Principe de la V.A.N, voici un exemple très simple : Investissement de 100 k€ pour une durée de vie de 4 ans, amorti en linéaire Taux actualisation : 10% l'an Taux d'impôts : 40% Période 1 2 Recette 100 150 Dépense 60 90 Amortissement (DAP) 25 25 Résultat avant impôts 15 35 Impôts 6 14 Résultat après impôts 9 21 Cash flow net (CAF) 34 46 Coef d'actualisation* 0.909 0.826 Flux nets actualisés 30.9 38 *coef = (1+taux actualisation)puissance -période VAN = - Investissement + Somme des flux nets actualisés => -100 k€ + 125 k€ = 25 k€ Le taux de rentabilité interne d'un investissement (TRI) Il correspond au taux d'actualisation pour lequel la VAN est nulle. Soit le seuil d'équilibre entre le montant de l'investissement et les flux de trésorerie actualisés. Le cash-flow totalise l'ensemble des flux de trésorerie générés par les activités d'une société. Cet indicateur permet de mesurer la marge réelle d’une entreprise, sa capacité à financer son développement (ses investissements notamment) à partir de son exploitation, ainsi que la masse des dividendes qu’elle peut servir à ses actionnaires. Le cash-flow est particulièrement regardé par les analystes financiers, car il permet d’apprécier la solvabilité et la pérennité d'une entreprise. Le point maintenant. Cash-flow : méthode de calcul La formule permettant de calculer le cash-flow d’exploitation est la suivante : Résultat net + dotations nettes aux amortissements et aux provisions – plus-values de cession d'actifs + moins-values de cession d'actifs – variation du besoin en fonds de roulement Le résultat net, c'est la différence entre les produits et les charges durant un exercice comptable donné. Les dotations nettes aux amortissements et aux provisions correspondent aux amortissements de l'actif (dépréciation des locaux, machines, véhicules, etc.) ; aux dotations aux provisions sur éléments de l'actif (perte sur créances clients, titres, stocks, etc.) ; et aux dotations aux provisions pour risques et charges, au cas où ceux-ci se concrétisent (par exemple, perte éventuelle liée à un litige en cours). Les plus-values ou moins-values de cession sont représentatives des gains ou des pertes entre la valeur d’achat et de vente d’un actif. Les variations en besoin du fonds de roulement fluctuent selon le cash dont une entreprise a besoin pour assurer son cycle d’exploitation en tenant compte des décalages des flux de trésorerie. À cette première notion de cash-flow entendu comme flux de trésorerie d’exploitation s’en ajoutent 2 autres : celle du free cash-flow, qui permet de mesurer le flux de trésorerie disponible généré par l'exploitation (operating assets) après paiement des investissements nécessaires pour maintenir ou développer l’outil de production ; celle du cash-flow to equity (flux de trésorerie revenant aux prêteurs), qui correspond au free cash-flow, une fois soustraits les flux revenant aux prêteurs, c'est-à-dire après impôt et variation nette de l'endettement bancaire et financier. Intérêt du calcul du cash-flow Le cash-flow est utilisé dans le cadre d’analyses financières, car il permet d’évaluer l’intensité des flux monétaires générés par l’exploitation d’une entreprise ainsi que sa profitabilité. Le free cash-flow est fréquemment utilisé comme un outil d’évaluation dans la méthode des « discounted cash flow » (DCF) qui permet d’actualiser les flux de trésorerie. Il quantifie la capacité d’autofinancement de l’entreprise non affectée à des investissements. Enfin, le cash-flow to equity sert à calculer le flux de trésorerie revenant aux prêteurs et à estimer la valeur des capitaux propres, par exemple en cas de prise de participation par des investisseurs. Pour en savoir plus : Plus d'infos sur le besoin en fonds de roulement (BFR) dans notre page dédiée. Tout savoir sur la durée d'amortissement comptable. Pour constituer un plan de trésorerie, téléchargez gratuitement notre feuille de calcul prête à l'emploi ! Qu'est-ce que le BFR ? Le BFR correspond au décalage de trésorerie issu de l'activité courante de l'entreprise. La somme des coûts engendrés par l'activité de l'entreprise forme le prix de revient du produit ou service vendu. C'est l'encaissement du prix de vente qui couvrira à la fois le montant du prix de revient et la marge prévue. Or l'entreprise doit généralement engager des dépenses préliminaires avant de percevoir ses recettes. En effet, si elle a une activité commerciale, il lui faudra constituer un stock de départ qu'elle devra peut-être payer à ses fournisseurs avant de commencer à le vendre. C'est ce décalage permanent de trésorerie entre les dépenses et les recettes de l'entreprise qui constitue le besoin en fonds de roulement (BFR). Comment calculer le BFR ? Le montant du BFR dépend des délais de paiement applicables entre la vente du produit ou de la prestation et l'achat des marchandises (ou matières premières) auprès des fournisseurs de l'entreprise. Dans le cas des prestations intellectuelles, le BFR résulte du délai entre la commande de la prestation et son règlement par le client. Le BFR comprend généralement 3 éléments : le montant des stocks moyens nécessaires à l'activité de l'entreprise : stocks minimum permanents (matières premières, marchandises, produits finis) dont l'entreprise doit disposer pour assurer son activité, le montant de l'encours moyen des créances clients : moyenne des sommes facturées aux clients et non réglées, le montant de l'encours moyen des dettes fournisseurs : moyenne des sommes dues aux fournisseurs et non réglées. Rappel : L'argent dû par les clients, après livraison, constitue une "créance client". De même, l'argent que l'entreprise doit à ses fournisseurs après réception de la marchandise constitue une "dette fournisseur". BFR = Stocks moyens + Encours moyen "Créances clients" - Encours moyen "Dettes fournisseurs" Le BFR du départ (au moment de la création de l'entreprise) Quand le créateur travaille sur son projet de création, il établit ses prévisions financières en construisant un plan de financement initial sur lequel il s'appuiera pour trouver les capitaux nécessaires au lancement de son activité. Lors de la création d'entreprise, le BFR sera couvert par des capitaux permanents (fonds propres, dettes à long et moyen terme), au même titre que les investissements. L'intégration du montant du BFR dans le plan de financement initial est indispensable pour bien couvrir l'ensemble des besoins financiers permanents de l'entreprise à son démarrage et dans les mois qui suivent. Or, il est évidemment impossible à calculer de manière précise puisque le montant des encours moyen des créances clients (voire celui des dettes fournisseurs) est inconnu. Le calcul du BFR initial se fait donc de manière empirique en se fondant sur les moyennes constatées dans les entreprises de même activité et de même taille ou par la projection des hypothèses de chiffre d'affaires réalisées dans les comptes de résultats prévisionnels. Il est préférable que le créateur utilise des montants TTC pour les créances clients et les dettes fournisseurs dans le calcul de la formule générale de son BFR car il existe également un délai entre le montant de la TVA collectée et celui de la TVA à reverser. Ce délai dans les montants perçus et versés accroît le BFR. Cas des activités de services Si l'entreprise vend des prestations de services (en particulier de nature intellectuelle) elle n'a pas de stock de marchandises. En revanche elle a des charges courantes à avancer en permanence avant de pouvoir facturer les prestations, que l'on comptabilise sous le terme de "travaux en cours". Pour calculer le BFR, il suffit d'évaluer le coût d'une journée de travail, toutes charges courantes comprises (rémunération incluse) et d'estimer combien de jours de travail sont nécessaires pour effectuer la mission commandée par le client. Enfin, si un acompte à la commande est obtenu à chaque commande un "encours moyen d'acomptes clients" remplacera l'encours moyen fournisseurs. La formule générale pour une entreprise de services sera donc la suivante : BFR = Travaux en cours + Encours moyen "Créances clients" - Encours moyen "Acomptes clients" Exemple de calcul d'un BFR Pour une entreprise de production présentant les caractéristiques suivantes : - Chiffre d'affaires (CA) HT : 500 000 € - CA TTC (TVA à 20 %) : 600 000 € - Les achats représentent 40 % du CA HT soit 200 000 € (240 000 € TTC) - Conditions de règlement des clients : 40 % des clients règlent à 30 jours et 60 % à 60 jours. - Conditions de règlement des fournisseurs : 30 % des fournisseurs se font payer à 60 jours et 70 % à 30 jours. - Stocks matières premières : 1,5 mois d'achats HT - Stocks produits finis : 8 jours de CA HT Le calcul du BFR se fera de la manière suivante : 1) Stocks de matières premières : 200 000 € x 1,5 / 12 mois = 25 000 € 2) Stocks produits finis : 500 000 € x 8 / 365 jours = 10 960 € 3) Créances clients : 40 % x 30 jours = 12 jours 60 % x 60 jours = 36 jours Soit au total : 48 jours de CA TTC (les factures sont libellées TTC) 600 000 € x 48 / 365 jours = 78 900 € 4) Crédit fournisseur : 30 % à 60 jours = 18 jours 70 % à 30 jours = 21 jours Soit 39 jours d'achats TTC 240 000 € x 39 / 365 jours = 25 640 €. BFR = (25 000 + 10 960 + 78 900) - 25 640 = 89 220 € Operating Cash flow Le premier niveau de calcul concerne les flux de trésorerie opérationnelle (on dit parfois aussi les flux de trésorerie d’exploitation ou flux de trésorerie de l’activité, operating cash flow en anglais). Il s’agit des variations qui résultent directement des performances opérationnelles de votre activité. C’est l’un des indicateurs les plus surveillés par les responsables administratifs et financiers, car c’est le meilleur outil pour mesurer le niveau de trésorerie réel de l’entreprise sur une période donnée. Operating Cash flow (flux de trésorerie d’activité, FTA) = Capacité d’autofinancement (CAF) +/- variation du besoin de fonds de roulement Remarquons ici que pour effectuer ce calcul vous êtes passés par l’évaluation de votre Capacité d'autofinancement (CAF) : Capacité d’autofinancement (CAF) = résultat net + dotation aux amortissements + dotation aux provisions – résultat exceptionnels Et par le calcul de votre Besoin de Fonds de Roulement (BFR) : Besoin de Fonds de Roulement (BFR) = Actif circulant – Passif circulant Ainsi, écrit avec plus de détails de calcul, on obtient : Operating Cash flow (flux de trésorerie d’activité, FTA) = résultat net + dotation aux amortissements + dotation aux provisions – résultat exceptionnels + actif circulant – passif circulant Cash Flow : définition, calcul, principe, tout ce qu'il faut savoir ! Polina Zavlyanova 21 juil. 2020 https://agicap.com/fr/article/cash-flow-definition-calculinterpretation/ De nombreux anglicismes envahissent aujourd’hui le langage courant des professionnels du monde de la finance, ce qui peut amener parfois à des confusions. Pour y voir plus clair, nous vous proposons de se concentrer sur le terme que vous avez sûrement déjà entendu à l’oral : le « Cash Flow ». Sous ce terme se cache l’un des indicateurs les plus indispensables pour les dirigeants et l’un des plus vérifiés par les analystes, les banquiers ou les investisseurs. Découvrons ensemble la définition du terme “cashflow”, les principaux mécanismes de calcul, les interprétations de ceux-ci, ainsi que quelques petites astuces pour repartir avec le bagage complet des choses à savoir à ce sujet ! Dans cet article : Cash Flow : définition o Comprendre la composition des Cash Flows o Cash flow positif et cash flow négatif o Cash Flow : une confusion à éviter Pourquoi calculer le Cash Flow ? o Assurer la solvabilité de votre entreprise à long terme o Réaliser des économies o Maîtriser vos relations avec vos banques et investisseurs Méthodes de Calcul du Cash Flow : principaux modèles o Operating Cash flow Investment Cash flow (flux de trésorerie d’investissement, FTI) o Financing Cash flow (flux de trésorerie de financement, FTF) o Free Cash flow (flux de trésorerie disponible) Quelques ratios de cash flow utiles o Le Cash Flow Management o Analyser son flux de trésorerie de l’activité (FTA) o Analyser son flux de trésorerie de l’investissement (FTI) o Analyser son flux de trésorerie du financement (FTF) En résumé, ce que dit votre tableau de flux de trésorerie Qu'est-ce que le Cash Flow forecasting ? Automatiser ses calculs de cash flow pour un prévisionnel plus précis o Cash Flow : définition Le Cash Flow est un terme d’origine anglo-saxonne qui correspond en français aux flux de liquidité. On l'écrit aussi "cashflow". La définition de Cash Flow est donc assez simple : il s’agit d’une mesure des flux nets de trésorerie au sein d’une entreprise (entrées et sorties de liquidités). On parle alors en anglais de « Cash in » pour les entrées de liquidités et de « Cash out » pour les sorties de liquidités. Ceux-ci sont souvent répertoriés dans un tableau qui sert ensuite à élaborer un plan de trésorerie. Comprendre la composition des Cash Flows Un tableau de flux de trésorerie élaboré de façon rigoureuse distingue 3 catégories précises de flux, ce qui facilite notamment le “cash flow management” (la gestion des flux de trésorerie) dont le but est de répertorier et interpréter ces flux afin de mieux gérer les liquidités de l’entreprise. Avant de voir les calculs, regardons à quoi correspondent ces trois familles de Cash Flow : Le flux de trésorerie de l’activité (FTA) indique l’excédent de trésorerie généré par l’activité propre de l’entreprise résultant de son chiffre d’affaires Le flux de trésorerie de l’investissement (FTI) reprend les décaissements résultant des acquisitions d’immobilisations, net des encaissements provenant de la cession d’immobilisations Le flux de trésorerie du financement (FTF) informe quant à lui de l’ensemble des encaissements et décaissements relatifs aux choix de financement, comme par exemple l’apport en capital, le versement de dividendes, emprunts émis et remboursés, montants prêtés par les actionnaires en compte courant… Cash flow positif et cash flow négatif Ces flux pouvant être une sortie ou une entrée de cash pour une entreprise, il faut savoir distinguer deux cas principaux : cash flow positif (plus d’entrées que de sorties de cash), alors la trésorerie de l’entreprise est excédentaire, c’est-à-dire qu’elle a la possibilité de régler ses dettes, verser des dividendes ou placer de l’argent par exemple. cash flow négatif : (plus de sorties que d’entrées de cash), alors la trésorerie de l’entreprise est déficitaire, ce qui pousse à réinjecter de l’argent dans l’entreprise ou revisiter les charges trop lourdes par exemple. À lire aussi : Qu'est-ce que le cash burn et comment le maîtriser ? Cash Flow : une confusion à éviter Attention, du fait des abus de langage l’expression Cash Flow est souvent confondue avec la capacité d’autofinancement (CAF), or il ne s’agit pas exactement de la même chose… La capacité d’autofinancement mesure la capacité d’une entreprise à autofinancer son cycle d’exploitation et à générer de la richesse. Il s’agit d’un flux potentiel, tandis que les flux de trésorerie sont des flux réels. Plus concrètement, la capacité d’autofinancement constitue un excédent de trésorerie « potentiel » ne tenant pas compte des décalages entre les paiements des clients et ceux des fournisseurs. Numériquement, c’est la variation du besoin en fonds de roulement (BFR) qui permet de passer d’un flux potentiel à un flux réel. Cette différence se résume finalement dans le calcul suivant : Flux de trésorerie d’activité (FTA) = Capacité d’autofinancement (CAF) +/- variation du besoin de fonds de roulement Envie de mieux comprendre les tenants et les aboutissants de la gestion de trésorerie ? Inscrivez-vous dès maintenant à notre formation gratuite ! Pourquoi calculer le Cash Flow ? Assurer la solvabilité de votre entreprise à long terme Calculer le Cash Flow permet d’évaluer la santé économique de votre entreprise et anticiper les problèmes potentiels qui peuvent survenir. Ainsi, vous serez plus à même de déployer des mesures de prévention avant que les complications n’apparaissent. Bien gérer ses flux de trésorerie permet donc de diminuer de façon significative les risques que vous encourez. Réaliser des économies Avoir une vision précise de la gestion de votre Cash Flow permet également d’identifier des charges inutiles pour les supprimer. Votre tableau de trésorerie vous sera alors d’une grande utilité pour évaluer vos excédents de trésorerie, et le cas échéant, les placer, pour ensuite accumuler des intérêts sur le long terme. Ainsi, vous pourrez constituer une réserve qui permettra à votre société de poursuivre son activité en cas de difficultés ponctuelles (retards de paiements clients par exemple) et surtout de financer les investissements futurs. Maîtriser vos relations avec vos banques et investisseurs Enfin, comme le Cash Flow reflète la capacité d’une entreprise de financer des investissements à partir de son exploitation et de distribuer des dividendes à des actionnaires, il est indispensable de disposer de rapports précis et fiables afin d’inspirer la confiance auprès de vos partenaires lors d'éventuelles négociations. Méthodes de Calcul du Cash Flow : principaux modèles Operating Cash flow Le premier niveau de calcul concerne les flux de trésorerie opérationnelle (on dit parfois aussi les flux de trésorerie d’exploitation ou flux de trésorerie de l’activité, operating cash flow en anglais). Il s’agit des variations qui résultent directement des performances opérationnelles de votre activité. C’est l’un des indicateurs les plus surveillés par les responsables administratifs et financiers, car c’est le meilleur outil pour mesurer le niveau de trésorerie réel de l’entreprise sur une période donnée. Operating Cash flow (flux de trésorerie d’activité, FTA) = Capacité d’autofinancement (CAF) +/variation du besoin de fonds de roulement Remarquons ici que pour effectuer ce calcul vous êtes passés par l’évaluation de votre Capacité d'autofinancement (CAF) : Capacité d’autofinancement (CAF) = résultat net + dotation aux amortissements + dotation aux provisions – résultat exceptionnels Et par le calcul de votre Besoin de Fonds de Roulement (BFR) : Besoin de Fonds de Roulement (BFR) = Actif circulant – Passif circulant Ainsi, écrit avec plus de détails de calcul, on obtient : Operating Cash flow (flux de trésorerie d’activité, FTA) = résultat net + dotation aux amortissements + dotation aux provisions – résultat exceptionnels + actif circulant – passif circulant Investment Cash flow (flux de trésorerie d’investissement, FTI) Les flux de trésorerie d’investissement concernent l’ensemble des dépenses et recettes associés aux acquisitions et cessions d’immobilisations et de titres de participations. Ainsi, pour en évaluer le montant, il s’agit d’effectuer le calcul suivant : Flux de trésorerie de l’investissement (FTI) = - acquisitions d’immobilisations incorporelles et corporelles – acquisitions d’entités (titres de participation) + cession d’immobilisations incorporelles et corporelles + cessions d’entités (titres de participation) Financing Cash flow (flux de trésorerie de financement, FTF) Les flux de trésorerie de financement concernent les produits et charges liés aux fonds propres et aux emprunts. Pour en obtenir la valeur il suffit d’effectuer le calcul suivant : Flux de trésorerie du financement (FTF) = Augmentation de capital + Emprunts moyen et long terme – Remboursement des emprunts moyen et long terme +/- variation des prêts réalisés par les actionnaires – dividendes versés Free Cash flow (flux de trésorerie disponible) Vous pouvez également être amenés à évaluer le flux de trésorerie disponible (ou Free Cash Flow en anglais), il s’agit maintenant de liquidités restantes après avoir pris en compte la cession d’actifs, vos éventuels investissements, votre BFR (besoin de fonds de roulement) ainsi que les impôts sur l’exploitation. Voici son calcul : Free Cash flow (flux de trésorerie disponible) = Operating Cash Flow (FTA) + Investment Cash Flow (FTI) Avec plus de détails de calcul vous obtenez donc : Free Cash flow (flux de trésorerie disponible) = EBE + cession d’actifs – investissements +/- variation du BFR – impôts sur le résultat d’exploitation Notons cependant que pour obtenir des informations encore plus précises de l’état de votre trésorerie, vous pouvez vous servir de la distinction entre deux catégories de Free Cash Flow, même si elle est rarement utilisée dans la vie réelle : Free Cash Flow to the Firm (FCFF) qui correspond à la somme disponible pour tous les investisseurs, dont les détenteurs de dette Free Cash Flow to equity (FCFE), flux de trésorerie revenant aux actionnaires en français, qui correspond à la somme uniquement disponible pour les prêteurs. Vous pouvez être amenés à calculer le flux de trésorerie revenant aux actionnaires, notamment dans si vous avez besoin d’estimer la valeur des capitaux propres de votre entreprise dans le cadre d'une prise de participation par un ou plusieurs investisseurs. Le calcul à effectuer est alors le suivant : Cash flow to equity (flux de trésorerie revenant aux actionnaires) = flux de trésorerie disponible – frais financiers – produits financiers +/- variation de l’endettement bancaire et financier Découvrez notre dossier complet sur le Free Cash Flow : Qu’est-ce que le Free Cash Flow ? Définition, calcul et interprétation Quelques ratios de cash flow utiles Le calcul des Cash Flows est d’autant plus intéressant qu’il permet de trouver la valeur d’autres indicateurs tout aussi pertinents pour l’entreprise. Voici les principaux ratios que vous serez amenés à calculer selon les informations recherchées : Le ratio Cash flow/chiffre d’affaires montre la rentabilité d’une entreprise (plus il est élevé, plus l’entreprise est capable de transformer ses ventes en trésorerie) Le ratio Cash flow/dettes évalue la solvabilité d’une entreprise (plus ce ratio est élevé, moins les dettes pèsent sur la trésorerie de l’entreprise) Le ratio Cash flow/valeur de l’entreprise à la bourse permet d’évaluer la rentabilité de l’investissement. Le ratio Cash Flow/Capitaux propres indique la rentabilité nette des capitaux propres. Le Cash Flow Management Si le tableau de flux de trésorerie est un outil indispensable pour piloter son entreprise, outre le fait de maîtriser sa construction, il s’agit également de savoir interpréter les résultats obtenus. Avant de commencer l’analyse de votre Cash Flow, assurez-vous d’avoir bien identifié préalablement les différents types de flux que nous avons distingués précédemment dans cet article. Analyser son flux de trésorerie de l’activité (FTA) Le flux de trésorerie de l’activité (FTA) correspond à l’excédent de trésorerie généré par les activités principales de l’entreprise (concrètement, il s’agit de son chiffre d’affaires, sans compter les activités d’investissement et de financement). Cet excédent exprime donc la valeur de la richesse générée par l’entreprise. Ainsi, ce calcul est indispensable pour une entreprise afin de rembourser les emprunts, autofinancer une partie des investissements, verser des dividendes… Pensez donc à bien surveiller ces flux afin d’anticiper vos éventuels manques de ressources qui servent à couvrir ces charges. Analyser son flux de trésorerie de l’investissement (FTI) Le flux de trésorerie de l’investissement (FTI) traduit l’effort d’investissement de la période. Votre interprétation va ici varier selon le secteur de votre entreprise : si vous êtes dans une activité de service peu capitalistique ce flux sera moins élevé que si vous travaillez dans l’industrie lourde par exemple. De plus, les dépenses d’investissements ne sont pas toujours linéaires au sein même d’un établissement. En effet, votre entreprise peut investir lorsqu’une nouvelle opportunité s’offre à elle et inversement elle peut réaliser une dépense importante de façon plus ou moins imprévue. Ainsi, ce flux doit également être surveillé afin d’anticiper votre réaction en des cas exceptionnels. Analyser son flux de trésorerie du financement (FTF) Le flux de trésorerie du financement, quant à lui, retrace les choix de financement de l’entreprise : les flux avec les actionnaires (augmentation de capital et versement de dividendes, comptes courants d’associés) et les flux avec prêteurs (emprunts émis et remboursés). En résumé, ce que dit votre tableau de flux de trésorerie L’analyse financière de votre tableau de flux de trésorerie se fait en plusieurs étapes. Sa consultation procure en effet une vision globale à travers une lecture descendante des flux répertoriés : Votre capacité d’autofinancement (CAF) vous indique la profitabilité de votre entreprise Vos flux de trésorerie de l’activité (FTA) vous aident à gérer votre besoin de fonds de roulement ; Vos flux de trésorerie de l’investissement (FTI) mesurent l’importance des investissements en immobilisation ; Vos remboursements des emprunts à moyen/long terme vous guident dans les choix de financement ; Vos flux de trésorerie du financement (FTF) vous permettent d’assurer la rémunération des actionnaires ; Votre trésorerie nette à l’ouverture vous permet de comparer dans le temps votre situation et donc de suivre la position de votre trésorerie. À lire aussi : Pourquoi il ne faut pas confondre vue comptable et vue trésorerie ? Qu'est-ce que le Cash Flow forecasting ? Faire du Cash Flow forecasting, autrement dit établir des prévisionnels de trésorerie, est indispensable pour anticiper les difficultés potentielles, envisager le développement de votre entreprise avec sérénité et diminuer les charges qui pèsent lourd et nuisent à votre rentabilité. Pour se faire, il s’agit tout d’abord d’identifier vos encaissements et décaissements passés. Votre liste peut être organisée dans un tableau en distinguant les types d’entrées et sorties d’argent. Vous pouvez éventuellement distinguer celles concernant les clients, celles concernant vos fournisseurs, les aides et subventions, les prêts et les financements… Après avoir listé les catégories, il s’agit maintenant d’inscrire les montants correspondant à chaque poste d’entrée et de sortie de liquidités. Pour avoir une vision plus globale, vous pouvez reprendre vos dépenses passées pour obtenir ainsi un récapitulatif de vos flux de trésorerie mensuels sur la période souhaitée. Attention, à cette étape il faut être particulièrement attentifs aux délais de paiement : le but est d’inscrire les montants dans le mois où l’argent a été encaissé (ou décaissé) et non pas au moment où la créance (ou la dette) a été établie. C’est après ce travail préalable que vous pouvez désormais établir votre plan de trésorerie. Pour commencer, reprenez toutes vos entrées et sorties récurrentes, comme les charges fixes. Ensuite, vous pouvez estimer vos flux variables en vous fondant sur les flux passés et les ajustant en fonction de leur évolution estimée. Pour cela vous serez sûrement amenés à établir des différents scénarios. À lire aussi : Comment faire un plan de trésorerie prévisionnel : 4 étapes à suivre Automatiser ses calculs de cash flow pour un prévisionnel plus précis Tout ce travail peut très bien être réalisé manuellement sur des plateformes comme Excel. Néanmoins, pour établir des prévisionnels de trésorerie fiables tout en économisant un temps précieux de plus en plus d’entreprises ont recours aujourd’hui à des logiciels de gestion trésorerie. Ainsi, la gestion de trésorerie devient plus fluide et surtout automatisée, ce qui vous épargne d’un travail laborieux et source de stress. Agicap est un logiciel de gestion de trésorerie adapté à toutes les PME. Avec Agicap, vous aurez accès à un suivi de trésorerie en temps réel et automatisé : la solution s’intègre avec vos banques, outils comptables, outils de facturation et met automatiquement votre trésorerie à jour. Agicap vous permet aussi d’anticiper votre trésorerie à 1, 3, 6, 12 mois ou plus pour prendre les bonnes décisions et sécuriser vos besoins de financement. Vous pouvez également simuler facilement l’impact de scénarios de crise sur votre trésorerie : baisse du chiffre d’affaires, chômage partiel, décalage des remboursements d’emprunts... Découvrez le témoignage de Lucas Gros, Directeur Général de Traction Productions, grossiste en monture optique : ”Dans nos métiers de commerce de gros, notre activité étant basée sur des grands volumes d'achats rapportés au chiffre d'affaires, L'enjeu de BFR est important.” Lucas Gros, Directeur Général de Traction Productions Les avantages d’Agicap pour mieux gérer vos cash flows : Simplicité : Agicap est extrêmement facile à prendre en main, et ne demande pas d’expertise poussée en comptabilité. Automatisation : en étant connecté à vos banques et logiciels internes, Agicap met à jour en temps réel toutes vos données financières. Visualisation : en un coup d’œil, vous voyez sur Agicap l’évolution de votre trésorerie et vous pouvez personnaliser les vues souhaitées. Prévision : vous pouvez faire votre budget prévisionnel directement dans Agicap et avoir une vue de votre trésorerie sur plusieurs mois ou années en fonction de vos besoins. Vous pouvez aussi multiplier les scénarios pour visualiser l’impact de certains événements (embauche, investissements, crise…) sur votre trésorerie. https://www.fellah-trade.com/ressources/pdf/Culture_Fourragere.pdf