Principe de la VAN

Telechargé par AHMED SAM SAMY ANNAJAR
Principe de la V.A.N, voici un exemple très simple :
Investissement de 100 k€ pour une durée de vie de 4 ans, amorti en
linéaire
Taux actualisation : 10% l'an
Taux d'impôts : 40%
Période
1
2
...
Recette
100
150
...
Dépense
60
90
...
Amortissement (DAP)
25
25
...
Résultat avant impôts
15
35
...
Impôts
6
14
...
Résultat après impôts
9
21
...
Cash flow net (CAF)
34
46
...
Coef d'actualisation*
0.909
0.826
...
Flux nets actualisés
30.9
38
...
*coef = (1+taux actualisation)puissance -période
VAN = - Investissement + Somme des flux nets actualisés => -100 k€
+ 125 k€ = 25 k€
Le taux de rentabilité interne d'un
investissement (TRI)
Il correspond au taux d'actualisation pour lequel la VAN est nulle. Soit
le seuil d'équilibre entre le montant de l'investissement et les flux de
trésorerie actualisés.
Le cash-flow totalise l'ensemble des flux de trésorerie générés par les
activités d'une société. Cet indicateur permet de mesurer la marge réelle
d’une entreprise, sa capacité à financer son développement (ses
investissements notamment) à partir de son exploitation, ainsi que la masse
des dividendes qu’elle peut servir à ses actionnaires.
Le cash-flow est particulièrement regardé par les analystes financiers, car il
permet d’apprécier la solvabilité et la pérennité d'une entreprise.
Le point maintenant.
Cash-flow : méthode de calcul
La formule permettant de calculer le cash-flow d’exploitation est la
suivante :
Résultat net + dotations nettes aux amortissements et aux provisions plus-values
de cession d'actifs + moins-values de cession d'actifs variation du besoin en
fonds de roulement
Le résultat net, c'est la différence entre les produits et les charges
durant un exercice comptable donné.
Les dotations nettes aux amortissements et aux
provisions correspondent aux amortissements de l'actif (dépréciation
des locaux, machines, véhicules, etc.) ; aux dotations aux provisions
sur éléments de l'actif (perte sur créances clients, titres, stocks, etc.) ;
et aux dotations aux provisions pour risques et charges, au cas où
ceux-ci se concrétisent (par exemple, perte éventuelle liée à un litige
en cours).
Les plus-values ou moins-values de cession sont représentatives
des gains ou des pertes entre la valeur d’achat et de vente d’un actif.
Les variations en besoin du fonds de roulement fluctuent selon le
cash dont une entreprise a besoin pour assurer son cycle
d’exploitation en tenant compte des décalages des flux de trésorerie.
À cette première notion de cash-flow entendu comme flux de trésorerie
d’exploitation s’en ajoutent 2 autres :
celle du free cash-flow, qui permet de mesurer le flux de trésorerie
disponible généré par l'exploitation (operating assets) après paiement
des investissements nécessaires pour maintenir ou développer l’outil
de production ;
celle du cash-flow to equity (flux de trésorerie revenant aux
prêteurs), qui correspond au free cash-flow, une fois soustraits les
flux revenant aux prêteurs, c'est-à-dire après impôt et variation nette
de l'endettement bancaire et financier.
Intérêt du calcul du cash-flow
Le cash-flow est utilisé dans le cadre d’analyses financières, car il permet
d’évaluer l’intensité des flux monétaires générés par l’exploitation d’une
entreprise ainsi que sa profitabilité.
Le free cash-flow est fréquemment utilisé comme un outil d’évaluation dans
la méthode des « discounted cash flow » (DCF) qui permet d’actualiser les
flux de trésorerie. Il quantifie la capacité d’autofinancement de
l’entreprise non affectée à des investissements.
Enfin, le cash-flow to equity sert à calculer le flux de trésorerie revenant aux
prêteurs et à estimer la valeur des capitaux propres, par exemple en cas
de prise de participation par des investisseurs.
Pour en savoir plus :
Plus d'infos sur le besoin en fonds de roulement (BFR) dans notre
page dédiée.
Tout savoir sur la durée d'amortissement comptable.
Pour constituer un plan de trésorerie, téléchargez gratuitement notre
feuille de calcul prête à l'emploi !
Qu'est-ce que le BFR ?
Le BFR correspond au décalage de trésorerie issu de l'activité courante
de l'entreprise.
La somme des coûts engendrés par l'activité de l'entreprise
forme le prix de revient du produit ou service vendu. C'est
l'encaissement du prix de vente qui couvrira à la fois le montant
du prix de revient et la marge prévue.
Or l'entreprise doit généralement engager des dépenses
préliminaires avant de percevoir ses recettes. En effet, si elle a
une activité commerciale, il lui faudra constituer un stock de
départ qu'elle devra peut-être payer à ses fournisseurs avant de
commencer à le vendre.
C'est ce décalage permanent de trésorerie entre les dépenses et
les recettes de l'entreprise qui constitue le besoin en fonds de
roulement (BFR).
Comment calculer le BFR ?
Le montant du BFR dépend des délais de paiement applicables entre la
vente du produit ou de la prestation et l'achat des marchandises (ou
matières premières) auprès des fournisseurs de l'entreprise.
Dans le cas des prestations intellectuelles, le BFR résulte du délai entre
la commande de la prestation et son règlement par le client.
Le BFR comprend généralement 3 éléments :
le montant des stocks moyens nécessaires à l'activité de
l'entreprise : stocks minimum permanents (matières premières,
marchandises, produits finis) dont l'entreprise doit disposer pour
assurer son activité,
le montant de l'encours moyen des créances clients : moyenne
des sommes facturées aux clients et non réglées,
le montant de l'encours moyen des dettes fournisseurs :
moyenne des sommes dues aux fournisseurs et non réglées.
Rappel : L'argent dû par les clients, après livraison, constitue une
"créance client". De même, l'argent que l'entreprise doit à ses
fournisseurs après réception de la marchandise constitue une "dette
fournisseur".
BFR = Stocks moyens + Encours moyen "Créances clients" - Encours moyen "Dettes fournisseurs"
Le BFR du départ (au moment de la création de
l'entreprise)
Quand le créateur travaille sur son projet de création, il établit ses
prévisions financières en construisant un plan de financement
initial sur lequel il s'appuiera pour trouver les capitaux nécessaires au
lancement de son activité.
Lors de la création d'entreprise, le BFR sera couvert par des capitaux
permanents (fonds propres, dettes à long et moyen terme), au même
titre que les investissements.
L'intégration du montant du BFR dans le plan de financement
initial est indispensable pour bien couvrir l'ensemble des besoins
financiers permanents de l'entreprise à son démarrage et dans les
mois qui suivent.
Or, il est évidemment impossible à calculer de manière précise puisque
le montant des encours moyen des créances clients (voire celui des
dettes fournisseurs) est inconnu.
Le calcul du BFR initial se fait donc de manière empirique en se
fondant sur les moyennes constatées dans les entreprises de même
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