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Economie-et-Gestion-dentrepise

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Cours Economie et gestion d'entreprise Deuxième année Ingénieurs Informatique et multimédia
Economie et Gestion d'entreprise
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Cours Economie et gestion d'entreprise Deuxième année Ingénieurs Informatique et multimédia
Université Manouba
Institut Supérieur des Arts Multimédias
Support de Cours
Economie et Gestion d'entreprise
2ème Année du cycle ingénieur Informatique Multimédias
Elaboré par:
Dr Sahlaoui Morsy
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Partie I: Introduction à l'économie
Introduction:
Les sciences économiques sont des sciences sociales qui se penchent sur le comportement
humain dans les domaines la production de biens et la prestation de services et de la
consommation. Elles visent à découvrir l'utilisation la plus efficace des ressources productives
dans le but d'atteindre la satisfaction maximum des désirs et des besoins matériels des
hommes dans le cadre général où les ressources de tout à chacun sont rares.
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Chapitre I: Introduction à l'économie
Section I: Définition des concepts fondamentaux en économie:
1. Définition de l'économie:
Le terme «économie» trouve son origine dans le mot grec signifiant «celui qui tient la
maison». L’économie est fréquemment liée à l'étude des comportements humains, cherchant à
utiliser au mieux des ressources rares pour satisfaire des besoins multiples et illimités.
L’économie, c’est l’étude de la manière dont la société gère ses ressources rares (Mankiw
2004).
Toutefois, il n’y a pas d’unanimité sur la définition de la science économique. Dans une
perspective large l'économie peut être définie, comme l’étude de l’ensemble des
comportements liés à la production et à la consommation des biens et des services.
2. Informations préliminaires à l'économie:
- Les sciences économiques ou l'économie en général, étudie
•
Les choix et les orientations des différents agents économiques (individus, ménages,
firmes, Etat) pour la satisfaction de leurs objectifs (ex : besoin/désir de
consommation, objectif de profit,…).
•
La nature des choix déterminent l’utilisation des ressources disponibles d’un agent
(budget disponible, temps disponible,…) ou de l'entreprise (ressources naturelles,
main d’œuvre,…).
- Le terme économie peut aussi désigner une situation économique donnée, en d'autres termes
un ensemble d'activités d’une collectivité humaine (pays, entreprise, zone économique...) en
termes de production et de consommation (par ex, l’économie tunisienne, l’économie
mondiale,...).
- Un constat primordial : les ressources sont rares pour chaque intervenant, c-a-d elles ne
permettent pas de satisfaire les besoins. Ainsi, tout choix suppose pour un agent un arbitrage
entre différentes possibilités d’affectation de ses ressources selon les priorités.
- Les choix d’un agent sont influencées par des incitations (ex : si le prix d’un dvd augmente,
alors l’incitation à en acheter diminue).
- Pour choisir entre différentes possibilités, l’agent a besoin d’informations sur ces possibilités
(ex : il a besoin d’infos sur la qualité et le prix des produits)
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- Les agents ayant des ressources différentes, ils peuvent augmenter la gamme de leurs choix
possibles via l’échange (ex : un travailleur échange son temps contre un revenu qui lui
permettra d’acheter des biens et services (BS) qu’il ne peut produire lui-même).
- Les échanges se font sur des marchés: Marché des BS, marché financier, marché de l'emploi.
- l’ensemble des choix réalisés par les agents et leur interaction déterminent la répartition des
ressources entre eux. Ex : les choix d’études et professionnels, déterminent les niveaux et la
distribution des salaires.
Section II: Les marchés
1. Les acteurs de la vie économique et leurs fonctions:
On distingue 5 agents économiques qui ont chacun une fonction économique principale :
Agent économique
Fonction / Définition
-Les ménages:
C'est l'ensemble des personnes qui vivent
ensemble dans
un
même logement.
Ils
consomment des biens et des services
-Les entreprises:
Elles produisent des biens et des services
(marchands)
-Les institutions financières: (les banques, Elles collectent et font fructifier l’épargne1 des
organismes de crédits)
autres agents économiques.
Elles prêtent de l’argent aux autres agents afin
de : - consommer plus (pour les ménages) financer des investissements pour qu’elles se
développent (pour les entreprises)
-Les administrations: (L’état)
Elles rendent des services non payants (ou
presque) à la collectivité
-Le reste du monde :
Cette expression désigne tous les agents
économiques situés hors de France importent /
exportent des biens, des services ou des
capitaux.
2. Qu'est ce qu'un marché?
Un marché : est le lieu où se produisent des échanges (ex : foires, marchés de village, bourse,
grandes surfaces)
- La monnaie: est l’intermédiaire financier habituel dans les échanges (par opposition au troc)
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- L'économie de marché : c'est l'économie où les échanges sont marchands (c-à-d qu’ils se
font sur un marché)
- La quantité échangée du bien considéré et le prix équivalent sont déterminés par le «
marchandage » libre entre vendeurs et acheteurs ou la simple rencontre entre offre et
demande.
- Dans une économie de marché, les choix des agents sur les marchés permettent de résoudre
les questions fondamentales suivantes : Que produire (B/S) et avec quelles quantités ?
Comment produire ? Pour qui produire (cible B to B ou B to C) ?
- L’Etat peut intervenir pour certains B/S, soit au niveau du prix (le prix est réglementé
produit de première nécessité), soit en tant que producteur de BS (ex : enseignement, santé,
sécurité/ défense,…).
3. Le fonctionnement des marchés: Le circuit économique
En économie, tout s’organise comme un circuit dans lequel des échanges (de biens, services,
travail, capitaux) sont effectués : Les ménages fournissent du travail aux entreprises qui en
échange versent de l’argent. Avec cet argent, les ménages consomment les produits des
entreprises. Une partie de cet argent est placé dans les banques qui le prêtent aux entreprises.
Les ménages paient des impôts aux administrations qui, elles mêmes, vont rendre des services
aux entreprises et aux ménages, etc…
Figure1.1 Le circuit économique: Les trois grands marchés
En économie, un échange marchandises ou de travail est appelé un flux réel. Les contreparties
en monnaie (argent) sont appelées flux financiers.
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Le schéma global d’une économie simplifiée comprenant des ménages (consommateurs) et
des producteurs (entreprises et Etat) (voir Figure 1.1)
- Les échanges se font sur les 3 grands marchés :
•
Le marché des BS : les producteurs (firmes et l’Etat) vendent des BS contre de la
monnaie aux acheteurs (firmes, ménages, Etat)
•
Le marché du travail : les individus vendent leur travail contre de la monnaie aux
firmes et à l’Etat
•
Le marché financier: les prêteurs (ménages et banques) prêtent de l’argent aux
emprunteurs contre la
promesse de remboursement et les paiements futurs
d’intérêts. En pratique, ces prêts peuvent prendre la forme d’achats de titres (ex :
actions, obligations,...) émis par les emprunteurs (firmes, Etat, banques).
- Remarques :
•
chaque grand marché est en fait un grand ensemble de marchés similaires.
•
un même agent intervient sur plusieurs marchés à la fois. Ex : un individu est à la fois
consommateur, travailleur, investisseur ou emprunteur (il vend son temps et ses
compétences sur le marché du travail, achète des BS sur le marché des BS, et prête ou
emprunte sur le marché des capitaux)
•
beaucoup de BS produits par l’Etat (ex : enseignement, santé, sécurité) sont gratuits ou
quasi-gratuits (ex : l’enseignement à Lille3) et sont financés autrement (cfr. infra)
•
dans une économie ouverte sur le reste du monde, les agents nationaux échangent avec
le Reste du Monde (RM) sur les 3 marchés
4. Les principaux champs d'étude en économie: Microéconomie et macroéconomie
- La microéconomie s’intéresse aux comportements des agents économiques principalement
les individus, les ménages, les entreprises. Cette branche étudie les échanges, les prix et les
niveaux de production de secteurs particuliers notamment la consommation de biens de
première nécessité.
- La macroéconomie s’intéresse au comportement de toute l’économie dans son ensemble
c'est à dire le comportement simultané des agents économiques. Cette étude se fait en
présence de variables agrégées telles que le chômage global, la production totale, la
croissance de l’économie, le niveau général des prix et l’inflation au niveau d'un pays donné.
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Chapitre II La microéconomie et la macroéconomie
Introduction:
On appelle microéconomie l’étude des comportements individuels, en particulier ceux des
consommateurs, des producteurs ou des détenteurs de ressources, et l’analyse de leur
interaction. La macroéconomie examine, quant à elle, l’économie dans son ensemble en
essayant de comprendre les relations entre les différents agrégats que sont le revenu, l’emploi,
l’investissement et l’épargne.
Section I: La micro-économie ou la théorie du consommateur
La micro-économie est l'étude des comportements dans les rapports économiques et des
politiques économiques telles qu'elles s'appliquent aux différents acteurs (ménages et
entreprises) dans une économie de marché.
1. Le choix du consommateur
Son analyse repose sur la Théorie de l’Utilité (cardinale et ordinale).
Hypothèses fondamentales :
•
•
Les agents ont un comportement rationnel
Aucun pourvoir d’influence ne peut s’exercer : le marché est en Concurrence Pure et
Parfaite.
• Problème : Comment maximiser sa satisfaction, c-à-d : son utilité?
Utilité : c'est capacité qu’a un bien ou un service de satisfaire les besoins d’un individu.
Utilité totale : niveau global d’utilité qu’apporte la consommation d’un bien ou d’un panier
de biens.
Ut = U (qi) avec f’(Ut) > 0.
Utilité marginale : c’est le supplément d’utilité que procure à l’individu un accroissement de
la consommation d’un bien. C’est la dérivée première de la fonction d’utilité totale. Elle est
positive mais décroissante car on suppose un phénomène de saturation.
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1.1 L'utilité cardinale:
Pour certains économistes tels que Walras, Jevon.s et Menger l'utilité est la sensation de
plaisir associée à la consommation d'un bien. Ils défendirent la mesure cardinale de l'utilité en
supposant que le consommateur était capable de donner une évaluation de l'utilité que lui
apportait toute combinaison de biens. Cette conception fut également utilisée, avec quelques
réserves, par Alfred Marshall.
1.2 Utilité ordinale :
Cette notion provient de Pareto (1848-1923). Elle suppose en raison de l’hypothèse de
rationalité que les agents sont capables de classer par ordre de préférence les biens. Ils
constituent des classes d’indifférence.
3 cas apparaissent :
Indifférent entre deux biens
Préfère le premier
Préfère le second
Le classement des paniers doit vérifier 4 conditions :
•
•
•
•
Complétude : A est indiff à B ou B est indiff à A
Réflexibilité : chaque panier est autant apprécié que lui-même
Transitivité : si A indiff B et B indiff C alors A indiff C
La non saturation.
2. Courbes d’indifférence :
Etant donné deux biens quelconques, on appelle courbe d’indifférence d’un
consommateur une courbe reliant tous les paniers de biens qu’il considère comme équivalents.
Sur cette courbe, chaque panier apporte le même niveau d’utilité à l’agent.
Exercice d'application:
1 Enoncé:
Les préférences du consommateur envers deux biens X et Y peuvent se traduire
1
4
formellement par la fonction d’utilité suivante : U(X,Y ) = X Y
1
3
Les prix des biens sont notés PX et PY. Le revenu du consommateur est noté R.
Questions:
1) Donnez la définition économique du TMS entre Y et X.
2) Déterminez les demandes en bien X et en bien Y de ce consommateur.
3) Pour R=49, PX=3 et PY=2, quelles quantités de bien X et de bien Y le consommateur
va-t-il demander ?
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4) Si le prix du bien X devient égal à 6, celui de Y à 4 et le revenu du consommateur
devient égal à 98, quelles sont les nouvelles quantités consommées du bien X et Y ?
5) Que se passe t-il si le consommateur a des préférences représentées par la fonction
1
10
d’utilité : U(X,Y ) = X Y
2
15
.
2. Corrigé :
1) Le TMS (Taux Marginal de Substitution) correspond à la quantité de biens 2 que le
consommateur est prêt à céder pour acquérir une unité supplémentaire de biens 1 et obtenir
ainsi le même niveau d’utilité.
1
4
2) U ( X , Y ) = X Y
1
3
1/ 3
=> U’X =
Y
4X
X
=> U’Y = 3Y
3/ 4
1/ 4
2/3
U'
=> TMS = - U '
X
Y
3Y
= - 4X
3Y Px
TMS = - 4 X = Py (1)
R = X . px + Y.py (2)
4R
3R
(1) et (2) => X* = 7 Px et Y* = 7 Py
3) Pour R=49, PX=3 et PY=2 :
X*= 7 et Y* = 14
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4) Pour R = 98, PX = 6 et PY=4 :
X*= 7 et Y* = 14
1
10
5) Avec U(X,Y ) = X Y
2
15
, le nouveau TMS est égal à l’ancien TMS => le comportement du
consommateur reste inchangé avec cette nouvelle fonction d’utilité.
Section 2: Macroéconomie
La macro-économie est l'étude des relations économiques et des politiques qui s'appliquent à
un pays entier.
1. Le commerce extérieur :
1- Le taux de couverture
Le taux de couverture est un ratio utilisé en économie pour ramener le solde de la balance
commerciale à un pourcentage. C'est donc un indicateur mesurant l'indépendance économique
d'un État. Il peut être spécifique à une marchandise particulière, ou globale. On obtient le taux
de couverture en effectuant le rapport exportations/importations et en multipliant le résultat
par 100.
Taux de couverture = (exportations/importations) × 100
Lorsque le taux de couverture est inférieur à 100, la balance commerciale est déficitaire. On
dit que le solde commercial est négatif. Lorsque le taux de couverture est égal à 100, la
balance commerciale est équilibrée et on dit que le solde commercial est nul. Enfin, lorsque
le taux de couverture est supérieur à 100, la balance commerciale est excédentaire et on dit
que le solde commercial est dit positif.
2. Le PIB :
a) Le calcul du PIB par la production :
Le PIB est égal à la somme des valeurs ajoutées des agents économiques résidents, calculée
aux prix du marché, à laquelle on ajoute la part de la valeur ajoutée récupérée par l'État (Taxe
sur la valeur ajoutée et droits de douane) ;
PIB = Somme des Valeurs Ajoutées + TVA + Droits et Taxes sur les importations-subventions
sur les produits
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b) Par les dépenses :
Le PIB est égal à la somme des emplois finaux intérieurs de biens et de services, c’est-à-dire :
la consommation finale effective (CF), l'investissement (Formation brute de capital
fixe (FBCF)( La FBCF ou formation brute de capital fixe est l'agrégat qui mesure
en comptabilité nationale l'investissement (acquisitions de biens de production) en capital
fixe des différents agents économiques résidents.), et les variations de stocks (VS).
Cette définition se déduit de l’égalité comptable entre les ressources de l’économie (PIB) et
les emplois qui sont faits de ces ressources.
En situation d'autarcie, on a :
Ressources = Emplois
PIB = CF + FBCF + VS
Dans une économie ouverte les importations (notées M) s'ajoutent aux ressources, les
exportations (notées X) aux emplois :
Ressources = Emplois
PIB + M = CF + FBCF + VS + X
PIB = CF + FBCF + VS + X - M
c) Par les revenus
Le PIB est égal à la somme des revenus bruts des secteurs institutionnels : rémunération des
salariés (RS), impôts sur la production et les importations moins les subventions (T), excédent
brut d’exploitation (EBE)(Argent généré par l’activité après paiement des coûts), solde de
revenu avec l'extérieur (RX).
PIB = RS + T + EBE + RX
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Partie II La gestion d'entreprise
Introduction:
La deuxième partie du cours a pour objectif l'initiation à la gestion des entreprises à
travers la définition et l'analyse de cette entité. La définition de l'entreprise passe par
l'identification des différents intervenants internes et externes. Par ailleurs il est primordial
pour cerner cette organisation de déterminer les différents types d'environnements dans lesquels évolue l'entreprise et les possibles interactions. Enfin, au niveau de cette partie nous
définissons la structure de l'entreprise ainsi que les rôles respectifs des principales directions
dans une entreprise.
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Chapitre I Qu'est ce qu'une entreprise
Introduction:
Dans le présent chapitre nous allons aborder l'entité la plus importante du tissu
économique qui est l'entreprise. A cet effet nous allons la définir, puis déterminer les
différents intervenants. Enfin nous allons analyser les différents types d'environnements qui
interagissent avec elle.
Section 1 : L'entreprise
Définition : L'entreprise est la cellule de base de l'économie composée d'un groupe
humain et de facteurs de productions. Elle constitue une entité vivante qui, à l'aide de
moyens physiques, humains et matériels, produit des biens ou des services destinés à la
commercialisation.
Cette entité est organisée par un centre de décision disposant d'une certaine autonomie. Au
niveau de cette entité il existe deux types d'intervenants: Des intervenants internes et des
intervenants externes.
Ces intervenants contribuent d'une manière directe au fonctionnement de l'entreprise et ils ont
des intérêts communs dans l'entreprise. Cependant, ils ont des objectifs divergents qui peuvent
être conflictuels.
1. Les participants internes :
Ils forment le personnel de l'entreprise et contribuent à son fonctionnement. Il s'agit de :
1.1 La direction :
Elle a pour rôle de pousser, inciter et motiver les membres d'un groupe pour qu'ils travaillent
ensemble et de plein gré et effectuent des tâches liées les unes aux autres afin d'atteindre les
objectifs fixés, l'organisation et la politique souhaitées et la stratégie espérée de l'entreprise.
1.2 Les cadres :
Ce sont les membres de l'entreprise qui se trouvent au centre de la hiérarchie entre la direction
générale et les agents de maîtrise. Ils constituent le réseau de communication à travers lequel
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transitent les informations. Leur efficacité st une condition nécessaire à la réussite de
l'entreprise.
Il y a trois types de cadres : les cadres supérieurs, les cadres intermédiaires et les cadres
inférieurs. La différence réside en trois éléments :
-
L'importance de l'unité à gérer.
-
L'ampleur de la responsabilité à assumer, et
-
L'ampleur de l'autorité et le pouvoir dont ils disposent.
1.3 Les salariés de base :
Ces salariés exercent d'habitude des travaux simples et routiniers. Leurs objectifs sont d'ordre
financier puisque la nature des tâches qu'ils accomplissent le leur apporte pas une satisfaction
psychologique ou sociale. Ils cherchent la sécurité de l'emploi et la garantie d'un minimum de
bien-être à travers leur travail.
Les salariés de base ont aussi du pouvoir dans l'entreprise. S'ils sont mécontents, ils peuvent
gêner et même bloquer le fonctionnement de l'entreprise en faisant des grèves par exemple.
Les participants internes travaillent généralement dans le cadre d'une structure hiérarchique
qui peut être schématisée sous la forme d'une pyramide, de la façon suivante :
La direction
de l'entreprise
Les cadres Supérieurs
Les cadres moyens
Les cadres inférieurs
Les salariés de bases
2. Les participants externes :
Ils ne font pas partie de l'entreprise mais ils s'y intéressent et influencent son fonctionnement.
On cite : Les actionnaires, les clients, les fournisseurs, les banques, les pouvoirs publiques et
les syndicats.
2.1 Les actionnaires :
Ce sont ceux qui participent au capital de l'entreprise. Ils peuvent être des personnes
physiques ou morales. Leur apport en capital peut être en nature ou en argent. Ils ont le
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pouvoir de nommer le dirigeant de l'entreprise, de lui imposer leurs objectifs et de la
contrôler.
2.2 Les clients :
Ils sont des personnes physiques ou morales qui achètent les produits de l'entreprise. Leur
objectif est de faire des achats dans les meilleures conditions de prix, de qualité et de délai…
2.3 Les fournisseurs:
Ils approvisionnent l'entreprise en biens (matières premières, machines…) et services
(transport, installation, formation…) nécessaires à son activité.
2.4 Les banques :
Ce sont les intermédiaires financiers indispensables à l'activité de l'entreprise. Les banques
présentent un lieu de dépôt des moyens financiers de l'entreprise. Elles octroient aussi des
fonds sous forme de crédits afin de financer l'activité de l'entreprise.
2.5 Les pouvoirs publics :
D'un côté, ils imposent des règles et des contraintes à travers des lois et des formalités
administratives. D'un côté, ils encouragent les projets jugés bénéfiques au pays, en accordant
des subventions ou en aménageant l'infrastructure nécessaire.
2.6 Les syndicats :
Ils sont composés par les représentants des employés auprès de la direction de l'entreprise.
Leur rôle est de défendre les intérêts des salariés et leur procurer le maximum d'avantages.
Section II Les différents types d'environnement de l'entreprise:
L'environnement est composé de l'ensemble d'éléments qui influencent l'entreprise
mais sur lesquels l'entrepris a très peu ou pas d'influence. L'environnement se manifeste par
des menaces et des opportunités.
*Les menaces sont les éléments négatifs que l'entreprise doit détecter.
*Les opportunités sont des occasions favorables que l'entreprise doit exploiter.
1. Les différents types d'environnement:
La relation entreprise/environnement se déroule comme suit : l'entreprise reçoit les
intrants (inputs) qu'elle transforme en outputs qui vont circuler dans l'environnement.
Cependant, la pression exercée par ce dernier sur l'entreprise, oblige le dirigeant à avoir une
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vision globale et être capable d'analyser l'influence et l'impact de l'environnement su le
fonctionnement de l'entreprise.
1.1. L'environnement économique :
Toute entreprise détient des capitaux, des équipements, une main d'œuvre et une clientèle. Ces
éléments lui sont fournis par son environnement économique. Ils déterminent sa productivité
et influencent ses décisions. L'activité de l'entreprise dépend donc de la disponibilité des
capitaux (l'épargne et la politique des crédits), du prix de la main d'œuvre et sa qualification,
de l'état des équipements et des contraintes du régime fiscal.
1.2. L'environnement technologique :
Le terme technologique implique les inventions et les techniques pour accomplir les tâches. Il
implique aussi la masse du savoir acquise dans tous les domaines. L'environnement
technologique est très dynamique. Toute entreprise doit constamment le surveiller pour ne pas
être dépassée par des concurrents ayants adoptés de nouvelles technologies ; autrement, elle
risque de disparaître.
1.3. L'environnement politique :
L'environnement politique est formé par l'ensemble des législations et des réglementations qui
définissent le cadre légal dans lequel se fera l'activité de l'entreprise. On peut citer par
exemple : la réglementation des distributions et des promotions, les régimes de fixation du
prix, les normes de qualité, la réglementation des politiques des pratiques concurrentielles…
1.4. L'environnement socioculturel :
C'est la composante la plus complexe mais aussi la plus riche de l'environnement, elle englobe
des données très variées allant du niveau d'instruction au courant de pensée à la mode, en
passant par la pratique religieuse, les habitudes vestimentaires ou culinaires, les habitudes de
consommation. L'entreprise est aussi influencée par la personnalité de chacun des membres et
de leur perception des choses. Malheureusement, pour cette composante de l'environnement,
on ne dispose pas d'études qui permettent de cerner les comportements sociaux et les variables
culturelles.
1.5. L'environnement démographique :
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La population représente la source du marché pour une entreprise. Le gestionnaire doit donc
s'intéresser à toutes les caractéristiques : sa taille, la répartition par âge, la distribution
géographique, le taux de natalité et le taux de mortalité. Il faut par ailleurs s'orienter vers les
tendances de la population : la densité, la mobilité (immigration et émigration), croissance du
niveau de l'éducation…
2. Les caractéristiques de l'environnement :
La complexité et la turbulence de l'environnement font que les entreprises les plus
performantes sont celles qui sont capable de s'adapter rapidement à son évolution. Cette
dynamique est due aux éléments suivants :
2.1 L'internationalisation des marchés :
Les marchés sur lesquels les entreprises commercialisent leurs produits peuvent dépasser les
frontières nationales. En effet, les entreprises tunisiennes peuvent conquérir les marchés
étrangers et les entreprises étrangères peuvent vendre leurs produits en Tunisie. Cette
internationalisation des marchés constitue aussi bien un avantage qu'un inconvénient. Un
avantage dans la mesure où elle offre à l'entreprise un marché plus étendu et donc un CA
plus élevé ; un inconvénient dans la mesure où l'entreprise qui ne développe pas son produit
n'améliore pas sa qualité, se trouve dépassée par les concurrents et risque de disparaître.
2.2 Les Mutations des modes de consommation et de la structure des marchés:
Durant ces deux dernières décennies, le monde a connu un développement économique et
social important. De nos jours, plusieurs entreprises fabriquent le même produit. Le
consommateur est devenu de plus en plus exigeant puisqu'il fait face à une multitude de choix
de produits. Par conséquent, de nouveaux désirs se sont crées chez l'individu. Il est donc
difficile pour l'entreprise de cerner et de satisfaire tous les besoins des consommateurs.
Auparavant, le consommateur allait de lui-même vers l'entreprise. Aujourd'hui, c'est elle qui
doit chercher sa clientèle avant que le marché ne soit envahi par les concurrents. Les
situations de monopole vont vers la disparition alors que les situations concurrentielles sont de
plus en plus nombreuses.
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Chapitre II La structure de l'entreprise
Introduction:
L'entreprise peut, concernant sa structure, être comparée à l'être humain. En effet, pour vivre,
l'entreprise doit avoir des salariés assurant des taches, comme chacun des organes du corps
humain, chacun prenant des décisions, sachant qu'une coordination globale est nécessaire
comme c'est le cas entre les organes.
Cependant, contrairement au corps humain, les entreprises peuvent adopter différents types
de structure qui évolue en fonction d'un certain nombre de déterminants.
Section I La structure d'une entreprise:
La structure de l'entreprise correspond donc à une ossature, c'est-à-dire à la manière dont les
taches et les pouvoirs sont répartis, ainsi que les moyens employés pour la coordination.
1. La répartition des taches:
Fonctions multiples. Un homme peut assurer plusieurs fonctions.
On distingue :
•
Les fonctions primaires qui entrent directement dans le processus de production de
biens et services
•
Les fonctions de soutien intervenant indirectement mais permettant son bon
fonctionnement.
Remarque : une fonction n'est pas primaire ou de soutien en soit, cela dépend de l'activité de
l'entreprise. Par exemple : la fonction formation et primaire dans une entreprise de formation,
et de soutien dans une entreprise commerciale.
2. La répartition des pouvoirs
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Si chaque individu dans l'entreprise a besoin de savoir les taches qu'il doit effectuer, il doit
aussi connaître l'étendue de ses pouvoirs de décision. Les dirigeants peuvent :
a- Centraliser les pouvoirs:
•
Monopole de prise de décision par les dirigeants.
•
Deux avantages majeurs le justifient : contrôle total des décisions prises dans
l'entreprise et possibilité de coordonner ses décisions.
•
Politique adoptait en ce qui concerne les décisions stratégiques.
•
Les décisions moins importantes, tactiques ou opérationnelles, peuvent, et sont
souvent, décentraliser.
b- Décentraliser les pouvoirs
Ce la consiste à décider si la prise de décision par toutes les directions ou au contraire par la
direction centrale.
Les points forts de la décentralisation :
•
Le dirigeant n'a pas le temps et/août les compétences pour tout comprendre et maîtrisé,
donc pour prendre toutes les décisions.
•
Prise de décision plus rapide puisqu'elle minimise la circulation de l'information.
•
Moins de déformation volontaire ou non de l'information.
•
Motiver le personnel qui a le plus de pouvoir, d'autonomie.
* Les formes de la décentralisation :
•
Vertical : consiste à disperser le pouvoir vers le bas de la lignée hiérarchique des
problèmes de coordination.
•
Horizontale : correspond au passage du pouvoir de décision à des hommes situés en
dehors de la ligne hiérarchique, des experts.
c- Les conditions d'efficacité d'une structure:
•
La coordination, pourtant vitale, reste souvent faibles et nuits à la qualité totale
nécessaire dans un environnement concurrentiel.
•
Le problème du contrôle : plusieurs mécanismes de coordination et/ou de contrôle
existent.
L'ajustement mutuel
Les salariés coordonnent leur travail par simple communication informelle.
Mais cela ne peut être efficace que dans les petites structures et à condition
que les personnes s'entendent, cela ne résout pas le problème du contrôle.
La
directe
supervision La supervision directe, à savoir la coordination par le chef hiérarchique des
activités de ses subordonnés qui devront lui demander l'autorisation de mettre
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en œuvre leurs décisions. Ce mécanisme, s'il permet de coordonner et de
contrôler a priori les décisions, remet en cause partiellement la
décentralisation.
Standardisation
L'utilisation de la standardisation des procédés et/ou des résultats permet de
penser la coordination au moment de l'organisation du travail. Si les
procédures permettent d'encadrer les décisions du travail, elles ne sont pas
toujours suivies et ne peuvent être aussi efficaces qu'un rapport humain.
Les coordinateurs
Ce rapport humain est instauré avec les coordinateurs ou intégrateurs,
directement reliées à la DG, dont la mission est de rapprocher les points de
vue des différents services tout en préservant leur spécificité. L'exemple le
plus répandu est le chef de projet.
Section II Les différents types de structure:
La structure d’une entreprise peut être définie comme l’ensemble des dispositifs par lesquels
une entreprise répartit, organise, coordonne et contrôle ses activités. L’ensemble de la
structure d’une entreprise est représenté par un organigramme qui montre la répartition des
domaines d’activité et de supervision/dépendance des différents agents, la direction générale
figurant au sommet.
Il existe plusieurs types de structures :
1. Structure hiérarchique :
Cette structure repose sur le principe d’unicité du commandement, chaque salarié ne
dépendant que d’un seul supérieur hiérarchique.
•
Avantages : simplicité du commandement, clarté et sécurité.
•
Inconvénients : cloisonnement, mauvaise circulation de l’information, lourdeur,
bureaucratie.
21
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Niveau 1 : Direction générale
Niveau 2 : Directions spécialisées (production, finances, marketing…)
Niveau 3 : Sous-directions
Niveau 4 : Chefs de service
2. Structure fonctionnelle : elle repose sur le principe de division fonctionnelle de l’autorité
et de pluralité du commandement, tout salarié dépendant de plusieurs chefs, chacun n’ayant
autorité que dans son domaine de compétence.
•
Avantages : spécialisation très efficace du personnel, regroupement des compétences.
•
Inconvénients : possibilité de conflits engendrés par la multiplicité du commandement,
risque de dilution des responsabilités.
3. Structure matricielle : elle repose sur un principe de dualité de commandement.
Elle combine le découpage par fonction et par division, chaque individu ayant 2 supérieurs,
un chef de projet évoluant en fonction des besoins et un supérieur permanent.
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Elle est axée sur l'idée de "groupe de projet".
Le découpage des activités se fait selon 2 critères :
- par fonction spécialisée (commercialisation, production, ...).
- par produit ou par projet.
Avantage : bien adaptée à une gestion par produit ou par marché, permet de profiter des
compétences de deux responsables.
Inconvénient : manque parfois de coordination (dualité du commandement), risque de
conflits, coûts élevés.
4. La distinction opérationnel / fonctionnels:
L'entreprise est structurée en deux niveaux : décision et exécution, et réflexion et aide à la
décision, opérationnel et fonctionnel.
a- Les organes opérationnels :
Les organes opérationnels concourent directement à l'activité de l'entreprise : services Achats,
Ventes, Livraisons, Magasin.
Si un opérationnel cesse de travailler, la production correspondante n'est pas fournie.
Les opérationnels font partie de la ligne hiérarchique. Ils comprennent les responsables des
directions, des services et les employés.
b- Les organes fonctionnels :
Les organes fonctionnels ont pour rôle de conseiller, d'assister : Recherche, Contrôle,
Marketing, DRH., fonction de Secrétaire Général, fonction d'Assistant.
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Il peut exister ce que l'on appelle un état-major, qui est composé de spécialistes qui ont un
rôle de conseil. Ils peuvent être chargés d'étudier un dossier spécifique afin de proposer une
solution.
En cas d'absence d'un fonctionnel, l'entreprise va continuer à produire même si certaines
décisions doivent être retardées.
Dans la réalité de l'entreprise, la frontière est souvent difficile à établir entre ces deux
catégories. En effet, les services fonctionnels ont un rôle de conseil mais ont souvent une
délégation d'autorité sur les services dans leur domaine de compétence (ex : Directeur
Marketing sur Service Commercial).
Section III Les principales directions d'une entreprise:
En général les principales directions d'une entreprises sont les suivantes: La direction
générale, la direction marketing, la direction comptable, la direction de production, la
direction RH. Dans le cadre de cette section nous allons nous pencher sur les directions
suivantes : la direction générale, la direction marketing, et la direction comptable.
1. La direction générale:
La direction générale définit et pilote la stratégie de l'entreprise. Cette direction définit
la stratégie globale de l’entreprise et supervise son exécution. Elle regroupe l’ensemble des
postes de management global de l’entreprise ou d’une partie de l’entreprise. Elle se
caractérise par la prise en charge d’une double responsabilité à la fois stratégique et
opérationnelle :
a- En amont, les cadres de direction assurent la définition de la stratégie (objectifs et
moyens) pour l’entreprise ou une partie de l’entreprise (unité, filiale, etc. ). Ils doivent ainsi :
•
élaborer des objectifs de modernisation et de développement de l’entreprise,
•
définir les grandes lignes de la politique commerciale, de distribution et de conquête
de nouveaux marchés.
b- Plus en aval, ils supervisent et gèrent les moyens (organisationnels, techniques,
humains, financiers, logistiques, etc.) pour réaliser les objectifs assignés.
c- Les différentes parties de la direction générale
La fonction direction générale comprend :
•
La direction globale de l’entreprise, représentée par le directeur général et par le
président directeur général selon la structure de l’entreprise. Leur périmètre d’activité
touche l’ensemble de l’entreprise (filiales, départements et zones d’implantations
confondus). Cette fonction est présente dans tous les secteurs d’activité avec des
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intitulés différents ; on parle par exemple de délégué général dans le monde des
associations et des collectivités locales. Dans les petites structures, le rôle des
dirigeants est autant stratégique qu’opérationnel.
•
La direction d’une entité de l’entreprise, limitée à une partie de l’entreprise. Cette
fonction s’exerce principalement au sein des groupes organisés sous forme de filiales
ou de sociétés, l’intitulé le plus fréquent étant directeur de filiale. Dans les petites et
moyennes entreprises, cette fonction est peu ou pas présente.
2. La Direction marketing et commerciale:
La direction commerciale et marketing définit le ou les couples Produits / Marchés.
Les cadres de la direction commerciale et marketing orientent et pilotent la politique
commerciale d’une entreprise, en lien étroit avec la direction générale.
La direction commerciale et marketing regroupe les postes d’encadrement général des
départements commerciaux, marketing et export. On la retrouve dans tous les secteurs
d’activité : industries, services aux entreprises, commerce et de plus en plus fréquemment
dans les administrations et les services publics.
Rattachée généralement à la direction générale d’une entreprise et souvent intégrée au
comité de direction, la fonction se partage en deux ensembles :
a- la direction commerciale, qui réunit des cadres de direction chargés de :
•
Définir le prix de vente en fonction du cout de revient: La détermination d'un coût de
revient est primordiale, d'abord pour éviter de vendre à perte, ensuite pour adapter la
stratégie marketing aux clients ciblés. Coût de revient = coûts d’achat et
d’approvisionnement + coûts de production + coûts de distribution + coûts
administratifs
•
Définir la place des canaux de vente,
•
Piloter et manager les équipes afin de développer le chiffre d’affaires de l’entreprise et
sa marge.
La direction commerciale est représentée dans l’entreprise par plusieurs métiers : le directeur
commercial, le directeur du commerce électronique, le responsable comptes clés, le directeur
des ventes ou sales manager… Cette fonction occupe un rôle primordial en particulier dans le
secteur de la vente de produits ou de services aux entreprises.
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b- La direction marketing, qui regroupe les cadres de direction dont les priorités sont
de :
o
définir le positionnement d’une marque et d’un ensemble de produits et services,
o
déterminer les objectifs et moyens pour développer la notoriété de la marque, la position
concurrentielle de l’entreprise et la connaissance client.
Ce poste est particulièrement stratégique dans les industries de grande consommation
car le directeur marketing, le directeur de la relation client, le directeur des études marketing,
le directeur marketing direct… en pilotant la marque et la politique produit, déterminent en
grande partie la réussite et le développement de l’entreprise.
3. La direction Comptable:
La fonction comptabilité garantit la fiabilité et la légalité des opérations comptables
Les cadres comptables établissent les comptes des sociétés en respectant les obligations
légales. Ils participent à la mise en place des procédures et à la constitution des documents
financiers pour les autres services.
La fonction comptabilité regroupe les métiers qui assurent la production des états
financiers, le contrôle des documents, et la mise en place des procédures. Dans les PME, le
périmètre des activités peut s’étendre à la prise en charge de la paie, de la trésorerie, aux
relances clients et à l’établissement des contrats.
En raison des obligations légales, la fonction comptabilité est présente dans toutes les
entreprises quel que soit leur secteur d’activité et leur taille. Elle existe aussi au sein des
administrations et des entreprises publiques avec la spécificité du plan comptable publique.
Les cadres de la comptabilité sont rattachés au directeur financier ou au directeur administratif
et financier, et plus rarement, au secrétaire général. Dans les PME, ils peuvent travailler
directement sous la responsabilité du directeur général.
Leurs principales missions consistent à :
Produire les états comptables
•
tenir la comptabilité : comptabilité générale, auxiliaire et analytique,
•
établir les documents annuels (bilan, compte de résultat, annexe) et la liasse fiscale,
•
réaliser les déclarations fiscales et sociales.
Superviser la comptabilité
•
collecter et consolider les données,
•
assurer la relation avec les auditeurs,
•
conseiller la direction financière et encadrer les équipes comptables.
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4-La direction des ressources humaines:
Les responsables de la DRH orientent et accompagnent la stratégie économique de
l’entreprise en mettant en avant sa dimension sociale. Cette direction est pilotée par le
directeur des ressources humaines (DRH) en entreprise ou le directeur département conseil en
cabinet conseil ressources humaines.
Les DRH sont le plus souvent rattachés à la direction générale de l’entreprise ; et plus
rarement au secrétaire général ou au directeur administratif et financier. Par ailleurs, un
nombre important de DRH siègent au comité de direction.
Cette fonction remplit au sein de l’entreprise une double mission :
-Assurer l’interface avec la direction générale:
Le directeur des ressources humaines conseille et accompagne la direction générale dans ses
orientations stratégiques en tenant compte du capital humain. Il définit et valide les grands
axes de la politique des ressources humaines et prend souvent en charge les relations sociales.
Selon la situation et la configuration de l’entreprise, cette mission peut prendre des formes
différentes : on distingue le DRH acteur des restructurations (maîtrisant le droit du travail, à
l’aise dans le dialogue social) de celui qui accompagne le développement des ressources
humaines (plutôt axé sur le recrutement et la gestion des carrières).
-Jouer un rôle de conseil auprès des cadres des directions opérationnelles:
Directement ou par l’intermédiaire de ses équipes, le directeur des ressources humaines
remplit un rôle de conseil et d’aide à la décision auprès des directions opérationnelles de
l’entreprise (production, commercial, marketing, etc. ).
Prendre en charge l’impulsion, le pilotage et le suivi des équipes et projet.
Le DRH encadre des équipes regroupées sous forme de départements : aussi bien les services
d’administration du personnel (paie, droit du travail… ) que ceux qui ont en charge le
développement des ressources humaines (recrutement, gestion des carrières et mobilité,
formation… ). Par ailleurs, dans le cadre de ses activités, le directeur des ressources humaines
est souvent amené à encadrer des prestataires (cabinet de conseil en ressources humaines, par
exemple).
Cette fonction est présente dans tous les secteurs d’activité : industries, services et
administrations, aussi bien dans les grands groupes que les PME. A noter que plus la taille de
l’entreprise est significative, plus les responsabilités du directeur des ressources humaines
sont importantes.
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Bibliographie:
- Bresso M, Haurie A (1996) Gestion de l'environnement et entreprise, Presse Politechnique
et Universitaire Romandes.
- Delloye B (2011) L'intégration de l'environnement dans l'entreprise, Wolters Kluwer
Business.
- De Wasseige Yves (2005) « Comprendre l’économie politique », Editions Couleur
Livres, Bruxelles.
- Euzéby Alain (2000) « Introduction à l'économie politique. Concepts et
mécanismes », Eds Presses Universitaires de Grenoble, Grenoble.
- Mankiw N. G (2004) «Principes de l’économie», Paris, Economica Paris.
- Stiglitz J. C. Walsch (2004) « Principes d’économie moderne », de Boeck, 2ème éd.
- Wtterwulghe R (1998) La P.M.E.: une entreprise humaine, DeBoeck Université.
Webographie:
- https://cadres.apec.fr/Emploi/Marche-Emploi/Fiches-Apec/Fiches-fonctions/Les-grandesfonction
-"LA STRUCTURE INTERNE DE L'ENTREPRISE"
http://tytyzen.free.fr/upload/Economie%20d/'entreprise/1%E8re/chap_16_-_Eco_ent__1_TS.doc
-Bonenfant, J.,Lacroix, J.: "Structure de l’entreprise"
http://www.centredelanguefrancaise.paris/wpcontent/uploads/downloads/2011/10/structure_e
ntreprise.pdf.
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