Telechargé par AHMED SAM SAMY ANNAJAR

Principe de la VAN

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Principe de la V.A.N, voici un exemple très simple :
Investissement de 100 k€ pour une durée de vie de 4 ans, amorti en
linéaire
Taux actualisation : 10% l'an
Taux d'impôts : 40%
Période
1
2
Recette
100
150
Dépense
60
90
Amortissement (DAP)
25
25
Résultat avant impôts
15
35
Impôts
6
14
Résultat après impôts
9
21
Cash flow net (CAF)
34
46
Coef d'actualisation*
0.909
0.826
Flux nets actualisés
30.9
38
*coef = (1+taux actualisation)puissance -période
VAN = - Investissement + Somme des flux nets actualisés => -100 k€
+ 125 k€ = 25 k€
Le taux de rentabilité interne d'un
investissement (TRI)
Il correspond au taux d'actualisation pour lequel la VAN est nulle. Soit
le seuil d'équilibre entre le montant de l'investissement et les flux de
trésorerie actualisés.
Le cash-flow totalise l'ensemble des flux de trésorerie générés par les
activités d'une société. Cet indicateur permet de mesurer la marge réelle
d’une entreprise, sa capacité à financer son développement (ses
investissements notamment) à partir de son exploitation, ainsi que la masse
des dividendes qu’elle peut servir à ses actionnaires.
Le cash-flow est particulièrement regardé par les analystes financiers, car il
permet d’apprécier la solvabilité et la pérennité d'une entreprise.
Le point maintenant.
Cash-flow : méthode de calcul
La formule permettant de calculer le cash-flow d’exploitation est la
suivante :
Résultat net + dotations nettes aux amortissements et aux provisions – plus-values
de cession d'actifs + moins-values de cession d'actifs – variation du besoin en
fonds de roulement




Le résultat net, c'est la différence entre les produits et les charges
durant un exercice comptable donné.
Les dotations nettes aux amortissements et aux
provisions correspondent aux amortissements de l'actif (dépréciation
des locaux, machines, véhicules, etc.) ; aux dotations aux provisions
sur éléments de l'actif (perte sur créances clients, titres, stocks, etc.) ;
et aux dotations aux provisions pour risques et charges, au cas où
ceux-ci se concrétisent (par exemple, perte éventuelle liée à un litige
en cours).
Les plus-values ou moins-values de cession sont représentatives
des gains ou des pertes entre la valeur d’achat et de vente d’un actif.
Les variations en besoin du fonds de roulement fluctuent selon le
cash dont une entreprise a besoin pour assurer son cycle
d’exploitation en tenant compte des décalages des flux de trésorerie.
À cette première notion de cash-flow entendu comme flux de trésorerie
d’exploitation s’en ajoutent 2 autres :


celle du free cash-flow, qui permet de mesurer le flux de trésorerie
disponible généré par l'exploitation (operating assets) après paiement
des investissements nécessaires pour maintenir ou développer l’outil
de production ;
celle du cash-flow to equity (flux de trésorerie revenant aux
prêteurs), qui correspond au free cash-flow, une fois soustraits les
flux revenant aux prêteurs, c'est-à-dire après impôt et variation nette
de l'endettement bancaire et financier.
Intérêt du calcul du cash-flow
Le cash-flow est utilisé dans le cadre d’analyses financières, car il permet
d’évaluer l’intensité des flux monétaires générés par l’exploitation d’une
entreprise ainsi que sa profitabilité.
Le free cash-flow est fréquemment utilisé comme un outil d’évaluation dans
la méthode des « discounted cash flow » (DCF) qui permet d’actualiser les
flux de trésorerie. Il quantifie la capacité d’autofinancement de
l’entreprise non affectée à des investissements.
Enfin, le cash-flow to equity sert à calculer le flux de trésorerie revenant aux
prêteurs et à estimer la valeur des capitaux propres, par exemple en cas
de prise de participation par des investisseurs.
Pour en savoir plus :



Plus d'infos sur le besoin en fonds de roulement (BFR) dans notre
page dédiée.
Tout savoir sur la durée d'amortissement comptable.
Pour constituer un plan de trésorerie, téléchargez gratuitement notre
feuille de calcul prête à l'emploi !
Qu'est-ce que le BFR ?
Le BFR correspond au décalage de trésorerie issu de l'activité courante
de l'entreprise.



La somme des coûts engendrés par l'activité de l'entreprise
forme le prix de revient du produit ou service vendu. C'est
l'encaissement du prix de vente qui couvrira à la fois le montant
du prix de revient et la marge prévue.
Or l'entreprise doit généralement engager des dépenses
préliminaires avant de percevoir ses recettes. En effet, si elle a
une activité commerciale, il lui faudra constituer un stock de
départ qu'elle devra peut-être payer à ses fournisseurs avant de
commencer à le vendre.
C'est ce décalage permanent de trésorerie entre les dépenses et
les recettes de l'entreprise qui constitue le besoin en fonds de
roulement (BFR).
Comment calculer le BFR ?
Le montant du BFR dépend des délais de paiement applicables entre la
vente du produit ou de la prestation et l'achat des marchandises (ou
matières premières) auprès des fournisseurs de l'entreprise.
Dans le cas des prestations intellectuelles, le BFR résulte du délai entre
la commande de la prestation et son règlement par le client.
Le BFR comprend généralement 3 éléments :



le montant des stocks moyens nécessaires à l'activité de
l'entreprise : stocks minimum permanents (matières premières,
marchandises, produits finis) dont l'entreprise doit disposer pour
assurer son activité,
le montant de l'encours moyen des créances clients : moyenne
des sommes facturées aux clients et non réglées,
le montant de l'encours moyen des dettes fournisseurs :
moyenne des sommes dues aux fournisseurs et non réglées.
Rappel : L'argent dû par les clients, après livraison, constitue une
"créance client". De même, l'argent que l'entreprise doit à ses
fournisseurs après réception de la marchandise constitue une "dette
fournisseur".
BFR = Stocks moyens + Encours moyen "Créances clients" - Encours moyen "Dettes fournisseurs"
Le BFR du départ (au moment de la création de
l'entreprise)
Quand le créateur travaille sur son projet de création, il établit ses
prévisions financières en construisant un plan de financement
initial sur lequel il s'appuiera pour trouver les capitaux nécessaires au
lancement de son activité.
Lors de la création d'entreprise, le BFR sera couvert par des capitaux
permanents (fonds propres, dettes à long et moyen terme), au même
titre que les investissements.
L'intégration du montant du BFR dans le plan de financement
initial est indispensable pour bien couvrir l'ensemble des besoins
financiers permanents de l'entreprise à son démarrage et dans les
mois qui suivent.
Or, il est évidemment impossible à calculer de manière précise puisque
le montant des encours moyen des créances clients (voire celui des
dettes fournisseurs) est inconnu.
Le calcul du BFR initial se fait donc de manière empirique en se
fondant sur les moyennes constatées dans les entreprises de même
activité et de même taille ou par la projection des hypothèses de
chiffre d'affaires réalisées dans les comptes de résultats prévisionnels.
Il est préférable que le créateur utilise des montants TTC pour les
créances clients et les dettes fournisseurs dans le calcul de la formule
générale de son BFR car il existe également un délai entre le montant
de la TVA collectée et celui de la TVA à reverser. Ce délai dans les
montants perçus et versés accroît le BFR.
Cas des activités de services
Si l'entreprise vend des prestations de services (en particulier de
nature intellectuelle) elle n'a pas de stock de marchandises.
En revanche elle a des charges courantes à avancer en permanence
avant de pouvoir facturer les prestations, que l'on comptabilise sous le
terme de "travaux en cours".
Pour calculer le BFR, il suffit d'évaluer le coût d'une journée de travail,
toutes charges courantes comprises (rémunération incluse) et
d'estimer combien de jours de travail sont nécessaires pour effectuer
la mission commandée par le client.
Enfin, si un acompte à la commande est obtenu à chaque commande
un "encours moyen d'acomptes clients" remplacera l'encours moyen
fournisseurs.
La formule générale pour une entreprise de services sera donc la
suivante :
BFR = Travaux en cours + Encours moyen "Créances clients" - Encours moyen "Acomptes clients"
Exemple de calcul d'un BFR
Pour une entreprise de production présentant les caractéristiques
suivantes :
- Chiffre d'affaires (CA) HT : 500 000 €
- CA TTC (TVA à 20 %) : 600 000 €
- Les achats représentent 40 % du CA HT soit 200 000 € (240 000 €
TTC)
- Conditions de règlement des clients : 40 % des clients règlent à 30
jours et 60 % à 60 jours.
- Conditions de règlement des fournisseurs : 30 % des fournisseurs se
font payer à 60 jours et 70 % à 30 jours.
- Stocks matières premières : 1,5 mois d'achats HT
- Stocks produits finis : 8 jours de CA HT
Le calcul du BFR se fera de la manière suivante :
1) Stocks de matières premières :
200 000 € x 1,5 / 12 mois = 25 000 €
2) Stocks produits finis :
500 000 € x 8 / 365 jours = 10 960 €
3) Créances clients :
40 % x 30 jours = 12 jours
60 % x 60 jours = 36 jours
Soit au total : 48 jours de CA TTC (les factures sont libellées TTC)
600 000 € x 48 / 365 jours = 78 900 €
4) Crédit fournisseur :
30 % à 60 jours = 18 jours
70 % à 30 jours = 21 jours
Soit 39 jours d'achats TTC
240 000 € x 39 / 365 jours = 25 640 €.
BFR = (25 000 + 10 960 + 78 900) - 25 640 = 89 220 €
Operating Cash flow
Le premier niveau de calcul concerne les flux de trésorerie
opérationnelle (on dit parfois aussi les flux de trésorerie
d’exploitation ou flux de trésorerie de l’activité, operating cash
flow en anglais). Il s’agit des variations qui résultent directement des
performances opérationnelles de votre activité. C’est l’un des
indicateurs les plus surveillés par les responsables administratifs et
financiers, car c’est le meilleur outil pour mesurer le niveau de
trésorerie réel de l’entreprise sur une période donnée.
Operating Cash flow (flux de trésorerie d’activité, FTA) = Capacité d’autofinancement
(CAF) +/- variation du besoin de fonds de roulement
Remarquons ici que pour effectuer ce calcul vous êtes passés par
l’évaluation de votre Capacité d'autofinancement (CAF) :
Capacité d’autofinancement (CAF) = résultat net + dotation aux
amortissements + dotation aux provisions – résultat exceptionnels
Et par le calcul de votre Besoin de Fonds de Roulement (BFR) :
Besoin de Fonds de Roulement (BFR) = Actif circulant – Passif
circulant
Ainsi, écrit avec plus de détails de calcul, on obtient :
Operating Cash flow (flux de trésorerie d’activité, FTA) = résultat net + dotation aux
amortissements + dotation aux provisions – résultat exceptionnels + actif circulant – passif
circulant
Cash Flow : définition, calcul, principe, tout ce qu'il faut savoir !
Polina Zavlyanova
21 juil. 2020
https://agicap.com/fr/article/cash-flow-definition-calculinterpretation/
De nombreux anglicismes envahissent aujourd’hui le langage
courant des professionnels du monde de la finance, ce qui peut
amener parfois à des confusions. Pour y voir plus clair, nous vous
proposons de se concentrer sur le terme que vous avez sûrement
déjà entendu à l’oral : le « Cash Flow ». Sous ce terme se cache
l’un des indicateurs les plus indispensables pour les dirigeants et
l’un des plus vérifiés par les analystes, les banquiers ou les
investisseurs. Découvrons ensemble la définition du terme “cashflow”, les principaux mécanismes de calcul, les interprétations de
ceux-ci, ainsi que quelques petites astuces pour repartir avec le
bagage complet des choses à savoir à ce sujet !
Dans cet article :



Cash Flow : définition
o Comprendre la composition des Cash Flows
o Cash flow positif et cash flow négatif
o Cash Flow : une confusion à éviter
Pourquoi calculer le Cash Flow ?
o Assurer la solvabilité de votre entreprise à long terme
o Réaliser des économies
o Maîtriser vos relations avec vos banques et investisseurs
Méthodes de Calcul du Cash Flow : principaux modèles
o Operating Cash flow
Investment Cash flow (flux de trésorerie d’investissement,
FTI)
o Financing Cash flow (flux de trésorerie de financement, FTF)
o Free Cash flow (flux de trésorerie disponible)
Quelques ratios de cash flow utiles
o Le Cash Flow Management
o Analyser son flux de trésorerie de l’activité (FTA)
o Analyser son flux de trésorerie de l’investissement (FTI)
o Analyser son flux de trésorerie du financement (FTF)
En résumé, ce que dit votre tableau de flux de trésorerie
Qu'est-ce que le Cash Flow forecasting ?
Automatiser ses calculs de cash flow pour un prévisionnel plus
précis
o




Cash Flow : définition
Le Cash Flow est un terme d’origine anglo-saxonne qui correspond en
français aux flux de liquidité. On l'écrit aussi "cashflow". La définition
de Cash Flow est donc assez simple : il s’agit d’une mesure des flux
nets de trésorerie au sein d’une entreprise (entrées et sorties de
liquidités). On parle alors en anglais de « Cash in » pour les entrées de
liquidités et de « Cash out » pour les sorties de liquidités. Ceux-ci sont
souvent répertoriés dans un tableau qui sert ensuite à élaborer un plan
de trésorerie.
Comprendre la composition des Cash Flows
Un tableau de flux de trésorerie élaboré de façon rigoureuse distingue
3 catégories précises de flux, ce qui facilite notamment le “cash flow
management” (la gestion des flux de trésorerie) dont le but est de
répertorier et interpréter ces flux afin de mieux gérer les liquidités de
l’entreprise. Avant de voir les calculs, regardons à quoi correspondent
ces trois familles de Cash Flow :

Le flux de trésorerie de l’activité (FTA) indique l’excédent de
trésorerie généré par l’activité propre de l’entreprise résultant de
son chiffre d’affaires


Le flux de trésorerie de l’investissement (FTI) reprend les
décaissements résultant des acquisitions d’immobilisations, net
des encaissements provenant de la cession d’immobilisations
Le flux de trésorerie du financement (FTF) informe quant à lui
de l’ensemble des encaissements et décaissements relatifs aux
choix de financement, comme par exemple l’apport en capital, le
versement de dividendes, emprunts émis et remboursés,
montants prêtés par les actionnaires en compte courant…
Cash flow positif et cash flow négatif
Ces flux pouvant être une sortie ou une entrée de cash pour une
entreprise, il faut savoir distinguer deux cas principaux :


cash flow positif (plus d’entrées que de sorties de cash), alors la
trésorerie de l’entreprise est excédentaire, c’est-à-dire qu’elle a la
possibilité de régler ses dettes, verser des dividendes ou placer
de l’argent par exemple.
cash flow négatif : (plus de sorties que d’entrées de cash), alors
la trésorerie de l’entreprise est déficitaire, ce qui pousse à
réinjecter de l’argent dans l’entreprise ou revisiter les charges
trop lourdes par exemple.
À lire aussi : Qu'est-ce que le cash burn et comment le maîtriser ?
Cash Flow : une confusion à éviter
Attention, du fait des abus de langage l’expression Cash Flow est
souvent confondue avec la capacité d’autofinancement (CAF), or il
ne s’agit pas exactement de la même chose… La capacité
d’autofinancement mesure la capacité d’une entreprise à autofinancer
son cycle d’exploitation et à générer de la richesse. Il s’agit d’un flux
potentiel, tandis que les flux de trésorerie sont des flux réels. Plus
concrètement, la capacité d’autofinancement constitue un excédent de
trésorerie « potentiel » ne tenant pas compte des décalages entre les
paiements des clients et ceux des fournisseurs. Numériquement, c’est
la variation du besoin en fonds de roulement (BFR) qui permet de
passer d’un flux potentiel à un flux réel.
Cette différence se résume finalement dans le calcul suivant :
Flux de trésorerie d’activité (FTA) = Capacité d’autofinancement (CAF) +/- variation du besoin de
fonds de roulement
Envie de mieux comprendre les tenants et les aboutissants de la
gestion de trésorerie ? Inscrivez-vous dès maintenant à notre
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Pourquoi calculer le Cash Flow ?
Assurer la solvabilité de votre entreprise à long terme
Calculer le Cash Flow permet d’évaluer la santé économique de votre
entreprise et anticiper les problèmes potentiels qui peuvent survenir.
Ainsi, vous serez plus à même de déployer des mesures de prévention
avant que les complications n’apparaissent. Bien gérer ses flux de
trésorerie permet donc de diminuer de façon significative les risques
que vous encourez.
Réaliser des économies
Avoir une vision précise de la gestion de votre Cash Flow permet
également d’identifier des charges inutiles pour les supprimer.
Votre tableau de trésorerie vous sera alors d’une grande utilité pour
évaluer vos excédents de trésorerie, et le cas échéant, les placer, pour
ensuite accumuler des intérêts sur le long terme. Ainsi, vous pourrez
constituer une réserve qui permettra à votre société de poursuivre son
activité en cas de difficultés ponctuelles (retards de paiements clients
par exemple) et surtout de financer les investissements futurs.
Maîtriser vos relations avec vos banques et investisseurs
Enfin, comme le Cash Flow reflète la capacité d’une entreprise de
financer des investissements à partir de son exploitation et de
distribuer des dividendes à des actionnaires, il est indispensable de
disposer de rapports précis et fiables afin d’inspirer la confiance auprès
de vos partenaires lors d'éventuelles négociations.
Méthodes de Calcul du Cash Flow : principaux
modèles
Operating Cash flow
Le premier niveau de calcul concerne les flux de trésorerie
opérationnelle (on dit parfois aussi les flux de trésorerie
d’exploitation ou flux de trésorerie de l’activité, operating cash
flow en anglais). Il s’agit des variations qui résultent directement des
performances opérationnelles de votre activité. C’est l’un des
indicateurs les plus surveillés par les responsables administratifs et
financiers, car c’est le meilleur outil pour mesurer le niveau de
trésorerie réel de l’entreprise sur une période donnée.
Operating Cash flow (flux de trésorerie d’activité, FTA) = Capacité d’autofinancement (CAF) +/variation du besoin de fonds de roulement
Remarquons ici que pour effectuer ce calcul vous êtes passés par
l’évaluation de votre Capacité d'autofinancement (CAF) :
Capacité d’autofinancement (CAF) = résultat net + dotation aux
amortissements + dotation aux provisions – résultat exceptionnels
Et par le calcul de votre Besoin de Fonds de Roulement (BFR) :
Besoin de Fonds de Roulement (BFR) = Actif circulant – Passif
circulant
Ainsi, écrit avec plus de détails de calcul, on obtient :
Operating Cash flow (flux de trésorerie d’activité, FTA) = résultat net + dotation aux
amortissements + dotation aux provisions – résultat exceptionnels + actif circulant – passif
circulant
Investment Cash flow (flux de trésorerie d’investissement, FTI)
Les flux de trésorerie d’investissement concernent l’ensemble des
dépenses et recettes associés aux acquisitions et cessions
d’immobilisations et de titres de participations. Ainsi, pour en évaluer
le montant, il s’agit d’effectuer le calcul suivant :
Flux de trésorerie de l’investissement (FTI) = - acquisitions
d’immobilisations incorporelles et corporelles – acquisitions
d’entités (titres de participation) + cession d’immobilisations
incorporelles et corporelles + cessions d’entités (titres de
participation)
Financing Cash flow (flux de trésorerie de financement, FTF)
Les flux de trésorerie de financement concernent les produits et
charges liés aux fonds propres et aux emprunts. Pour en obtenir la
valeur il suffit d’effectuer le calcul suivant :
Flux de trésorerie du financement (FTF) = Augmentation de
capital + Emprunts moyen et long terme – Remboursement des
emprunts moyen et long terme +/- variation des prêts réalisés par
les actionnaires – dividendes versés
Free Cash flow (flux de trésorerie disponible)
Vous pouvez également être amenés à évaluer le flux de trésorerie
disponible (ou Free Cash Flow en anglais), il s’agit maintenant de
liquidités restantes après avoir pris en compte la cession d’actifs, vos
éventuels investissements, votre BFR (besoin de fonds de roulement)
ainsi que les impôts sur l’exploitation. Voici son calcul :
Free Cash flow (flux de trésorerie disponible) = Operating Cash Flow (FTA) + Investment
Cash Flow (FTI)
Avec plus de détails de calcul vous obtenez donc :
Free Cash flow (flux de trésorerie disponible) = EBE + cession d’actifs – investissements
+/- variation du BFR – impôts sur le résultat d’exploitation
Notons cependant que pour obtenir des informations encore plus
précises de l’état de votre trésorerie, vous pouvez vous servir de la
distinction entre deux catégories de Free Cash Flow, même si elle est
rarement utilisée dans la vie réelle :


Free Cash Flow to the Firm (FCFF) qui correspond à la somme
disponible pour tous les investisseurs, dont les détenteurs de
dette
Free Cash Flow to equity (FCFE), flux de trésorerie revenant aux
actionnaires en français, qui correspond à la somme uniquement
disponible pour les prêteurs. Vous pouvez être amenés à calculer
le flux de trésorerie revenant aux actionnaires, notamment dans
si vous avez besoin d’estimer la valeur des capitaux propres de
votre entreprise dans le cadre d'une prise de participation par un
ou plusieurs investisseurs.
Le calcul à effectuer est alors le suivant :
Cash flow to equity (flux de trésorerie revenant aux actionnaires) = flux de trésorerie
disponible – frais financiers – produits financiers +/- variation de l’endettement bancaire et
financier
Découvrez notre dossier complet sur le Free Cash Flow : Qu’est-ce
que le Free Cash Flow ? Définition, calcul et interprétation
Quelques ratios de cash flow utiles
Le calcul des Cash Flows est d’autant plus intéressant qu’il permet de
trouver la valeur d’autres indicateurs tout aussi pertinents pour
l’entreprise. Voici les principaux ratios que vous serez amenés à
calculer selon les informations recherchées :




Le ratio Cash flow/chiffre d’affaires montre la rentabilité d’une
entreprise (plus il est élevé, plus l’entreprise est capable de
transformer ses ventes en trésorerie)
Le ratio Cash flow/dettes évalue la solvabilité d’une entreprise
(plus ce ratio est élevé, moins les dettes pèsent sur la trésorerie
de l’entreprise)
Le ratio Cash flow/valeur de l’entreprise à la bourse permet
d’évaluer la rentabilité de l’investissement.
Le ratio Cash Flow/Capitaux propres indique la rentabilité nette
des capitaux propres.
Le Cash Flow Management
Si le tableau de flux de trésorerie est un outil indispensable pour
piloter son entreprise, outre le fait de maîtriser sa construction, il s’agit
également de savoir interpréter les résultats obtenus. Avant de
commencer l’analyse de votre Cash Flow, assurez-vous d’avoir bien
identifié préalablement les différents types de flux que nous avons
distingués précédemment dans cet article.
Analyser son flux de trésorerie de l’activité (FTA)
Le flux de trésorerie de l’activité (FTA) correspond à l’excédent de
trésorerie généré par les activités principales de l’entreprise
(concrètement, il s’agit de son chiffre d’affaires, sans compter les
activités d’investissement et de financement). Cet excédent exprime
donc la valeur de la richesse générée par l’entreprise. Ainsi, ce calcul
est indispensable pour une entreprise afin de rembourser les
emprunts, autofinancer une partie des investissements, verser des
dividendes… Pensez donc à bien surveiller ces flux afin d’anticiper vos
éventuels manques de ressources qui servent à couvrir ces charges.
Analyser son flux de trésorerie de l’investissement (FTI)
Le flux de trésorerie de l’investissement (FTI) traduit l’effort
d’investissement de la période. Votre interprétation va ici varier selon
le secteur de votre entreprise : si vous êtes dans une activité de service
peu capitalistique ce flux sera moins élevé que si vous travaillez dans
l’industrie lourde par exemple.
De plus, les dépenses d’investissements ne sont pas toujours linéaires
au sein même d’un établissement. En effet, votre entreprise peut
investir lorsqu’une nouvelle opportunité s’offre à elle et inversement
elle peut réaliser une dépense importante de façon plus ou moins
imprévue. Ainsi, ce flux doit également être surveillé afin d’anticiper
votre réaction en des cas exceptionnels.
Analyser son flux de trésorerie du financement (FTF)
Le flux de trésorerie du financement, quant à lui, retrace les choix de
financement de l’entreprise : les flux avec les
actionnaires (augmentation de capital et versement de dividendes,
comptes courants d’associés) et les flux avec prêteurs (emprunts émis
et remboursés).
En résumé, ce que dit votre tableau de flux de
trésorerie
L’analyse financière de votre tableau de flux de trésorerie se fait en
plusieurs étapes.
Sa consultation procure en effet une vision globale à travers une
lecture descendante des flux répertoriés :






Votre capacité d’autofinancement (CAF) vous indique la
profitabilité de votre entreprise
Vos flux de trésorerie de l’activité (FTA) vous aident à gérer
votre besoin de fonds de roulement ;
Vos flux de trésorerie de l’investissement (FTI) mesurent
l’importance des investissements en immobilisation ;
Vos remboursements des emprunts à moyen/long terme vous
guident dans les choix de financement ;
Vos flux de trésorerie du financement (FTF) vous permettent
d’assurer la rémunération des actionnaires ;
Votre trésorerie nette à l’ouverture vous permet de comparer
dans le temps votre situation et donc de suivre la position de
votre trésorerie.
À lire aussi : Pourquoi il ne faut pas confondre vue comptable et vue
trésorerie ?
Qu'est-ce que le Cash Flow forecasting ?
Faire du Cash Flow forecasting, autrement dit établir
des prévisionnels de trésorerie, est indispensable pour anticiper les
difficultés potentielles, envisager le développement de votre entreprise
avec sérénité et diminuer les charges qui pèsent lourd et nuisent à
votre rentabilité.
Pour se faire, il s’agit tout d’abord d’identifier vos encaissements et
décaissements passés. Votre liste peut être organisée dans un tableau
en distinguant les types d’entrées et sorties d’argent. Vous pouvez
éventuellement distinguer celles concernant les clients, celles
concernant vos fournisseurs, les aides et subventions, les prêts et les
financements…
Après avoir listé les catégories, il s’agit maintenant d’inscrire les
montants correspondant à chaque poste d’entrée et de sortie de
liquidités. Pour avoir une vision plus globale, vous pouvez reprendre
vos dépenses passées pour obtenir ainsi un récapitulatif de vos flux de
trésorerie mensuels sur la période souhaitée. Attention, à cette étape il
faut être particulièrement attentifs aux délais de paiement : le but est
d’inscrire les montants dans le mois où l’argent a été encaissé (ou
décaissé) et non pas au moment où la créance (ou la dette) a été
établie.
C’est après ce travail préalable que vous pouvez désormais établir
votre plan de trésorerie. Pour commencer, reprenez toutes vos
entrées et sorties récurrentes, comme les charges fixes. Ensuite, vous
pouvez estimer vos flux variables en vous fondant sur les flux passés et
les ajustant en fonction de leur évolution estimée. Pour cela vous serez
sûrement amenés à établir des différents scénarios.
À lire aussi : Comment faire un plan de trésorerie prévisionnel : 4 étapes
à suivre
Automatiser ses calculs de cash flow pour un
prévisionnel plus précis
Tout ce travail peut très bien être réalisé manuellement sur des
plateformes comme Excel. Néanmoins, pour établir des prévisionnels
de trésorerie fiables tout en économisant un temps précieux de plus
en plus d’entreprises ont recours aujourd’hui à des logiciels de gestion
trésorerie. Ainsi, la gestion de trésorerie devient plus fluide et
surtout automatisée, ce qui vous épargne d’un travail laborieux et
source de stress.
Agicap est un logiciel de gestion de trésorerie adapté à toutes les PME.
Avec Agicap, vous aurez accès à un suivi de trésorerie en temps réel et
automatisé : la solution s’intègre avec vos banques, outils comptables,
outils de facturation et met automatiquement votre trésorerie à jour.
Agicap vous permet aussi d’anticiper votre trésorerie à 1, 3, 6, 12 mois
ou plus pour prendre les bonnes décisions et sécuriser vos besoins de
financement. Vous pouvez également simuler facilement l’impact de
scénarios de crise sur votre trésorerie : baisse du chiffre d’affaires,
chômage partiel, décalage des remboursements d’emprunts...
Découvrez le témoignage de Lucas Gros, Directeur Général de
Traction Productions, grossiste en monture optique :
”Dans nos métiers de commerce de gros, notre activité étant basée sur
des grands volumes d'achats rapportés au chiffre d'affaires, L'enjeu de
BFR est important.” Lucas Gros, Directeur Général de Traction
Productions
Les avantages d’Agicap pour mieux gérer vos cash flows :




Simplicité : Agicap est extrêmement facile à prendre en main, et
ne demande pas d’expertise poussée en comptabilité.
Automatisation : en étant connecté à vos banques et logiciels
internes, Agicap met à jour en temps réel toutes vos données
financières.
Visualisation : en un coup d’œil, vous voyez sur Agicap
l’évolution de votre trésorerie et vous pouvez personnaliser les
vues souhaitées.
Prévision : vous pouvez faire votre budget prévisionnel
directement dans Agicap et avoir une vue de votre trésorerie sur
plusieurs mois ou années en fonction de vos besoins. Vous
pouvez aussi multiplier les scénarios pour visualiser l’impact de
certains événements (embauche, investissements, crise…) sur
votre trésorerie.
https://www.fellah-trade.com/ressources/pdf/Culture_Fourragere.pdf
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