéries à multiplication
intracellulaire : Legionella,
Chlamydia, Campylobacter et
Mycoplasmes
 inhibent
protéique.
la
synthèse
6. Streptogramines
 Synergistines, apparentés aux macrolides.
 Produits par Streptomyces: Streptomyces pristinaespiralis
 Formé de deux types de molécules :
 Les molécules du groupes A:
 Anneau macrolactone polyinsaturé
 Les molécules du groupe B:

Hexadepsipeptide cyclique
 Synergie avec les Aminosides et la Rifampicine.
 Bactéricide bactéries pathogènes Gram +.
 Exemple : la quinupristine ou dalfopristine.
Groupe B (ou S) :
hexadepsipeptides
cycliques, de masse
moléculaire environ
800.
Exemples :
Pristinamycines I et
Virginiamycines S
7. Lincosamides
 Lincomycine : obtenue en 1962
de Streptomyces lincolnensis.
 Clindamycine : un dérivé de
lincomycine obtenu par
synthèse chimique.
 Le spectre d’action recouvre les
gram+
et
anaérobies
(bateroïdes
fragilis,
Clostriduim).
 Antagonistes des Macrolides et
des Phénicolés.
8. Phénicolés
 Dérivés
de l’acide
dichloroacétique.
 Chloramphénicol
 Streptomyces
venezuelae
 synthèse chimique
 Thiamphénicol.
 A large spectre
 Réactions allergiques
ou neurologiques.
 Bactériostatiques
 Inhibe la synthèse
protéique.
9. Quinolones
 Synthétiques
 Un noyau 4-quinolone.

Le premier synthétisé en 1962 ;
est l’acide nalidixique
 Bactéricides, à large spectre.
 Très efficaces contre les
entérobactéries et d’autres
bactéries gram -.
 Actifs contre des gram + telles
que S. aureus, Str. pyogenes et M.
tuberculosis.
 Inhibe la réplication et la
transcription.
Quinolones
 Classées en 4 groupes
 Exemples:
 Acide nalidixique
 Norfloxacine,
 Ofloxacine,
 Ciprofloxacine
 Lévofloxacine,
 Moxifloxacine
 Traitement
des Infections
urinaire, gastro-intestinal et
respiratoire; des MST dues
au Neisseria Chlamydia
10. Sulfamides
 Synthètiques
 Structure
proche
de
sulfanilamide analogue de
structure de l’acide –paminobenzoïque.
 Cet acide participe à la
synthèse de l’acide folique.
 Acide folique est essentiel
à la synthèse des bases
azotiques.
 L’inhibition
des
bases
conduit à l’arrêt de la
croissance.
 Bactériostatiques , à large
spectre.
10. Sulfamides
 Entre en compétition
avec
l’acide
–paminobenzoïque pour
le site actif d’une des
enzymes
impliquées
dans la synthèse de
l’acide folique.
 Sélectivement toxiques
pour
les
bactéries
pathogènes
qui
fabriquent leur propre
acide folique.
11. Rifamycines
 Isolés de Nocardia
mediterranei.
 Bactériostatiques
 à large spectre
 de faible toxicité.
 Transcription
 Rifampicine.
Molecular Weight: 697.76858 [g/mol]
Molecular Formula: C37H47NO12
12. Nitroimidazoles
 Formula:C3H3N3O2
 Azomycin; 2-Nitro Imidazole
 Dérivés de l’imidazole.
 Azomycine produit par
Streptomyces.
 Metronidazole provient
de modification de
l’azomycine.
 Spectre étroit
 bactéries anaérobies
strictes (Bactéroïdes,
Clostridies).
 Bactéricide
12. Nitroimidazoles
 Le groupe nitro (NO2) est réduit par les ferrédoxines, ce
qui produit des dérivés toxiques à durée de vie courte, qui
peuvent cliver l’ADN bactérien.
 Ferrédoxine: protéine réalisant des transferts d'électrons
dans un grand nombre de réactions d'oxydoréduction du
métabolisme cellulaire grâce à leurs clusters Fe-S dont les
cations de fer oscillent entre les états d'oxydation +2
(ferreux) et +3 (ferrique).

La première a été isolée en 1962 à partir de la bactérie anaérobie
Clostridium pasteurianum.
13. Polymixines
 Polypeptides
 Isolés
du
Bacillus
polymyxa.
 Bactéricides, à spectre
étroit.
 Agissent
sur
la
membrane cellulaire
 Actifs contre Gram –
 Polymixine B
anti
Gram Bacitracine
ou la
tyrothricine
sont
actifs sur les Gram +
 Actinomyces,
Fusobactéruim,haemophilis
, Nisseria.
14. Glycopeptides
Leur structure comprend une partie glucidique +acides aminés :
les plus grosses molécules parmi les antibiotiques
Spectre étroit
(Gram+);
Bactéricide
Inhibe la
synthèse du
peptidoglycan
e à un stade
plus précoce.
Exemple:
Vancomycine
Teicoplanine
Autres Antibiotiques
L’acide fusidique :
 Issu de la fermentation





du Fusiduim coccimeum
Structure des
stéroïdes.
bactéricide.
Inhibe la synthèse
protéique.
Spectre étroit.
Utilisé toujours en
association pour les
Staphylocoques.
La structure générale de l'acide fusidique est très
voisine de celle des hormones stéroïdes. Toutefois, cet
antibiotique est complètement dépourvu d'effet
hormonal
La novobiocine
 Streptomyces niveus.
 Binds to DNA gyrase,
and blocks ATPase
activity
Molecular Formula: C31H35N2NaO11
Molecular Weight: 634.6
 Nucleic Acid
Synthesis Inhibitors
Dapsone
Interfère avec la
synthèse de
l’acide folique.
Acide clavulanique
 Inactive les β-lactamase
 Utilisé en association
avec d’autres β
lactamines :
 Amp agit sur les
bactéries , l’acide
clavulanique protège
Amp du β lactamases.
 Exemple : Augmentin
amoxicilline + acide
clavulanique.
C16H19N3O5S•C8H9NO5•K
Les modes d’action
des antibiotiques
Les modes d’action des antibiotiques
1. Action sur la formation de la paroi bactérienne :
 Pénicillines et Céphalosporines
 Inhibent les enzymes de transpeptidation (PLP) impliquées
dans la formation du peptidoglycane.
 Elles activent les enzymes lytiques de la paroi (autolyse).
 La bacitracine
 Interférent avec l’action du transporteur lipidique qui
transfère les précurseurs du peptidoglycane à travers la
membrane cellulaire.
2. Action sur la membrane cellulaire
 Polymixines, se fixent sélectivement sur
 Membrane plasmique
 Membrane externe des bactéries Gram –
 Agissent comme des détergents en se fixant sur
les PL et LPS entraînant la sortie des constituants
cellulaires.
3. Action sur la synthèse protéique :
 L’ inhibition se fait par fixation sur les ribosomes.
 Etapes affectées de la traduction :
 Chargement de l’ARNt ;
 Formation de la liaison peptidique ;
 Lecture de l’ARNm
 Translocation.
Inhibition de la synthèse protéique
 Les aminoglycosides
 sous unité 30S
 provoquent des erreurs de lecture de l’ARNm
 formation des protéines anormales.
 Les tétracyclines
 sous unité 30S et
 interfèrent avec la fixation de l’aminoacyl-ARNt.
 Les phénicolés
 sous unité 50S
 Inhibition de la peptidyl-transférase.
 Les macrolides
 sous unité 50S et
 inhibent la translocation
 L’acide fusidique
 Facteur d’élongation EF-G
 arrête la translocation.
Les antibiotiques qui distinguent les
ribosomes procaryotes des ribosomes
eucaryotes ont un indice thérapeutique
relativement élevé mais moins favorable
que celui des inhibiteurs de la synthèse de
la paroi.
4. Action sur la synthèse des acides nucléiques :
 Les quinolones
 Inhibent l’ADN gyrase bactérienne
 Interfèrent avec la réplication et la transcription.
 Les rifamycines
 Inhibent l’ARN polymérase- ADN dépendante bactérienne.
 Les sulfamides
 Inhibent la synthèse de l’acide folique par compétition avec
l’acide –p-aminobenzoïque (antimétabolites).
 Les antimétabolites:
des composés arrêtant le fonctionnement d’une
voie métabolique par inhibition compétitive de
l’utilisation d’un métabolite par une enzyme
clé, en raison de sa forte ressemblance avec le
substrat normal de l’enzyme.
Les inhibiteurs des acides nucléiques ou de la membrane
cellulaire n’ont pas une toxicité sélective élevée car les
procaryotes et les eucaryotes ne se différencient pas
beaucoup au niveau des mécanismes synthétiques des
acides nucléiques ou des structures de la membrane
plasmique.
La résistance aux
antibiotiques
 Une
souche résistante lorsqu’elle supporte une
[d’antibiotique] >> que celle qui inhibe le
développement de la majorité des autres souches de la
même espèce.
 Résistance naturelle
 une caractéristique propre à l’espèce
 Une bactérie sensible à un antibiotique peut devenir
résistante à cet antibiotique du jour au lendemain. C’est
la résistance acquise .


En 1941, moins de 1% des Staphylocoques Pénicilline R
Actuellement, plus de 90% Pénicilline R
 Multi-résistance :
 une bactérie devient résistante en même temps à
plusieurs familles d’antibiotiques.
 La cause majeure ; l’usage extensif des antibiotiques .
 La résistance est général ;
 observée pour toutes les espèces bactériennes
 Les différentes familles d’antibiotiques.
 La résistance contrôlée génétiquement:
 Le chromosome bactérien, (stable)
 plasmides ou des transposons capables de se
déplacer d’une bactérie à une autre.
 Le transfert à médiation plasmidique du matériel
génétique provoque la propagation de la résistance.
Mécanismes de résistance
 1. Bactérie dépourvue de structure cible de l’antibiotique.
 Mycoplasmes sont résistantes aux pénicillines
 2.
Bactérie n’effectue pas le processus inhibé par
antibiotique.
 Les sulfamides n’affecteront pas les organismes qui tirent l’acide
folique du milieu environnant.
 3. Bactérie empêche l’antibiotique d’atteindre sa cible.
 La membrane externe est imperméable à certains antibiotiques
(pénicilline G)
 La membrane plasmique peut constituer une barrière.
Mécanismes de résistance II
 4. Bactérie
synthétise une enzyme capable d’inactiver
l’antibiotique
 Staphylocoques synthétisent des enzymes qui peuvent inactiver
les pénicillines, par modification chimique ( β- lactamases).
 5. Une mutation peut modifier le site cible de l’antibiotique:
 mutation conférant la résistance à la streptomycine peut
modifier l’ARNr 23S de manière à ce que l’antibiotique perde la
capacité de se fixer aux ribosomes, ou s’il y a encore fixation, à ce
que la fonction ribosomique n’en soit plus perturbée.
 6. Production accrue d’un métabolite pour surmonter
l’inhibition compétitive exercée par antibiotique
 Résistance aux sulfamides.
7.Résistance due plasmide R ou transposon
 Plasmides R portant les
gènes
codant
le
chloramphénicol acétyltransférase ou les β
lactamases
 Transposon Tn10 d’E.coli
code
protéine
inductible membranaire
appelée TET pompe le
tétracycline vers le
périplasme
Mécanismes de résistance
 Il faudrait noter qu’un type particulier de mécanismes de
résistance n’est pas réservé à une seule catégorie de
substances. Deux bactéries peuvent utiliser des
mécanismes différents pour résister au même
antibiotique.
Etude de la sensibilité
des bactéries aux
antibiotiques
 Profil
de
sensibilité
s’appelle
Antibiogramme
.
 Permet de :
 Choisir
le(s)
antibiotique(s)
les plus actifs
 Déterminer la
concentration
nécessaire et
suffisante
pour éliminer
l’agent
pathogène.
Technique de diffusion:
Milieu Mueller-Hinton,
Inoculum de 106- 107 cellules/ml,
Concentration bien déterminée de l’ATB
Incubation 18 h – 24 h à 37°c ,
Lecture
Technique de
diffusion ou
méthode de disque
La bactériostase
■ Ralentissement de la croissance
bactérienne pouvant aller jusqu’
à l’arrêt de la croissance.
■ La bactérie doit être en phase
de croissance avant le contact
avec l’ antibiotique
■ Etudié par Spectrophotométrie
■ Le nombre de bactéries reste
supérieur ou égale au nombre
présent dans l’inoculum de
départ.
Croissance de Escherichia coli en présence de diverses
concentrations d'un antibiotique bactériostatique.
Les concentrations sont d'abord sub-inhibitrices puis, à
partir de [2.0] elles sont inhibitrices. La concentration
[2.0] est donc la première concentration entraînant une
bactériostase.
La bactéricidie
■ La mort bactérienne sous l’effet
d’une concentration bien déterminée
de l’ATB.
Aminosides et Quinolones
Courbes de survie de E.coli en fonction du
temps lors d'une exposition à un aminoside
(en haut) et à une quinolone (en bas).
En présence d'aminoside l'effet de la
concentration est évidente, en présence de
quinolone, l'effet de la concentration ne
dépend, au delà d'une certaine concentration
efficace, que du temps d'action (dans ce cas
avec de faibles concentrations la bactéricidie
débute avec un retard qui est d'autant plus
long que la concentration est faible)
La CMI et La CMB
 La
détermination de l’efficacité antimicrobienne d’un
antibiotique est essentielle pour une thérapie appropriée.
 Les CMI et CMB sont des paramètres qui permettent de
distinguer le type d’action bactériostatique ou bactéricide .
 CMI : concentration la plus faible d’un antibiotique capable
d’inhiber la croissance visible d’une bactérie donnée.
 CMB : concentration la plus faible d’un antibiotique qui ne
laisse subsister que 0.01 % de bactéries survivantes d’un
inoculum de départ.
CMI et CMB
 Selon ces deux paramètres :
 CMB = CMI
antibiotique bactéricide
 CMB >> CMI
antibiotique bactéricide

Bactériostatique
La concentration au site d’infection in vivo ne permet
pas d’atteindre la valeur de la CMB.
Détermination de la CMI
 Un test de dilution
 En milieu liquide :
 L’inoculum bactérien
est distribué dans de
tubes
contenant
l’antibiotique.
 Après
incubation, la
CMI est indiquée par
le tube qui contient la
plus
faible
concentration
d’ATB
où aucune croissance
n’est visible.
Détermination de la CMI
En milieu Solide :
 L’antibiotique est
incorporé dans le
gélose.
 Le
milieu
est
ensemencée avec
les
souches
à
étudier.
 La CMI de chaque
souche
est
déterminée
par
l’inhibition de la
croissance.
Détermination de la CMB
 La
bactéricidie est
déterminée
par
dénombrement des
tubes négatives
 On
compte
le
nombre des bactéries
apparues sur chaque
boite et on le
compare à celui
obtenu à partir de
liquide du témoin
(inoculum initial = 100%).
La CMB c’est la concentration qui tue
plus de 99.99 % de l’inoculum initial.
Antibiogramme
 Définition :
 L’antibiogramme est une technique de laboratoire qui
détermine la sensibilité d’une bactérie à l’égard des
antibiotiques.
 Il a pour but de déterminer la CMI d’une souche
bactérienne vis-à-vis de divers antibiotiques.
Méthode des disques
 Méthode de diffusion
 Laboratoire de diagnostic.
Principe
 Des disques de papier buvard imprégnés d’une charge
définie d’antibiotique sont déposés à la surface d’un milieu
de Mueller- Hinton préalablement ensemencé par
inondation avec une suspension bactérienne de la souche
étudiée (106 cellules/ml).
 Après 18 heures d’incubation à 37°c, chaque disque
d’antibiotique est entouré d’une zone d’inhibition de la
croissance bactérienne
 Droites de régression ou de concordance
La taille du diamètre est inversement proportionnelle à la CMI.
 Les mesures de diamètres des zones d’inhibition et leurs
reports sur les courbes de concordance donnent les valeurs
des CMI en µg/ml.
 Le test de diffusion ne convient pas pour les bactéries à
croissance lente (Mycobaterium tuberculosis) parce que
l’antibiotique a trop diffusé avant que la croissance ne soit
visible.
 Ce test n’est applicable qu’aux bactéries qui donnent une
croissance visible après une incubation d’une nuit.
 D’autres tests utilisent des comprimés ou des bandelettes
de papier ou de plastique contenant l’antibiotique.
Effet post-antibiotique
 la suppression de
la
croissance
pendant quelques
heures qui suit
une
courte
exposition
à
l’antibiotique
 Aminosides
quinolones
 Macrolides,
 un
,
facteur
à
prendre
pour
décider de la dose
et de la fréquence
Effet post- antibiotique
 Les antibiotiques dont le mode d’action implique une
altération irréversibles ou lentement réversible du
métabolisme bactérien possèdent un effet postantibiotique.
 Les β-lactamines n’ont pas d’effet post- antibiotique et la
croissance bactérienne reprend dès que l’antibiotique
n’est plus lié aux précurseurs de peptidoglycane.
Association d’antibiotiques
 une pratique courante.
 4 circonstances motive l’utilisation d’une association :
 Les infections à germes multiples ;
 Le risque de sélection des mutants résistants ;
 L’obtention d’un effet synergique et d’une action
bactéricide rapide ;
 Le traitement en urgence d’une infection grave non
diagnostiquée.
Synergie
 2 antibiotiques agissant
simultanément
produisent un effet qui
est supérieur à la somme
des effets de chacun
d’eux
administré
séparément.
 Exemples :
 les composants A et B des
streptogramines ;
 β lactamines + aminosides ;
 streptogramines +
aminosides.
Association d’antibiotiques
 Antagonisme :
 l’association diminue l’activité de l’un ou l’autre des
antibiotiques. Son activité est inférieure à la somme des effets
de chaque antibiotique pris indépendamment.
 L’antagonisme est le contraire de la synergie.
 Exemples ;


le chloramphénicol ou la tétracycline sont antagonistes des β
lactamines.
Les lincosamides sont des antagonistes des macrolides et des
phénicolés.
 Indifférence (effet neutre) : L’activité de l’un des
antibiotiques n’est pas affectée par la présence de l’autre.
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