Noni : propriétés, vertus et
indications
Fruit dont les bienfaits et mystères n’ont pas encore tous été dévoilés,
le noni est recommandé pour accroître la résistance du corps et le
fortifier. Ses propriétés immunostimulantes et anti-infectieuses sont en
effet reconnues. Ce fruit contient une forte concentration en vitamines,
minéraux, oligo-éléments, enzymes, alcaloïdes, antioxydants, acides
animés et flavonoïdes.
Il est trois fois plus riche en vitamine C que l’orange et regorge
également d’enzymes digestives : 800 fois plus que l’ananas !
Le noni, consommé seul, n’est pas réputé pour sa douceur gustative,
mais au contraire pour son âpreté. C’est pourquoi, on en extrait la pulpe
qui, combinée à d’autres jus de fruits plus communs, donne le fameux
jus de noni. Les vertus de cet étrange breuvage sont de plus en plus
vantées partout dans le monde.
Dans les pays tropicaux, les feuilles fraîches, de 5 cm de large et longues
d’une vingtaine de centimètres, de couleur vert vif, servent de
cataplasmes pour les brûlures. Le jus de noni presque mûr est également
utilisé pour calmer la douleur des piqûres de « nohu », rascasse ou
encore les piqûres de moustiques, vecteurs de nombreuses affections
(fièvres, douleurs musculaires et articulaires, éruptions cutanées…)
comme le virus de Chikungunya, qui a récemment sévi dans l’océan
indien, principalement sur l’île de la Réunion.
En 1953, le docteur biochimiste américain Ralph Heinicke débute ses
recherches sur une enzyme, qu’il nommera par la suite proxéronine,
trouvée dans les ananas. Quelques années plus tard, il se rend compte
que le noni est encore plus généreux en proxéronine que son fru it de
référence. Cette enzyme se révèle indispensable au fonctionnement du
corps humain, qui la synthétise ensuite en xéronine, laquelle est
inhérente au processus de défense naturelle.
Dans des circonstances normales, le foie libère une certaine quantité
de proxéronine et les divers organes l’utilisent pour produire la xéronine.
Combinée aux autres protéines, elle aide les organismes affaiblis à
retrouver forme et tonus. A contrario, si le corps manque de xéronine, il
s’exposera davantage aux infections, risque de s’affaiblir et de devenir
vulnérable à la douleur.