Telechargé par hami salah

26 - CAPTEURS ET DETECTEURS

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CAPTEURS ET DETECTEURS
CAPTEURS & DETECTEURS
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L’acquisition de données
Détecteurs Industriels
Branchement des détecteurs
Détecteurs à ultrasons
Codeurs rotatifs
Mesure de températures, de débit, de niveau
Acquisition de données
 Définition:
L’objectif de l’ensemble détecteur-transmetteur est
de prélever une grandeur physique à mesurer
et de la transformer en une grandeur
électrique exploitable.
 Fonction
Le détecteur saisit l’information sur le processus,
la met en forme et l’envoie au bloc fonctionnel
de traitement de l’information.
Acquisition de données
Acquisition de données
Acquisition de données
Acquisition de données
Acquisition de données
Analyse Fonctionnelle
Réglages
Configuration
Energie
GRANDEUR
PHYSIQUE
Exploitation
SAISIR ET
CONVERTIR
Variation d'une grandeur
Changement d'état
IMAGE INFORMATIONNELLE
Signal analogique,
logique, numérique
CAPTEUR
Généralités
 Les interrupteurs de positions électromécaniques, les détecteurs de proximités inductifs
ou capacitifs, les détecteurs photo-électriques, les codeurs optiques ainsi que les capteurs
analogiques, se classent dans le domaine de l’acquisition de données.
 Leurs fonctions essentielles consistent à renseigner l’unité de traitement, d’un
équipement automatisé, de l’état de la machine ou de l’installation.
 Les données perceptibles par ces détecteurs ou ces capteurs sont très diverses : positions,
vitesse, température, pression, débit, niveau, couleur, etc..
 On distingue les grandes familles de détecteurs ou de capteurs par le type de signal qu’ils
transmettent : Numérique ou Analogique.
Signal analogique
 Un signal est dit analogique si l'amplitude de la grandeur physique le représentant peut
prendre une infinité de valeurs dans un intervalle donné .
 De ce fait, trois cas de figure se présente :
 Le signal continu
 Le signal formel
Le signal fréquentiel
Signal analogique
 Le signal continu
C'est un signal qui varie lentement dans le temps.
Température
50°C
0
Temps
Exemple : Mesure de température, mesure de débit, de niveau.
Signal analogique
 Le signal formel
C'est la forme de ce signal qui est l'information importante .
Amplitude
Temps
Exemple :pression cardiaque
Signal analogique
 Le signal fréquentiel
C'est le spectre fréquentiel qui transporte l'information désirée.
Amplitude
Temps
Exemple : analyse vocale
Signal numérique
Un signal est numérique, si l'amplitude de la grandeur physique le représentant ne peut
prendre qu'un nombre fini de valeurs. En général, ce nombre fini de valeurs est une
puissance de 2, soit 2N.
De ce fait, trois cas de figure se présente :

signal Tout Ou Rien
 train d’impulsion
L’échantillonnage
Signal numérique
 Le signal Tout Ou Rien
Il informe sur un l'état bivalent d'un système. Ce type de signal est aussi appelé signal
logique.
Présence d'élément
1
24 V
0
Exemple : une vanne ouverte ou fermée.
Absence d'élément
Temps
Signal numérique
 Le train d’impulsion
Chaque impulsion est l'image d'un changement d'état.
1
0
Tours
Exemple : un codeur incrémental donne un nombre fini et connu d'impulsion par tour
Signal numérique
 L’échantillonnage
C'est l'image numérique d'un signal analogique.
Amplitude
(db)
f(Hz)
Exemple : température, débit, niveau.
TYPES DE CAPTEURS
TYPE DE
CAPTEUR
SIGNAL EMIS DESIGNATION
TYPES DE CAPTEURS
TYPE DE
CAPTEUR
LOGIQUE
ANALOGIQUE
NUMERIQUE
SIGNAL EMIS DESIGNATION
TYPES DE CAPTEURS
TYPE DE
CAPTEUR
LOGIQUE
ANALOGIQUE
NUMERIQUE
SIGNAL EMIS DESIGNATION
TOR
DETECTEUR
TYPES DE CAPTEURS
TYPE DE
CAPTEUR
LOGIQUE
SIGNAL EMIS DESIGNATION
TOR
ANALOGIQUE ANALOGIQUE
NUMERIQUE
DETECTEUR
CAPTEUR
TYPES DE CAPTEURS
TYPE DE
CAPTEUR
LOGIQUE
SIGNAL EMIS DESIGNATION
TOR
ANALOGIQUE ANALOGIQUE
Ou Incrémental
NUMERIQUE
Absolu
NUMERIQUE
DETECTEUR
CAPTEUR
Ou Codeur
CODEUR
Constitution générale
Constitution générale
Constitution générale
Constitution générale
Généralités (vue générale)
 Le corps d’épreuve est un élément mécanique qui réagit sélectivement à la grandeur à
mesurer. Il a pour rôle de transformer la grandeur à mesurer en une autre grandeur
physique dite mesurable. Cette grandeur constitue la réaction du corps d’épreuve.
 L’élément de transduction (transducteur) est un élément lié au corps d’épreuve. Il
traduit les réactions du corps d’épreuve en une grandeur électrique constituant le signal de
sortie.
 Le boîtier est un élément mécanique de protection, de maintien et de fixation du
détecteur.
Le module électronique porte souvent le nom de transmetteur. Il peut être ou non
incorporé au détecteur proprement dit…
Détecteurs Industriels
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Détecteurs électromécaniques de position
Détecteurs inductifs
Détecteurs capacitifs
Détecteurs photoélectriques
Détecteurs sans contacts
Choix d’un détecteur
Introduction
L’acquisition des données intègre les constituants qui donnent des informations sur l’état d’un
produit, d’une machine ou d’une installation.
Pour détecter la présence ou le passage d’un objet, on utilise :
-des capteurs de position
-des détecteurs de proximité
-des détecteurs à distance
Pour détecter une variation de température ou de pression, on utilise :
-des thermostats
-des pressostats
 Sur la majorité des systèmes automatisés, le traitement des données est effectué sur des
variables de type logiques ( informations sur 2 états).
 Ces variables représentent généralement :
La présence ou l’absence de l’objet à détecter

Le passage de l’objet
 Le positionnement de l’objet
 Éventuellement le comptage de l’objet
 En fonction des applications, on distingue deux types de
technologies :
 les capteurs à détection avec contact, pour lesquels l’objet à détecter entre directement en
contact avec un élément du capteur.
 les capteurs à détection sans contact, pour lesquels l’objet est détecté à distance par le
capteur.
Détecteurs électromécaniques
Constitution :
Il est constitué d’une partie mobile associée à un contact.
Principe de fonctionnement :
C'est un commutateur, commandé par le déplacement d'un dispositif de manœuvre ( corps
d'épreuve ).
Lorsqu'il est actionné, il ouvre ou ferme un contact électrique solidaire du corps d'épreuve
Dispositif de
manoeuvre
Contacts
électriques
Boitier
 Les propriétés d’un interrupteur de positions sont :
Point de vue électrique
Point de vue mécanique
Séparation galvanique des circuits
Grande endurance électrique
Bonne tenue au court-circuit
Insensible aux parasites
Fonctionnement simple visualisable
Facilité d’installation et d’entretien
Grande résistance ambiances
industrielles
Choix des contacts bipolaire ( O+O, O+F,
F+F )
Leur raccordement à la partie commande se fait avec deux fils
Détecteurs électromécaniques
Critères de choix :
1. Choix de la tête de commande et du dispositif d'attaque :
De nombreux modèles peuvent être associés au corps : tête à mouvement rectiligne, angulaire
ou multi-direction associée à différents dispositifs d'attaque (à poussoir, à levier, à tige, etc.).
La tête de commande et le dispositif d'attaque sont déterminés à partir de :
- la forme de l'objet : came 30°, face plane, forme quelconque, etc.
- la trajectoire de l'objet : frontale, latérale, multidirectionnelle, etc.
- la précision de guidage.
Détecteurs électromécaniques
Détecteurs électromécaniques
Exemple d'application : secteur agro-alimentaire
Conditionnement de meules de gruyère
Contrôle de passage sur convoyeur.
Cahier des charges :
- Contact physique possible avec le produit.
- Masse du produit détecté : 60 kg.
- Vitesse linéaire du convoyeur : 0,2 m/s.
- Passage d'un produit toutes les 10s.
- Guidage peu précis avec changement de direction.
- Environnement humide sans ruissellement.
- Une entrée pour câble (presse-étoupe de 11).
- Pilotage d'une entrée automate ( contact 'F' ).
Détecteurs de proximité
La détection d’objet sans contact est réalisée par des
détecteurs de proximité.
Ces détecteurs permettent de générer un signal électrique
dès que leur face sensible est mise en présence de l’objet à
détecter .
La partie opérative détermine
PARTIE OPERATIVE
les caractéristiques de la
détection ( portée, hystérésis...).
ETAGE DE SORTIE
MISE EN FORME
PARTIE COMMANDE
OSCILLATEUR
La partie commande détermine
le type d’alimentation
Les Propriétés d’un détecteur de proximité sont :
 Pas de contact physique avec l’objet détecté ( détection d’objet fragile )
 Pas de pièce en mouvement, donc pas d’usure
 Durée de vie indépendante du nombre de manœuvres
 Cadence de fonctionnement élevée
 Très bonne tenue à l’environnement industriel
Détecteurs inductifs
Cette famille est réservée à la détection de présence d'objets métalliques et se différencie par les points forts
suivants :
- pas de contact physique avec l'objet (pas d'usure), possibilité de détecter la présence d'objets
fraîchement peints ou de surfaces fragiles,
- cadences de fonctionnement élevées en parfaite adéquation avec les modules ou les
automatismes électroniques
- grandes vitesses d'attaque pour la prise en compte d'informations de courte durée
- produits entièrement enrobés dans une résine, pour une très bonne tenue aux environnements
industriels agressifs
- produits statiques (pas de pièces en mouvement) pour une durée de vie indépendante du nombre
de cycles de manoeuvres
- visualisation de l'état de la sortie.
Ces détecteurs se rencontrent dans les secteurs de la machine-outil, la robotique, la chimie fine, l'agroalimentaire, et dans les domaines d'applications de l'usinage, la manutention, l'assemblage, le convoyage.
Détecteurs inductifs
PRINCIPE :
Il se compose d'un oscillateur dont les bobinages constituent la face sensible. A l'avant de celle-ci est crée un
champ magnétique alternatif ayant une fréquence de 100 à 600 kHz selon les modèles.
Lorsqu'un objet métallique pénètre dans ce champ, il est le siège de courants induits circulaires qui se
développent à sa périphérie. Ces courants constituent une surcharge pour le système oscillateur et entraînent
de ce fait une réduction de l'amplitude des oscillations au fur et à mesure de l'approche de l'objet métallique,
jusqu'à blocage complet. La détection est effective lorsque la réduction de l'amplitude des oscillations est
suffisante pour provoquer un changement d'état de la sortie du détecteur.
Détecteurs inductifs
Critères de choix
Détecteurs inductifs
Autres paramètres à prendre en compte :
1. La portée : normalisée, elle devra être choisie supérieure à la distance maximale objet/face avant du
détecteur.
2. Technologie 2 ou 3 fils selon l'alimentation électrique :
en courant continu :
- type 3 fils pour toute application avec vitesse de commutation élevée, quelle que soit la
nature de la charge (électromécanique ou électronique),
- type 2 fils, particulièrement adapté aux entrées pour automates programmables
industriels, sans se soucier de la polarité.
en courant alternatif :
- type 2 fils, en série avec la charge.
Détecteurs inductifs
Exemple d'application : secteur de l'industrie électrique
Machine d'assemblage.
Contrôle de présence contacts mobiles.
Cahier des charges :
- Contrôle de présence de 4 éléments en cuivre, de très petite taille et de très faible
poids.
- Cadence élevée.
- Pas de contact physique avec les pièces.
- Distance de détection < 0,5 mm.
- Détecteur intégré dans son support et d'encombrement réduit.
- Environnement relevant d'exigences normales.
Solution
- détecteur inductif noyable dans le métal,
- portée 1 mm,
- boîtier métallique lisse (laiton),
diamètre 4 mm, longueur 30 mm,
- étanchéité IP 67,
- raccordement par câble longueur 2 m,
- détecteur type 3 fils DC, sortie NO.
Détecteurs capacitifs
Principe :
Il se compose d'un oscillateur dont les condensateurs constituent la face sensible. Lorsqu'une
pièce est placée devant le détecteur, elle modifie les capacités de couplage et provoque les
oscillations.
Critères de choix :
Détecteurs capacitifs
Exemple d'application : secteur de la chimie
Unité de production d'engrais.
Détection de niveau de cuve d'ammoniaque
Cahier des charges :
- Détection d'un liquide conducteur de l'électricité
- Détection du niveau haut au travers d'un tube en verre (ép. : 2,5 mm) communiquant
avec la cuve.
- Vapeurs aqueuses et propreté variable de l'intérieur du tube.
Solution
- détecteur capacitif non-noyable, portée 8 mm, avec face sensible montée en contact
avec le tube en verre
- corps plastique fileté, diamètre 18 mm
- alimentation électrique avec neutre relié à la terre
- masse métallique de la cuve en équipotentialité avec la terre.
Détecteurs photoélectriques
Un détecteur photoélectrique réalise la détection d'une cible, qui peut être un objet ou une personne,
au moyen d'un faisceau lumineux. Ses deux constituants de base sont donc un émetteur et un
récepteur de lumière.
La détection est effective quand la cible pénètre dans le faisceau lumineux et modifie suffisamment la
quantité de lumière reçue par le récepteur pour provoquer un changement d'état de la sortie. Elle est
réalisée selon deux procédés :
- blocage du faisceau par la cible.
- renvoi du faisceau sur le récepteur par la cible.
C'est la technologie présentant le maximum de possibilités d'applications.
Elle apporte les avantages suivants :
- détection d'objets de toutes formes et de matériaux de toutes natures
- détection à très grande distance,
- sortie statique pour la rapidité de réponse ou sortie à relais pour la commutation de
charges jusqu'à 2 A
- généralement en lumière infrarouge invisible, indépendante des conditions
d'environnement
Ces détecteurs sont utilisés dans les domaines industriels et tertiaires les plus divers :
détection d'objets et de produits dans la manutention et le convoyage, détection de pièces machine
dans les secteurs de la robotique, des ascenseurs et du bâtiment en général, du textile, détection de
personnes, de véhicules ou d'animaux, etc
Détecteurs photoélectriques
PRINCIPE :
Les détecteurs photoélectriques ont un émetteur à diode électroluminescente et un récepteur à
phototransistor. Ces constituants électroniques sont utilisés pour leur grand rendement lumineux, leur
insensibilité aux chocs et aux vibrations, leur tenue en température, leur durée de vie pratiquement
illimitée, leur rapidité de réponse.
Selon les modèles de détecteurs, l'émission se fait en infrarouge ou en lumière visible verte ou rouge.
Pour insensibiliser les systèmes à la lumière ambiante, le courant qui traverse la DEL émettrice est
modulé pour obtenir une émission en lumière pulsée.
Le faisceau lumineux émis comporte deux zones :
- une zone de fonctionnement recommandée dans laquelle l'intensité du faisceau est suffisamment
élevée pour assurer une détection normale. Selon le système utilisé, barrage, reflex ou proximité, le
récepteur, le réflecteur ou la cible doivent être situés dans cette zone
- une zone dans laquelle l'intensité du faisceau n'est plus suffisante pour garantir une détection fiable.
Détecteurs photoélectriques
Différents types de systèmes :
Système barrage :
Emetteur et récepteur sont situés dans deux boîtiers séparés. C'est le système qui autorise les plus
longues portées, jusqu'à 30 m pour certains modèles. Le faisceau est émis en infrarouge. A l'exception
des objets transparents qui ne bloquent pas le faisceau lumineux, il peut détecter des objets de toutes
natures (opaques, réfléchissants ...), ceci avec une excellente précision grâce à la forme cylindrique de
la zone utile du faisceau.
Les détecteurs barrage disposent d'une marge de gain très importante. Ils sont de ce fait
particulièrement bien adaptés aux environnements pollués (fumées, poussières, emplacements soumis
aux intempéries, etc.). L'alignement entre émetteur et récepteur doit être réalisé avec soin.
Détecteurs photoélectriques
Détecteurs photoélectriques
Différents types de systèmes :
Système reflex :
Emetteur et récepteur sont regroupés dans un même boîtier. En l'absence de cible, le faisceau émis en
infrarouge par l'émetteur est renvoyé sur le récepteur par un réflecteur. Celui-ci est constitué d'une
multitude de trièdres tri-rectangles à réflexion totale et dont la propriété est de renvoyer tout rayon
lumineux incident dans la même direction. La détection est réalisée lorsque la cible bloque le faisceau
entre l'émetteur et le réflecteur. C'est donc un système qui n'est pas adapté pour la détection d'objets
réfléchissants qui pourraient renvoyer une quantité plus ou moins importante de la lumière sur le
récepteur.
La portée nominale d'un détecteur photoélectrique reflex est de l'ordre de deux à trois fois inférieure à
celle d'un système barrage.
Détecteurs photoélectriques
Détecteurs photoélectriques
Différents types de systèmes :
Système reflex polarisé : Les objets brillants. qui ne bloquent pas le faisceau mais réfléchissent une
partie de la lumière vers le récepteur, ne peuvent pas être détectés par un système reflex standard. Il
faut utiliser dans ce cas un système reflex polarisé. Ce type de détecteur, qui émet en lumière rouge
visible, est équipé de deux filtres polarisants opposés :
- un filtre sur l'émetteur qui ne laisse passer que les rayons émis dans un plan vertical .
- un filtre sur le récepteur qui ne laisse passer que les rayons reçus dans un plan horizontal.
En l'absence de cible
Le faisceau émis, polarisé verticalement, est renvoyé par le réflecteur après avoir été dépolarisé par ce
dernier. Le filtre récepteur laisse passer la lumière réfléchie dans le plan horizontal.
En présence de cible
Le faisceau émis est renvoyé par la cible sans subir de modification. Le faisceau réfléchi, polarisé
verticalement, est donc bloqué par le filtre horizontal du récepteur. Le choix du réflecteur, le
fonctionnement en zone proche et l'emploi en environnement pollué sont définis selon les mêmes
critères que pour un système reflex standard. Le fonctionnement d'un reflex polarisé peut être perturbé
par la présence dans le faisceau de certains matériaux plastiques qui dépolarisent la lumière qui les
traverse. Il est d'autre part recommandé d'éviter une exposition directe des optiques aux sources de
lumière ambiantes.
Détecteurs photoélectriques
Détecteurs photoélectriques
Différents types de systèmes :
Système proximité :
Comme pour le système reflex, émetteur et récepteur sont regroupés dans un même boîtier. Le
faisceau lumineux, émis en infrarouge, est renvoyé vers le récepteur par tout objet suffisamment
réfléchissant qui pénètre dans la zone de détection. La portée d'un système proximité est inférieure
à celle d'un système reflex. Pour cette raison, son utilisation en environnement pollué est
déconseillée.
Cette portée dépend :
- de la couleur de la cible et de son pouvoir réfléchissant (un objet de couleur claire est détecté à
une distance plus grande qu'un objet de couleur sombre),
- des dimensions de la cible (la portée diminue avec les dimensions).
Les portées nominales annoncées sont définies à l'aide d'un écran blanc de dimensions 20 x 20 cm.
Les détecteurs proximité sont souvent équipés d'un potentiomètre de réglage de la sensibilité. Pour
une distance donnée cible/émetteur, la détection d'une cible moins réfléchissante nécessite
d'augmenter la sensibilité. Ceci peut entraîner une détection de l'arrière-plan si celui-ci est plus
réfléchissant que la cible. L'emploi d'un système proximité avec effacement de l'arrière-plan assure
dans ce cas la détection de la cible seule.
Détecteurs photoélectriques
Détecteurs photoélectriques
Détecteurs photoélectriques
Différents types de systèmes :
Système proximité avec effacement de l’arrière plan :
Les détecteurs proximité avec effacement de l'arrière-plan sont équipés d'un potentiomètre de
réglage de portée qui permet de se "focaliser" sur une zone de détection en évitant la détection de
l'arrière-plan. Ils peuvent détecter pratiquement à la même distance des objets de couleurs et de
réflectivités différentes.
La tolérance de fonctionnement d'un système proximité avec effacement de l'arrière-plan dans un
environnement pollué est supérieure à celle d'un système standard, la portée réelle n'évoluant pas
en fonction de la quantité de lumière renvoyée par la cible.
Détecteurs photoélectriques
Détecteurs photoélectriques
CRITERES DE CHOIX :
Autres paramètres à prendre en compte :
Après le choix du système le mieux adapté à
l'application, les critères suivants entrent en jeu :
- la portée nécessaire pour l'application
- le choix d'une forme de boîtier adaptée au
montage sur la mécanique.
En fonction des contraintes d'alimentation
électrique et de charge à commander, on choisira
un appareil à sortie statique ou à relais.
Le raccordement par câble, connecteur ou bornier
permet une souplesse de choix en fonction de
contraintes d'environnement ou de maintenance.
Nota : certaines familles de détecteurs
photoélectriques intègrent des fonctionnalités
complémentaires : programmation de la fonction
claire ou sombre, temporisation, monostable,
entrée de test, sortie d'alarme, etc.
Détecteurs photoélectriques
Exemple d'application : secteur agro-alimentaire
Convoyage de bouteilles en verre.
Fonction de comptage.
Cahier des charges :
- Bouteilles en verre blanc ou vert foncé
- Cadence de 3 600 bouteilles à l'heure.
- Durée du "top présence bouteille" : 3,5 ms.
- Distance de détection en "proximité" : 2 cm.
- Détecteur soumis au passage fréquent
des opérateurs : montage en saillie prohibé.
- Ambiance saine.
Solution
- Raccordement sur un API
- détecteur photoélectrique, visée à 90°,
- boîtier métallique diamètre 18,
- système de proximité, portée 10 cm,
- raccordement par connecteur M12 , 4 broches
- sortie statique
Détecteurs photoélectriques
Commutation claire/sombre
Réglage Commutation claire :
la sortie devient active lorsque la lumière arrive sur le récepteur.
Réglage commutation sombre :
Dans ce cas, la sortie devient active lorsque la lumière n’arrive pas sur le
récepteur.
état de la sortie Q (NO)
Absence / présence cible
Barrage
Fonction claire
1/0
1/0
0/1
Fonction sombre
0/1
0/1
1/0
Reflex
proximité
Présence d’une cible
Fibre optique
Avantages
Installation facile en l’absence de place
L’unité de traitement est déportée
Utilisation en environnements hostiles
Faible poids (robotique)
Insensibilité aux perturbations électromagnétiques
Inconvénients
Atténuation de la lumière dans la fibre
Sensible à la poussière sur la surface active
Détecteurs sans contact
•
•
•
L’application la plus courante concerne la détection des fins de course des vérins.
Ils sont alors fixés directement sur le corps d’un vérin spécial à piston magnétique.
Un détecteur magnétique sans contact est conçu pour détecter la fin de course ou le
passage du piston.
Choix d’un détecteur
Critères généraux de choix :
Parmi les principaux et nombreux facteurs qui interviennent dans le choix d'un détecteur, citons :
-les conditions d'exploitation, caractérisées par la fréquence de manoeuvres, la nature, la masse et la
vitesse du mobile à contrôler, la précision et la fidélité exigées,
-ou encore l'effort nécessaire pour actionner le contact
-- la nature de l'ambiance, humide, poussiéreuse, corrosive, ainsi que la température
-- le niveau de protection recherché contre les chocs, les projections de liquides
-- le nombre de cycles de manoeuvres
-- la nature du circuit électrique
-- le nombre et la nature des contacts
-- la place disponible pour loger, fixer et régler l'appareil
-- etc.
Démarche d'aide au choix :
La démarche d'aide au choix proposée s'établit en deux temps :
Phase 1 : détermination de la famille de détecteurs adaptée à l'application
L'identification de la famille recherchée s'effectue par un jeu de questions/réponses chronologiquement
posées, portant sur des critères généraux et fondamentaux s'énonçant en amont de tout choix :
-nature de l'objet à détecter : solide, liquide, pulvérulent, métallique ou non
-- contact possible avec l'objet
-- distance objet/détecteur
-- masse de l'objet,
-- vitesse de défilement,
-- cadences de manoeuvre,
-- espace d'intégration du détecteur dans la machine.
Choix d’un détecteur
Choix d’un détecteur
Phase 2 : détermination du type et de la référence du détecteur recherché :
Cette deuxième phase tient compte de paramètres liés, selon les familles, à :
- l'environnement : température, humidité, poussières, projections diverses,...
- la source d'alimentation : alternative ou continue,
- le signal de sortie : électromécanique, statique,
- le type de raccordement : câble, bornier, connecteur.
APPLICATIONS
Branchement des détecteurs
Détecteur à contacts " sec "
Description
Ce type de détecteur comporte généralement 2 contacts électriques (un NO et un NF). Ils
peuvent être utilisés sous différentes tensions ( inférieure à la tension maximum admissible )
et ne sont pas polarisés.
Ce type de détecteur est souple d'utilisation mais subit l'usure des contacts électriques.
Il est néanmoins relativement fiable.
Branchement : Il se branche comme un interrupteur, en série avec le circuit à contrôler
+
détecteur
charge
-
+
détecteur
-
+
charge
-
Branchement des détecteurs
Détecteur 2 fils
Ce type de détecteur comporte un circuit électronique qui commande une ou plusieurs sorties statiques.
Ils existe des détecteurs pour tension continue, d'autres pour tension alternative mais on rencontre
aussi des détecteurs qui se branchent indifféremment sur une tension alternative ou continue.
Malgré la nécessité d'alimenter en énergie le circuit électronique, ce type de détecteur ne comporte que
deux fils. Il est souple d'utilisation puisqu'il se connecte comme un détecteur à contacts secs.
Il est pratiquement inusable car il ne comporte pas de contacts électriques mobiles. Il est utilisé lorsqu'il
n'y a pas nécessité d'une grande fréquence de commutation. Dans le cas contraire, on préférera un
détecteur 3 fils.
Branchement : Il se branche comme un interrupteur, en série avec le circuit à contrôler. Il faut néanmoins
vérifier la tension admissible et pour certains détecteurs, la polarité
6)
BRANCHEMENT DES DETECTEURS
Branchement des détecteurs
Détecteur 3 fils
Ce type de détecteur comporte un circuit électronique qui commande une ou plusieurs sorties statiques. S'il ne
comporte qu'une seule sortie statique, c'est un détecteur 3 fils sinon ça sera un 4 fils ( 2 sorties statiques ).
Il fonctionne uniquement en tension continue.
Il peut être détecteur PNP ou NPN.
Il est pratiquement inusable car il ne comporte pas de contacts électriques mobiles.
Il est utilisé lorsqu'il y a nécessité d'une grande fréquence de commutation. Dans le cas contraire, on préférera un
détecteur 2 fils.
Branchement
Le détecteur PNP ou NPN comporte un transistor. Pour comprendre le branchement, on assimilera ce dernier à un
contact électrique.
Pour le détecteur PNP ( voir figure ) :
Lorsque qu'il y a détection, le transistor est passant ( contact fermé ). Il va donc imposer le potentiel + sur la sortie S .
La charge est branchée entre la sortie S et le potentiel - . Ce type de détecteur est adapté aux unités de traitement qui
fonctionnent en logique positive.
Pour le détecteur NPN ( voir figure ) :
Lorsque qu'il y a détection, le transistor est passant ( contact fermé ). Il va donc imposer le potentiel - sur la sortie S . La
charge est branchée entre la sortie S et le potentiel + . Ce type de détecteur est adapté aux unités de traitement qui
fonctionnent en logique négative.
On prendra donc soin d'identifier le type de logique utilisée par les unités de traitement ( Automate programmable , etc...
).
EX :
l'API TSX 17 fonctionne exclusivement en logique positive ( pour mettre une entrée automate au 1 logique, il faut lui
imposer un potentiel de +24 Volts ).
l'API TSX 37 fonctionne en logique positive ou négative ( configurable ).
Branchement des détecteurs
Détecteur 3 fils
PNP
NPN
Ultrasons
La détection par ultrasons est un
principe sans contact qui permet
de travailler sur des objets solides
ou des liquides quelques soient
leur couleur, leur brillance et leur
opacité.
Ultrasons
Mode Barrage & Proximité
En mode barrage, un détecteur
émet l’onde sonore et un autre
détecteur, monté en face de
l’émetteur, la reçoit.
En mode proximité, un seul et
même détecteur émet l’onde
sonore puis écoute l’écho
renvoyé par un objet.
Ultrasons
La face de détection des détecteurs à
ultrasons comporte une zone morte.
La taille de la zone morte dépend de
la fréquence du capteur. Il est
impossible de détecter les objets
situés dans la zone morte de façon
fiable.
La vitesse du son diminue avec
l'augmentation de la température de l'air
ou de la pression atmosphérique ou du
taux d’humidité relative.
les détecteurs ultrasoniques ne
fonctionneront pas dans le vide.
Les matériaux souples tels que le tissu ou
le caoutchouc mousse sont difficiles à
détecter par les ultrasons parce qu’ils ne
renvoient pas les sons.
Applications
Les codeurs rotatifs industriels
Pour quelles utilisations ?
Principe de la boucle de régulation
Le préactionneur ajuste
la vitesse du moteur pour
contrôler le déplacement
Un déplacement dans la
partie opérative entraîne
un codeur
L’API réagit en fonction
des informations qu’il
vient de traiter
L’information fournie
par le codeur est traitée
par un API (ou autre
système de traitement)
Principe de fonctionnement
Dans chaque codeur, il y a toujours
une liaison mécanique, un disque
gradué optique et une électronique
pour interpréter et générer des signaux
Selon le type de codeur, le disque
est gradué différemment
Les différents types de codeurs
Les codeurs absolus comportent un
nombre n de pistes. Chaque piste
correspond à un bit. Plus il y a de
pistes, plus la précision est importante
Les codeurs incrémentaux
(du latin incrementum, petit
accroissement) ont un disque
qui comporte plusieurs pistes
(A, B et Z). Pour un tour, le
faisceau lumineux est
interrompu n fois. n est la
résolution
ou nombre de périodes
Détection du sens dans les codeurs
incrémentaux
Sens horaire
Sens trigo
Chronogrammes A et B en fonction du temps
Rotation sens horaire
A
Quadrature arrière de 90 °
t
B
t
Chronogrammes A et B en fonction du temps
Rotation sens anti-horaire
A
Quadrature avant de 90 °
t
B
t
Top zéro
À chaque tout du codeur,
un opto-coupleur délivre un signal
« top-zéro » appelé Z
Chronogrammes A, B et Z en fonction du temps
A
t
B
t
Z
t
Cas d’un changement de sens de rotation
Sens trigo
Sens horaire
A
t
B
Comment détecter un changement de sens de rotation ?
t
Z
t
Les codeurs absolus
Structure matérielle
- Aléas de commutation
- Commutation d’un seul bit à chaque pas
- Code directement reconnu par les µP
- Code inconnu par les microprocesseurs
Conversion GRAY => BINAIRE
Disque pour codeur absolu code GRAY 10 bits
Choix d’un codeur
Les critères de choix* d’un codeur sont :
Le type de sortie
Le diamètre extérieur
La connectique
Le degré de protection
Le type d’axe
La résolution (nombre de points)
* hors choix technologique (absolus ou incrémental)
Différentes sorties :
Sorties à transistor (à
collecteur ouvert) identiques
à celles des détecteurs
électroniques :
NPN : logique négative
PNP : logique positive
Sorties complémentées
(totem pôle) protégées
contre les courts-circuits et
les inversion de polarités
Sortie « émetteur de ligne »
pour transmettre sur des
longues distances à des
fréquences élevées
Le diamètre extérieur
Les diamètres extérieur et d’axe du codeur sont déterminés par la
Partie Opérative (PO)
La connectique
Un grand nombre de choix est disponible, du codeur livré avec
son câble (petit diamètre) aux « gros » codeurs livrés avec une
embase. La sortie peut être radiale ou axiale.
Le type d’axe
Les axes peuvent être plein ou
creux. Lorsqu’un désaxage est
prévisible, on utilise un axe
plein lié à la machine par un
accouplement externe
Calcul du nombre de points
Le mouvement est circulaire, le
codeur contrôle un déplacement
exprimé en ° d’angle
Le mouvement est de translation,
le codeur contrôle un déplacement
exprimé en mètre
Une fois le nombre de points calculé, il reste à déterminer quel
type de codeur est le mieux adapté : Incrémental ou Absolu
Mouvement de rotation
R est le rapport de réduction entre l’engrenage entraînant le
codeur et le dernier engrenage entraînant le mobile
Exemple :
R = 100
Précision = 10°
Nombre de points = (360/10) x 100 = 3600 p/tr
Mouvement de translation
R est le rapport de réduction entre l’engrenage entraînant le
codeur et le dernier engrenage entraînant le mobile
P est le rapport de conversion du mouvement de rotation en
mouvement de translation
Exemple :
R=1
P =  x D =  x 100 = 314 mm
Précision = 1 mm
Nombre de points = (1/1) x 1 x 314 = 314 p/tr
Choisir entre un codeur Incrémental ou un
codeur absolu
Front descendant
Si le système n’utilise que les fronts montants, il faudra autant de
fentes dans le disque que de points calculés. S’il utilise aussi les
fronts descendants, on pourra diminuer le nombre de fentes par 2,
voire par 4 s’il utilise à la fois les signaux A et B.
Absolu
Incrémental
Front montant
Cliquez pour choisir
Le codeur devra posséder suffisamment de
sorties (bits) pour que le nombre de
combinaisons soit supérieur au nombre de
points calculés.
Mais il faudra prévoir un codeur multi-tours si
le déplacement contrôlé l’impose !
Codeur incrémentaux
Avantages :
• Simple à mettre en œuvre.
• Sans limite de déplacement.
Inconvénients :
• Il faut l’accompagner d’un détecteur de position initiale
afin de remettre à zéro le compteur qui lui est attribué.
• Lors d’une coupure de courant, il faudra réinitialiser le
système.
Codeurs absolus simple et multi-tours
Avantages :
• Lors d’une coupure de courant, il n’est pas nécessaire de
réinitialiser le système.
• Ils ne nécessitent pas d’entrée spéciale sur un API.
Inconvénients :
• Ils sont limités en nombre de tours.
• La conception du programme est plus délicate.
LA TEMPERATURE :
MESURE ET DETECTION
Thermostat à bilame
Thermistances CTN et CTP
Les sondes thermorésistives : Pt 100
Les thermocouples
Thermostats à bilame
Le bilame (laiton / invar (alliage fer-nickel) se déforme sous
l ’effet de la température, et actionne mécaniquement un
contact
Détection de seuils de température
103
Thermistances CTN et CTP
Coefficient de
température négatif
Coefficient de
température positif
R(Ω)
Faible gamme de
température
150
Temp (°C)
104
Contrôle de température
bobinage moteur
CTP : Contrôle de moteur, associée à un
relais de mesure
105
Courbes Pt100 / CTP
106
Mesure par résistance : Pt 100
La résistance varie avec la température.
La plus connue :
Sonde Pt 100 :
100 Ohms à 0°C
138,5 Omhs à 100 °C
107
Montage en pont
Source de courant
S
RT
VB
Sonde de
température
Tension de sortie du
pont
108
Pont de Wheatstone
Source de courant
Sonde de
température
S
RT
VB
Tension de sortie du
pont
109
Sonde PT100 : montage 2 fils
+
I
I
RL
V1
V2
PT100
RL
Ze
I
PT100 Input board
La tension mesurée par
la carte ( V2 ) est
supérieure à la tension
existant aux bornes de la
sonde (V1) à cause des
chutes de tension dans
les résistances de ligne (
RL ).
110
Sonde PT100 : montage trois fils
Câbles appariés
Chutes de
tension dans
les fils de
signes
opposés
V1
+
RL
I
I
PT100
I
I
V1
Ze
RL
Résistance du fil
de retour
indifférente
RL
2I
PT100 Input board
111
PT100 2 fils utilisée sur une carte
d'entrée prévue pour sondes 3 fils :
+
I
RL
V1
I
PT100
RL
I
I
V2
Ze
2I
PT100 Input board
112
Sonde PT100 : montage 4 fils
Ze est très grande :
la chute de tension dans les
RLx est négligeable
+
RL
V1
PT100
I
RLx
RLx
RL
I
V1
Ze
I
PT100 Input board
Ce montage donne la
meilleure précision mais est
le plus cher
113
THERMO COUPLES
conducteur 1
fem
conducteur 2
point A
point B
température Ta
Point A :
soudure chaude (jonction
de mesure)
température Tb
La fem (quelques mV ou x10mV) qui
apparaît (UB-UA) dépends de la
température (TB-TA) et des métaux
utilisés.
Cette loi est non linéaire
Point B :
soudure froide (jonction
de référence)
Il faut donc connaître la température de
référence TB pour mesurer TA : compensation de
la soudure froide
114
Thermo couples : matériaux
Type
Couple
Couleur (IEC 584-3,
depuis 1985)
Brun / Blanc
Température
(°C)
-40 / +350
T
Cuivre
Cuivre Nickel
(Constantan)
J
Fer
Cuivre Nickel
(Constantan)
Noir / Blanc
-40 / +750
E
Nickel Chrome
Cuivre Nickel
(Constantan)
Violet / Blanc
-40 / +900
K
Nickel Chrome
Nickel Aluminium
Vert / Blanc
-40 / +1200
S
Platine
10% Rhodium
Platine
Orange / Blanc
0 / +1600
R
Platine
13% Rhodium
Platine
Orange / Blanc
0 / +1600
Pt 100
Résistance de platine Pour comparaison
-50 / +600°C
115
116
Transmetteur
Le transmetteur (ampli ou encore conditionneur), traite le signal de la
sonde, le linéarise, et le conditionne pour être exploitable (sortie 4-20
mA en général)
Il peut être intégré à la tête de la sonde
117
Sonde de mesure industrielle
118
Embouts de mesure
119
Eléments de mesure
120
Elément de mesure
121
MESURE DE DEBIT
1.
Organes déprimogènes : la tuyère
2.
Sondes électromagnétiques : le débitmètre à ultrasons
3.
Autres procédés de mesure :
- le débitmètre à flotteur
- le tube de Pitot
- mesures par traceurs
4. Analyse comparative des méthodes
1. Organes déprimogènes : la tuyère
L’EFFET VENTURI :
Dans la zone contractée de l’écoulement, il existe une dépression
1 4
1
1
p: p p' (v'2v2) qv 2
2
2
S'
2p
qv S'
 K p
(1 4)
On accède ainsi au débit par mesure directe de ΔP.
où
D
d
2. Sondes électromagnétiques : le débitmètre à ultrasons
PROPAGATION D’ONDES :
Transducteur A
D
v

D cos 
Transducteur B
T : temps de
Fluide au repos
propagation
TAB
D
cvcos
et
TABTBA D
c
TAB
D
cvcos
C : célérité des
ultrasons
Fluide à la vitesse v
2. Sondes électromagnétiques : le débitmètre à ultrasons
On obtient :
T TBATAB 2dvcos
c²v²cos²
Or, v²<<c² d’où :
QSv c²S T
2d cos
On accède ainsi au débit par mesure directe de ΔT.
3. Autres procédés de mesure
Le débit est relié à la position du flotteur dans la paroi conique.
Le rotamètre introduit une différence de pression
p PPA Cste
SF
Comme pour les organes déprimogènes, on utilise l’équation de Bernoulli pour obtenir :
qvkS(h)
 2mf g
kS(h) 1 

 F  SF
2p
On accède ainsi au débit par mesure directe de h.
3. Autres procédés de mesure : le tube de Pitot
TUBE DE PITOT :
Application directe de la loi de Bernoulli :
v
v
a²
b²
Pa gza   Pbgzb 
2
2

uva  2P
Car pertes de charges et dénivellation
négligeables et vb=0
Avec un manomètre, on mesure ΔP et on détermine ainsi la
vitesse u.
On accède alors au débit à condition de connaître le profil des vitesses.
3. Autres procédés de mesure : mesures par traceurs
MESURES PAR TRACEURS :
Ce dernier type de mesure est le plus intuitif : il permet en effet de « voir » la vitesse du
fluide.
On accède au débit du fluide en mesurant la vitesse du traceur.
4. Analyse comparative des méthodes
Et maintenant, lequel choisir?…
4. Analyse comparative des méthodes : Précision
PRECISION :
Critère déterminant dans la recherche de la qualité et dans le contrôle de procédé.
Les méthodes basées sur l’électromagnétisme sont les celles qui ne nécessitent aucune
hypothèse ou approximation.
Pour la précision, on privilégie les sondes électromagnétiques.
4. Analyse comparative des méthodes : Rapidité
RAPIDITE :
Critère déterminant dans le cas où il y a des asservissements afin d’ajuster de manière
plus efficace la consigne.
Les méthodes basées sur l’électromagnétisme sont les plus rapides car on ne mesure pas
les déplacements des particules de fluide mais directement les vitesses.
Pour la rapidité, on privilégie les sondes électromagnétiques.
4. Analyse comparative des méthodes : Encombrement
ENCOMBREMENT :
Critère déterminant d’un point de vue pratique afin
d’adapter le capteur au dispositif industriel.
Les méthodes positionnées à l’intérieur des conduites (diaphragme, débitmètre à
flotteur…) sont moins encombrantes que celles qui nécessitent un dispositif
complémentaire (débitmètre à effet Doppler…).
Pour l’encombrement, on privilégie les méthodes internes
4. Analyse comparative des méthodes : Pertes de charges
PERTES DE CHARGE :
Critère déterminant pour la recherche de rendement et l’économie d’énergie.
Le principe des organes déprimogènes est fondé sur la perturbation du fluide devant un
obstacle, donc sur des pertes de charges singulières. Les dispositifs extérieurs à la
conduite ne perturbent pas l’écoulement.
Pour les pertes de charge, on privilégie les sondes électromagnétiques.
4. Analyse comparative des méthodes : Nature du fluide.
NATURE DU FLUIDE :
Les débitmètres à ultrasons ne peuvent être utilisés si le fluide est chargé de
particule au contraire de ceux à effet Doppler qui nécessitent justement des
particules pour qu’il y ait réflexion.
Les débitmètres électromagnétiques ne sont utilisables que
pour des fluides chargés.
On doit donc choisir une méthode adaptée à la nature du fluide
4. Tableau comparatif
Précision Rapidité
Encombrement
Pertes
de
charges
Coût
Organe
déprimogène
faible
moyenne
variable
élevées
variable
Sonde
électromagnétique
élevée
élevée
élevée
nulles
élevé
Débitmètre
« mécanique »
moyenne
faible
moyen
moyennes
variable
Le détecteur de niveau
Il permet le maintien d’un niveau à des points
spécifiques (niveau haut et niveau bas) et alarme
pour un niveau anormalement bas.
N1
NIVEAU
MAX
NIVEAU
MINI
POMPAGE
MP1
RESERVOIR
VIDANGE
PUISARD
Le détecteur de niveau
Il existe différentes méthodes de mesure ou de
détection de niveau, on peut en énumérer
essentiellement trois:
1 - Méthodes hydrostatiques de mesure de niveau.
2 - Méthodes électriques de mesure de niveau.
3 - Méthodes fondées sur l’utilisation de rayonnements.
Le détecteur de niveau
1 – Méthodes hydrostatiques de mesure de niveau.
Les premières méthodes de mesure et contrôle de niveaux de liquides sont fondées sur les
propriétés hydrostatiques des liquides (pression hydrostatique, poussée d’Archimède).
La mesure transmise par les capteurs utilisés est une fonction continue de la hauteur de
liquide. Elle est indépendante de ses propriétés électriques mais dépend, sauf dans le cas du
flotteur, de la masse volumique du liquide.
On distingue quatre principes de mesure :
Le flotteur
Le plongeur
Le palpeur électromagnétique
Le capteur de pression
Le détecteur de niveau
1 – Méthodes hydrostatiques de mesure de niveau.
1.1 – Le flotteur(fonctionnement et propriétés)
Il se maintient à la surface du liquide, il est rendu solidaire d’un capteur de position qui
délivre le signal électrique correspondant au niveau. La mesure s’apparente ensuite à la
mesure d’un déplacement ou la détection d’une position.
Domaine d’utilisation : C’est une technologie qui convient mal aux liquides très visqueux
susceptibles d’adhérer aux parois du flotteur, modifiant ainsi son poids et par conséquent
sa profondeur d’immersion. Ils sont utilisables aussi bien dans les réservoirs ouverts,
fermés, sous pression , qu’en extérieur sur les puits, canaux…
La mesure peut être faussée lorsque la densité du fluide varie.
Gamme de mesure : 10 mm à plusieurs mètres (30 m)
Précision : 0,5 à 5% de l’étendue de mesure
Le détecteur de niveau
1 – Méthodes hydrostatiques de mesure de niveau.
1.2 – Le plongeur (fonctionnement et propriétés)
C’est un cylindre immergé dont la hauteur est au moins égale à
la hauteur maximale du liquide dans le réservoir. Le plongeur
est suspendu à un capteur dynamométrique qui se trouve
soumis à une force F (poids apparent), qui est fonction de la
hauteur h du liquide.
Domaine d’utilisation : Comme les dispositifs à flotteur, les
dispositifs à plongeur utilise le principe d’Archimède. Le
plongeur subit de la part du liquide, une force qui est
dépendante du niveau d’immersion. Le plongeur de forme
cylindrique est peu sensible aux oscillations de niveaux autour
d’un point d’équilibre. Il convient aux liquides très visqueux.
Gamme de mesure : 30 cm à 6 mètres maximum.
Précision : de l’ordre de 0,5 %
Le détecteur de niveau
1 – Méthodes hydrostatiques de mesure de niveau.
1.3 – Le palpeur électromagnétique (fonctionnement et propriétés)
Il est constitué d’un contrepoids suspendu à
l’extrémité d’un câble. Un moteur permet de
dérouler ce câble jusqu’à l’obtention que le
contrepoids entre en contact avec ce liquide. A cet
instant, la tension du câble se relâche actionnant un
commutateur qui inverse le sens de rotation du
moteur. Durant la descente du palpeur, des
impulsions sont générées à intervalles réguliers. Le
comptage des impulsions permet l’obtention du
niveau.
Domaine d’utilisation : utilisés pour les installations
sur canal ouvert, réservoir de stockage de raffinerie.
Ils sont plus coûteux que les dispositifs à flotteur ou à
plongeur. Ils portent également le nom de sondes
affleurantes.
Gamme de mesure : jusqu’à 50 mètres
Précision : de l’ordre du millimètre
Le détecteur de niveau
1 – Méthodes hydrostatiques de mesure de niveau.
1.4 – Le capteur de pression (fonctionnement et propriétés)
Il mesure :
•la pression relative au fond du réservoir quand celui-ci est ouvert à l’air
libre, cette pression est l’image du niveau h du liquide.
P=r.g.h
•la pression différentielle quand le réservoir est fermé et sous pression.
Le détecteur de niveau
1 – Méthodes hydrostatiques de mesure de niveau.
1.4 – Le capteur de pression (fonctionnement et propriétés)
Domaine d’utilisation : cette technique est utilisable à la quasi totalité des liquides :
toutes viscosités, neutres ou corrosifs, chargés ou non, inflammables ou non. Toutefois
l’indication délivrée est directement proportionnelle à la densité du fluide. Toute
variation de densité fausse la mesure. Utilisation dans une large gamme de la
température ambiante -20 à + 80 °C et de liquide (< 120 °C) ainsi que de pression
hydrostatique (<25 bar)
Gamme de mesure : depuis 0 à 25 mbar et jusqu’à 25 bar
Précision : 0,5 à 1 % de l’étendue de mesure selon la technologie employée.
Le détecteur de niveau
2 – Méthodes électriques de mesure de niveau
Elles utilisent les propriétés électriques des liquides dont
on veut mesurer ou contrôler le niveau et sont les seules à
utiliser des capteurs traduisant directement le niveau en
signal électrique.
On distingue deux types de sondes:
Sondes conductives.
Sondes capacitives.
Le détecteur de niveau
2 – Méthodes électriques de mesure de niveau
2.1 – Sondes conductives (fonctionnement et propriétés)
Elles ne conviennent que pour les produits conducteurs (liquides, pâtes, granuleux…), ne
sont pas sujettes à l’usure et permettent la détection d’un niveau haut, bas ou
intermédiaire. Ces sondes sont dotées d’une ou plusieurs électrodes selon les modèles.
Le détecteur de niveau
2 – Méthodes électriques de mesure de niveau
2.1 – Sondes conductives (fonctionnement et propriétés)
Chaque électrode est installée par un passage étanche de telle sorte que leur extrémité
inférieure se situe au niveau à détecter. Elle doit être isolée électriquement de la masse du
réservoir quand il est métallique. Dés que le liquide touche une électrode, il met à la
masse un circuit alternatif basse tension. La masse est constituée soit par le réservoir
métallique, soit par une deuxième électrode quand le réservoir n’est pas métallique. Le
faible courant parcourant l’électrode est d’amplitude proportionnelle à la longueur
d’électrode immergée et suffit à actionner un relais. On utilise une basse tension
alternative afin d’éliminer tout risque d’électrolyse du liquide.
Domaine d’utilisation : liquides conducteurs de conductance minimale 25 µA/V entre
électrode et masse. Les températures sont comprises entre -200 et 250°C au niveau de
l’électrode. La pression de service peut être élevée jusqu’à 160 bar . Ce principe est
déconseillé dans les milieux agressifs et pour les fluides contenant des graisses ou des
huiles qui peuvent former des dépôts non conducteurs sur les tiges des électrodes.
Le détecteur de niveau
2 – Méthodes électriques de mesure de niveau
2.2 – Sondes capacitives (fonctionnement et propriétés)
Elles sont d’un emploi plus répandues que les précédentes et fonctionnent à l’aide d’une
électrode plongeante dans le réservoir.
Pour les produits isolants (huile, pétrole…) la sonde est constituée d’une tige métallique
isolée du réservoir. Quand la sonde est découverte, le diélectrique est alors l’air ambiant
(constante diélectrique = 1). En présence d’un produit isolant, la capacité du
condensateur augmente sous l’effet de produits qui possèdent une constante diélectrique
Domaine
d’utilisation
tous types
de m,
produits
conducteurs
ou
isolants,
liquides,
Gamme de
de: l’ordre
decapacité
10
température
de -20
à 85
°C,un
pression
supérieure
àmesure
1. Cette: variation
de
est traitée
pour
actionner
relais ou pâtes,
fournir
granuleux
en
évitant
les
produits
solides
à
granulométrie
importante
et
les
abrasifs.
de signal
l’ordrededesortie
40 bar.
un
proportionnel
niveauconducteurs
du produit. (eau, solutions salines …) la
Pour les au
produits
Précision diélectrique
: de l’ordre de
%. plus aucun rôle. La tige de la sonde
constante
ne 1joue
est enrobée d’un matériau isolant, d’épaisseur constante, jouant le
rôle de diélectrique. Les armatures du condensateur sont alors
constituées par la tige métallique de la sonde et le liquide
conducteur. Si le réservoir est isolant, on immerge une armature.
La capacité du condensateur dépend de la densité et de la
température des produits, pour remédier à ce problème, on utilise
une deuxième sonde capacitive, immergée en permanence et
servant de référence.
Le détecteur de niveau
3 – Méthodes fondées sur l’utilisation de rayonnements
Elles permettent notamment des mesures sans contact avec
le produit ce qui constitue un gros avantage.
On distingue trois types de sondes:
Sondes à ultrasons
Radars
Sonde optique
Le détecteur de niveau
3 – Méthodes fondées sur l’utilisation de rayonnements
3.1 – Sondes à ultrasons (fonctionnement et propriétés)
Le principe est basé sur l’émission d’une onde ultrasonore réfléchie sur la surface de
l’eau. On capte l’écho et on mesure le temps de parcours. Le temps de parcours est
indépendant de la nature du fluide et de la pression. Il faut toutefois respecter une zone
dite " morte " à proximité du capteur (30 à 60 cm selon les sondes).
L’amplitude de l’écho peut être sensiblement plus faible (rapport de 10) dans le cas d’un
liquide dont la surface est agitée.
Domaine d’utilisation : Ils conviennent pratiquement pour
tous les produits alimentaires ou chimiques, fluides
liquides ou pâteux de toute température (-190 à 250°C) et
pour des pressions jusqu’à 40 bar.
Gamme de mesure : jusqu’à 50 m.
Précision : dépend de la température (normalement
correctement compensée), des turbulence de l’air, du taux
d’humidité et des corps flottants et vaguelettes. De 1 à 9
mm selon les fournisseurs soit de l’ordre de 1%.
Le détecteur de niveau
3 – Méthodes fondées sur l’utilisation de rayonnements
3.2 – Radars (fonctionnement et propriétés)
Le principe est similaire à celui des ondes à ultrasons, on utilise une onde lumineuse
infrarouge. L’avantage sur l’ultrason est que le procédé est indépendant de la
température, du taux d’humidité et de poussière.
Le transducteur fonctionne successivement en émetteur et en récepteur. Il est placé au
sommet du réservoir et émet dans un cône de faible ouverture l’onde qui après réflexion
sur la surface du liquide retourne vers le transducteur qui les convertit en signal
électrique
Précision : 0,5 % de la distance mesurée, soit 5 à 10 mm dans la plupart des cas
Le détecteur de niveau
3 – Méthodes fondées sur l’utilisation de rayonnements
3.3 – Sonde optique (fonctionnement et propriétés)
La sonde contient une diode électroluminescente (émetteur de lumière), un
phototransistor (récepteur) et l’électronique correspondante. La sonde est constituée
d’une pointe conique agissant comme un prisme. Le rayon émis par la diode située d’un
côté de la tête de la sonde, est réfléchi vers le phototransistor situé de l’autre côté de la
tête si le prisme est situé dans l’air. Le rayon est réfracté dans le liquide si la sonde est
immergée.
Domaine d’utilisation : liquide calme et non mousseux (huile, essence, pétrole, eau claire
et boueuse, solutions aqueuses, alcool)
Gamme de mesure : détection de niveau avec une précision de 2,5 mm, des pressions de
10 bar maxi et des température de -20 à 80°C.
Le détecteur de pression
Les pressostats et les vacuostats ont pour fonction de contrôler ou de réguler une pression
ou une dépression dans un circuit hydraulique ou pneumatique.
Ils transforment le franchissement d'une valeur de consigne de pression, en un signal
électrique TOR ou Analogique.
Les pressostats et vacuostats sont constitués de deux parties distinctes :
une partie hydraulique comprenant:
• un ou plusieurs orifices pour le raccordement au réseau de fluide à contrôler
• des systèmes de ressorts pour les différents réglages
• un capteur (membrane ou piston) qui reçoit la pression et transmet l’information à la
partie électrique
une partie électrique comprenant des contacts ou une sortie statique.
Le détecteur de pression
Constitution et fonctionnement
1 - Contact électrique
2 - Ressort de réglage du point haut
Lorsque
3 -l’effort
Ressortdedepression
réglageagit
de l’écart
sur le contact
5 et qu’il
devient
supérieur à l’effort
du ressort
4 - Levier
d’actionnement
du contact
2, la membrane ou le piston, en se déplaçant,
fait pivoter le levier 4, ce dernier venant faire
le contact
1. qui
5 - Capteurbasculer
(membrane
ou piston)
reçoit la pression et transmet l’effort
6 - Vis de réglage du point haut
7 - Vis de réglage de l’écart
8 - Poussoir
FIN
Détecteurs inductifs
Courbe de relâchement
Courbe de détection
Détecteurs inductifs
Courbe de relâchement
Courbe de détection
détection
approche
H : hystérésis
Sn : portée nominale
éloignement
Sn
Sn+H
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