CORRECTION FRANCAIS

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focalisation
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Les références aux différents cours d’eau pour désigner les larmes sont
hyperboliques.Manipuler( 1. J’ai posé mes clefs sur la table et elles n’y sont plus.2. Il a pris la dernière barre
chocolatée.3. Je vois beaucoup mieux depuis que je porte des lunettes. 4. Il a attrapé le ballon au vol.5.
Nous avons muré notre terrain afin d’éviter toute intrusion.6. Il compte l’argent de ses économies à la fin du
mois.7. J’ai gouté ce fruit pour la première fois.8. Ils ont dévoré leur plat sans échanger un seul mot.6 1. Il
perd le fil de ses idées.2. Ce plat est exquis.3. Le feu se propage vers le village.4. Le chat joue avec la bobine
de fil.5. En Norvège, la pêche est un pilier de l’économie.6. Nous avons fait le tour de la question.7. Il a le
cœur fragile.8. Le pilier de l’édifice menace de s’effondrer.9. Elle n’y a vu que du feu.10. J’aimerais
entreprendre un tour du monde.11. Il a mis les pieds dans le plat.12. Il n’a pas de cœur.Écrire9 Voici des
exemples de phrase au sens propre et au sens figuré pour chaque mot.• Le tonnerre
gronde au-dessus de la plaine.Il a quitté la scène sous un tonnerre d’applaudissements.• Je n’ai pas la
bonne clef pour ouvrir cette armoire.Elle vient de trouver la clef du mystère.• Ce piment est
particulièrement fort.La venue de cette jeune fille apporte du piment à sa vie.• De grosses chaleurs sont
annoncées pour la fin de l’été.Ils m’ont accueilli avec chaleur.• Le torrent est sorti de son lit à cause de la
pluie.Il a versé un torrent de larmes en apprenant mon départ.• Les enfants font un tel bruit
qu’il est impossible de se concentrer.Sa dernière révélation a fait beaucoup de bruit. Produire à
l’orals L’exercice d’invention amène dans un premier temps les élèves à trouver des
expressions figurées construites à partir d’un élément du corps humain puis à en vérifier le sens. À
l’issue de cette recherche préalable, les élèves inventent un dialogue cocasse reposant sur
un jeu de mots ou un effet de surprise que doit révéler une lecture expressive à voix haute.Ressource
numériqueLe manuel numérique enrichi vous propose les exercices 3, 7 et 10 (fiche 1) et 4, 8 et 11 (fiche 2)
permettant ainsi de compléter les exercices proposés dans le manuel.lienmini.fr/jdl4-103Fiche 1Repérer3 a.
Ce carton est lourd : d’un poids important. Le temps est lourd : sans air et humide.Arrête de plaisanter,
tu es vraiment trop lourd ! : sans finesse ni intelligence. Il a le cœur lourd : malheureux. Nous
pataugeons dans une eau lourde : non limpide.Ceci pèse lourd dans son dossier : accablant, à charge.Le
style de cet écrivain est lourd : maladroit et répétitif.Son parfum est lourd : fort et entêtant.Il est plongé
dans une lourde rêverie : difficile à interrompre. Il m’a confié une lourde tâche : difficile et
de grande impor-tance. b. La seule phrase dans laquelle l’adjectif est utilisé au sens
propre est la première : « Ce carton est lourd. »Manipuler7 a. 1. Ses paroles sont un tissu de mensonges.2. Il
récoltera les fruits de ses efforts.3. Elle ne doit pas perdre pied.4. Cette séparation lui a déchiré le cœur.b. 1.
Ses paroles sont un ensemble de mensonges.2. Il profitera du résultat de ses efforts.3. Elle ne doit pas se
sentir mal à l’aise.4. Cette séparation lui a fait beaucoup de peine.Écrirep a. Partir la tête haute : partir avec
dignité.N’en faire qu’à sa tête : agir selon sa fantaisie.Être tête en l’air : être distrait.Faire la tête :
bouder.Garder la tête froide : rester calme.b. Avoir la tête sur les épaules – sans queue ni tête – en
tête-à-tête – avoir la grosse tête.Fiche 2Repérer4 a.Les sanglots longsDes violonsDe l ’autom
neBlessentMon cœurD’une langueurMonotone [...]Paul Verlaine, « Chanson d’automne », Poèmes
saturniens, 1866.b. Paul Verlaine personnifie la saison automnale, miroir de ses propres émotions. Les «
sanglots longs des violons » renvoient au bruit de la tempête tandis que le cœur est blessé en tant que siège
des émotions. Il s’agit bien évidemment d’une bles-sure morale annoncée par le terme « sanglots ».155©
Magnard, 2016 Jardin des Lettres 4e Livre Ressources
pensent : ainsi sont-ils d’abord invités à s’identifier à Félicité, à partager ses probables émotions, puis à
prendre du recul et à donner leur avis sur son comportement.Objectifs pédagogiques– Rendre les élèves
acteurs de leur lecture. Leur permettre de dépasser leurs impressions brutes.– Leur faire prendre
conscience de la richesse de la langue littéraire.– « Leur faire percevoir des effets
esthétiques et en analyser les sources. » (B. O. spécial n°11 du 26 novembre 2015)Mise en
œuvreLes élèves sont placés par groupe de quatre : un secrétaire et un rapporteur sont choisis. Lors
de la restitution collective, tous les groupes exposeront leurs conclusions et les confron-teront aux
autres.DéroulementAvant de lancer le travail des groupes, le professeur lit l’extrait. La lecture
magistrale rend compte de la tension dramatique et du suspense. Il est alors possible de
demander aux élèves ce qu’ils ont ressenti (sans d’abord solliciter une analyse). Les élèves commencent
ensuite le travail de groupe. Une fois l’atelier achevé, la même question est posée
une nouvelle fois : il s’agit alors de montrer aux élèves qu’ils ont en général une bonne perception
de l’ambiance et des enjeux du texte et surtout que le travail sur la langue et
le lexique en parti-culier leur permet de comprendre et d’expliquer ce qui a fait naitre telle ou telle
émotion de lecteur.Partie 1L’activité commence par immerger les élèves dans le texte :
les questions attirent leur attention sur ce que le texte donne à voir et à
entendre. Il s’agit moins ici de manier le métalangage (comparaison, comparé,
comparant, outil de comparaison) que de comprendre l’effet d’une figure de style. On veille à ce que les
élèves ne négligent pas les questions qui invitent, après le repé-rage, à
l’interprétation.1. Le brouillard est comparé à une écharpe.– Flaubert évoque une seconde fois
le brouillard dans la phrase suivante : « C’était un taureau ... brouillard. » (l. 7-8). Le lecteur,
comme les personnages, progresse dans la cam-pagne normande la visibilité est rendue
mauvaise par le brouillard : Flaubert peut ainsi saisir le lecteur en faisant surgir le taureau.
L’animal avait été annoncé par son beuglement, mais le danger n’était pas encore repérable.
Flaubert crée un effet de surprise qui dramatise la scène.2. Dans cette comparaison, l’auteur
rapproche les sabots du taureau de marteaux : le martèlement de l’animal sur le
sol produit un bruit sourd qui fait penser au bruit du marteau. La sensation auditive souligne la puissance
de l’animal.Qu’avons-nous observé ?Le beuglement du taureau, le piaffement qui annonce
la charge et le brouillard soudain déchiré par le surgissement de l’animal créent une grande anxiété chez
le lecteur.Partie 2On attend dans cette deuxième partie que les élèves saisissent le texte dans son
déroulement : c’est pourquoi il ne leur est pas seu-lement demandé de faire des repérages mais
surtout de classer et d’analyser des relevés. Ce faisant, on attire leur attention sur
les nuances lexicales (avança/galopait) et la précision du voca-bulaire.1. Les deux
expressions qui font référence au cri du taureau sont : « beuglement formidable » (l. 7) et
« en beuglant horri-blement » (l. 11-12). L’adjectif « formidable » est à entendre ici
dans son sens vieilli : qui inspire une grande crainte. « Horriblement » indique que le beuglement
inspire l’épouvante : le cri de l’animal semble aller crescendo, de même que la rage (ou
peut-être la peur) qu’il éprouve lui-même.– La bonne étiquette est : « agressif ». 2. – Les formes
verbales apparaissent dans l’ordre suivant : « se trouvait », « avança », « galopait », «
descendit », « poussa », « tomba », « gravir », « s’arrêta ».TaureauMme Aubainse
trouvaitavançagalopaits’arrêtadescenditpoussatombagravir– Le taureau d’abord immobile va
charger. Les verbes sont présentés selon une gradation ascendante.– L’énumération des
verbes de déplacement montre com-ment Madame Aubain tente d’échapper au taureau.3. Le
taureau devient de plus en plus menaçant : le danger qu’il représente se
rapproche auditivement et visuellement. Madame Aubain est prise de panique,
l’énumération des verbes de mouvement montre qu’elle se précipite, affolée, pour
mettre ses enfants à l’abri.Partie 3Dans cette partie, c’est le registre du texte que l’on
conduit les élèves à identifier. L’objectif n’est pas de nommer le registre mais de
découvrir comment Flaubert l’installe petit à petit dans le texte. Les élèves plus faibles seront
soutenus par des ques-tions qui sollicitent l’identification et le regard qu’ils portent
sur Félicité.1. – On attend des élèves qu’ils évoquent la terreur, l’effroi devant l’imminence de la
mort atroce de Félicité menacée par le tau-reau. On pourra leur faire remarquer que ces
sentiments naissent d’une identification au personnage.– Les expressions décrivant la proximité
du taureau sont : « acculé » (l. 15), « rejaillissait à la figure » (l. 15-16) et
« une seconde de plus » (l. 16).2. – é/ventrait : préfixe ex- éventrer » signifie blesser en
déchirant ou en ouvrant le ventre. Félicité a failli être profondément incisée par
les cornes du taureau. Le lecteur éprouve de l’empathie pour le personnage auquel il
s’identifie et pour lequel il tremble.– Il s’agit bien d’un coup de théâtre : alors que le lecteur ima-gine
Félicité, femme vulnérable face à la masse puissante et menaçante du taureau, promise à
une mort certaine, elle en réchappe in extremis.3. – L’adjectif « héroïque » qualifie la manière
dont les habi-tants de Pont-l’Évêque considèrent le comportement de la servante.
Félicité semble indifférente, comme si elle ne mesurait pas l’exploit qu’elle avait accompli. Elle
force pourtant l’admira-tion par son courage et son sang-froid.159© Magnard, 2016 – Jardin des Lettres
4e Livre Ressources
5 Les genres et les registreslittéraires p. 284-285 Cette leçon ouvre la deuxième partie de l’étude du
lexique. Elle consolide les connaissances des élèves sur les genres lit-téraires et développe leur approche
des registres. Si le registre comique et le registre épique sont généralement connus des élèves, les autres
registres répertoriés dans la leçon n’ont sou-vent pas été abordés avant la 4e. Le tri des adjectifs proposés
dans l’exercice permet de reformuler les définitions données dans la leçon.La leçon aide les élèves
à faire la distinction entre une caté-gorie et un effet littéraires ; elle vise aussi
à montrer qu’un registre n’est pas lié à un genre littéraire en particulier et
inversement. Nous ferons ainsi constater aux élèves que le comique peut s’exprimer
dans un texte de théâtre (activité 4) et dans un poème (exercice 2) et qu’un
texte poétique peut recourir au registre lyrique (exercice 10) aussi bien qu’au registre comique. La
leçon envisage l’étude des genres et des registres, non seulement en réception
(activités 1 et 4, execice 1 notamment) mais aussi en production (activité 3,
exercices 6, 11 et 12).Objectifs pédagogiques À l’issue de la leçon, les élèves : – ont appris à distinguer genre
et registre littéraires ;– sont capables de choisir le genre et le registre adaptés à la visée du texte qu’ils
écrivent.Activité 1a. Les spectateurs se trouvent au cinéma : leur visage est éclairé par
la lumière produite par l'écran, ils sont assis sur des fauteuils rouges.b. Tous rient ou sourient.c. Ils sont
vraisemblablement en train d’assister à la projection d'un film comique que l'on peut
rapprocher d’une pièce de théâtre.Activité 2Cette activité invite les élèves à mobiliser leurs
souvenirs de lecture et à travailler la justification d'une réponse : il s'agit ici d'aller au-delà des
commentaires tautologiques (Ce livre m’a fait rire parce qu’il est drôle) et de les inviter à
citer des éléments précis relatifs aux personnages, à l’intrigue, au style des livres qu'ils
lisent.Activité 3a. Le professeur peut vérifier, à l’aide des dessins, si les phrases ont
été comprises. Le premier dessin doit faire apparaitre une coiffure aussi haute que le
corps du cou aux pieds, le second des talons aussi hauts que tout le reste du corps.b. Les dessins rendent
visible la caricature que Montesquieu fait des Français et suscitent le rire.Activité 4a. Ce texte est extrait
d’une pièce de théâtre : on peut l'identi-fier avec le nom des personnages, suivi d’une didascalie écrite en
italiques puis de leur réplique.b. L’extrait est comique : la conclusion (Mon chien est un chat) est absurde.
On peut montrer aux élèves le décalage entre l’apparent sérieux de la démarche et la conclusion
fantaisiste. Le professeur préci-sera le fonctionnement d’un syllogisme : raisonnement à
deux propositions (dites prémisses) conduisant à une conclusion nécessaire. Il est
possible de prolonger l’activité en proposant aux élèves d’écrire des syllogismes : certains rigoureux,
d’autres déca-lés et fantaisistes.Repérer1 Le texte de Chateaubriand est extrait d’un roman
écrit en 1802. Le passage recourt au registre lyrique.2 Les affirmations correctes sont : le langage est
familier. En effet, le texte comporte des mots élidés j’paye »), des termes familiers s’en
fout », « fout en pétard ») et une interjection (« bof »).– la chanson évoque les relations sociales.
On peut citer : « je mendie », « le bourgeois ».– l’auteur veut faire rire. Il y a un
décalage entre la situation sociale du clochard et sa satisfaction à acheter un
croissant pour le chien afin de choquer les bourgeois.Interpréter(
ComiquehilarantSatiriquemoqueurironiqueLyriquemélancoliquenostalgiquePathétiquemélancoliquelarmoy
antTragiquefatalinévitableÉpiquespectaculairegrandioseCet exercice permet d’affiner les
distinctions entre des registres qui semblent proches : « mélancolique » peut renvoyer au registre
lyrique ou au registre pathétique, selon que le sentiment est seu-lement exprimé ou destiné à
émouvoir le lecteur ; « larmoyant » insiste sur l’effet produit sur le lecteur, il est donc associé
au registre pathétique ; « moqueur » et « ironique » pourront être commentés : le professeur montrera que
c'est l’intention de ridiculiser, de tour-ner en dérision qui les distingue de l’adjectif « hilarant ».6 On raconte
son enfance avec nostalgie en recourant au registre lyrique.On tourne en dérision les personnes
prétentieuses en recou-rant au registre satirique.On raconte une bataille qui oppose deux armées en
recourant au registre épique.Il est intéressant de demander aux élèves de revenir aux
défini-tions de la leçon pour justifier le choix des registres.Produire à l'oralp a. L’extrait des
Méditations poétiques recourt au registre lyrique : le poète rend hommage à sa muse, il emploie
la pre-mière personne, les vers sont emprunts de nostalgie dont les phrases exclamatives traduisent
l’intensité.b.L’activi de mise en voix peut être prolongée avec un extrait plus long.
Le professeur demande alors aux élèves de faire une recherche sur les circonstances
de la rédaction du Lac, le destin de Julie Charles à qui le poème rend hommage et peut leur
faire écouter la pièce musicale inspirée à Niedermeyer par les vers de Lamartine afin de préparer la lecture
et l'interprétation.160© Magnard, 2016 – Jardin des Lettres 4e Livre Ressources
Lires Afin de guider les élèves, le professeur leur demande de s’ex-primer sur la visée de leur projet
d'écriture : souhaitent-ils célébrer la beauté du mont Blanc ou évoquer les dangers de l’ascension ?Fiche
1Repérer" Le premier extrait est un texte de théâtre. Le deuxième, est extrait d’un roman.Interpréter7 On
retrouve l’Odyssée d’Homère (eau – dix haie).Produire à l’oralq L’interprétation donnée par les
élèves doit souligner le registre comique du passage. Les didascalies donnent des
indi-cations dans ce sens. Fiche 2Repérer4 – Dans l’extrait de Phèdre, les passages qui
relèvent du registre tragique sont : « fatal hymen » et « cruelle destinée ».– Dans l’extrait d’Iphigénie,
on surligne « La colère des Dieux », « oracle cruel / Veut qu’ici ». Dans l’extrait d’Andromaque, on
surligne « J’étais né pour » et « mon sort est rempli ».Interpréter8 J. Fante, Mon chien stupide, 1985 :
comique.P. Éluard, Capitale de la douleur, 1926 : pathétique ou lyrique.J. Cocteau, La Machine infernale,
1932 : tragique.J. Verne, Vingt mille lieues sous les mers, 1869 : épique.J.-J. Rousseau, Les Confessions, 1782
: lyrique.J. du Bellay, Les Regrets, 1558 : lyrique.J. W. von Goethe, Les Souffrances du jeune
Werther, 1774 ; pathétique.R. Puértolas, L’extraordinaire voyage du fakir qui était resté
coincé dans une armoire Ikea, 2013 : comique.Voltaire, De l’horrible danger de la lecture, 1765 :
satirique.Molière, Les Précieuses ridicules, 1659 : satirique.9 1. épique (haie – pie –queue).2. théâtre (thé –
âtre).3. lyrique (lit – riz queue).4. pathétique (pas – thé – tique).Ressource numériqueLe manuel
numérique enrichi vous propose les exercices 3, 7 et 11 (fiche 1) et 4, 8 et 9 (fiche 2) permettant ainsi de
compléter les exercices proposés dans le manuel.lienmini.fr/jdl4-1056 Le lexique de la poésie p. 286-287
La leçon sur le lexique de la poésie s’inscrit naturellement après celle qui traite
des genres et des registres littéraires. À la fin du cycle 3 et au début du cycle
4, les élèves ont déjà rencontré de nombreux poèmes, célébrant le monde et évo-quant le voyage
ou l’ailleurs. Ils ont acquis des connaissances sur le texte poétique, sa mise en page, les
rimes et les vers réguliers. À ces notions, que la leçon rappelle on en ajoute ici
de plus complexes sur le rythme (enjambement, rejet), les sonorités (allitérations, assonances) et l’essence
du texte poé-tique (poèmes en prose). L’un des objectifs est de dépasser l’idée selon
laquelle un poème est nécessairement écrit en vers et rimé d’une part et qu’il suffit de vers et
de rimes pour rendre un texte poétique d’autre part. Les activités de découverte et de manipulation et les
exercices visent à ce que les élèves perçoivent les ressources expres-sives de la langue
poétique. Ils accordent une place de choix à l’analyse des qualités rythmiques et sonores des poèmes et
font volontairement alterner lecture en réception (ressource audio de l’activité 1) et en
production (activité 4).L’exercice qui clôt la leçon est consacré à la mise en voix d’un quatrain de Baudelaire
dont les élèves, grâce à la leçon et aux exercices précédents, rendront la richesse musicale. Si les activités et
les exercices sont pour la plupart réservés à l’oral (diction prenant en compte les règles de
versification, mise en voix), deux exercices (9 et 10) d’écriture à contraintes sont également proposés.
L’exercice 10, dont le support est un tableau de Janmot, renforcera dans l’esprit
des élèves les liens forts qui unissent poésie et peinture.Objectifs pédagogiques À l’issue de la leçon
les élèves : – ont appris à dire le texte poétique en en respectant les règles ;– perçoivent les ressources
expressives de la langue poétique.Activité 1a. Voici la forme originale du poème.Leurs jambes pour toutes
montures,Pour tous biens l’or de leurs regards,Par le chemin des aventuresIls vont haillonneux et
hagards.Le sage, indigné, les harangue ;Le sot plaint ces fous hasardeux ;Les enfants leur tirent la langueEt
les filles se moquent d’eux.C’est qu’odieux et ridicules,Et maléfiques en effet,Ils ont l’air, sur les
crépuscules,D’un mauvais rêve que l’on fait ; [...]b. Le poème est écrit en octosyllabes avec des rimes
croisées : le compte des syllabes et le repérage des rimes permettent de retrouver la mise en page originale
du poème.Activité 2a. Certains mots ne sont pas prononcés comme dans le lan-gage
ordinaire, en prose.b.On veillera à ce que les élèves respectent la règle des « e »
finaux. Ceux qui sont soulignés sont à prononcer.1. Les étoiles, points d’or, percent les branches noires.2.
Allons ! La belle nuit d’été !161© Magnard, 2016 – Jardin des Lettres 4e Livre Ressources
Le texte La séquence sur le texte clôture la partie langue du manuel avec six leçons pouvant être traitées
indépendamment les unes des autres : les repères spatio-temporels et connecteurs
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