Telechargé par Daouda Boré

Cours de Pharmacologie generales

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Plan d’étude
Les antibiotiques
Les anticoagulants
10
Les antalgiques
Les antiagrégants plaquettaires
Les antiarythmiques
23
Les antidépresseurs
Les antidiabétiques oraux
Les antidiarrhéiques
34
Les antiémétiques
37
Les antiépileptiques
39
Les antihypertenseurs
Les anti-inflammatoires non stéroïdiens : AINS
Les antiparkinsoniens
Les antispasmodiques
51
Les anti-ulcéreux
52
Les benzodiazépines
54
Les bêtabloquants
56
Les bronchodilatateurs
57
Les glucocorticoïdes
Les curares
62
Les dérivés nitrés
65
Les digitaliques
66
Les diurétiques
67
Les fluidifiants bronchiques
Les hormones gynécologiques
Les hormones thyroïdiennes
Les benzodiazépines
Les hypolipémiants
Les insulines
Les laxatifs
Les myorelaxants
Les neuroleptiques
Les pansements digestifs
Les solutés de perfusion
Les thrombolytiques
Les vaccins
4
15
22
26
31
43
48
50
59
1
Les vitamines
Les techniques d'anesthésies
2
3
Les antibiotiques
Tableau des antibiotiques
Définition
Utilisation des antibiotiques
Bêtalactamines
Aminosides
Macrolides
Tétracyclines
Fluoroquinolones
Glycopeptides
Nitro-Imidazoles
Sulfamides
Les antibiotiques
Les Bêtalactamines
Dénomination
Commune
Produits disponibles
Internationale : les génériques
Pénicilline G
Pénicilline
Pénicilline V
Oracilline
Extencilline
Oxacilline
Bristopen
Cloxacilline
Orbénine
Agram
Bristamox
Amoxicilline
Clamoxyl
Amoxicilline + acide
Augmentin
Ciblor
clavulanique
Ampicilline
Totapen
Ceftriaxone
Rocéphine
Triacefan
Ceftazidime
Fortum
Cefpodoxime
Orelox
Cefixime
Oroken
Céfuroxime
Zinnat
Pipéracilline + tazobactam
Tazocilline
Aztréonam
Azactam
Imipénem
Tiénam
4
Les Aminosides
Dénomination
Commune
Produits disponibles
Internationale : les génériques
Amikacine
Amiklin
Gentamicine
Gentalline
Les Macrolides
Dénomination
Commune
Produits disponibles
Internationale : les génériques
Erythromycine
Erythrocine
Josamycine
Josacine
Pristinamycine
Pyostacine
Clarithromycine
Naxy
Zeclar
Les Fluroquinolones
Dénomination
Commune
Produits disponibles
Internationale : les génériques
Ofloxacine
Oflocet
Ciprofloxacine
Ciflox
Lévofloxacine
Tavanic
Norfloxacine
Noroxine
Les Glycopeptides
Dénomination
Commune
Produits disponibles
Internationale : les génériques
Vancomycine
Vancomycine
Téicoplanine
Targocid
Les Nitro-Imidazoles
Dénomination
Commune
Produits disponibles
Internationale : les génériques
Métronidazole
Flagyl
Ornidazole
Tibéral
Les sulfamides
Dénomination
Commune
Produits disponibles
Internationale : les génériques
Cotrimoxazole
Bactrim
Sulfadiazine
Adiazine
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Définition
L'antibiotique est une substance chimique ou naturelle alors élaborée par des
microorganismes qui ont le pouvoir de s'opposer à la multiplication des germes
microbiens (effet bactériostatique) ou de les détruire (effet bactéricide).
L'utilisation des antibiotiques
Le choix des antibiotiques
Le choix des antibiotiques se fait suivant des règles :
 Connaître l'agent infectieux : réaliser un antibiogramme.
 Connaître la demi-vie et la durée d'action de l'antibiotique.
 Prendre en compte le terrain du patient : âge, allergies, antécédents…
Les associations d'antibiotiques
La prescription médicale peut associer plusieurs antibiotiques, les buts sont :
 La synergie : renforcer l'effet de l'action.
 Eviter la résistance des germes.
 Lutter contre une infection microbienne.
L'association d'antibiotique répond à des règles :
 Ne pas associer de médicaments ayant des effets antagonistes.
 Ne pas associer de médicaments de même famille.
 Ne pas associer de médicaments de même mode d'action.
 Ne pas associer de médicaments de même toxicité.
Les Bêtalactamines
Les Pénicillines
 Indications : variés. Bactéricide par blocage de la synthèse de la paroi
bactérienne.
 Contre-indications : allergie connue.
 Effets secondaires :
o Réaction allergiques : urticaire, éruptions, œdème de Quincke, choc
anaphylactique.
o Troubles digestifs : diarrhée, nausées, vomissements, candidoses
digestives.
o Rares : neutropénie, anémie hémolytique, thrombopénie, atteinte
hépatique
Les Céphalosporines
 Indications :
o Infections ORL, respiratoires, génito-urinaires, ostéo-articulaires,
cutanées.
o Infections graves.
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Antibioprophylaxie.
 Contre-indications : allergie connue.
 Effets secondaires :
o Réaction allergiques : urticaire, éruptions, œdème de Quincke, choc
anaphylactique.
o Troubles digestifs : diarrhée, nausées, vomissements, candidoses
digestives.
o Rares : neutropénie, anémie hémolytique, thrombopénie, atteinte
hépatique
Les Carboxypénicillines
 Indications : efficaces contre les pyocaniques.
 Contre-indications : allergie connue.
 Effets secondaires :
o Réaction allergiques : urticaire, éruptions, œdème de Quincke, choc
anaphylactique.
o Troubles digestifs : diarrhée, nausées, vomissements, candidoses
digestives.
o Troubles ioniques : risque hypokaliémie, apport important de sodium :
hypernatrémie.
o Rares : neutropénie, anémie hémolytique, thrombopénie, atteinte
hépatique
Autres bêtalactamines
 Indications : infections résistantes aux autres bêtalactamines.
 Contre-indications : allergie connue.
 Effets secondaires :
o Réaction allergiques : urticaire, éruptions, œdème de Quincke, choc
anaphylactique.
o Troubles digestifs : diarrhée, nausées, vomissements, candidoses
digestives.
o Rares : neutropénie, anémie hémolytique, thrombopénie, atteinte
hépatique
Les Aminosides
 Indications : associé avec un bêtalactamines dans les infections
endocardiques, respiratoires, génito-urinaires, rénales, ostéo-articulaires,
cutanées, septicémiques.
 Contre-indications : allergie connue, myasthénie.
 Effets secondaires :
o
7
Ototoxicité : toxicité sur le nerf auditif : favorisée par les doses
élevées, insuffisance rénale, hypovolémie, diurétiques.
o Toxicité rénale.
o Rares : réactions allergiques.
Les Macrolides
 Indications : infections ORL et pulmonaires. Alternative aux pénicillines.
 Contre-indications : allergie connue.
 Effets secondaires :
o Troubles digestifs : diarrhée, nausées, vomissements, gastralgies,
douleurs abdominales.
o Erythromycine en intraveineux : troubles du rythme et de la
conduction cardiaque, irritation veineuse.
o Rares : réactions allergiques.
Les Tétracyclines
 Indications :
o Maladies infectieuses transmises par des animaux.
o Affections dermatologiques : acnés, rosacée.
o Antibioprophylaxie.
 Contre-indications : allergie connue, insuffisance hépatique et/ou rénale,
exposition au soleil ou aux UV.
 Effets secondaires :
o Lyploplasie de l'émail des dents : coloration jaune des dents.
o Photosensibilité cutanée.
o Troubles digestifs : ulcération, gastralgies, diarrhée, nausées,
vomissements, candidoses digestives.
o Rares : leucopénie, anémie, thrombopénie, réactions allergiques.
Les Fluoroquinolones
 Indications : infections sévères (large spectre).
 Contre-indications : allergie connue.
 Effets secondaires :
o Douleurs articulaires et musculaires.
o Troubles digestifs : diarrhée, nausées, vomissements, douleurs
abdominales.
o Rares : réactions allergiques, céphalées, toxicité rénale-hépatiquehématologique.
Les Glycopeptides
 Indications :
o
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Infections sévères à staphylocoques et entérocoques résistants aux
autres antibiotiques.
o Colites pseudo-membraneuses à Clostridium difficile.
o Prophylaxie des endocardites si allergie à la pénicilline.
 Contre-indications : allergie connue.
 Effets secondaires :
o Toxicité auditive.
o Rares : réactions allergiques.
Les Nitro-Imidazoles
 Indications : infections à germes anaérobies.
 Contre-indications : allergie connue.
 Effets secondaires :
o Troubles digestifs : goût métallique dans la bouche, diarrhée, nausées,
vomissements, douleurs abdominales.
Les Sulfamides
 Indications : infections urinaires et génitales, toxoplasmose.
 Contre-indications : allergie connue.
 Effets secondaires :
o Réactions allergiques : urticaire, éruptions, œdème de Quincke,
bronchospasme.
o Troubles digestifs : anorexie, diarrhée, nausées, vomissements.
o Troubles hématologiques : anémie, neutropénie, thrombopénie.
o
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Les anticoagulants
Tableau des anticoagulants
Antivitamines K
Héparine non fractionnée
Héparine de bas poids moléculaire
Les anticoagulants
L'anti-vitamine K : AVK
Dénomination
Commune
Produits disponibles
Internationale : les génériques
Acécoumarol
Sintrom
Fluindione
Préviscan
L'héparine non fractionnée
Dénomination
Commune
Produits disponibles
Internationale : les génériques
Héparine calcique
Calciparine
Héparine
Héparine sodique
sodique
L'héparine de bas poids moléculaire
Dénomination
Commune
Produits disponibles
Internationale : les génériques
Enoxaparine
Lovénox
Nadroparine
Fraxiparine
Les antivitamines K : AVK
Mode d'action
La vitamine K est un facteur indispensable à la synthèse hépatique des 4
facteurs de la coagulation : II, VII, IX, X.
L'action des antivitamines K est donc d'inhiber la synthèse de ces facteurs de
la coagulation. Elles sont aussi un relais de l'héparine dans les maladies
thromboemboliques.
Indications
 Prévention de la maladie thrombo-embolique
 Prothèses valvulaires, valvulopathies.
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Contre-indications
 Allergie connue.
 Toutes lésions susceptibles de saigner, syndromes hémorragiques.
 Risque hémorragique majoré par les associations : antiagrégant
plaquettaire (aspirine), AINS.
Effets secondaires
 Hémorragie : cérébrale, abdominales, intra-articulaires.
 Troubles digestifs.
 Nécrose cutanée, éruptions cutanées allergiques.
Surveillances
 Surveillance de l'INR :
o Premier dosage après 24 à 48 heures selon le produit.
o Dosage tous les 2 jours jusqu'à stabilisation à deux contrôles
successifs, puis 1 fois par semaine pendant 15 jours, puis 1 fois par
mois.
 INR = 1 : normal (sans traitement par AVK).
 INR entre 2 et 3 : dans la plupart des indications au traitement sous
AVK.
 INR entre 3 et 4,5 : en cas d'embolies systémiques récidivantes,
prothèses valvulaires mécaniques, après infarctus du myocarde
compliqué.
 INR > 5 : risque hémorragique important.
Utilisation des antivitamines K
 Relais de l'héparine par les AVK : continuer l'héparine jusqu'à ce que
l'INR soit dans la valeur choisie.
 Arrêt des AVK : progressif sur une période de 2 à 4 semaines.
 Antidote : vitamine K, PPSB.
Conseils
 Penser à comprimer le point de ponction veineux pendant 2 à 3 minutes.
 Pas d'intramusculaire chez ces patients.
 Ne jamais donner de médicament sans prescription.
Conseils au patient
 Le patient doit être informé du risque hémorragique : gingivorragie,
épistaxis, hématurie, méléna.
 Prendre le traitement tous les jours à la même heure.
 Le TP et l'INR doivent être faits tous les mois au même laboratoire.
 Avoir toujours des médicaments d'avance.
11

En cas d'oubli, ne jamais prendre de double dose.
 Ne jamais prendre d'aspirine, ni ses dérivés. Cela va potentialiser l'action
des anticoagulants, préférer le paracétamol.
 Il doit savoir réaliser un pansement compressif.
 Il doit porter sur lui une carte (remise à sa sortie) indiquant qu'il est sous
anticoagulants.
 Il doit éviter de manger des aliments contenant des vitamines k (épinards,
chou, persil).
o Les brocolis.
o Les choux : chou vert, choux de Bruxelles.
o La chicorée.
o Les épinards.
o La laitue, la scarole, la roquette.
o Les oignons de printemps.
o L’huile de colza ou de soja.
 Il doit informer le personnel de santé et tout nouveau médecin ou le
chirurgien qui doit l'opérer.
 Ne pas prendre de médicaments sans avis médical.
 Nécessité d'un suivi.
L'héparine non fractionnée
Mode d'action
Action anticoagulante par ralliement à l'antithrombine III et potentialisation
de cet inhibiteurs de la coagulation.
Inhibition de la transformation de la prothrombine en thrombine. Cette action
inhibe la transformation du fibrinogène en fibrine.
Le facteur IV plaquettaire inactive l'héparine, ce qui explique l'efficacité
variable de celle-ci en fonction du nombre de plaquettes.
Indications
 Prévention et traitement des thromboses veineuses, des embolies
pulmonaires.
 Phase aiguë de l'infarctus du myocarde, angor instable.
 Occlusions artérielles aiguës des membres.
 Coagulation intra-vasculaire disséminée.
Contre-indications
 Allergie connue.
 Toutes lésions susceptibles de saigner, syndromes hémorragiques ou
tendances hémorragiques.
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Hypertension artérielle.
 Endocardite infectieuse (sauf sur prothèse mécanique).
 Gestes invasif à risque hémorragique : injections intramusculaires,
ponctions intra-articulaires ou intra-artérielles.
 Trouble de l'hémostase.
Effets secondaires
 Hémorragie : gingivorragie, épistaxis, hématurie, méléna, autres.
 Thrombopénies.
 Nécrose cutanée au point d'injection.
 Eruptions cutanées allergiques.
Surveillances
 Surveillance du temps de céphaline activé : TCA :
o Premier dosage :
 Perfusion intraveineuse : 4 heures après le début, jusqu'à obtention
de valeurs satisfaisantes, puis 1 fois par jour.
 Injection sous-cutanée : 4 à 6 heures près le début, jusqu'à obtention
de valeurs satisfaisantes, puis 1 fois par jour.
 TCA entre 24 – 41 secondes : normal (le temps du témoin peut
varier en fonction des laboratoires).
 TCA 1,5 à 3 fois le temps du témoin : bon équilibre de
l'hémostase.
 TCA allongé : risque hémorragique important.
 Surveillance des plaquettes :
o Contrôle des plaquettes tous les jours.
3
 200 000 à 400 000 / mm : normal.
 Héparinémie :
o Permet la surveillance de la zone d'efficacité de l'héparine dans un but
curatif.
 0,2 à 0,5 UI /ml.
Utilisation de l'héparine non fractionnée
 Héparine calcique
o Préventif : 150 UI/kg en 2-3 injections sous-cutanées.
o Curatif : 200 UI/kg en sous-cutanée puis 500 UI/kg par jour en 2 à 3
injections sous-cutanées.
 Héparine sodique
o Curatif : 50-100 UI/kg en bolus intraveineux puis 400-600 UI/kg par
jour perfusion intraveineuse.

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L'héparine de bas poids moléculaire
Mode d'action
Inactivation du facteur Xa : action antithrombotique anti-Xa.
Indications
 Traitement préventif de la maladie veineuse thrombo-embolique.
 Traitement curatif des thromboses veineuses profondes.
 Angor instable.
 Prévention de la coagulation dans la circulation extra-corporelle lors
d'épuration extra-rénale (hémodialyse).
 Toutes lésions susceptibles de saigner, syndromes hémorragiques ou
tendances hémorragiques.
 Gestes invasif à risque hémorragique : injections intramusculaires,
ponctions intra-articulaires
Contre-indications
 Allergie connue.
 Antécédents de thrombopénie induite par l'héparine.
 Toutes lésions susceptibles de saigner, syndromes hémorragiques ou
tendances hémorragiques.
 Gestes invasif à risque hémorragique : injections intramusculaires,
ponctions intra-articulaires ou intra-artérielles.
Effets secondaires
 Thrombopénies.
 Hémorragie légère.
 Hématome au point d'injection.
Surveillances
 Traitement préventif :
o Contrôle des plaquettes régulières.
3
 200 000 à 400 000 / mm : normal.
o Dosage de l'activité anti-Xa : au 2ème jour, 4 à 6 heures après
l'injection.
 0,1 à 0,5 unité anti-Xa/ml.
 Traitement curatif :
o Contrôle des plaquettes deux fois par semaine.
3
 200 000 à 400 000 / mm : normal.
o Dosage de l'activité anti-Xa : au 2ème jour, 4 à 6 heures après
l'injection.
 0,5 à 1 unité anti-Xa/ml.
14
Utilisation de l'héparine de bas poids moléculaire
 Enoxaparine
o Préventif : 2 000 (risque moyen) à 4 000 UI/j en injection souscutanée (risque élevée).
o Curatif : 100 UI/kg x 2 fois/24 h en injection sous-cutanée.
 Nadroparine
o Préventif : 2850 UI/j (risque moyen) à 38 UI/kg/j x 3 jours en
injection sous-cutanée (risque élevée).
o Curatif : 85 UI/kg x 2 fois/24 h en injection sous-cutanée.
Les antalgiques
Tableau des antalgiques
Définition
Le palier 1 : les antalgiques non opiacés
Le palier 2 : les antalgiques opioïdes faibles
Le palier 3 : les antalgiques opioïdes
Les antalgiques
Les antalgiques non opiacés : Palier 1
Dénomination
Commune
Produits disponibles
Internationale : les génériques
Efferalgan
Dolipran
Paracétamol
Dafalgan
Perfalgan
Aspégic
Kardegic
Aspirine
Aspirine
Advil
Nurofen
Ibuprofène
Nureflex
Kétoprofène
Profénid
Néfopam
Acupan
Les antalgiques opioïdes faibles : Palier 2
Dénomination
Commune
Produits disponibles
Internationale : les génériques
Codéine
Codenfan
EfferalganCodoliprane
Codéine + Paracétamol
codéine
Dafalgan15
codéine
Dialgirex
Di-Antalvic
Dextropropoxyphène associé
Propofan
Tramadol
Contramal
Topalgic
Tramadol + Paracétamol
Ixprim
Zaldiar
Les antalgiques opioïdes : Palier 3
Dénomination
Commune
Produits disponibles
Internationale : les génériques
Actiskénan
Moscontin LP
Morphine
Morphine
Skénan LP
Fentanyl
Durogésic
Oxycodone
Oxycontin LP Oxynorm
Buprénorphine
Temgésic
Nalbuphine
Nubain
Définition
Les antalgiques sont les médicaments de la douleur, leur utilisation s'effectue
selon trois paliers de prescription en fonction de l'intensité de la douleur.
 Palier 1 : traitement des douleurs de faible intensité :
o Paracétamol.
o Salicylés.
o Anti-Inflammatoire Non Stéroïdien : AINS.
o Néfopam.
 Palier 2 : traitement des douleurs légères à modérées :
o Codéine.
o Dextropropoxyphène.
o Tramadol.
 Palier 3 : traitement des douleurs très intenses ou résistantes aux autres
antalgiques :
o Morphine.
o Fentanyl.
o Dérivé de la morphine.
Le palier 1 : les antalgiques non opiacés
Paracétamol
 Propriétés :
16
Analgésique.
o Antipyrétique.
 Contre-indications :
o Insuffisance hépatique, allergie connue au paracétamol.
 Effets secondaires :
o Rares allergies : éruptions cutanées, thrombopénies.
o Hépatotoxicité en cas de surdosage (> 4g/j chez l'adulte, > 80mg/kg/j
chez l'enfant).
 Conseils : espacer les prises de 6 heures (4 heures minimum et 8 heures en
cas d'insuffisance rénale sévère).
Salicylés
 Propriétés :
o Analgésique.
o Antipyrétique.
o Anti-inflammatoire à forte doses : 3 à 6 g chez l'adulte et 80 à 100 mg
chez l'enfant.
o Antiagrégant plaquettaire à faibles doses : 75 à 325 mg/j chez l'adulte.
 Contre-indications :
o Allergie connue.
o Ulcère gastrique.
o Risque hémorragique.
 Effets secondaires :
o Réactions
allergiques : éruptions cutanées, asthme, choc
anaphylactique.
o Troubles digestifs : gastralgies, hémorragie digestive.
o Hémorragie.
 Conseils : espacer les prises de 6 heures (4 heures minimum et 8 heures en
cas d'insuffisance rénale sévère).
Anti-inflammatoire non stéroïdiens : AINS
 Propriétés :
o Analgésique.
o Antipyrétique.
o Anti-inflammatoire à forte doses : 3 à 6 g chez l'adulte et 80 à 100 mg
chez l'enfant.
 Contre-indications :
o Allergie connue.
o Ulcère gastro-duodénal.
o
17
Insuffisance hépatique et rénales sévères.
Effets secondaires :
o Réactions
allergiques : éruptions cutanées, asthme, choc
anaphylactique.
o Troubles digestifs : ulcère gastro-duodénal, gastralgies, hémorragie
digestive.
o Vertiges, céphalées.
o

Néfopam
 Propriétés :
o Analgésique.
 Le néfopam est un analgésique central, dépourvu d'action
morphinique, inscrit de ce fait au palier 1 de l'OMS, mais de
puissance analgésique correspondant à des produits de palier 2.
 Antalgique non morphinique d'action centrale : activité antalgique
comparable à celle de 10 mg de morphine en intramusculaire.
 Contre-indications :
o Allergie connue.
o Convulsion et antécédents de convulsions.
o Glaucome.
o Adénome de la prostate.
o Enfant de moins de 15 ans.
 Effets secondaires :
o Sueurs, somnolence.
o Rares : vomissements, tachycardie, palpitations, vertiges, sécheresse
buccale, rétention urinaire, excitabilité, irritabilité.
Le palier 2 : les antalgiques opioïdes faibles
Codéine
 Propriétés :
o Antalgique morphinique faible.
o Faible effet dépresseur respiratoire.
 Contre-indications :
o Allergies.
o Asthme, insuffisance respiratoire.
o Insuffisance hépatique ou rénales sévères.
Effets secondaires :
o
Réactions cutanées allergiques.
18
Constipation, nausées, vomissements.
o Bronchospasme.
 Conseils : éviter toute utilisation prolongée à fortes doses : risque de
dépendance.
Dextropropoxyphène associé
 Propriétés :
o Antalgique morphinique faible.
o Toujours associé au paracétamol.
 Contre-indications :
o Allergie connue.
o Insuffisance hépatique ou rénales sévères.
 Effets secondaires :
o Nausées, vomissements, constipation.
o Céphalées, somnolence, euphorie.
o Rarement : hypoglycémie, réactions cutanées allergiques, hépatites.
 Conseils : éviter toute utilisation prolongée à fortes doses : risque de
dépendance.
Tramadol
 Propriétés :
o Antalgique morphinique faible.
o Effet dépresseur respiratoire et toxicomanogène plus faible que ceux
de la morphine.
 Contre-indications :
o Allergie connue.
o Insuffisance respiratoire sévère.
o Insuffisance hépatique.
o Epilepsie non contrôlée.
o Intoxication alcoolique.
 Effets secondaires :
o Etourdissements.
o Nausées, vomissements, constipation.
o Céphalées, somnolence.
o Rarement : confusions, hallucinations, douleurs abdominales,
dépression respiratoire, réactions allergiques, convulsions.
 Conseils :
o Eviter toute utilisation prolongée à fortes doses : risque de
dépendance.
o
19
o
Par voie intraveineuse : surveillance médicale stricte : risque
d'hypotension, détresse respiratoire, choc anaphylactique.
Le palier 3 : les antalgiques opioïdes
Les vrais morphiniques
Morphine
 Propriétés :
o Analgésique majeur de référence ayant un effet dose-dépendant et
sans plafonnement de l'action antalgique.
o Il n'existe pas de dose maximale : la dose peut être augmentée jusqu'à
l'obtention d'un effet satisfaisant si les effets secondaires restent
contrôlables.
Orale
à
Action
Orale à action rapide action
Injectable
prolongée
Délai
IV : 10 à 20
20 à 60 min
1à3h
d'action
min
Durée
SC : 45 à 90
4à5h
12 à 24 g
d'action
min
 Contre-indications :
o Insuffisance respiratoire.
o Traumatisme crânien.
o Etats convulsifs, intoxication éthylique, délirium tremens.
o Allergies.
o Insuffisance hépatique sévères.
 Effets secondaires :
o Respiration : dyspnée.
o Circulation : hypotension orthostatique.
o Neurologie : sédation, confusion mentale, vertiges, hallucinations et
excitations.
o Digestif : constipation, nausées, vomissements.
o Urinaire : rétention urinaire.
o Signe de surdosage : dépression respiratoire, myosis, hypotension,
hypothermie.
20
Antidote : la naloxone : Narcan®
Fentanyl
 Propriétés :
o Morphinique de synthèse ayant une action antalgique 100 fois plus
puissante que la morphine.
 Contre-indications :
o Allergie connue.
o Dépression respiratoire sévère.
 Effets secondaires :
o Respiration : dyspnée.
o Circulation : hypotension orthostatique.
o Neurologie : sédation, confusion mentale, vertiges, hallucinations et
excitations.
o Digestif : constipation, nausées, vomissements.
o Urinaire : rétention urinaire.
o Signe de surdosage : dépression respiratoire, myosis, hypotension,
hypothermie.
Oxycodone
 Propriétés :
o Dérivés de la codéine ayant une action antalgique identique à celle de
la morphine.
 Contre-indications :
o Allergie connue.
o Insuffisance respiratoire sévère.
o Insuffisance hépatique sévère.
 Effets secondaires :
o Respiration : dyspnée.
o Circulation : hypotension orthostatique.
o Neurologie : sédation, confusion mentale, vertiges, hallucinations et
excitations.
o Digestif : constipation, nausées, vomissements.
o Urinaire : rétention urinaire.
o Signe de surdosage : dépression respiratoire, myosis, hypotension,
hypothermie.
Les agonistes/antagonistes de la morphine
Buprénorphine
 Propriétés :

21
Analgésique morphinique ayant une action plus longue que la
morphine mais un effet plafond au-delà de 1 mg par voie sublinguale
et 0,6 mg par voie injectable.
 Contre-indications :
o Allergie connue.
o Insuffisance respiratoire sévère.
o Insuffisance hépatique grave.
o Intoxication alcoolique.
 Effets secondaires :
o Nausées, vomissements, constipation.
o Somnolence.
Nalbuphine
 Propriétés :
o Analgésique morphinique ayant une action antalgique identique à
celle de la morphine mais un effet plafond au-delà de 30 mg.
 Contre-indications :
o Allergie connue.
o Syndrome douloureux abdominal de cause inconnue.
 Effets secondaires :
o Nausées, vomissements, constipation.
o Somnolence, vertiges, céphalées.
Les antiagrégants plaquettaires
Tableau des antiagrégants plaquettaires
Antiagrégants plaquettaires
o
Les antiagrégants plaquettaires
Les antiagrégants plaquettaires
Dénomination
Commune
Produits disponibles
Internationale : les génériques
Aspégic
Kardegic
Aspirine
Aspirine
Clopidogrel
Plavix
Flurbiprofène
Cébutid
Les antiagrégants plaquettaires
Mode d'action
22
Les antiagrégants plaquettaire empêche l'agrégation des plaquettes entres elles
et donc la formation de caillots et de thrombose dans les vaisseaux.
Indications
 Prévention des complications liées à l'athérosclérose :
 Prévention de l'infarctus du myocarde.
 Prévention des accidents vasculaires cérébraux.
 Artériopathie oblitérante des membres inférieurs.
Contre-indications
 Toutes lésions ou plaies susceptibles de saigner.
Effets secondaires
 Hémorragie mineure.
 Retard d'hémostase.
Surveillances
 Surveillance biologique :
o Plaquette : norme : 150 000 – 450 000 / mm3
o Temps de saignement : normal : 4 – 6 minutes
Les antiarythmiques
Tableau des antiarythmiques
Quinidiniques
Amiodarone
Inhibiteurs calciques
Bêtabloquants antiarythmiques
Les antiarythmiques
Les quinidiniques
Dénomination
Commune
Produits disponibles
Internationale : les génériques
Quinidine
Sérécor
Disopyramide
Isorythm
L'amiodarone
Dénomination
Commune
Produits disponibles
Internationale : les génériques
Amiodarone
Cordarone
Corbionax
Ibutilide
Corvert
Sotalol
Sotalex
23
Les inhibiteurs calciques
Dénomination
Commune
Produits disponibles
Internationale : les génériques
Diltiazem
Tildiem
Vérapamil
Isoptine
Les bêtabloquants antiarythmiques
Dénomination
Commune
Produits disponibles
Internationale : les génériques
Aténolol
Ténormine
Acébutolol
Sectral
Bisoprolol
Détensiel
Esmolol
Brévibloc
Propanolol
Avlocardyl
Hémipralonl
Métoprolol
Lopressor
Séloken
Les quinidiniques
Mode d'action
Ralentissement de la conduction et prolongation de la repolarisation :
augmentent l'espace QT.
Indication
 Prévention des récidives d'arythmie complète par fibrillation atriale.
Contre-indications
 Allergie connue.
 Troubles de la conduction : bloc auriculo-ventriculaire.
 Insuffisance cardiaque.
 Glaucome, hypertrophie de la prostate.
Effets secondaires
 Troubles digestifs.
 Réactions allergiques.
 Troubles hématologiques : thrombopénie, anémie.
 Troubles de la conduction : bloc auriculo-ventriculaire.
 Troubles du rythme.
L'amiodarone
Mode d'action
24
Ralentissement de la conduction intra-auriculaire et auriculoventriculaire avec
effet bradycardisant : augmentent l'espace QT, augmentent la durée du potentiel
d'action.
Indication
 Troubles du rythme supraventriculaire et ventriculaire.
Contre-indications
 Allergie connue et allergie à l'iode.
 Troubles de la conduction.
 Pathologies de la thyroïde.
 Exposition au soleil.
Effets secondaires
 Photosensibilité.
 Pathologies thyroïdiennes, neurologiques, pulmonaires, oculaires, cutanés.
 Lors de l'injection intraveineuse qui doit être lente : hypotension,
bradycardie, bouffées de chaleur.
Les inhibiteurs calciques
Mode d'action
Action de dilatation des artères et de diminution des contractions
myocardiques en inhibant l'entrée du calcium (indispensable à la contraction
musculaire) dans les cellules myocardiques et les cellules musculaires lisses des
parois artérielles : ralentissent la conduction.
Indications
 Crise de tachycardie jonctionnelle paroxystique.
 Fibrillation et flutter atriaux rapides.
Contre-indications
 Allergie connue.
 Troubles de la conduction cardiaque : bloc auriculo-ventriculaire.
 Insuffisance cardiaque.
 Hypotension artérielle.
 Association aux antiarythmiques.
Effets secondaires
 Bradycardie, hypotension et troubles de la conduction cardiaque.
 Céphalées.
 Oedèmes des membres inférieurs.
Les bétabloquants antiarythmiques
Mode d'action
Ralentissent la conduction, effet bradycardisant.
25
Indication
 Réduction et prévention des troubles du rythme.
Contre-indications
 Allergie connue.
 Asthme et broncho-pneumopathie chronique obstructive.
 Insuffisance cardiaque non contrôlée par traitement.
 Bradycardie < 45/min.
 Bloc auriculo-ventriculaire.
Effets secondaires
 Bradycardie, hypotension.
 Asthénie, insomnie.
 Troubles digestifs.
 Hypoglycémie.
Surveillances
 Ne pas interrompre brutalement le traitement.
 Surveillance de l'électrocardiogramme : effet dépresseur sur la
conduction.
Les antidépresseurs
Tableau des antidépresseurs
Mode d'action des antidépresseurs
Tricycliques
Inhibiteurs sélectifs de la recapture de la serotonine : ISRS
Inhibiteurs de la monoamine oxydase : IMAO
Les antidépresseurs
Les tricycliques
Dénomination
Commune
Produits disponibles
Internationale : les génériques
Amitriptyline
Laroxyl
Clomipramine
Anafranil
Les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine : ISRS
Dénomination
Commune
Produits disponibles
Internationale : les génériques
Citalopram
Séropram
Fluoxétine
Prozac
26
Paroxétine
Déroxat
Sertraline
Zoloft
Venlafaxine
Effexor
Minalcipren
Ixel
Les inhibiteurs de la monoamine oxydase : IMAO
Dénomination
Commune
Produits disponibles
Internationale : les génériques
Iproniazide
Marsilid
Moclobémide
Moclamine
Mode d'action des antidépresseurs
Un état de stress provoque la production d'une hormone surrénalienne : le
cortisol ; donc, le taux de glucocorticoïdes sanguin augmente.
Normalement, il existe un rétro-contrôle négatif de cette hormone : une
élévation du taux sanguin de cortisol bloque la production de l'hormone qui
stimule la sécrétion des glucocorticoïdes.
Chez les patients déprimés, cette boucle de rétro-contrôle ne fonctionne plus,
d'où une production excessive de cortisol et un taux de glucocorticoïdes sanguin
élevé.
Un taux sanguin élevé de glucocorticoïdes altère plusieurs systèmes de
neurotransmetteurs de l'hippocampe (zone du cerveau essentielle à la mémoire et
l’apprentissage) : la sérotonine, l'adrénaline, la noradrénaline et ladopamine,
tous les quatre impliqués dans la dépression. Ils jouent un rôle dans l'éveil,
l'humeur et l'activité motrice.
Les neurotransmetteurs ne sont donc pas en quantité nécessaire, et certains
signaux nerveux ne sont pas acheminés.
Les antidépresseurs agissent en augmentant le taux de certains
neurotransmetteurs dans les synapses, ce qui permet donc le passage des signaux
nerveux.
Les tricycliques
Mode d'action
Les tricycliques agissent principalement en bloquant les pompes à recapture
des synapses sérotoninergiques et noradrénergiques.
Conséquence : davantage de sérotonine ou de noradrénaline de disponible
dans la fente synaptique. Comme les personnes dépressives ont souvent un taux
27
anormalement faible de ces substances, les tricycliques compensent et
améliorent ainsi l'humeur de la personne.
Indication
 Episode dépressif.
Contre-indications
 Allergie connue.
 Glaucome.
 Adénome de la prostate.
 Infarctus du myocarde récent.
 Association aux IMAO.
Effets secondaires
 Effets atropiniques :
o Sécheresse buccale.
o Constipation.
o Mydriase avec troubles de l'accomodation.
o Tachycardie.
o Rétention urinaire.
 Effets centraux : insomnie et anxiété ou somnolence avec asthénie : selon
le produit : stimulant ou sédatif.
 Hypotension orthostatique.
 Troubles du rythme et de la conduction.
 Prise de poids.
 Frigidité et impuissance.
Surveillances
 Surveiller les effets secondaires.
 Levée d’inhibition : apparaît entre le 6ème et le 12 ème jour du début du
traitement. Evaluer le risque suicidaire.
o La levée d’inhibition est le risque de passage à l’acte suicidaire après
une semaine de traitement suite à une brusque inversion de l’humeur.
Le patient a encore des symptômes dépressifs mais à retrouver une
force physique suffisante pour passer à l’acte
 Surveiller l'évolution comportementale du patient.
 Surveiller l'efficacité du traitement.
 Surveiller le risque d'intoxication pouvant entraîner un décès.
Les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine : ISRS
Mode d'action
28
Les inhibiteurs de recapture de la sérotonine (ISRS) diminuent la recapture de
la sérotonine dans le neurone pré-synaptique.
Conséquence : davantage de neurotransmetteurs reste donc dans la fente
synaptique plus longtemps, ce qui permet de compenser pour le taux de
sérotonine plus bas chez certaines personnes déprimées.
Les ISRS diffèrent des tricycliques car ils ne bloquent que les pompes à
recapture de la sérotonine. Ils affectent toutefois indirectement la noradrénaline,
puisque ses niveaux sont intimement liés à ceux de la sérotonine et qu'en élevant
le taux de celle-ci, on élève également le taux de celle-là.
Indication
 Episode dépressif.
Contre-indications
 Allergie connue.
 Association aux IMAO.
Effets secondaires
 Troubles digestifs.
 Tremblements.
 Céphalées.
 Nervosité.
 Insomnie.
Surveillances
 Surveiller les effets secondaires.
 Levée d’inhibition : apparaît entre le 6ème et le 12 ème jours du début du
traitement. Evaluer le risque suicidaire.
o La levée d’inhibition est le risque de passage à l’acte suicidaire après
une semaine de traitement suite à une brusque inversion de l’humeur.
Le patient a encore des symptômes dépressifs mais à retrouver une
force physique suffisante pour passer à l’acte
 Surveiller l'évolution comportementale du patient.
 Surveiller l'efficacité du traitement.
Les inhibiteurs de la monoamine oxydase : IMAO
Mode d'action
Les neurotransmetteurs (dopamine, adrénaline, noradrénaline et sérotonine)
sont métabolisés par une enzyme que l'on appelle monoamine oxydase.
29
Les inhibiteurs de la monoamine oxydase ou IMAO, vont bloquer cette
enzyme, permettant ainsi à une plus grande quantité de sérotonine et de
noradrénaline de demeurer disponible.
Indications
 Episode dépressif.
 Psychose maniaco-dépressive.
Contre-indications
 Allergie connue.
 Hypertension artérielle.
 Insuffisance cardiaque, hépatique ou rénale.
 Alcoolisme chronique.
 Syndrome délirants et maniaques.
Effets secondaires
 Hypotension orthostatique.
 Insomnie.
 Sueurs, vertiges, céphalées.
 Trouble du rythme cardiaque.
 Trouble de la mémoire.
 Toxicité rénale.
 Les IMAO peuvent réagir avec une substance (la tyramine) présente dans
certains aliments et provoquer de l’hypertension artérielle :
o Aliments interdits :
 Alcool., chocolat, abats, gibiers, viandes et poissons fumés ou
séchés, saucisson, fromage fermenté, banane, figue, avocat, soja.
Surveillances
 Surveiller les effets secondaires.
 Levée d’inhibition : apparaît entre le 6ème et le 12 ème jours du début du
traitement. Evaluer le risque suicidaire.
o La levée d’inhibition est le risque de passage à l’acte suicidaire après
une semaine de traitement suite à une brusque inversion de l’humeur.
Le patient a encore des symptômes dépressifs mais à retrouver une
force physique suffisante pour passer à l’acte
 Surveiller l'évolution comportementale du patient.
 Surveiller l'efficacité du traitement.
30
Les antidiabétiques oraux
Tableau des antidiabétiques oraux
Définition
Biguanides
Sulfamides hypoglycémiants
Inhibiteurs des alpha-glucosidases
Répaglinide
Les antidiabétiques oraux
Les biguanides
Dénomination
Commune
Produits disponibles
Internationale : les génériques
Metformine
Glucophage
Stagid
Les sulfamides hypoglycémiants
Dénomination
Commune
Produits disponibles
Internationale : les génériques
Glibenclamide
Daonil
Gliclazide
Diamicron
Glimépiride
Amarel
Les inhibiteurs des alpha-glucosidases
Dénomination
Commune
Produits disponibles
Internationale : les génériques
Acarbose
Glucor
Miglitol
Diastabol
La répaglinide
Dénomination
Commune
Produits disponibles
Internationale : les génériques
Répaglinide
Novornom
Définition
Le traitement antidiabétique oral est le complément d'un régime alimentaire et
d'une activité physique régulière qui sont nécessaires pour contrôler la glycémie
et pour perdre du poids.
31
Les biguanides
Mode d'action
Normoglycémiant plutôt qu'hypoglycémiant, ils diminuent la production
hépatique du glucose afin de faciliter l'utilisation périphérique du glucose :
 Inhibe la néoglucogénèse hépatique et rénale, entraînant une
hyperlactatémie modeste.
 Inhibe la glycolyse aérobie, entraînant une stimulation de la glycolyse
anaérobie.
 Réduit la résorption intestinale du glucose, du galactose, des acides
aminés.
Indications
 Diabète de type 2 (non insulinodépendant) non équilibré par un régime
alimentaire bien conduit.
 Diabète de type 1 (insulinodépendant) en complément de l'insuline : en
présence d'insuline, les biguanides augmentent l'utilisation périphérique
du glucose par action au niveau de la membrane cellulaire.
 Potentialiser l'action de l'insuline et des sulfamides hypoglycémiants
Contre-indications
 Déshydratation.
 Insuffisance rénale, hépatique, cardiaque ou respiratoire.
 Infarctus du myocarde récent.
 Alcoolisme chronique.
 Deux jours avant et après une anesthésie générale.
Effets secondaires
 Troubles digestifs : anorexie, nausées, vomissements, douleurs
abdominales, diarrhées.
 Acidose lactique : en cas de non respect des contre-indications.
Surveillances
 Glycémie capillaire avant chaque repas.
 Surveillance des effets secondaires.
Conseil
 Prise du traitement au cours du repas pour prévenir les troubles digestifs.
Les sulfamides hypoglycémiants
Mode d'action
Augmentent la sécrétion d'insuline par les cellules β des îlots de Langerhans
du pancréas et inhibent la sécrétion de glucagon.
Indication
32
Diabète de type 2 (non insulinodépendant) non équilibré par un régime
alimentaire bien conduit.
Contre-indications
 Personne de plus de 65 ans.
 Insuffisance rénale, hépatique.
 Alcoolisme chronique.
Effets secondaires
 Hypoglycémies favorisées par une activité physique irrégulière, une
alimentation déséquilibrée ou insuffisante, une insuffisance rénale ou
hépatique.
 Troubles digestifs, hépatite avec ictère, éruptions cutanées, toxicité
sanguine (anémie, thrombopénie, leucopénie).

Surveillances
 Glycémie capillaire avant chaque repas.
 Surveillance des effets secondaires.
 Bilan initial des fonctions rénales et hépatique, puis surveillance régulière.
Conseil
 Respecter la posologie : certains produits ont une durée de vie d'action
très longue, jusqu'à 60 heures, il y a donc un risque d'hypoglycémie
prolongée.
Les inhibiteurs des alpha-glucosidases
Mode d'action
Action d'inhibition de l'action des enzymes intestinales (alpha-glucosidases)
qui ont pour but d'hydrolyser les polysaccharides : inhibent la résorption
digestive des glucides.
Indication
 Diabète de type 2 (non insulinodépendant) non équilibré par un régime
alimentaire bien conduit.
Contre-indications
 Maladies digestives chroniques.
 Insuffisance rénale.
Effets secondaires
 Troubles digestifs : flatulence, diarrhée, nausées, douleurs abdominales.
 Infection respiratoire.
Surveillances
 Glycémie capillaire avant chaque repas.
33

Surveillance des effets secondaires.
La répaglinide
Mode d'action
Stimule la libération d'insuline par les cellules β des îlots de Langerhans du
pancréas.
Indication
 Diabète de type 2 (non insulinodépendant) non équilibré par un régime
alimentaire bien conduit.
Contre-indications
 Insuffisance rénale ou hépatique.
 Association
avec les médicaments inducteurs ou inhibiteurs
enzymatiques.
Effets secondaires
 Hypoglycémies.
 Troubles digestifs : diarrhée, constipation, nausées, vomissements,
douleurs abdominales.
Surveillances
 Glycémie capillaire avant chaque repas.
 Surveillance des effets secondaires.
Les antidiarrhéiques
Tableau des antidiarrhéiques
Ralentisseurs du transit intestinal
Antisécrétoires intestinaux
Produits d'origine microbienne
Argiles
Les antidiarrhéiques
Les ralentisseurs du transit intestinal
Dénomination
Commune
Produits disponibles
Internationale : les génériques
Altocel
Imossel
Lopéramide
Arestal
Nabutil
Imodium
Atropine + diphénoxylate
Diarsed
34
Les antisécrétoires intestinaux
Dénomination
Commune
Produits disponibles
Internationale : les génériques
Racécadotril
Tiorfan
Les produits d'origine microbienne
Dénomination
Commune
Produits disponibles
Internationale : les génériques
Ultra-levure
Bacilor
Les argiles
Dénomination
Commune
Produits disponibles
Internationale : les génériques
Diosmectite
Smecta
Attapulgite
Actapulgite
Les ralentisseurs du transit intestinal
Mode d'action
Diminution de la motilité et des sécrétions intestinales.
Indication
 Traitement symptomatique des diarrhées.
Contre-indications
 Allergie connue.
 Rectocolites
hémorragiques, colite pseudo-membraneuse postantibiotique.
Effets secondaires
 Constipation à fortes doses.
®
 Pour le Diarsed : bouche sèche, nausées, vomissements, céphalées,
somnolence, prurit, urticaire.
Surveillances
 Diminution de la fréquence et consistance plus dure des selles : efficacité
du traitement.
 Surveillance de l'apparition des effets secondaires.
Conseils
 La réhydratation est ce qui représente l'essentiel du traitement de la
diarrhée.
 Régime alimentaire sans résidus.
Les antisécrétoires intestinaux
35
Mode d'action
Inhibition des sécrétions d'eau et d'électrolytes.
Indication
 Traitement symptomatique des diarrhées.
Contre-indication
 Allergie connue.
Effets secondaire
 Somnolence.
Surveillances
 Diminution de la fréquence et consistance plus dure des selles : efficacité
du traitement.
 Surveillance de l'apparition des effets secondaires.
Conseils
 La réhydratation est ce qui représente l'essentiel du traitement de la
diarrhée.
 Régime alimentaire sans résidus.
Les produits d'origine microbienne
Indications
 Traitement symptomatique des diarrhées.
 Prévention des diarrhées induites par les antibiotiques.
Contre-indication
 Allergie connue.
Surveillances
 Diminution de la fréquence et consistance plus dure des selles : efficacité
du traitement.
 Surveillance de l'apparition des effets secondaires.
Conseils
 La réhydratation est ce qui représente l'essentiel du traitement de la
diarrhée.
 Régime alimentaire sans résidus.
Les argiles
Indication
 Traitement symptomatique des diarrhées.
Contre-indication
 Allergie connue.
Surveillances
36
Diminution de la fréquence et consistance plus dure des selles : efficacité
du traitement.
 Surveillance de l'apparition des effets secondaires.
Conseils
 La réhydratation est ce qui représente l'essentiel du traitement de la
diarrhée.
 Régime alimentaire sans résidus.
 Ne jamais prendre si un repas est supprimé.
Les antiémétiques
Tableau des antiémétiques
Prokinétiques
Antagonistes des récepteurs 5-HT3 de la sérotonine
Neuroleptiques à visée antiémétique

Les antiémétiques
Les prokinétiques
Dénomination
Commune
Produits disponibles
Internationale : les génériques
Métoclopramide
Primpéran
Prokinyl LP
Dompéridone
Motilium
Métopimazine
Vogalène
Alizapride
Plitican
Les antagonistes des récepteurs 5-HT3 de la sérotonine
Dénomination
Commune
Produits disponibles
Internationale : les génériques
Ondansétron
Zophren
Granisétron
Kytril
Les neuroleptiques à visée antiémétiques
Dénomination
Commune
Produits disponibles
Internationale : les génériques
Dropéridol
Droleptan
Alizapride
Plitican
Halopéridol
Haldol
Les prokinétiques
Mode d'action
37
Augmente la pression de repos du sphincter inférieur de l'oesophage, ainsi
que l'amplitude des contractions oesophagiennes.
 Augmente la motricité antro-pyloro-duodénale entraînant une accélération
de la vidange gastrique.
 Stimule la motricité gastro-intestinale.
 Augmentation des mouvements de propulsion dans le grêle entraînant une
augmentation de la vitesse de transit.
Indications
 Traitement symptomatique des nausées et des vomissements.
 Reflux gastro-œsophagien.
 Dyspepsie.
Contre-indications
 Allergie connue.
 Obstruction ou perforation digestive.
 Hémorragie.
 Antécédents de dyskinésies aux neuroleptiques.
Effets secondaires
 Syndromes parkinsoniens.
 Sécheresse buccale.
 Somnolence.
 Diarrhée.
Surveillance
 Surveillance des effets secondaires.
Conseil
 La prise du traitement doit se faire en dehors des repas.
Les antagonistes des récepteurs 5-HT3 de la sérotonine
Indications
 Nausées et vomissements induits par la chimiothérapie anti-cancéreuse.
 Nausées et vomissements post-opératoires.
Contre-indication
 Allergie connue.
Effets secondaires
 Céphalées.
 Bouffées de chaleur.
 Constipation.
Surveillance
 Surveillance des effets secondaires.

38
Les neuroleptiques à visée antiémétique
Indication
 Nausées et vomissements post-opératoires et induits par les morphiniques.
Contre-indications
 Allergie connue.
 Etats comateux.
 Bradycardie < 55/min
Effets secondaires
 Sédation.
 Hypotension artérielle.
 Troubles du rythme ventriculaire.
 Dyskinésie, syndrome parkinsonien.
 Autres effets secondaires des neuroleptiques.
Surveillance
Surveillance des effets secondaires.
Les antiépileptiques
Tableau des antiépileptiques
Acide valproïque
Barbituriques
Benzodiazépines
Carbamazépine
Gabapentine
Les antiépileptiques
L'acide valproïque
Dénomination
Commune
Produits disponibles
Internationale : les génériques
Valproate
Dépakine
sodium
Acide valproïque
Dépakine
Chrono
Les barbituriques
Dénomination
Commune
Produits disponibles
Internationale : les génériques
Phénobarbital
Gardénal
Alepsal
de
39
Aparoxal
Mysoline
Primidone
Les benzodiazépines
Dénomination
Commune
Produits disponibles
Internationale : les génériques
Diazépam
Valium
Clonazépam
Rivotril
Clobazam
Urbanyl
La carbamazépine
Dénomination
Commune
Produits disponibles
Internationale : les génériques
Carbamazépine
Tégrétol
La gabapentine
Dénomination
Commune
Produits disponibles
Internationale : les génériques
Gabapentine
Neurontin
L'acide valproïque
Indication
 Traitement de la crise épileptique.
Contre-indications
 Allergie connue.
 Hépatite aiguë ou chronique.
Effets secondaires
 Syndrome parkinsonien.
 Troubles digestifs.
 Toxicité hépatique.
Surveillances
 Bilan hépatique :
o Initiale
o Dans les 6 premiers mois du traitement.
 Dosage du taux thérapeutique :
o 40 à 100 mg/l : normal.
o 130 à 150 mg/l : toxicité.
Conseils
 Prise régulière.
40
Ne pas arrêter brutalement le traitement : risque de syndrome de sevrage.
Les barbituriques
Indication
 Epilepsie.
Contre-indications
 Allergie connue.
 Insuffisance respiratoire.
 Porphyries.
Effets secondaires
 Somnolence.
 Trouble de la coordination et de l'équilibre, vertiges, céphalées.
 Troubles de l'humeur.
 Douleur articulaire de l'épaule et de la main.
 Eruptions cutanées.
 Surdosage : coma avec hypotension et dépression respiratoire.
 Anémie par carence en acide folique.
Surveillances
 Surveillance de l'hémoglobine :
o 12 – 16 g/100 ml : normal.
 Surveillance du taux thérapeutique :
o 10 à 20 mg/l : normal.
o > 30 mg/l : toxicité
Les benzodiazépines
Indication
 Anticonvulsivant.
Contre-indications
 Allergie connue.
 Insuffisance respiratoire, apnée du sommeil.
 Insuffisance hépatique.
 Myasthénie.
Effets secondaires
 Somnolence, difficultés de concentration, sensation d'ébriété.
 Amnésie.
 Hypotonie musculaire : risques de chutes.
 Par voie intraveineuse : hypotension, dépression respiratoire, troubles de
la conscience.
®
 Antidote : flumazénil (Anexate ).

41
Surveillance
 Surveillance des effets secondaires.
La carbamazépine
Indication
 Epilepsie.
Contre-indications
 Allergie connue.
 Bloc auriculo-ventriculaire.
 Porphyrie.
 Prudence en cas de glaucome, d'adénome de la prostate, d'insuffisance
cardiaque, hépatique ou rénale.
Effets secondaires
 Somnolence.
 Troubles de la coordination des mouvements : ataxie.
 Vertiges.
 Diplopie : vision double.
 Troubles digestifs, sécheresse buccale.
 Eruptions cutanées.
 Toxicité hématologique.
Surveillances
 Bilan hépatique préalable et réguliers.
 Bilan hématologie (NFS) préalable et réguliers.
 Dosage du taux thérapeutique :
o 4 à 12 mg/l : normal.
o 12 à 15 mg/l : toxicité.
La gabapentine
Indication
 Epilepsie.
Contre-indication
 Allergie connue.
Effets secondaires
 Augmentation du nombre de crises en début de traitement.
 Somnolence.
 Troubles de la coordination des mouvements : ataxie.
 Vertiges, céphalées.
 Troubles digestifs
42
Les antihypertenseurs
Tableau des antihypertenseurs
Définition
Antihypertenseurs d'action centrale
Diurétiques antihypertenseurs
Bêtabloquants antihypertenseurs
Inhibiteurs de l'enzyme de conversion
Antagonistes de l'angiotensine II
Inhibiteurs calciques
Vasodilatateurs
Les antihypertenseurs
Les antihypertenseurs d'action centrale
Dénomination
Commune
Produits disponibles
Internationale : les génériques
Clonidine
Catapressan
Alphaméthyldopa
Aldomet
Moxonide
Physiotens
Les diurétiques antihypertenseurs
Dénomination
Commune
Produits disponibles
Internationale : les génériques
Furosémide
Lasilix
Bumétamide
Burinex
Indapamide
Fludex
Spironolactone
Aldactone
Canrénone
Soludactone
Les bêtabloquants antihypertenseurs
Dénomination
Commune
Produits disponibles
Internationale : les génériques
Aténolol
Ténormine
Acébutolol
Sectral
Bisoprolol
Détensiel
Propanolol
Avlocardyl
Métoprolol
Lopressor
Séloken
43
Les inhibiteurs de l'enzyme de conversion : IEC
Dénomination
Commune
Produits disponibles
Internationale : les génériques
Ramipril
Triatec
Enalapril
Renitec
Périndopril
Coversyl
Captopril
Captolane
Lopril
Les antagonistes de l'angiotensine II
Dénomination
Commune
Produits disponibles
Internationale : les génériques
Losartan
Cozarr
Valsartan
Tareg
Irbésartan
Aprovel
Les inhibiteurs calciques
Dénomination
Commune
Produits disponibles
Internationale : les génériques
Nicardipine
Loxen
Amlodipine
Amlor
Félodipine
Flodil LP
Diltiazem
Mono-Tildiem
Nifédipine
Adalate LP
Les vasodilatateurs
Dénomination
Commune
Produits disponibles
Internationale : les génériques
Urapidil
Eupressyl
Médiatensyl
Dihydralazine
Népressol
Minoxidil
Lonoten
Buflomédil
Fonzylane
Définition
Le traitement antihypertenseur doit être associé à des conseils hygiénodiététiques : perte de poids, arrêt du tabac, diminution de la consommation
d'alcool, maintien d'un exercice physique régulier.
Les antihypertenseurs d'action centrale
44
Mode d'action
Stimulation des récepteurs cérébraux alpha-2 du système sympathique, ce qui
entraîne une baisse du tonus sympathique périphérique et donc de la pression
artérielle.
Indication
 Hypertension artérielle.
Contre-indications
 Allergie connue.
 Insuffisance rénale.
Effets secondaires
 Hypotension et bradycardie : surdosage.
 Sécheresse buccale.
 Somnolence, asthénie.
 Troubles digestifs : nausées, constipation.
Surveillances
 Surveillance quotidienne de la pression artérielle.
 Recherche d'une hypotension orthostatique dans les premiers jours de
traitement.
Les diurétiques antihypertenseurs
Mode d'action
 Action antihypertenseur par une déplétion de sodium.
Indication
 Hypertension artérielle.
Contre-indications
 Allergie connue.
 Contre-indications des diurétiques hypokaliémiants.
o Obstacle sur les voies urinaires.
o Troubles hydro-électrolytiques non corrigés :
hyponatrémie,
hypokaliémie.
 Contre-indications des diurétiques épargneurs de potassium
o Hyperkaliémie.
o Insuffisance rénale, hépatique.
Effets secondaires
 Effets secondaires des diurétiques hypokaliémiants :
o Hyponatrémie, déshydratation, hypovolémie avec hypotension
orthostatique.
o Hypokaliémie.
45
Crise de goutte : élévation de l'uricémie
 Effets secondaires des diurétiques épargneurs de potassium :
o Hyperkaliémie.
o Troubles digestifs.
Surveillances
 Surveillance du ionogramme :
o Sodium : 133 – 143 mmol/l : normal.
o Potassium : 3,5 – 5 mmol /l : normal.
 Augmentation de la diurèse.
 Surveillance quotidienne de la pression artérielle.
 Recherche d'une hypotension orthostatique dans les premiers jours de
traitement.
Les bêtabloquants antihypertenseurs
Indication
 Hypertension artérielle.
Contre-indications
 Allergie connue.
 Asthme et broncho-pneumopathie chronique obstructive.
 Insuffisance cardiaque non contrôlée par traitement.
 Hypotension.
 Bloc auriculo-ventriculaire.
Effets secondaires
 Bradycardie.
 Asthénie, insomnie.
 Troubles digestifs.
Surveillances
 Surveillance quotidienne de la pression artérielle.
 Recherche d'une hypotension orthostatique dans les premiers jours de
traitement.
Les inhibiteurs de l'enzyme de conversion : IEC
Mode d'action
Action de vasodilatation artérielle et de diminution de rétention hydro-sodée
par inhibition de l'enzyme de conversion qui permet la synthèse de
l'angiotensine II.
Indication
 Hypertension artérielle.
Contre-indications
o
46

Allergie connue.
 Antécédent d'œdème de Quincke.
 Association au potassium, aux sels désodés au potassium et aux
diurétiques hyperkaliémiants.
Effets secondaires
 Hypotension brutale.
 Troubles digestifs : nausées, vomissements, diarrhées.
 Céphalées, asthénie.
 Crampes musculaires.
Surveillances
 Surveillance biologique : NFS, créatinémie, kaliémie, transaminases.
 Surveillance quotidienne de la pression artérielle.
 Recherche d'une hypotension orthostatique dans les premiers jours de
traitement.
Les antagonistes de l'angiotensine II
Indication
 Hypertension artérielle.
Contre-indications
 Allergie connue.
 Insuffisance rénale, hépatique
 Association au potassium, diurétiques hyperkaliémiants, inhibiteurs de
l'enzyme de conversion, lithium.
Effets secondaires
 Hypotension brutale en cas de déficit en eau et en sodium préexistant.
 Hypotension orthostatique.
Surveillances
 Surveillance biologique : créatinémie, kaliémie.
 Surveillance quotidienne de la pression artérielle.
 Recherche d'une hypotension orthostatique dans les premiers jours de
traitement.
Les inhibiteurs calciques
Mode d'action
Action de dilatation des artères et de diminution des contractions
myocardiques en inhibant l'entrée du calcium (indispensable à la contraction
musculaire) dans les cellules myocardiques et les cellules musculaires lisses des
parois artérielles.
Indication
47
Hypertension artérielle.
Contre-indications
 Allergie connue.
 Troubles de la conduction cardiaque : bloc auriculo-ventriculaire.
 Insuffisance cardiaque.
 Hypotension artérielle.
 Association aux antiarythmiques.

Effets secondaires
 Bradycardie, hypotension et troubles de la conduction cardiaque.
 Céphalées.
 Oedèmes des membres inférieurs.
Les vasodilatateurs
Mode d'action
Blocage des récepteurs alpha-1 sympathiques périphériques, ce qui entraîne
une vasodilatation des artérioles et des veinules et donc une baisse de la pression
artérielle.
Indication
 Hypertension artérielle lors d'une association avec un diurétique.
®
 Pour le Fonzylane : manifestations douloureuses des artériopathies en
poussée ischémique en attente du traitement chirurgical ou en cas
d'impossibilité de celui-ci.
Contre-indications
 Allergie connue.
 Œdème.
Effets secondaires
 Hypotension avec rétention hydro-sodée.
 Nausées, vomissements, sueurs, céphalées.
Les anti-inflammatoires non stéroïdiens : AINS
Tableau des anti-inflammatoires non stéroïdiens
Anti-inflammatoires non stéroïdiens
Les anti-inflammatoires non stéroïdiens : AINS
Les anti-inflammatoires non stéroïdiens
Dénomination
Commune
Produits disponibles
Internationale : les génériques
48
Ibuprofène
Kétoprofène
Acide niflunimique
Diclofénac
Flurbiprofène
Advil
Nureflex
Profénid
Bi-Profénid
Nifluril
Flector
Cébutid
Nurofen
Kétum
Voltarène
Les anti-inflammatoires non stéroïdiens
Propriétés
 Anti-inflammatoire.
 Antalgique.
 Antipyrétique.
Indications
 Inflammations d'origine rhumatismales et ostéo-articulaires.
 Douleurs diverses.
 Hyperthermie.
Contre-indications
 Allergie connue.
 Ulcère gastro-duodénal.
 Insuffisance hépatique ou rénale.
Effets secondaires
 Troubles digestifs : ulcère d'estomac, douleurs épigastriques, brûlures
d'estomac, hémorragie digestive.
 Réactions allergiques : éruptions cutanées, crise d'asthme, œdème de
Quincke.
 Signes neurosensoriels : céphalées, vertiges, insomnie, acouphène,
troubles visuels.
49
Les antiparkinsoniens
Tableau des antiparkinsoniens
Dopaminergiques
Anticholinergiques
Les antiparkinsoniens
Les dopaminergiques
Dénomination
Commune
Produits disponibles
Internationale : les génériques
Lévodopa + bensérazide
Modopar
Lévodopa + carbidopa
Sinémet
Bromocriptine
Bromo-Kin
Les anticholinergiques
Dénomination
Commune
Produits disponibles
Internationale : les génériques
Trihexiphénidyle
Artane
Parkinane
Tropatépine
Lepticur
Les dopaminergiques
Mode d'action
Action par augmentation des quantités de lévodopa disponibles au niveau du
cerveau et donc diminution des troubles neurologiques de la maladie de
Parkinson due à un déficit en lévodopa.
La lévodopa est un précurseur de la dopamine. Il franchit la barrière hématoencéphalique et provoque donc une élévation de la dopamine cérébrale ; favorise
la récupération des impulsions principalement inhibitrices venant du locus niger
et donc provoque une diminution de l'akinésie, de la rigidité musculaire et des
tremblements
Indication
 Maladie de Parkinson.
Contre-indications
 Allergie connue.
 Psychoses et confusion mentale.
 Angor, troubles du rythme.
 Insuffisance hépatique.
Effets secondaires
50
Troubles digestifs : nausées, vomissements, anorexie, douleur
épigastrique.
 Troubles psychiques.
Les anticholinergiques
Mode d'action
Action antagoniste de l'acétylcholine au niveau des terminaisons nerveuses
dans le cerveau et donc diminution des tremblements de la maladie de
Parkinson.
Indication
 Maladie de Parkinson.
Contre-indications
 Allergie connue.
 Cardiopathies.
 Adénome de la prostate.
Effets secondaires
 Sécheresse buccale.
 Constipation, rétention urinaire.
 Mydriase, crise de glaucome, troubles de la vue.
 Tachycardie, palpitations.
Les antispasmodiques
Tableau des antispasmodiques
Antispasmodiques anticholinergiques
Antispasmodiques non anticholinergiques

Les antispasmodiques
Les antispasmodiques anticholinergiques
Dénomination
Commune
Produits disponibles
Internationale : les génériques
Atropine
Atropine
Lavoisier
Scopolamine
Scoburen
Les antispasmodiques non anticholinergiques
Dénomination
Commune
Produits disponibles
Internationale : les génériques
Phloroglucinol
Spasfon
Trimébutine
Débridat
51
Les antispasmodiques anticholinergiques
Indications
 Spasmes digestifs douloureux.
 Douleurs spasmodiques d'origine utérine.
 Coliques hépatiques ou néphrétiques.
Contre-indications
 Allergie connue.
 Adénome de la prostate.
 Glaucome.
Effets secondaires
 Sécheresse buccale.
 Constipation, rétention urinaire.
 Mydriase, crise de glaucome, troubles de la vue.
 Tachycardie, palpitations.
Les antispasmodiques non anticholinergiques
Indications
 Spasmes digestifs douloureux.
 Douleurs spasmodiques d'origine utérine.
 Coliques hépatiques ou néphrétiques.
Contre-indication
 Allergie connue.
Effets secondaires
 Rare : épigastralgies, réactions cutanées allergiques.
Les anti-ulcéreux
Tableau des anti-ulcéreux
Antihistaminiques H2
Inhibiteurs de la pompe à protons
Les anti-ulcéreux
Les antihistaminiques H2
Dénomination
Commune
Produits disponibles
Internationale : les génériques
Cimétidine
Tagamet
Ranitidine
Azantac
Raniplex
Les inhibiteurs de la pompe à protons
52
Dénomination
Commune
Produits disponibles
Internationale : les génériques
Esoméprazole
Inexium
Oméprazole
Mopral
Pantoprazole
Inipomp
Lansoprazole
Lanzor
Les antihistaminiques H2
Mode d'action
Action par inhibition de la sécrétion gastrique acide en bloquant les récepteurs
H2 de l'histamine.
Indications
 Ulcère duodénal ou gastrique.
 Oesophagite par reflux gastro-œsophagien.
 Eradication de l'Helicobacter pylori en association avec double
antibiothérapie pendant 7 jours.
Contre-indication
 Allergie connue.
Effets secondaires
 Céphalées.
 Constipation.
 Diarrhées, naussées.
 Douleurs musculaires.
Les inhibiteurs de la pompe à protons
Mode d'action
Action par réduction de la sécrétion acide gastrique en bloquant la sortie des
ions H+ des cellules de la paroi de l'estomac.
Indications
 Ulcère duodénal ou gastrique.
 Oesophagite par reflux gastro-œsophagien.
 Eradication de l'Helicobacter pylori en association avec double
antibiothérapie pendant 7 jours.
Contre-indication
 Allergie connue.
Effets secondaires
 Troubles digestifs : nausées, vomissements, douleurs abdominales,
ballonnements, diarrhées.
53
Céphalées, vertiges.
 Réactions cutanées allergiques.
Les benzodiazépines
Tableau des benzodiazépines
Benzodiazépines

Les benzodiazépines
Les benzodiazépines hypnotiques
Dénomination
Commune
Produits disponibles
Internationale : les génériques
Lormétazépam
Noctamide
Zolpidem
Stilnox
Zopiclone
Imovane
Les benzodiazépines anxiolytiques
Dénomination
Commune
Produits disponibles
Internationale : les génériques
Alprazolam
Xanax
Lorazépam
Témesta
Oxazépam
Séresta
Prazépam
Lysanxia
Diazépam
Valium
Clobazam
Urbanyl
Méprobamate
Equanil
Les benzodiazépines myorelaxants
Dénomination
Commune
Produits disponibles
Internationale : les génériques
Tétrazépam
Myolastan
Les benzodiazépines anticonvulsivants
Dénomination
Commune
Produits disponibles
Internationale : les génériques
Clonazépam
Rivotril
Diazépam
Valium
Clobazam
Urbanyl
54
Les benzodiazépines sédatifs antihistaminiques H1
Dénomination
Commune
Produits disponibles
Internationale : les génériques
Hydroxyzine
Atarax
Les benzodiazépines hypnotiques - sédatifs
Dénomination
Commune
Produits disponibles
Internationale : les génériques
Midazolam
Hypnovel
Les benzodiazépines
Mode d'action
 Effet anxiolytique.
 Effet hypnotique.
 Effet sédatif.
 Effet myorelaxant.
 Effet anticonvulsivant.
 Effet amnésiant.
Indications
 Anxiété, crise d'angoisse.
 Prévention et traitement du delirium tremens et du sevrage alcoolique.
 Insomnie.
 Contractures musculaires dans les affections rhumatismales.
 Crise convulsive.
Contre-indications
 Allergie connue.
 Insuffisance respiratoire, apnée du sommeil.
 Insuffisance hépatique.
 Myasthénie.
Effets secondaires
 Somnolence, difficultés de concentration, sensation d'ébriété ou
irritabilité, agressivité, excitation.
 Amnésie.
 Hypotonie musculaire : risques de chutes.
 Par voie intraveineuse : dépression respiratoire, hypotension, troubles de
la conscience.
 Syndrome de sevrage : irritabilité, anxiété, myalgies, tremblements.
®
 Antidote : flumazénil (Anexate ).
55
Surveillances
 Surveillance des effets secondaires.
 Syndrome de sevrage : arrêt très progressif lorsque la prise dure plus de
15 jours.
Les bêtabloquants
Tableau des bêtabloquants
Bêtabloquants
Les bêtabloquants
Les bêtabloquants
Dénomination
Commune
Produits disponibles
Internationale : les génériques
Aténolol
Ténormine
Acébutolol
Sectral
Détensiel
Soprol
Bisoprolol
Cardensiel
Propanolol
Avlocardyl
Métoprolol
Lopressor
Séloken
Esmolol
Brévibloc
Les bêtabloquants
Mode d'action
Action par blocage des récepteurs bêta du système sympathique au niveau du
cœur, des vaisseaux et des bronches :
 Sur les récepteurs bêta-1 (cardiaques) :
o Bradycardie par diminution de la fréquence et de la conduction
cardiaque.
o Hypotension par diminution de la contractilité cardiaque.
 Sur les récepteurs bêta-2 (extra-cardiaques) :
o Vasoconstriction.
o Bronchoconstriction.
o Hypoglycémie.
Indications
 Hypertension artérielle.
 Prévention des crises d'angor
56

Traitement de l'infarctus du myocarde.
 Réduction ou prévention des troubles du rythme.
 Tremblements.
 Prévention des hémorragies digestives par rupture des varices
œsophagiennes.
Contre-indications
 Allergie connue.
 Asthme et broncho-pneumopathie chronique obstructive.
 Insuffisance cardiaque non contrôlée par traitement.
 Hypotension.
 Bloc auriculo-ventriculaire.
Effets secondaires
 Bradycardie.
 Asthénie, insomnie.
 Troubles digestifs.
 Rares : bradycardie, hypotension, crise d'asthme, insuffisance cardiaque.
Surveillances
 Surveillance régulière par électrocardiogramme.
 Prise des paramètres : pression artérielle, pulsation.
Les bronchodilatateurs
Tableau des bronchodilatateurs
Bêta-2-stimulants
Bronchodilatateurs anticholinergiques
Théophyllines et aminophyllines
Les bronchodilatateurs
Les bêta-2-stimulants
Dénomination
Commune
Produits disponibles
Internationale : les génériques
Salbutamol
Ventoline
Terbutaline
Bricanyl
Salmétérol
Sérévent
Formotérol
Foradil
Bambutérol
Oxéol
57
Pirbutérol
Maxair
Fluticasone + Salmétérol
Sérétide
Salbutamol
+
Ipratropium
Combivent
bromure
Bronchodilatateurs anticholinergiques
Dénomination
Commune
Produits disponibles
Internationale : les génériques
Ipatropium bromure
Atrovent
Oxytropium
Tersigat
Ipratropium
bromure
+
Combivent
Salbutamol
Théophylline et Aminophylline
Dénomination
Commune
Produits disponibles
Internationale : les génériques
Euphylline
Théostat
Théophylline
Pneumogéine Trentadil
Aminophylline
Aminophylline
Les bêta-2-stimulants
Mode d'action
Action par relâchement de la musculature bronchique (bronchodilatation) et
utérine (utérorelaxation) en agissant sur les récepteurs bêta-2 du système
sympathique.
Indications
 Asthme.
 Broncho-pneumopathies chroniques obstructives.
Contre-indication
 Allergie connue.
Effets secondaires
 Tachycardie avec risque de troubles du rythme.
 Nervosité, tremblements, céphalées, vertiges.
 Crampes musculaires.
Les bronchodilatateurs anticholinergiques
Mode d'action
58
Action de bronchodilatation par action contre l'acéthylcoline au niveau des
récepteurs des muscles bronchiques.
Indications
 Asthme.
 Broncho-pneumopathies chroniques obstructives.
Contre-indication
 Allergie connue.
Effets secondaires
 Sécheresse buccale.
 Irritation de la gorge.
Les théophyllines et aminophyllines
Modes d'action
 Action par bronchodilatation par relaxation des muscles lisses
bronchiques et diaphragmatiques.
 Action par stimulation de la commande respiratoire cérébrale et
psychostimulation.
Indications
 Asthme.
 Broncho-pneumopathies chroniques obstructives.
Contre-indications
 Allergie connue.
 Association aux antibiotiques de la classe des macrolides ou
fluoroquinolones.
Effets secondaires
 Excitabilité, nervosités, tremblements, insomnie, tachycardie.
 Troubles digestifs : nausées, vomissements, gastralgies, diarrhées.
 Surdosage : agitation, convulsions, confusion mentale, hyperventilation.
Les glucocorticoïdes
Tableau des glucocorticoïdes
Glucocorticoïdes
Les glucocorticoïdes
Les glucocorticoïdes par voie générale
Dénomination
Commune
Produits disponibles
Internationale : les génériques
Bétaméthasone
Betnésol
Célestène
59
Méthylprednisolone
Médrol
Solumédrol
Prednisolone
Solupred
Hydrocortancyl
Prednisone
Cortancyl
Dexaméthasone
Dexaméthasone
Hydrocortisone
Hydrocortisone
Les glucocorticoïdes par voie inhalée
Dénomination
Commune
Produits disponibles
Internationale : les génériques
Béclométasone
Bécotide
Budésonide
Pulmicort
Fluticasone + Salmétérol
Sérétide
Symbicort
Les glucocorticoïdes
Définition
Les glucocorticoïdes ou anti-inflammatoire stéroïdiens sont des médicaments
dérivés de la cortisone ou corticoïde de synthèse.
Propriétés
 Action anti-inflammatoire :
o Réduction de la vasodilatation.
o Réduction de l'œdème précoce.
o Inhibition de la migration leucocytaire et de la phagocytose.
 Effet immunosupresseur.
 Action hyperglycémiante.
 Action d'accélération du métabolisme des protéines.
 Rétention hydro-sodée.
 Diminution de l'absorption intestinale du calcium : déminéralisation
osseuse, ostéoporose.
 Toxicité digestive : hypersécrétion d'acide chlorhydrique dans l'estomac,
avec risque d'ulcère.
 Effet euphorique : action sur le système nerveux central.
Indications
Par voie générale
 Réaction inflammatoire.
 Réaction allergique : urticaire, œdème de Quincke, états allergiques
sévères, choc anaphylactique.
 Affections respiratoires : asthme, insuffisance respiratoire, sarcoïdose.
60
Maladies auto-immunes : hépatite, lupus érythémateux.
Par voie inhalée
 Traitement de fond de l'asthme.
 Broncho-pneumopathies chroniques obstructives spastiques.
 Bronchites inflammatoires.
Contre-indications
 Pas de contre-indication pour une corticothérapie brève ou dans un but
vital.
 Allergie connue.
 Ulcère gastro-duodénal.
 Etats infectieux non contrôlés.
 Etats psychotiques non contrôlés.
 Maladies virales et tuberculose.
 Diabète, hypercorticisme, insuffisance rénale.
Effets secondaires
Par voie générale
 Troubles digestifs :
o Ulcères gastro-duodénaux.
o Constipation.
o Perforations et hémorragies digestives.
o Pancréatites.
 Troubles hydroélectrolytiques : hypokaliémie, hypernatrémie, rétention
hydrosodée, hypertension artérielle, insuffisance cardiaque.
 Troubles métaboliques et endocriniens :
o Hyperglycémie.
o Syndrome de Cushing : hypercorticisme.
o Insuffisance surrénalienne par atrophie corti-surrénalienne.
o Arrêt de la croissance.
o Irrégularité des règles.
 Troubles musculo-squelettiques :
o Fonte musculaire, myasthénie.
o Ostéoporose.
o Risque de fractures.
 Troubles cutanés :
o Retard de cicatrisation.
o Hyperpilosité.
o Acné, purpura.

61

Troubles neuropsychiques :
o Euphorie.
o Insomnie.
o Excitation.
 Troubles oculaires :
o Glaucome.
o Cataracte.
Par voie inhalée
 Candidoses oropharyngées.
 Modification de la voix.
 Possibilité de bronchospasme.
Conseils
 Régime alimentaire :
o Hyposodé.
o Hypoglycémique.
o Hyperprotidique.
o Apport de potassium.
o Apport de calcium et vitamine D.
 Prise du traitement au milieu du repas.
 Pas d'arrêt brutal du traitement mais arrêt par palier pour favoriser une
reprise progressive de l'activité des glandes surrénales (sauf pour un
traitement de moins de 10 jours).
 Rinçage de la bouche après inhalation.
 Surveillance des effets secondaires.
Les curares
Tableau des curares
Curares dépolarisants
Curares non dépolarisants
Les curares
Les curares dépolarisants
Dénomination
Commune Produits
Internationale : les génériques disponibles ®
Délai
d'action
(s)
Durée
d'action
(min)
62
Suxaméthonium
Célocurine
Les curares non dépolarisants
Dénomination
Commune Produits
Internationale : les génériques disponibles ®
Atracrium
Cisatracurium
Mivacurium
Rocuronium
Pancuronium
Vécuronium
Tracrium
Nimbex
Mivacron
Esméron
Pavulon
Norcuron
60
8 - 10
Délai
d'action
(s)
180
180
180
90
240
180
Durée
d'action
(min)
30 - 45
40 - 75
15 - 35
35 - 75
60 - 120
45 - 90
Les curares dépolarisants
Mode d'action
L'acétylcholine est une substance chimique qui joue le rôle de neuromédiateur
(ou neurotransmetteur) et qui permet la transmission neuromusculaire au niveau
des synapses.
 Elle provoque un changement de perméabilité des ions Na, K, Ca au
niveau de la plaque motrice ce qui entraîne la contraction musculaire.
 Elle est ensuite détruite par une enzyme appelée l'acétylcholinestérase.
Les curares ont une action au niveau des récepteurs post-synaptiques des fibres
musculaires.
Les myorelaxants non dépolarisants agissent comme l'acétylcholine en se
fixant sur les récepteurs et en les activant. Elle entraîne ainsi une dépolarisation
qui se prolonge quelques minutes nécessaire à la destruction de l'acétylcholine
d'où contraction qui précède le bloc neuromusculaire (contraction de faible
amplitude visible aux extrémités = fasciculation.). Il n'y a ensuite plus de
transmission neuromusculaire.
Indication
 Curarisation d'action brève (2 min) pour l'intubation (induction en
séquence rapide).
Contre-indications
 Myasthénie.
 Accident vasculaire cérébral récent.
 Affections neuromusculaires.
 Plaie du globe oculaire : risque d'énucléation.
63
Effets secondaires
 Choc anaphylactique.
 Bronchospasme.
 Bradycardie, troubles du rythme.
 Douleur musculaire.
 Hyperthermie.
Les curares non dépolarisants
Mode d'action
L'acétylcholine est une substance chimique qui joue le rôle de neuromédiateur
(ou neurotransmetteur) et qui permet la transmission neuromusculaire au niveau
des synapses.
 Elle provoque un changement de perméabilité des ions Na, K, Ca au
niveau de la plaque motrice ce qui entraîne la contraction musculaire.
 Elle est ensuite détruite par une enzyme appelée l'acétylcholinestérase.
Les curares ont une action au niveau des récepteurs post-synaptiques des
fibres musculaires.
Il existe deux types de curares non dépolarisants issus de deux familles
chimiques différentes : les Aminostéroïdes et les Benzylisoquinolines.
 Ils prennent la place de l’acétylcholine sur les récepteurs, empêchant
l’ouverture du canal ionique et la dépolarisation.
 Ils sont compétitifs avec l’acétylcholine et leur action est annulée grâce à
une augmentation de la concentration de l’acétylcholine.
Indication
 Faciliter l'intubation trachéale (intubation moins délétère au niveau
pharyngé).
 Relâchement musculaire nécessaire pour la chirurgie : le niveau de bloc
dépend de l'intervention chirurgicale.
 Faciliter ventilation mécanique.
 Décurarisation rapide à la fin de la chirurgie.
Contre-indication
 Allergie connue.
Effets secondaires
 Choc anaphylactique.
 Pour le pancuronium : tachycardie, hypertension.


64
Les dérivés nitrés
Tableau des dérivés nitrès
Dérivés nitrés
Les dérivés nitrés
Les dérivés nitrés
Dénomination
Commune
Produits disponibles
Internationale : les génériques
Trinitine
Discotrine
Trinitine
Lénitral
Nitriderm
Trinipatch
Diafusor
Risordan
Isocard
Isorbide
Monicor
Molsidomine
Corvasal
Nicorandil
Ikorel
Adancor
Trimétazide
Vastarel
Les dérivés nitrés
Mode d'action
Les dérivés nitrés sont des vasodilatateurs puissants. Ils provoquent le
relâchement des fibres musculaires lisse du myocarde. Il en résulte une
vasodilatation veineuse avec une diminution de la pression intracardiaque et une
vasodilatation des coronaires.
Indications
 Insuffisance cardiaque : insuffisance ventriculaire gauche.
 Angor.
 Œdème aigu du poumon.
Contre-indications
 Allergie connue.
 Hypotension artérielle.
 Cardiomyopathie obstructive.
 Infarctus du myocarde récent.
Effets secondaires
 Céphalées, bouffées de chaleur.
65
Vasodilatation cutanée avec rougeur.
 Hypotension orthostatique.
Surveillances
 Surveillance quotidienne de la pression artérielle.
 Recherche d'une hypotension orthostatique dans les premiers jours de
traitement. Lors de la première prise, administration en position assise
pour prévenir le risque d'hypotension orthostatique.
 Enlever les dispositifs transdermiques (patchs) en cas de choc électrique
externe car risque d'explosion.
 Enlever les dispositifs transdermiques (patchs) le soir et attendre un
intervalle de 8 heures avant de remettre un nouveau patchs afin d'éviter
un phénomène d'échappement thérapeutique : diminution rapide de
l'action d'un médicament après quelques prises de celui-ci, il s'agit en
quelque sorte d'une accoutumance à la molécule contenue dans ce
médicament.
Les digitaliques
Tableau des digitaliques
Digitaliques

Les digitaliques
Les digitaliques
Dénomination
Commune
Produits disponibles
Internationale : les génériques
Trimétazide
Vastarel
Les digitaliques
Mode d'action
Les digitaliques améliorent le fonctionnement du cœur par les mécanismes
suivants appelés la «Règle des 3 "R"»:
 Renforcement des contractions du cœur : effet inotrope positif.
 Ralentissement de la fréquence cardiaque : effet chronotrope négatif.
 Régularisation du débit.
Indications
 Troubles du rythme auriculaire :
o Fibrillation atriale.
o Flutter atrial.
66

Insuffisance cardiaque.
Contre-indications
 Allergie connue.
 Troubles de la conduction cardiaque.
 Trouble du rythme ventriculaire : extrasystoles ventriculaires.
 Cardiopathies obstructives.
 Injection de calcium intraveineuse : risque d'arrêt cardiaque.
Effets secondaires
 Intoxication digitalique par surdosage avec des signes évocateurs :
o Toubles digestifs : anorexie, nausées, vomissements.
o Troubles neurosensoriels : vertiges, céphalées.
o Troubles de la conduction et de l'excitabilité cardiaque.
Surveillances
 Surveillance biologique régulière :
o Kaliémie.
o Fonction rénale.
o Fonction hépatique.
 Surveillance de l'électrocardiogramme.
 Dosage du taux toxique :
o Digoxinémie > 3 ng/ml
Les diurétiques
Tableau des diurétiques
Diurétiques hypokaliémiants
Diurétiques épargneurs de potassium
Diurétiques osmotiques
Les diurétiques
Les diurétiques hypokaliémiants de l'anse
Dénomination
Commune
Produits disponibles
Internationale : les génériques
Furosémide
Lasilix
Bumétamide
Burinex
Pirétanide
Eurelix
Les diurétiques hypokaliémiants thiazidiques
Dénomination
Commune
Produits disponibles
Internationale : les génériques
Indapamide
Fludex
67
Hydrochlorothiazide
Esidrex
Les diurétiques épargneurs de potassium
Dénomination
Commune
Produits disponibles
Internationale : les génériques
Spironolactone
Aldactone
Canrénone
Soludactone
Les diurétiques osmotiques
Dénomination
Commune
Produits disponibles
Internationale : les génériques
Mannitol
Mannitol
Les diurétiques hypokaliémiants
Modes d'action
 Diurétiques de l'anse
o Inhibition de la réabsorption du sodium, du chlore, du potassium et de
l'eau au niveau de la partie ascendante de l'anse de Henle.
 Diurétiques thiazidiques
o Inhibition de la résorption du sodium et de l'eau dans le tube distal.
o Augmentation de l'élimination de l'excrétion du potassium par
sécrétion tubulaire distale.
Indications
 Hypertension artérielle.
 Oedèmes liés à une insuffisance cardiaque, rénale ou hépatique.
Contre-indications
 Allergie connue.
 Obstacle sur les voies urinaires.
 Troubles
hydro-électrolytiques non corrigés : hyponatrémie,
hypokaliémie.
Effets secondaires
 Hyponatrémie,
déshydratation, hypovolémie avec hypotension
orthostatique.
 Hypokaliémie.
 Crise de goutte : élévation de l'uricémie.
Surveillances
 Surveillance du ionogramme :
68
Sodium : 133 – 143 mmol/l : normal.
o Potassium : 3,5 – 5 mmol /l : normal.
 Augmentation de la diurèse.
Les diurétiques épargneurs de potassium
Mode d'action
Action par antagonisme de l'aldostérone (hormone rénale qui augmente la
réabsorption d'eau et de sodium et l'élimination urinaire du potassium), ce qui se
traduit par une fuite de sodium et une récupération du potassium au niveau des
urines : action au tube contourné distal.
Indications
 Hypertension artérielle.
 Oedèmes liés à une insuffisance cardiaque, rénale ou hépatique.
o
Contre-indications
 Allergie connue.
 Hyperkaliémie.
 Insuffisance rénale ou hépatique.
Effets secondaires
 Hyperkaliémie
(accrue chez les personnes diabétiques par
l'hyperglycémie).
 Troubles digestifs.
Surveillances
 Surveillance d’ionogramme :
o Sodium : 133 – 143 mmol/l : normal.
o Potassium : 3,5 – 5 mmol /l : normal.
 Augmentation de la diurèse.
Les diurétiques osmotiques
Mode d'action
Augmentation de la pression osmotique du liquide tubulaire : action au tube
proximal.
Action par augmentation de la pression osmotique plasmatique. La présence
d'une concentration importante d'un diurétique osmotique dans la lumière du
néphron augmente l'osmolarité et diminue la réabsorption de l'eau et des
électrolytes.
Il ce fait donc une diurèse osmotique par filtration glomérulaire sans
réabsorption tubulaire.
Indications
69
Œdème cérébral.
 Diminuer la pression intracranienne et la masse liquidienne cérébrale
avant intervention neurochirurgicale.
 Diminuer la pression intra-oculaire en cas de traitement du glaucome ou
intervention chirurgicale sur l'oeil.
 Intoxication médicamenteuse.
Contre-indications
 Allergie connue.
 Déshydratation.
 Insuffisance cardiaque ou respiratoire.
 Insuffisance rénale.
Effets secondaires
 Troubles électrolytiques.
 Troubles digestifs.
Surveillances
 Surveillance d’ionogramme :
o Sodium : 133 – 143 mmol/l : normal.
o Potassium : 3,5 – 5 mmol /l : normal.
 Augmentation de la diurèse.
Les fluidifiants bronchiques
Tableau des fluidifiants bronchiques
Fluidifiants bronchiques

Les fluidifiants bronchiques
Les fluidifiants bronchiques
Dénomination
Commune
Produits disponibles
Internationale : les génériques
Exomuc
Fuimicil
Acétylcystéine
Mucomyst
Codotussyl
Pectosan
Carbocistéine
Solutricine
Les fluidifiants bronchiques
Mode d'action
Action par diminution de la viscosité du mucus bronchique.
Indication
70

Affections broncho-pulmonaires.
Contre-indications
 Allergie connue.
 Impossibilité de tousser et de cracher.
Effets secondaires
 Inondation bronchique par liquéfaction brutale des sécrétions en cas
d'impossibilité de tousser et cracher.
 Rares réactions allergies.
Les hormones gynécologiques
Les œstrogènes
Action physiologique
 Action trophique des ovaires à faibles doses.
 Epaississement de la muqueuse utérine et augmentation de la glaire
cervicale.
 Augmentation de l'activité ciliaire des trompes.
 Favorise le développement des glandes mammaires.
 Rétention hydrosodée.
 Diminution de la tolérance aux glucides.
 Augmentation des triglycérides.
 Effet inverse chez l'homme : atrophie testiculaire.
 Inhibe la spermatogenèse.
Indications
 Traitement de la ménopause.
 Traitement de la stérilité par insuffisance de glaire.
 Traitement d'urgence des ménorragies (perte utérine de sang augmentant
le volume des règles sans en modifier la durée).
 Traitement d'urgence des métrorragies (perte utérine survenant en dehors
des règles en date et en durée).
Effets secondaires
 Hypertension.
 Modification lipido-glucidique.
 Hyperviscosité sanguine et agrégation plaquettaire.
Oestrogénothérapie substitutive
 Hypœstrogènie :
o Tension des seins.
o Irritabilité.
o Jambes lourdes.
71
Hyperœstrogènie :
o Bouffée de chaleur.
o Sécheresse vaginale.
o Céphalée.
La progestérone
Action physiologique
 Inhibe l'ovulation à forte dose.
 Favorise le développement de l'utérus en cas de fécondation.
 Epaississement de la glaire cervicale.
 Inhibe la lactation.
 Effet diurétique.
 Effet anti-androgène chez l'homme.
Progestatif de synthèse
Effet contraceptif et androgénique (prise de poids, rétention hydrosodée, acné,
pilosité, modification de la libido).
Indication
 Traitement de l'endométriose.
 Ménorragie.
 Fibromes.
 Traitement de la périménopause et de la postménopause.
Effets secondaires
 Perturbation du métabolisme hépatique.
 Perturbation lipido-glucidique.
Progestérone et assimilé
Indication
 Mastopathie bénigne : tension mammaire.
 Stérilité par insuffisance lutéale.
 Traitement de la périménopause et de la postménopause.
Effets secondaires
 Vertige donc à prendre le soir.
 Perturbation du métabolisme hépatique.
 Perturbation lipido-glucidique.
L'androgène
Action physiologique
 Développement des organes et caractères sexuels secondaires chez
l'homme.
 Action anabolisante sur le squelette.

72
Androgènothérapie substitutive
Indication
 Hypogonadisme masculin par déficit de testostérone.
Les inducteurs d'ovulation
Action au niveau de l'hypothalamus
Le clomifène agit au niveau de l'hypothalamus en augmentant la libération de
FSH par l'hypophyse afin de favoriser la maturation du follicule.
Indication
 Ovaire fonctionnel mais pas de grossesse.
Effets secondaires
 Hypertrophie ovarienne : kyste ovarien.
 Douleur abdominale.
 Trouble hépatique.
Action au niveau de l'ovaire
Les gonadotrophines stimulent l'ovaire pour provoquer l'ovulation.
Indication
 Anovulation.
 Déclenchement de l'ovulation après induction de l'ovulation.
Effet secondaire
 Hyperstimulation ovarienne : augmentation de la taille des ovaires, prise
de poids, kystes ovariens.
L'agoniste de la LH-RH
Stimulation des hormones gonadotropes puis inhibition de cette sécrétion.
Indication
 Puberté précoce.
 Cancer de la prostate.
 Endométriose.
L'ocytocique
Capable d'augmenter la durée et la fréquence des contractions utérines.
Indication
 Lors d'un accouchement si rupture de la poche des eaux et dilatation
complète du col.
 Interruption volontaire de grossesse (IVG).
 Mort fœtal in-utéro.
Les hormones thyroïdiennes
Tableau des hormones thyroïdiennes
Hormones thyroïdiennes
73
Les hormones thyroïdiennes
Les hormones thyroïdiennes
Dénomination
Commune
Produits disponibles
Internationale : les génériques
Lévothyroxine ou L-T4
Lévothyrox
L-Thyroxine
Liothyronine ou L-T3
Cynomel
L-T3 + L-T4
Euthyral
Les hormones thyroïdiennes
Mode d'action
 L'hormone active est la T3.
 L'hormone apporté T4 est convertie en T3 dans les cellules.
L'administration d'hormones thyroïdiennes augmenterait la vitesse de
transcription de l'ARN messager responsable de la synthèse de certains enzymes
spécifiques.
Indications
 Hypothyroïdie.
 Diminuer l'activité de la TSH.
Contre-indications
 Allergie connue.
 Cardiopathies décompensées : troubles du rythme, angor, insuffisance
coronarienne.
 Hyperthyroïdie.
Effets secondaires
 Surdosage se traduisant par les signes de l'hyperthyroïdie :
o Insomnie.
o Irritation.
o Céphalées.
o Tachycardie.
o Fièvre, sueurs.
o Diarrhée, amaigrissement.
 Potentialisation des antivitamines K lors d'associations.
Les benzodiazépines
74
Tableau des benzodiazépines
Benzodiazépines
Les benzodiazépines
Les benzodiazépines hypnotiques
Dénomination
Commune
Produits disponibles
Internationale : les génériques
Lormétazépam
Noctamide
Zolpidem
Stilnox
Zopiclone
Imovane
Les benzodiazépines anxiolytiques
Dénomination
Commune
Produits disponibles
Internationale : les génériques
Alprazolam
Xanax
Lorazépam
Témesta
Oxazépam
Séresta
Prazépam
Lysanxia
Diazépam
Valium
Clobazam
Urbanyl
Méprobamate
Equanil
Les benzodiazépines myorelaxants
Dénomination
Commune
Produits disponibles
Internationale : les génériques
Tétrazépam
Myolastan
Les benzodiazépines anticonvulsivants
Dénomination
Commune
Produits disponibles
Internationale : les génériques
Clonazépam
Rivotril
Diazépam
Valium
Clobazam
Urbanyl
Les benzodiazépines sédatifs antihistaminiques H1
Dénomination
Commune
Produits disponibles
Internationale : les génériques
75
Hydroxyzine
Atarax
Les benzodiazépines hypnotiques - sédatifs
Dénomination
Commune
Produits disponibles
Internationale : les génériques
Midazolam
Hypnovel
Les benzodiazépines
Mode d'action
 Effet anxiolytique.
 Effet hypnotique.
 Effet sédatif.
 Effet myorelaxant.
 Effet anticonvulsivant.
 Effet amnésiant.
Indications
 Anxiété, crise d'angoisse.
 Prévention et traitement du delirium tremens et du sevrage alcoolique.
 Insomnie.
 Contractures musculaires dans les affections rhumatismales.
 Crise convulsive.
Contre-indications
 Allergie connue.
 Insuffisance respiratoire, apnée du sommeil.
 Insuffisance hépatique.
 Myasthénie.
Effets secondaires
 Somnolence, difficultés de concentration, sensation d'ébriété ou
irritabilité, agressivité, excitation.
 Amnésie.
 Hypotonie musculaire : risques de chutes.
 Par voie intraveineuse : dépression respiratoire, hypotension, troubles de
la conscience.
 Syndrome de sevrage : irritabilité, anxiété, myalgies, tremblements.
®
 Antidote : flumazénil (Anexate ).
Surveillances
 Surveillance des effets secondaires.
76
Syndrome de sevrage : arrêt très progressif lorsque la prise dure plus de
15 jours.
Les hypolipémiants
Tableau des hypolipémiants

Inhibiteurs de la HMG-CoA réductase
Fibrates
Les hypolipémiants
Les inhibiteurs de la HMG-CoA réductase
Dénomination
Commune
Produits disponibles
Internationale : les génériques
Atorvastatine
Tahor
Pravastatine
Elisor
Vasten
Rosuvastatine
Crestor
Simvastatine
Zocor
Les fibrates
Dénomination
Commune
Produits disponibles
Internationale : les génériques
Fénobibrate
Lipanthyl
Les inhibiteurs de la HMG-CoA réductase
Mode d'action
Action par blocage de la biosynthèse du cholestérol en inhibant l'HMG-CoA
réductase qui agit à ce niveau.
Indication
 Hypercholestérolémie.
Contre-indications
 Allergie connue.
 Insuffisance hépatique, rénale.
Effets secondaires
 Troubles digestifs : constipations, nausées, diarrhée, flatulence, douleurs
abdominales.
Surveillances
77

Surveillance biologique :
o Transaminases :
 Après 4 à 6 semaines du début du traitement, puis tous les 3 mois
pendant 1 an, puis régulièrement.
 ASAT = TGO : 10 – 30 UI/l : normal
 ALAT = TGP : 11 – 40 UI/l : normal
o Bilan lipidique :
 Après 1 à 2 mois du début du traitement, puis régulièrement.
 Cholestérolémie normal :
o Totale : 4,1 – 6,2 mmol/l soit 1,5 – 2,5 g/l
o LDL < 4,10 mmol/l
o HDL > 1 mmol/l
o CPK : en cas de douleurs et/ou de faiblesses musculaires.
Conseil
 Le traitement doit être associé à un régime alimentaire hypolipidique.
Les fibrates
Mode d'action
Action par blocage de la biosynthèse du cholestérol (inhibition de l'HMGCoA réductase) et des triglycérides.
Indications
 Hypercholestérolémie.
 Hypertriglycéridémie.
Contre-indications
 Allergie connue.
 Lithiase biliaire.
 Insuffisance rénale ou hépatique.
Effets secondaires
 Troubles digestifs : nausées, vomissements, diarrhées.
 Réactions cutanées allergiques.
 Rhabdomyolyse.
 Lithiase biliaire.
Surveillances
 Surveillance biologique :
o Créatinémie :
 Après 4 à 6 semaines du début du traitement, puis tous les 3 mois
pendant 1 an, puis régulièrement.
o Transaminases :
78
Après 4 à 6 semaines du début du traitement, puis tous les 3 mois
pendant 1 an, puis régulièrement.
 ASAT = TGO : 10 – 30 UI/l : normal
 ALAT = TGP : 11 – 40 UI/l : normal
Bilan lipidique :
 Après 1 à 2 mois du début du traitement, puis régulièrement.
 Cholestérolémie normal :
o Totale : 4,1 – 6,2 mmol/l soit 1,5 – 2,5 g/l
o LDL < 4,10 mmol/l
o HDL > 1 mmol/l
 Triglycéridémie normal :
o 0,5 – 2 mmol/l

o
Conseil
 Le traitement doit être associé à un régime alimentaire hypolipidique.
Les insulines
Tableau des insulines
Insulines
Conservation des insulines
Préparation des insulines
Injection des insulines
Les insulines
Les insulines analogues rapides
Propriétés
Produits disponibles
délai
d'action
de quelques
minutes
Humalog
NovoRapid
durée d'action de 2 à 3 heures
Les insulines rapides
Propriétés
Produits disponibles
délai d'action de 15 à 30 minutes Actrapid
Insuman rapid
durée d'action de 4 à 6 heures
Umuline rapide
Les insulines intermédiaire NPH
Propriétés
Produits disponibles
délai d'action de 30 à 45 Insuman basal Insulatard NPH
minutes
Umuline NPH
79
durée d'action de 10 à 16 heures.
Les insulines analogues lentes
Propriétés
Produits disponibles
délai d'action de 1 à 2 heures
Lantus
Levemir
durée d'action de 20 à 24 heures
Les insulines mixtes : insulines rapides + NPH
Propriétés
Produits disponibles
délai d'action de 15 minutes Humalog
Novo Mix 30
durée d'action de 12 heures
Mix (25, 50)
Les insulines mixtes : analogue rapide + NPH
Propriétés
Produits disponibles
Mixtard
Insuman comb (10, 20, 30, 40,
délai d'action de 30 minutes
50)
durée d'action de 12 heures
Umuline profil
30
Les insulines
Indications
 Diabète de type 1 (insulinodépendant).
 Hyperglycémie et résistance à l'insuline en lien avec la réponse de stress
hypermétabolique qui suit normalement chaque traumatisme majeur ou
maladie aiguë.
Contre-indication
 Hypoglycémie.
Effets secondaires
 Hypoglycémie : asthénie, sensation de faim, sueurs profuses, céphalées,
troubles visuels, confusion.
 Lipodystrophie : injection répétées trop longtemps au même endroit.
 Rougeur cutanée et douleur : injection trop superficielle.
Surveillances
 Surveillance de la glycémie capillaire avant chaque repas.
o Normal : 3,3 – 5 mmol/l soit 0,8 – 1,2 g/l
La conservation des insulines
80
Les flacons d'insuline non entamés (en réserve) doivent être conservés
dans le réfrigérateur, mais pas au freezer, ni au congélateur, car le gel
dénature très fortement l'insuline.
 Les flacons d'insuline entamés doivent êtres conservés à température
ambiante, à l'abri de la chaleur et de la lumière : il n'est pas nécessaire
de conserver également au réfrigérateur l'insuline entamée, car ce flacon
ne va durer qu'une ou deux semaines, ce qui insuffisant pour diminuer
l'activité de l'insuline lorsqu'elle est conservée à température ambiante :
l'insuline perd 10 % de son activité en deux ans à 20 degrés, en dix
semaines à 37 degrés, et en quatre semaines à 50 degrés.
 Il est souhaitable que l'insuline que l'on injecte en sous-cutanée soit à une
température proche de celle du corps :
o d'une part, parce que la façon dont l'insuline, qui a été injectée sous la
peau, va diffuser vers le sang est différente selon que l'insuline est
froide ou non.
o d'autre part, parce que l'injection avec de l'insuline qui vient de sortir
du réfrigérateur est parfois plus douloureuse qu'avec de l'insuline
conservée à 20 degrés.
La préparation des insulines
Flacon d'insuline et seringue à insuline
 S'il s'agit d'insuline laiteuse, retourner une dizaine de fois le flacon afin
de remettre en suspension le «produit retard» qui s'est déposé au fond du
flacon depuis la dernière injection.
o en l'absence de cette façon de procéder on risque d'injecter surtout de
l'insuline rapide pendant les premiers jours d'utilisation du flacon, et
surtout de l'insuline retard les derniers jours d'utilisation du flacon.
Ceci ne concerne pas la Lantus qui est un analogue lent dont l'effet
retard n'est pas lié à la présence d'un «produit retard» en suspension
dans le flacon.
o ne pas agiter ou secouer brutalement le flacon. Ne pas non plus le
rouler entre les paumes des mains car cette façon de procéder remet
beaucoup moins bien en suspension le «produit retard».
 Désinfectez le bouchon du flacon avec un coton imbibé d'antiseptique.
 Avant de prélever l'insuline, il faut remplir la seringue d'un volume d'air
égal à la dose d'insuline à prélever:
o cet air est nécessaire pour obtenir une contre-pression dans le flacon,
qui facilitera le prélèvement de l'insuline.

81
en l'absence de cette façon de procéder, au fur et à mesure de
l'utilisation du flacon il y aurait un vide dans le flacon qui rendrait de
plus en plus difficile le prélèvement de l'insuline, et qui pourrait
favoriser la venue d'air dans la seringue.
 Injecter l'air dans le flacon.
 Prélever la dose d'insuline, doucement, sans créer de turbulences dans le
flacon.
 Chasser les bulles d'air : tapoter la seringue au niveau des bulles de façon
à ce qu'elles remontent vers le haut de la seringue. Chasser les bulles
dans le flacon, puis reprélever la dose d'insuline désirée, sans bulle d'air.
Le stylo à insuline
 S'il s'agit d'insuline laiteuse, retourner une dizaine de fois le stylo afin de
remettre en suspension le «produit retard», pour bien homogénéiser.
 Visser une aiguille sur le stylo.
 Purger le stylo en injectant 2 unités de façon à faire sortir une éventuelle
bulle d'air présente dans la cartouche. Recommencez la manoeuvre si
une goutte d'insuline n'apparaît pas à l'extrémité de l'aiguille.
 Sélectionner la dose d'insuline désirée.
o
L'injection des insulines
 Choix de la zone d'injection en fonction de leur rapidité de libération de
l'insuline :
o 1e : parties basses et externes de l'abdomen (sauf au pourtour de
l'ombilic).
o 2e : parties supérieures et externes des bras.
o 3e : parties antérieures et externes des cuisses.
o 4e : En arrière, partie haute des fesses.
 rotation des zones : même heure = même zone.
 rotation dans une même zone : espacer les injections d'environ 3
cm.
 Nettoyer la peau à l'alcool pour enlever la fine pellicule grasse qui la
recouvre, ainsi que les microbes qui s'y trouvent, il ne s'agit pas d'une
désinfection.
 Choisir la technique d'injection en fonction de la taille de l'aiguille :
o injection à 90° ou à 45°.
o injection avec ou sans pli cutané.
o pour une même zone = une même technique.
82





Faire un pli cutané : utiliser seulement le pouce, l'index et le majeur pour
pincer la peau et ne pas écarter le pouce et l'index de plus de 3 cm pour
prendre la peau si cette distance est plus grande, le pli prend le muscle.
o Maintenir le pli jusqu'au retrait de l'aiguille car risque de toucher le
muscle.
Injection dans le tissu sous-cutané profond :
o une injection faite dans le muscle entraîne une action plus rapide de
l'insuline : risque d'hypoglycémie.
o une injection trop superficielle entraîne une action plus lente de
l'insuline risque : d'hyperglycémie.
Attendre 10 secondes avant de retirer l'aiguille, afin que l'insuline placée
sous la peau «trouve sa place» et ne ressorte pas en partie par le point
d'injection lorsque vous aurez retiré l'aiguille.
Retirer la seringue d'un geste vif : un retrait lent favoriserait la sortie de
l'insuline par le point d'injection.
Ne pas masser la zone où a été faite l'injection après le retrait de l'aiguille
:
o un massage rendrait variable la libération de l'insuline, ce qui serait un
facteur de variabilité glycémique.
o au fil des années, les zones d'injections seraient altérées par ces
massages inopportuns.
Les laxatifs
Tableau des laxatifs
Laxatifs osmotiques
Laxatifs lubrifiants
Laxatifs stimulants
Laxatifs de lest
Laxatifs par voie rectale
Les laxatifs
Les laxatifs osmotiques
Dénomination
Commune
Produits disponibles
Internationale : les génériques
Forlax
Movicol
Duphalac
Auxitrans
83
Lactulose
Sorbitol
Hydrafuca
Importal
Les laxatifs lubrifiants
Dénomination
Commune
Produits disponibles
Internationale : les génériques
Huile
de
Lansoyl
paraffine
Les laxatifs stimulants
Dénomination
Commune
Produits disponibles
Internationale : les génériques
Normacol
Péristaltine
Carbonex 70% Sénokot
Agiolax
Tamarine
Dragées Fuca
Les laxatifs de lest
Dénomination
Commune
Produits disponibles
Internationale : les génériques
Infibran
Parapsyllium
Inolaxine
Psylia
Mucipulgite
Spagulax
Mucivital
Transilane
Mulkine
Les laxatifs par voie rectale
Dénomination
Commune
Produits disponibles
Internationale : les génériques
Normacol
Eductyl
lavement
Rectopanbiline
Les laxatifs osmotiques
Mode d'action
Action par augmentation de l'hydratation et du volume du bol alimentaire par
effet osmotique, c'est à dire en attirant l'eau à l'intérieur du côlon.
Indication
 Constipation.
84
Contre-indications
 Allergie connue.
 Syndrome occlusif ou sub-occlusif.
 Syndrome douloureux abdominal d'origine inconnue.
 Colopathies inflammatoires : maladie de Crohn, rectocolite…
Effets secondaires
 Diarrhée.
 Douleurs abdominales.
Conseils
 Favoriser la prise le matin.
 Insister sur l'exercice d'une activité physique régulière.
 Associer le traitement à un régime riche en fibres et un apport hydrique
suffisant (1,5 litres d'eau par jour).
 Surveiller la fréquence et la consistance des selles, de leur facilité
d'exonération et du soulagement ressenti par le patient.
Les laxatifs lubrifiants
Mode d'action
Action par lubrification et ramollissement du contenu colique.
Indication
 Constipation.
Contre-indication
 Allergie connue.
Effets secondaires
 Suintement anal.
 Malabsorption des vitamines liposolubles : A, D, E, K.
Conseils
 En cas de prise le soir, ne pas s'allonger dans les deux heures qui suivent.
 Insister sur l'exercice d'une activité physique régulière.
 Associer le traitement à un régime riche en fibres et un apport hydrique
suffisant (1,5 litres d'eau par jour).
 Surveiller la fréquence et la consistance des selles, de leur facilité
d'exonération et du soulagement ressenti par le patient.
Les laxatifs stimulants
Mode d'action
Action d'irritation de la paroi intestinale à tel point qu'elle se contracte
brutalement, entraînant l'évacuation rapide des selles.
Indication
85

Constipation.
Contre-indications
 Allergie connue.
 Syndrome douloureux abdominal d'origine inconnue.
 Colopathies inflammatoires : maladie de Crohn, rectocolite…
Effet secondaire
 Lésions de la muqueuse colique à long terme et par utilisation prolongée.
Conseils
 Ne pas dépasser 8 à 10 jours de traitement.
 Insister sur l'exercice d'une activité physique régulière.
 Associer le traitement à un régime riche en fibres et un apport hydrique
suffisant (1,5 litres d'eau par jour).
 Surveiller la fréquence et la consistance des selles, de leur facilité
d'exonération et du soulagement ressenti par le patient.
Les laxatifs de lest
Mode d'action
Action par augmentation du volume du bol alimentaire (si l'apport d'eau est
suffisant) qui gonfle dans les intestins et donc distend la paroi intestinale, ce qui
provoque donc une contraction des fibres lisses, aboutissant à l'évacuation des
selles par réflexe de défécation.
Indication
 Constipation.
Contre-indications
 Allergie connue.
 Syndrome douloureux abdominal d'origine inconnue.
 Affections sténosantes du tube digestif.
Effet secondaire
 Ballonnement (le plus souvent en début de traitement).
Conseils
 Le traitement par laxatifs de lest nécessite un apport hydrique important
pour être efficace.
 Favoriser la prise au moment des repas.
 Insister sur l'exercice d'une activité physique régulière.
 Associer le traitement à un régime riche en fibres et un apport hydrique
suffisant (1,5 litres d'eau par jour).
 Surveiller la fréquence et la consistance des selles, de leur facilité
d'exonération et du soulagement ressenti par le patient.
86
Les laxatifs par voie rectale
Mode d'action
Evacuation rapide de l'ampoule rectale par différents mécanismes d'actions :
augmentation du volume des selles, lubrification, irritation…
Indication
 Constipation.
Contre-indications
 Allergie connue.
 Poussées hémorroïdaires.
 Fissures anales.
 Inflammation : anites, rectites.
Effet secondaire
 Risque de rectite par utilisation prolongée.
Conseils
 Administration 15 à 20 minutes avant le moment choisi pour
l'exonération.
 Insister sur l'exercice d'une activité physique régulière.
 Associer le traitement à un régime riche en fibres et un apport hydrique
suffisant (1,5 litres d'eau par jour).
 Surveiller la fréquence et la consistance des selles, de leur facilité
d'exonération et du soulagement ressenti par le patient.
Les myorelaxants
Tableau des myorelaxants
Myorelaxants
Les myorelaxants
Les myorelaxants
Dénomination
Commune
Produits disponibles
Internationale : les génériques
Baclofène
Liorésal
Tétrazépam
Myolastan
Mégavix
Dantrolène
Dantrium
Méphénésine
Décontractyl
Quinine et associés
Hexaquine
Quinéside
87
Les myorelaxants
Mode d'action
Action de relâchement musculaire.
Indications
 Contractures musculaires.
 Spasticité musculaire due à des affections neurologiques chroniques.
Contre-indications
 Myasthénie.
 Pour le tétrazépam : insuffisance respiratoire chronique.
Effets secondaires
 Hypotonie musculaire.
 Asthénie, somnolence, vertiges.
 Troubles digestifs.
Surveillances
 Veiller au respect du repos au lit pour prévenir tout risque de chute.
Les neuroleptiques
Tableau des neuroleptiques
Propriétés des neuroleptiques
Phénothiazines
Butyrophénones
Benzamides
Neuroleptiques atypiques
Les neuroleptiques
Les phénothiazines
Dénomination
Commune
Produits disponibles
Internationale : les génériques
Cyamémazine
Tercian
Chlorpromazine
Largactil
Lévopromazine
Nozinan
Perphénazine
Trilifian
Fluphénazine
Moditen
Les butyrophénones
Dénomination
Commune
Produits disponibles
Internationale : les génériques
88
Dropéridol
Droleptan
Halopéridol
Haldol
Penfluridol
Sémap
Les benzamides
Dénomination
Commune
Produits disponibles
Internationale : les génériques
Tiapride
Tiapridal
Amisulpiride
Sémap
Sulpiride
Synédil
Les neuroleptiques atypiques
Dénomination
Commune
Produits disponibles
Internationale : les génériques
Loxapine
Loxapac
Olanzapine
Zyprexa
Rispéridone
Risperdal
Clozapine
Léponex
Zuclopenthixol
Clopixol
Les propriétés des neuroleptiques
 Activité antidélirante.
 Action anti-hallucinatoire.
 Action anti-confusionnel.
 Action désinhibitrice : création d'un état d'indifférence psychomotrice.
 Action sédative avec réduction des états d'agitations et sédations.
Les phénothiazines
Mode d'action
 Neuroleptique inhibiteur.
Indications
 Etat psychotique aigu et chronique.
 Etat d’excitation psychomotrice.
 Anxiété majeure.
 Forme grave de névrose.
 Sevrage toxicomaniaque.
 Autres :
o Névralgies faciales.
89
Douleurs intenses et rebelles.
o Nausées et vomissements rebelles.
Contre-indications
 Allergie connue.
 Troubles cardiaques : tachycardie, bradycardie, collapsus.
 Glaucome.
 Adénome de la prostate.
 Porphyries.
Effets secondaires
 Syndrome malin des neuroleptiques : mise en jeu du pronostic vital :
pâleur, hyperthermie, sueur profuse, hypertonie musculaire.
®
o Antidote : Dantrolène (Dantrium )
 Syndrome d’hyperthermie maligne.
®
o Antidote : Dantrolène (Dantrium )
 Troubles psychiques :
o Sédation.
o Indifférence affective et psychomotrice.
o Etat confusionnel.
 Troubles neurologiques :
o Syndrome parkinsonien.
o Troubles extra-pyramidaux : mouvement de sucions, mouvement
anormal de mastication, trouble de la déglutition, akatisie (démarche
incessante), impatience, lenteur des gestes.
 Troubles cardio-circulatoires :
o Hypotension.
o Troubles du rythme.
 Troubles neurovégétatifs :
o Sécheresse buccale : apparition de carie dentaire.
o Constipation.
o Risque de rétention urinaire.
 Troubles endocriniens :
o Prise de poids.
o Gynécomastie, galactorrhée.
o Impuissance, frigidité, baisse de la libido.
o Trouble des cycles menstruels.
Les butyrophénones
Mode d'action
o
90
Neuroleptique sédatif.
Indications
 Etat psychotique aigu et chronique.
 Etat d’excitation psychomotrice.
 Anxiété majeure.
 Forme grave de névrose.
 Nausées et vomissements rebelles.
Contre-indications
 Allergie connue.
 Troubles cardiaques : tachycardie, bradycardie, collapsus.
Effets secondaires
 Syndrome malin des neuroleptiques : mise en jeu du pronostic vital :
pâleur, hyperthermie, sueur profuse, hypertonie musculaire.
®
o Antidote : Dantrolène (Dantrium )
 Syndrome d’hyperthermie maligne.
®
o Antidote : Dantrolène (Dantrium )
 Troubles psychiques :
o Sédation.
o Indifférence affective et psychomotrice.
o Etat confusionnel.
 Troubles neurologiques :
o Syndrome parkinsonien.
o Troubles extra-pyramidaux : mouvement de sucions, mouvement
anormal de mastication, trouble de la déglutition, akatisie (démarche
incessante), impatience, lenteur des gestes.
 Troubles cardio-circulatoires :
o Hypotension.
o Troubles du rythme.
 Troubles neurovégétatifs :
o Sécheresse buccale : apparition de carie dentaire.
o Constipation.
o Risque de rétention urinaire.
 Troubles endocriniens :
o Prise de poids.
o Gynécomastie, galactorrhée.
o Impuissance, frigidité, baisse de la libido.
o Trouble des cycles menstruels.
91
Les benzamides
Mode d'action
Neuroleptique mixte.
Indications
 Etat psychotique aigu et chronique.
 Etat d’excitation psychomotrice.
 Anxiété majeure.
 Forme grave de névrose.
 Nausées et vomissements rebelles.
Contre-indications
 Allergie connue.
 Troubles cardiaques : tachycardie, bradycardie, collapsus.
Effets secondaires
 Syndrome malin des neuroleptiques : mise en jeu du pronostic vital :
pâleur, hyperthermie, sueur profuse, hypertonie musculaire.
®
o Antidote : Dantrolène (Dantrium )
 Syndrome d’hyperthermie maligne.
®
o Antidote : Dantrolène (Dantrium )
 Troubles psychiques :
o Sédation.
o Indifférence affective et psychomotrice.
o Etat confusionnel.
 Troubles neurologiques :
o Syndrome parkinsonien.
o Troubles extra-pyramidaux : mouvement de sucions, mouvement
anormal de mastication, trouble de la déglutition, akatisie (démarche
incessante), impatience, lenteur des gestes.
 Troubles cardio-circulatoires :
o Hypotension.
o Troubles du rythme.
 Troubles neurovégétatifs :
o Sécheresse buccale : apparition de carie dentaire.
o Constipation.
o Risque de rétention urinaire.
 Troubles endocriniens :
o Prise de poids.
o Gynécomastie, galactorrhée.
92
Impuissance, frigidité, baisse de la libido.
o Trouble des cycles menstruels.
Les neuroleptiques atypiques
Indications
 Schizophrénie.
 Etat psychotique aigu et chronique.
 Etat d’excitation psychomotrice.
Contre-indications
 Allergie connue.
 Troubles cardiaques : tachycardie, bradycardie, collapsus.
Effets secondaires
 Syndrome malin des neuroleptiques : mise en jeu du pronostic vital :
pâleur, hyperthermie, sueur profuse, hypertonie musculaire.
®
o Antidote : Dantrolène (Dantrium )
 Syndrome d’hyperthermie maligne.
®
o Antidote : Dantrolène (Dantrium )
 Troubles psychiques :
o Sédation.
o Indifférence affective et psychomotrice.
o Etat confusionnel.
 Troubles neurologiques :
o Syndrome parkinsonien.
o Troubles extra-pyramidaux : mouvement de sucions, mouvement
anormal de mastication, trouble de la déglutition, akatisie (démarche
incessante), impatience, lenteur des gestes.
 Troubles cardio-circulatoires :
o Hypotension.
o Troubles du rythme.
 Troubles neurovégétatifs :
o Sécheresse buccale : apparition de carie dentaire.
o Constipation.
o Risque de rétention urinaire.
 Troubles endocriniens :
o Prise de poids.
o Gynécomastie, galactorrhée.
o Impuissance, frigidité, baisse de la libido.
o Trouble des cycles menstruels.
o
93
Les pansements digestifs
Tableau des pansements digestifs
Pansements digestifs
Les pansements digestifs
Les antiacides
Dénomination
Commune
Produits disponibles
Internationale : les génériques
Maalox
Gélox
Hydroxyde d'aluminium
Gélusil
Contracide
Phosphate d'aluminium
Phosphalugel
Les antireflux
Dénomination
Commune
Produits disponibles
Internationale : les génériques
Alginates
Gaviscon
Topaal
Les absorbants
Dénomination
Commune
Produits disponibles
Internationale : les génériques
Argiles
Smecta
Charbon
Carbolevure
Carbosylane
Silicone
Pepsane
Les protecteurs des parois œso-gastrique
Dénomination
Commune
Produits disponibles
Internationale : les génériques
Sucralfate
Ulcar
Kéal
Les pansements digestifs
Modes d'action
 Action antiacide par neutralisation des sécrétions acides dans l'estomac.
 Action antireflux par formation d'un gel surnageant à la surface du
contenu gastrique formant ainsi une "barrière" sur la muqueuse.
 Action absorptive de l'eau, des gaz et des toxines.
 Action protectrice de l'œsophage et de l'estomac en sécrétant d'une
substance visqueuse adhérant aux parois.
Indications
94

Troubles de la digestion.
 Reflux gastro-œsophagiens.
 Douleurs digestives.
 Météorisme.
Contre-indication
 Allergie connue.
 Effet secondaire
 Constipation à fortes doses.
Les solutés de perfusion
Tableau des solutés de perfusion
Solutés de perfusions
Solutés cristalloides
Solutés colloïdes
Les solutés de perfusion
Les cristalloïdes
Propriétés
Isotoniques
Hypertoniques
Hypotoniques
Les colloïdes
Propriétés
Produits disponibles
Sérum physilogique 0,9 %
Glucosé 5 %
Ringer lactate
Bicarbonate de sodium 1,4 %
Sérum salé 7,5 %
Glucosé 10, 15, 20 et 30 %
Bicarbonate de sodium 4,2 et 8,4
%
Mannitol 10, 20 et 25 %
Glucosé 2,5 %
Produits disponibles
Gélofusine
Gélatines
Plasmion
Voluven
Hydroxyéthylamidon (HEA)
Héafusine 6 et 10 %
Hestéril
Hydroxyéthylamidon + chlorure HyperHès
95
de sodium
Dérivés du sang
Albumine
Les solutés de perfusions
Indications
Les solutés de perfusion sont des solutions liquidiennes utilisées dans diverses
situations :
 Hydratation.
 Véhicule pour apport thérapeutique.
 Correction de troubles électrolytiques et/ou métaboliques.
 Remplissage
pour corriger des troubles hémodynamiques ou
hémorragiques.
Catégories des solutés
Il y a 2 catégories de solutés :
 Les cristalloïdes : contiennent des particules de petites tailles (sels
minéraux, glucose) qui sortent rapidement des vaisseaux et passe dans le
liquide interstitiel. Leur effet est lié à leur osmolalité.
 Les colloïdes : contiennent des grosses molécules qui restent dans les
vaisseaux pendant un certain temps et attirent l'eau des liquides
interstitiels. Leur effet est lié à leur pouvoir oncotique, ils permettent
donc le remplissage vasculaire.
Concentrations des solutés
Les solutés se différencient par la quantité et la taille des molécules dissoutes
par rapport au plasma :
 Hypotoniques : moins de molécules que dans le plasma.
 Isotoniques : pas de différence avec le plasma.
 Hypertoniques :
plus
de
molécules
que
dans
le
plasma.Hydroxyéthylamidon + chlorure de sodium
Les solutés cristalloïdes
 Les cristalloïdes contiennent des particules de petites tailles (sels
minéraux, glucose) qui traversent librement la paroi vasculaire pour le
secteur interstitiel car ils n'ont pas de protéines.
 Ils diminuent le pouvoir oncotique en diluant le secteur vasculaire.
 Ils sont rapidement éliminés par les reins.
Sérum salé isotonique à 0,9 % : sérum physiologique
Propriétés
96

9 g de Nacl/L.
 Osmolarité = 308 mOsm/l : isotonique au plasma.
 60% du volume administré en bolus quitte le secteur vasculaire dans les
20 minutes suivant la perfusion.
Indications
 Garde veine.
 Véhicule pour apport thérapeutique.
 Déshydratation extracellulaire.
 Corrections des hypovolémies.
 Traumatismes crâniens.
 Soluté de première intention dans les arrêts cardiaques.
 Alcaloses métaboliques hypochlorémiques.
 Hyponatrémie.
 Compensation des pertes digestives hautes et basses.
 Hydratation.
Contre-indications
 Insuffisance cardiaque.
 Rétention hydrosodée : majore la tendance à l'œdème.
 Hyponatrémie de dilution.
Sérum salé hypertonique à 7,5 %
Propriétés
 75 g de Nacl/L.
 Pouvoir d'expansion de 200 %.
 Utilisation limitée de 5 à 7 ml/kg.
Indications
 Garde veine.
 Déshydratation extracellulaire.
 Corrections des hypovolémies.
 Traumatismes crâniens.
 Alcaloses métaboliques hypochlorémiques.
 Hyponatrémie.
 Compensation des pertes digestives hautes et basses.
Contre-indications
 Insuffisance cardiaque.
 Rétention hydrosodée : majore la tendance à l'œdème.
 Hyponatrémie de dilution.
Effets secondaires
97


Hypernatrémie.
Hémolyse.
Sérum glucosé à 2,5 %
Propriétés
 25 g de glucose/L.
 Hypotonique par rapport au plasma.
Indications
 Réhydratation au cours des états hyperosmolaires.
 Véhicule pour apport thérapeutique lors de compensation de diurèse
abondante sans surcharge glucidique.
Contre-indications
 Surcharge hydrique.
 Effet secondaire
 Polyurie osmotique au glucose.
Sérum glucosé à 5 %
Propriétés
 50 g de glucose/L.
 Isotonique par rapport au plasma.
Indications
 Garde veine.
 Réhydratation lorsqu'il existe une perte d'eau supérieure à la perte de
chlorure de sodium et autres osmoles.
 Prévention des déshydratations intra et extracellulaires.
 Véhicule
pour apport thérapeutique en période préopératoire,
peropératoire et postopératoire immédiate.
 Apport calorique.
 Prophylaxie et traitement de la cétose dans les dénutritions.
 Insuffisance cardiaque.
Contre-indications
 Surcharge hydrique.
 Tout coma, sauf coma hypoglycémique.
 Arrêt cardiorespiratoire.
 Traumatisme crânien.
Effet secondaire
 Hyperglycémie.
Sérum glucosé à 10 %
98
Propriétés
 100 g de glucose/L.
 Hypertonique par rapport au plasma.
Indications
 Hypoglycémie.
 Apport calorique glucidique.
 Diurèse osmotique.
 Réhydratation lorsqu'il existe une perte d'eau supérieure à la perte de
chlorure de sodium et autres osmoles.
 Prévention des déshydratations intra et extracellulaires.
 Véhicule
pour apport thérapeutique en période préopératoire,
peropératoire et postopératoire immédiate.
 Prophylaxie et traitement de la cétose dans les dénutritions, les diarrhées
ou les vomissements.
Contre-indications
 Surcharge hydrique.
 Tout coma, sauf coma hypoglycémique.
 Arrêt cardiorespiratoire.
 Traumatisme crânien.
Effet secondaire
 Polyurie au glucose.
 Hyperglycémie.
 Hypokaliémie.
Sérum glucosé à 30 %
Propriétés
 300 g de glucose/L.
 Hypertonique par rapport au plasma.
 Utilisation limitée à 1 L/j.
Indications
 Hypoglycémie sévère voire coma hypoglycémique.
 Hyperkaliémie menaçante (> 6 mmol/l).
 Apport calorique glucidique.
 Réhydratation lorsqu'il existe une perte d'eau supérieure à la perte de
chlorure de sodium et autres osmoles.
 Prévention des déshydratations intra et extracellulaires.
 Véhicule
pour apport thérapeutique en période préopératoire,
peropératoire et postopératoire immédiate.
99
Prophylaxie et traitement de la cétose dans les dénutritions, les diarrhées
ou les vomissements.
Contre-indications
 Surcharge hydrique.
 Tout coma, sauf coma hypoglycémique.
 Arrêt cardiorespiratoire.
 Traumatisme crânien.
Effet secondaire
 Polyurie au glucose.
 Hyperglycémie.
 Déshydratation.
 Thrombose veineuse profonde.
 Hypercapnie par hyperproduction de CO2 chez les patients sous
ventilation mécanique et chez les insuffisants respiratoires chroniques.
Bicarbonate de sodium à 1,4 %
Propriétés
 14 g de bicarbonate de sodium/L.
 Isotonique par rapport au plasma.
 Effet tampon immédiat : permet de réguler l'équilibre acido-basique du
plasma.
 Augmentent le pH urinaire et la concentration plasmatique en
bicarbonates.
Indications
 Correction des acidoses métaboliques.
 Intoxication par le phénobarbital.
 Hyperkaliémies.
Contre-indications
 Alcalose métabolique.
 Acidose respiratoire.
Effets secondaires
 Alcalose métabolique.
 Hypokaliémie.
 Surdosage
: alcalose métabolique et dépression respiratoire,
hypokaliémie, insuffisance cardiaque, œdème aigu du poumon.
Bicarbonate de sodium à 4,2 % et 8,4 %
Propriétés
 4,2 % : 42 g de bicarbonate de sodium/L.

100

8,4 % : 84 g de bicarbonate de sodium/L.
 Hypertonique par rapport au plasma.
 Effet tampon immédiat : permet de réguler l'équilibre acido-basique du
plasma.
 Augmentent le pH urinaire et la concentration plasmatique en
bicarbonates.
Indications
 Correction des acidoses métaboliques.
 Hyperkaliémie menaçante (> 6 mmol/L).
 Arrêt cardiocirculatoire.
Contre-indications
 Alcalose métabolique.
 Acidose respiratoire.
Effets secondaires
 Alcalose métabolique.
 Hypokaliémie.
 Surdosage
: alcalose métabolique et dépression respiratoire,
hypokaliémie, insuffisance cardiaque, œdème aigu du poumon.
Ringer lactate
Propriétés
 6 g de Nacl/L.
 0,4 g de Kcl/L.
 0,4 g de Cacl/L.
 3,2 g de lactate de sodium/L.
 Hypotonique par rapport au plasma.
 Le lactate est métabolisé par le foie en bicarbonate : effet tampon qui
permet de prévenir l'acidose liée à l'élimination rénale du chlore.
Indications
 Déshydratations à prédominance extracellulaire.
 Hypovolémie : soluté de première intention lorsque les pertes sanguines
ne dépassent pas 20% de la masse sanguine.
 Acidose métabolique.
Contre-indications
 Insuffisance cardiaque.
 Hyperhydratation à prédominance extra-cellulaire.
 Hyponatrémie, hyperkaliémie, hypercalcémie.
 Alcalose métabolique.
101
Syndrome œdémateux.
Effet secondaire
 Alcalose métabolique.
Mannitol
Propriété
 Produit une diurèse osmotique : glucide pratiquement non métabolisable
qui est éliminée par les glomérules rénaux et n'est pas absorbé au niveau
des tubules, ce qui entraîne une élimination obligatoire d'une certaine
quantité d'eau.
Indications
 Hypertension intracrânienne, œdème cérébral.
 Hypertension intraoculaire : crise de glaucome.
 Diurèse osmotique lors d'intoxications médicamenteuses.
Contre-indications
 Hyperosmolarité plasmatique préexistante.
 Déshydratation à prédominance intracellulaire.
 Insuffisance cardiaque.
 Œdème pulmonaire.
Effets secondaires
 Risque de déséquilibre hydroélectrolytique.
 Déshydratation.
 Risque de nausées, vomissements, céphalées, vertiges, tachycardies.
Les solutés colloïdes
 Les colloïdes contiennent des grosses molécules qui restent dans les
vaisseaux pendant un certain temps et attirent l'eau des liquides
interstitiels.
 Ceux sont des solutions hypertoniques par rapport au plasma.
 Ils ont un fort pouvoir d'expansion volémique avec une efficacité
prolongée.
Les gélatines : Plasmion - Gélofusine
Propriétés
 Polypeptides d'origine bovine : de moins en moins utilisés bien que sûres
vis-à-vis du risque de transmission de l’encéphalopathie spongiforme
bovine.
 Pouvoir d'expansion = 0,8 à 1 :

102
Pour 500 ml de solutions perfusés il y aura 80 à 100% d'augmentation
de volume plasmatique soit 400 à 500 ml d'augmentation de volume
plasmatique.
 Durée d'action : 4 à 6 heures.
Indications
 Défaillance circulatoire aiguë :
o Choc hypovolémique : par hémorragie, déshydratation, fuite
capillaire, brûlure.
o Choc vasoplégique : origine traumatique, opératoire, septique,
toxique.
Contre-indications
 Allergie connue.
 Hyperhydratation à prédominance extracellulaire.
 Hyperkaliémie.
 Alcalose métabolique.
 Troubles de l'hémostase.
Effet secondaire
 Rares réactions allergique.
Voluven
Propriétés
 60 g d'hydroxyéthylamidon/L.
 9 g de Nacl/L.
 Polypeptide d’origine végétale.
 Pouvoir d'expansion de 1 :
o Pour 500 ml de solutions perfusés il y aura 100% d'augmentation de
volume plasmatique soit 500 ml d'augmentation de volume
plasmatique.
 Durée d'action : 3 à 6 heures.
 Utilisation limité à 33 ml/kg/j.
Indication
 Défaillance circulatoire aiguë :
o Choc hypovolémique : par hémorragie, déshydratation, fuite
capillaire, brûlure.
o Choc vasoplégique : origine traumatique, opératoire, septique,
toxique.
Contre-indications
 Allergie connue.
o
103

Surcharge circulatoire.
 Insuffisance rénale dialysée.
 Troubles de l'hémostase.
Effet secondaire
 Réactions anaphylactiques.
Hestéril - Héafusine 6 %
Propriétés
 60 g d'hydroxyéthylamidon/L.
 9 g de Nacl/L.
 Pouvoir d'expansion de 1,3 :
o Pour 500 ml de solutions perfusés il y aura 100% d'augmentation de
volume plasmatique soit 650 ml d'augmentation de volume
plasmatique.
 Durée d'action : 3 à 6 heures.
 Utilisation limité à 33 ml/kg/j.
Indication
 Défaillance circulatoire aiguë :
o Choc hypovolémique : par hémorragie, déshydratation, fuite
capillaire, brûlure.
o Choc vasoplégique : origine traumatique, opératoire, septique,
toxique.
Contre-indications
 Allergie connue.
 Surcharge circulatoire.
 Insuffisance rénale dialysée.
 Troubles de l'hémostase.
Effet secondaire
 Réactions anaphylactiques.
Héafusine 10 %
Propriétés
 100 g d'hydroxyéthylamidon/L.
 9 g de Nacl/L.
 Pouvoir d'expansion de 1,5 :
o Pour 500 ml de solutions perfusés il y aura 100% d'augmentation de
volume plasmatique soit 750 ml d'augmentation de volume
plasmatique.
 Durée d'action : 3 à 6 heures.
104
Utilisation limité à 20 ml/kg/j.
Indication
 Défaillance circulatoire aiguë :
o Choc hypovolémique : par hémorragie, déshydratation, fuite
capillaire, brûlure.
o Choc vasoplégique : origine traumatique, opératoire, septique,
toxique.
Contre-indications
 Allergie connue.
 Surcharge circulatoire.
 Insuffisance rénale dialysée.
 Troubles de l'hémostase.
Effet secondaire
 Réactions anaphylactiques.
HyperHès
Propriétés
 60 g d'hydroxyéthylamidon/L.
 72 g de Nacl/L.
 S'administre sous forme d'un bolus de 4ml/kg en 2 à 5 minutes.
Indication
 Hypovolémie avec état de choc : remplissage en petits volumes
Contre-indications
 Allergie connue.
 Surcharge circulatoire.
 Insuffisance rénale dialysée.
 Troubles de l'hémostase.
 Insuffisance cardiaque congestive décompensée, hépatique, rénale.
Effets secondaires
 Réactions anaphylactiques.
 Œdème pulmonaire.
 Risque hémorragique en cas de remplissage brutal.
Albumine
Propriétés
 Colloïde naturel physiologique.
 Retient l'eau dans le secteur vasculaire.
 Durée d'action de 6 à 8 heures.
Indication

105
Restauration et maintien du volume de sang circulant lorsqu'un déficit
volumique a été établi.
Contre-indications
 Allergie connue.
 Surcharge circulatoire.
 Insuffisance rénale dialysée.
 Troubles de l'hémostase.
Effets secondaires
 Bouffées vasomotrices, urticaire, fièvre, nausées.
 Surveillances :
o Albuminémie : < 20 g/L.
o Protidémie : < 35 g/L.
Les thrombolytiques
Tableau des thrombolytiques
Thrombolytiques

Les thrombolytiques
Les thrombolytiques
Dénomination
Commune
Produits disponibles
Internationale : les génériques
Altéplase
Actilyse
Ténectéplase
Métalyse
Rétréplase
Rapilysin
Streptokinase
Streptase
Urokinase
Actosolv
Les thrombolytiques
Mode d'action
 Destruction du caillot qui obstrue une artère coronaire ou pulmonaire.
Indications
 Infarctus du myocarde.
 Embolie pulmonaire.
Contre-indications
 Toutes situations pouvant entraîner un saignement grave :
106
Hypertension artérielle.
o Accident vasculaire cérébral.
o Intervention chirurgicale de moins de 15 jours.
o Lésions ou maladies susceptibles de saigner.
o Syndrome hémorragique de moins de 3 mois.
o Prothèse vasculaire de moins de 2 mois.
o Traumatisme crânien de moins de 3 mois.
Effets secondaires
 Complications hémorragiques.
 Hypotension.
 Troubles du rythme.
Surveillances
 Surveillance des signes d'hémorragie : points de ponction, épistaxis,
hématurie, méléna, gingivorragie.
 Surveillance de la pression artérielle.
 Surveillance des troubles du rythme.
Les vaccins
Calendrier vaccinal
Rougeole
Rubéole
Tuberculose
Varicelle
Grippe
Haemopholius influenzae B
Hépatite B
Poliomyélite
Tétanos
Vaccination obligatoire
o
Les vaccins
Rougeo
Diphté
Papillo
lle
BC rie
Poliomy Coquelu Hi Hépatit Pneumoc
ma
Grip
Age
oreillon
G Tétan élite
che
b eB
oque
virus pe
s
os
humain
rubéole
Naissa BC
Hep B
107
nce
G
2 mois
DT
Polio
Ca
3 mois
DT
Polio
Ca
4 mois
DT
Polio
Ca
Hi
Hep B Pn7
b
Hi
Pn7
b
Hep B
Hi
Pn7
b
9 mois
12
mois
16-18
mois
Pn7
DT
Polio
Ca
Hi
Hep B
b
24
mois
<
6
ans
6 ans
11-13
ans
14 ans
15 ans
16-18
ans
23 ans
26-28
ans
> 28
ans
Pn7
DT
DT
Polio
Polio
Ca
Rougeo
lle
oreillon
s
rubéole
Rougeo
lle
oreillon
s
rubéole
Rouge
olle
oreillon
s
rubéole
Grip
pe
Rattrap
age
Rattrap
age
HPV
dT
Polio
dT
Polio
dT
Polio
Ca
rattrapa
ge
Pn23
Hep B
Rattrap
age
Rattrap
age
Ca
Rubéol
e
108
> 65
Grip
ans
pe
Légende du tableau
Les vaccins indiqués sur fond bleu clair existent sous forme combinée :
 diphtérie (titrage adulte), tétanos, polio ;
 diphtérie, tétanos, polio, coquelucheux acellulaire ;
 diphtérie (titrage adulte), tétanos, polio, coquelucheux acellulaire ;
 diphtérie, tétanos, polio, plus coquelucheux acellulaire, Hib ;
 diphtérie, tétanos, polio, plus coquelucheux acellulaire, Hib, Hépatite B.
Les vaccins indiqués en italique ne sont proposés que pour des risques
spécifiques.
 Diphtérie, Rubéole, Oreillons :
o ROR Vax®
o Priorix®
 Diphtérie, Tétanos, Polio :
o DT Polio®
 Diphtérie, Tétanos, Polio, Coqueluche :
o Tétravac®
o Repevax®
 Diphtérie, Tétanos, Polio, Coqueluche, Hib :
o Pentacoq®
o Pentavac®
 Diphtérie, Tétanos, Polio, Coqueluche, Hib, Hépatite B :
o Infanrixhexa®
La rougeole
Age
 > 9 mois (si l'enfant vit en collectivité) ou 12 mois.
o Rattrapage entre 3 et 6 ans ou entre 11 et 13 ans si non faite.
Contre-indications
 Allergie à l'œuf.
 Maladies infectieuses aiguës.
 Maladies évolutives en cours.
 Immuno-dépression.
 Injection récente d'immuno-globulines.
Effets secondaires
 Réaction érythémateuse au point d'injection.
109

Hyperthermie.
 Symptômes rhinopharyngés ou respiratoires.
 Purpura thrombopénique.
La rubéole
Age
 > 12 mois.
o Rattrapage entre 3 et 6 ans ou entre 11 et 13 ans si non faite.
Contre-indications
 Allergie à l'œuf.
 Maladies infectieuses aiguës.
 Maladies évolutives en cours.
 Immuno-dépression.
 Injection récente d'immuno-globulines.
Effets secondaires
 Réaction érythémateuse au point d'injection.
 Hyperthermie.
 Symptômes rhinopharyngés ou respiratoires.
 Purpura thrombopénique.
La tuberculose
Age
 Du nourrisson jusqu'à l'adulte de 15 ans.
Contre-indications
 Déficits immunitaires.
 Dermatoses infectieuses.
Effet secondaire
 Ulcération superficielle.
La varicelle
Age
 Tout âge.
 2 doses espacées de 3 mois.
Contre-indications
 Hypersensibilité à la néomycine.
 Aplasie médullaire.
 Immuno-dépression.
 Infection par le VIH.
Effets secondaires
110
Douleur, érythème et induration.
 Eruptions varicelliformes.
 Hyperthermie.
 Réactions allergiques.
La grippe
Age
 A partir de 9 mois si nécessité.
 Il est recommandé après 65 ans, de plus il est gratuit. Il faut par contre le
refaire tous les ans.
Contre-indications
 Allergie à l'œuf.
 Hyperthermie.
 Infections évolutives.
Effets secondaires
 Hyperthermie.
 Réaction locale : douleur, érythème, induration.
 Céphalées, vertiges, asthénie.
 Nausées, anorexie, myalgies.

L'Haemophilius influenzae b : Hib
Age
 > 2 mois :
o 3 injections à 1 mois d'intervalle puis rappel à 16 mois.
Contre-indications
 Hypersensibilité aux constituants.
 Hyperthermie.
 Infections.
Effets secondaires
 Hyperthermie.
 Réaction locale : douleur, érythème, induration.
L'hépatite B
Age
 > 2 mois :
o 2 injections à 1 mois d’intervalle, la 3ème entre 5 et 12 mois après la
2e injection.
Contre-indications
 Hypersensibilité aux constituants.
111

Infections.
Effets secondaires
 Réaction locale : douleur, érythème, induration.
 Asthénie, céphalées, hyperthermie.
La poliomyélite
Age
 > 2 mois :
o 3 injections à 1 mois d’intervalle, rappel 1 à 2 ans après la 3ème
injection puis tous les 5 ans jusqu'à l'âge adulte, puis tous les 10 ans.
Effets secondaires
 Réaction locale : douleur, érythème, induration.
Le tétanos
Age
 > 2 mois :
o 3 injections à 1 mois d’intervalle, rappel 1 à 2 ans après la 3ème
injection puis tous les 5 ans jusqu'à l'âge adulte, puis tous les 10 ans.
Effets secondaires
 Réaction douloureuse au point d'injection.
La vaccination obligatoire
Dès le 1er mois
 Tuberculose : La vaccination BCG par voie intradermique est fortement
recommandée chez les enfants à risque élevé de tuberculose, au plus tôt
et si possible à la naissance ou au cours du premier mois de vie. Chez les
enfants à risque non-vaccinés, la vaccination peut être réalisée jusqu'à
l'âge de 15 ans..
A partir de 2 mois
 Diphtérie, tétanos, coqueluche, poliomyélite, Haemophilus influenzae
b (3 injections à 1 mois d’intervalle).
 Hépatite B : 2 injections à 1 mois d’intervalle, la 3ème entre 5 et 12 mois
après la 2e injection.
A partir de 12 mois
 Rougeole, oreillons, rubéole.
o Recommandée autant pour les filles que pour les garçons. La
vaccination contre la rougeole peut être pratiquée plus tôt, à partir de
9 mois si l’enfant vit en collectivité.
 Hépatite B (3ème injection).
16 - 18 mois
112
Diphtérie, tétanos, coqueluche, poliomyélite, Haemophilus influenzae
b (1er rappel).
Entre 3 - 6 ans
 Rougeole, oreillons, rubéole :
une seconde vaccination associant
rougeole, oreillons et rubéole est recommandée pour tous les enfants.
6 ans
 Diphtérie, tétanos, poliomyélite (2ème rappel).
 Rougeole, oreillons, rubéole : la vaccination est recommandée chez les
enfants n’ayant pas encore été vaccinés.
11 - 13 ans
 Diphtérie, tétanos, poliomyélite (3ème rappel).
 Coqueluche : un rappel tardif est recommandé chez tous les enfants.
 Rougeole, oreillons, rubéole (rattrapage).
 Hépatite B si pas fait auparavant.
14 ans
 Papillomavirus : la vaccination contre les infections à papillomavirus 6,
11, 16, 18 est recommandée à toutes les jeunes filles âgées de 14 ans,
afin de les protéger avant qu’elles ne soient exposées au risque
d’infection à HPV. Le schéma vaccinal comprend trois injections
respectant un intervalle de deux mois entre la première et la deuxième
injection, et un intervalle de quatre mois entre la deuxième et la
troisième injection.
 Une mesure de rattrapage est prévue et le vaccin est également proposé
aux jeunes filles et jeunes femmes de 15 à 23 ans qui n’auraient pas eu
de rapports sexuels ou au plus tard, dans l’année suivant le début de leur
vie sexuelle.
16 - 18 ans
 Diphtérie, tétanos, poliomyélite (4ème rappel).
 Rubéole : vaccination recommandée pour les jeunes femmes non
vaccinées par exemple lors d’une visite de contraception.
A partir de 18 ans
 Tétanos, poliomyélite : rappel tous les 10 ans.
 Rubéole (pour les jeunes femmes non vaccinées).
A partir de 65 ans
 Le vaccin contre la grippe est recommandé, de plus il est gratuit après 65
ans. Il faut par contre le refaire tous les ans.
Les vitamines

113
Tableau des vitamines
Vitamines
Les vitamines
Les vitamines hydrosolubles
Dénomination
Commune
Produits disponibles
Internationale : les génériques
Vitamine B1
Thiamine
Vitamine B2
Riboflavine
Vitamine B3
Niacine
Vitamine PP
Acide
Vitamine B5
pantothénique
Vitamine B6
Pyridoxine
Vitamine B8
Biotine
Vitamine H
Vitamine B9
Acide folique
Vitamine B12
Cobalamine
Acide
Vitamine C
ascorbique
Vitamine H
Biotine
Vitamine B8
Vitamine P
Bioflavonoïde
Vitamine PP
Niacine
Nicotinamide
Les vitamines liposolubles
Dénomination
Commune
Produits disponibles
Internationale : les génériques
Vitamine A
Rétinol
Vitamine D
Calciférol
Vitamine E
Tocophérol
Vitamine K1
Phytoménadione
Les vitamines
 Vitamine A (rétinol) : impliquée dans les processus de croissance et de
différenciation cellulaires, et dans les mécanismes physiologiques de la
vision.
114









Vitamine B1 (thiamine) : en association avec l’ATP, formation d’un
coenzyme intervenant dans le métabolisme des hydrates de carbone.
Facteur régulateur énergétique du glucose. Elle possède un rôle dans la
neurotransmission.
Vitamine B2 (riboflavine) : action de coenzyme dans le métabolisme
énergétique cellulaire, les systèmes de respiration tissulaires et le
métabolisme des macro-nutriments. Facteur de croissance cellulaire.
Vitamine B3 (PP ou niacine ou nicotinamide) : composant des
coenzymes NAD et NADP intervenant dans les réactions d’oxydoréduction essentielles pour le métabolisme des macro-nutriments et la
respiration tissulaire. Prévient la pallagre, maladie due à une carence en
vitamine PP se traduisant par des érythèmes en plaques, des gastroentérites, des troubles nerveux et l'inflammation de la bouche et de la
langue.
Vitamine B5 (acide pantothénique) : précurseur du coenzyme A
intervenant dans le métabolisme d’oxydation des hydrates de carbone, la
néoglucogenèse et la synthèse des acides gras, des stérols, des hormones
stéroïdes et des porphyrines.
Vitamine B6 (pyridoxine) : coenzyme dans le métabolisme des
protéines, des hydrates de carbone et des graisses. Prévient la carence
responsable d'apparition de polynévrites dans l'éthylisme.
Vitamine B8 (H ou biotine) : liée à au moins quatre enzymes, intervient
dans le métabolisme énergétique dont la néoglucogenèse. Prévient la
carence responsable d'acidose métabolique.
Vitamine B9 (acide folique) : source exogène nécessaire pour la synthèse
des nucléoprotéines et le maintien d’une érythropoïèse
normale. Prévient la carence responsable d'anémies macrocytaires.
Vitamine B12 (cobalamine) : source exogène nécessaire pour la synthèse
des nucléoprotéines et de la myéline, la reproduction cellulaire, la
croissance et le maintien d’une érythropoïèse normale. Prévient la
carence responsable d'anémies macrocytaires.
Vitamine C (acide ascorbique) : propriétés anti-oxydantes, essentielle
pour la formation et le maintien des substances intercellulaires et du
collagène, la biosynthèse des catécholamines, la synthèse de la carnitine
et des stéroïdes, le métabolisme de l’acide folique et de la tyrosine.
Antiasthénique.
115






Vitamine D : régulation du métabolisme du calcium et du phosphore au
niveau des os et des reins.
Vitamine E (tocophérol) : propriétés anti-oxydantes empêchant la
formation de produits d’oxydation toxiques et protégeant les constituants
cellulaires.
Vitamine H (B8 ou biotine) : liée à au moins quatre enzymes, intervient
dans le métabolisme énergétique dont la néoglucogenèse. Prévient la
carence responsable d'acidose métabolique.
Vitamine K1 (Phytoménadione) : la vitamine K est un facteur de la
coagulation, elle permet la synthése de la prothrombine par les cellules
du foie. Activation des facteurs II, VII, IX, X.
Vitamine P : protège la perméabilité vasculaire et sert également de
facteur d'économie de la vitamine C.
Vitamine PP (B3 ou niacine ou nicotinamide) : composant des
coenzymes NAD et NADP intervenant dans les réactions d’oxydoréduction essentielles pour le métabolisme des macro-nutriments et la
respiration tissulaire. Prévient la pallagre, maladie due à une carence en
vitamine PP se traduisant par des érythèmes en plaques, des gastroentérites, des troubles nerveux et l'inflammation de la bouche et de la
langue.
116
Les cours
Les techniques d'anesthésies
Anesthésie
Anesthésie générale
Anesthésie loco-régionale
Rachi-anesthésie
Anesthésie péridurale
Anesthésie loco-régionale périphériques : bloc nerveux
Bloc du plexus brachial
Sédation
Anesthésie locale
L'anesthésie
L'anesthésie est un ensemble de techniques permettant la réalisation d'un acte
chirurgical, médical ou obstétrical en supprimant ou en atténuant la douleur.
L'anesthésie générale : A.G.
Définition
L'anesthésie générale est un état de narcose accompagné d'une diminution des
réactions neurovégétatives et d'une altération transitoires des fonctions
respiratoires et cardiovasculaires. Ses objectifs sont la perte de conscience,
l'absence de douleur et le relâchement musculaire.
Réalisation de l'anesthésie générale
L'anesthésie générale se compose de trois étapes :
 L'induction : endormissement :
o Réalisée par voie veineuse ou par inhalation.
o Contrôle des voies aériennes du patient suite à la diminution voire à
l'arrêt de la ventilation du patient provoqué par l'induction.
 L'entretien :
o Réalisé en utilisant des agents gazeux (halogénés) et/ou des agents
administrés par voie intraveineuse, de façon intermittente ou continue.
La qualité de l'anesthésie s'apprécie essentiellement en observant
les variations de pression artérielle et de fréquence cardiaque.
o Le réchauffement du patient a pour but de le conserver en
normothermie (température de son corps) et de limiter au maximum
les pertes caloriques.
117
Compensation des pertes hydroélectrolytiques ainsi que les pertes
sanguines, si elles existent.
 Le reveil :
o C'est le résultat de l'élimination partielle ou total des agents
anesthésiques administrés.
o Transfert du patient en Salle de Surveillance Post Interventionnelle
(S.S.P.I.) pour une surveillance des risques post-opératoires et postanesthésiques du patient :
 Surveillance et maintien des grandes fonctions vitales.
 Préventions et traitements de toutes complications.
 Evaluation et prise en charge de la douleur.
L'anesthésie loco-régionale : A.L.R.
Définition
L'anesthésie loco-régionale est une abolition transitoire de la conduction
nerveuse dans un territoire corporel prédéfini. Elle peut être médullaire (rachianesthésie, anesthésie péridurale), périphérique (bloc plexique, …) ou locale.
Les techniques d'anesthésie locorégionale ont donc pour but d'interrompre
transitoirement la transmission des messages douloureux le long des structures
nerveuses, tout en préservant l'état de conscience du patient.
Les anesthésiques locaux provoquent un blocage non sélectif et réversible des
fibres nerveuses : ils interrompent la conduction nerveuse non seulement sur les
fibres sensitives, mais aussi sur les fibres motrices. Il s'ensuit un blocage portant
à la fois sur la sensibilité et sur la motricité, à des degrés variables dépendant du
site d'injection, de la quantité administrée et de la nature de l'agent anesthésique
utilisé.
o
Les différentes anesthésies loco-régionales
 Anesthésies loco-régionales péri-médullaire :
o Rachi-anesthésie.
o Anesthésie péridurale.
 Anesthésies loco-régionales périphériques :
o Blocs membres supérieurs.
o Blocs membres inférieurs.
La rachi-anesthésie
Définition
La rachi-anesthésie est une anesthésie loco-régionales péri-médullaire. C'est
l'injection dans le canal rachidien, plus précisement, dans l'espace sous118
arachnoïdien d'un anesthésiant local qui en se diffusant dans le liquide céphalorachidien (LCR), anesthésie la partie inférieure de l'abdomen et les membres
inférieurs.
Anatomie
L'anesthésie rachidienne est réalisée en introduisant à travers l'espace
interépineux une aiguille dans l'espace sous-arachnoïdien. Au niveau lombaire,
l'espace interépineux peut être nettement agrandi par la flexion du dos :la
ponction peut être faite en L4 L5.
Réalisation de la rachi-anesthésie
 Position du patient :
o Position assise, les genoux sont surélevés et les pieds sur un tabouret
pour une flexion maximale du rachis.
 Repères anatomiques :
o La ponction peut être faite en L4 L5 (horizontale reliant les 2 crêtes
iliaques).
o Après désinfection chirurgicale, un bouton dermique est réalisé avec
une aiguille de 2,5 à 3 cm de long, suivi d'une infiltration plus
profonde.
 Introduction de l'aiguille :
o A travers un introducteur, on introduit dans l'espace interépineux une
aiguille de calibre 25 à 26G.
 L'aiguille est dirigée dans le même axe que l'apophyse épineuse,
avec un angle de 10 à 30° vers le haut.
 Identification de l'espace sous-arachnoïdien :
o L'aiguille est avancée jusqu'à ce qu'une augmentation de la résistance
traduise la traversée du ligament jaune, puis une soudaine perte de
résistance est ressentie, signalant la ponction de la dure-mère.
o L'issue de LCR au retrait du mandrin constitue la meilleure preuve de
la bonne position de l'aiguille.
 Test :
o Après un test d'aspiration, l'aiguille, fermement maintenue, est
connectée à la seringue préalablement remplie avec la dose prévue de
la solution anesthésique. La solution est injectée lentement pour éviter
les turbulences. Puis aiguille et introducteur sont retirés
simultanément.
 Réinstallation du patient :
119
Le malade est remis sur le dos et la table est positionnée afin de
contrôler l'ascension de l'anesthésie. Le niveau sensitif est testé par la
méthode du pique-touche ou par la sensation de froid à l'alcool.
Détermination du niveau souhaité d'anesthésie
La connaissance de l’innervation cutanée métamérique et de l’innervation
végétative des différents organes facilite la détermination du niveau supérieur du
blocage nécessaire pour chaque intervention.
Niveau cutané minimal
Site opératoire
suggéré
pour
la
rachianesthésie
Extrémités inférieures D12
Hanche
D10
Vagin/Utérus
D10
Vessie/Prostate
D10
Testicules/Ovaires
D8
Région
sous
D6
mésocolique
Région sus mésocolique D4
L'anesthésie péridurale
Définition
L'anesthésie péridurale est une anesthésie loco-régionales péri-médullaire.
Elle est réalisée par l’administration d’un anesthésique local dans l’espace
péridural, en injection unique à l’aiguille ou par des injections répétées au
travers d’un cathéter.
L’installation est plus lente et le blocage moteur et sensitif moins puissant
qu’au cours de la rachianesthésie, malgré l’injection d’un volume plus important
d’anesthésiques locaux. De par cette installation plus lente, les effets
cardiovasculaires sont beaucoup moins brutaux. Les céphalées ne surviennent
qu’en cas de brèche dure-mérienne accidentelle.
Anatomie
L'anesthésie péridurale peut être réalisée à n'importe quel niveau du rachis,
l'anesthésie péridurale se pratique en général entre L2 et L5, du fait de l'absence
de risque de lésions médullaires traumatiques.
Le blocage le plus intense et le plus rapide est obtenu au point deponction, à
partir duquel il s'étend vers le haut et vers le bas. On peut donc avoir un blocage
o
120
segmentaire, laissant persister les sensations de part et d'autre des segments
bloqués.
Réalisation de l'anesthésie péridurale
 Position du patient :
o Position assise, les genoux sont surélevés et les pieds sur un tabouret
pour une flexion maximale du rachis.
 Repères anatomiques
o L'anesthésie péridurale peut être réalisée à n'importe quel niveau du
rachis, l'anesthésie péridurale se pratique en général entre L2 et L5.
o Il faut placer prudemment l'aiguille de péridurale dans l'espace
compris entre le ligament jaune et la dure mère, sans la ponctionner.
 Introduction de l'aiguille :
o L'abord médian permet d'introduire l'aiguille dans la portion la plus
large de l'espace péridural.
o Une aiguille de Tuohy avec son mandrin est introduite à travers un
bouton dermique d'anesthésie locale. Après progression de 1,5 à 3 cm
dans le ligament interépineux le mandrin est retiré.
 Identification de l'espace péridural :
o Le corps d'une seringue (en verre le plus souvent) est lubrifié avec
quelques gouttes d'anesthésique local pour que le piston coulisse plus
facilement.
o La seringue, contenant environ 3 ml d'air, est fermement connectée à
l'aiguille et une pression constante est appliquée sur le piston pendant
la progression prudente de l'aiguille.
o Une perte brutale de résistance au niveau du piston traduit l'entrée du
biseau dans l'espace péridural. Moins de 1 ml d'air doit revenir dans la
seringue après injection de 3 ml.
 Dose test :
o La seringue est détachée de l'aiguille et un reflux spontané de sang ou
de LCR est recherché.
o Une dose test de 3 ml d'anesthésique local adrénaliné au 1/200 000 ne
doit pas entraîner d'effet anesthésique notable si l'aiguille se trouve
bien dans l'espace péridural. Si la dure-mère a été ponctionnée, un
blocage évocateur d'une anesthésie rachidienne va apparaître en 3
min. Si la solution adrénalinée est injectée dans une veine péridurale,
on observera une augmentation de 20 à 50% de la fréquence
cardiaque.
121
Mise en place du cathéter pour bloc continu :
o Introduiction d'un cathéter dans l'espace péridural pour faciliter les
réinjections : cathéter de calibre 18 ou 20 G, radio-opaque, dont
l'extrémité est graduée en cm.
o Le cathéter est introduit dans l'aiguille jusqu'à ce qu'une résistance
traduise
son
arrivée
au
niveau
du
biseau (en règle dirigé vers le haut), puis il est introduit sur une
distance
de
2
à
3
cm
dans
l'espace
péridural.
Quand le cathéter est en place, l'aiguille est prudemment retirée sur le
cathéter qui doit être fermement maintenu pour éviter son retrait
accidentel avec l'aiguille. Après la mise en place du raccord et un
nouveau test d'aspiration, le cathéter est fixé à la peau et l'injection
d'anesthésiques locaux est réalisée.
Détermination du niveau souhaité d'anesthésie
La connaissance de l’innervation cutanée métamérique et de l’innervation
végétative des différents organes facilite la détermination du niveau supérieur du
blocage nécessaire pour chaque intervention.

Site opératoire
Niveau cutané minimal
suggéré pour l'anesthésie
péridurale
D12
D10
D10
D10
D8
Extrémités inférieures
Hanche
Vagin/Utérus
Vessie/Prostate
Testicules/Ovaires
Région
sous
D6
mésocolique
Région sus mésocolique D4
L'anesthésie loco-régionale périphériques : Le bloc nerveux
Le bloc nerveux est l'injection d'un anesthésiant local dans les blocs des nerfs,
au niveau des gaines, grâce à des repères anatomiques et des stimulations pour
trouver les nerfs à anesthésier et bloquer l'influx nerveux.
122
Les anesthésiques locaux peuvent aussi être injectés au niveau des plexus ou
des troncs nerveux, ou de façon plus distale par infiltration des ramifications
nerveuses.
Bloc des membres supérieurs
La ponction se fait au niveau du cou ou/et du bras, grâce à un repérage par
stimulation électrique.
Il est important de savoir qu’à la levée du bloc, la réapparition de la douleur
peut être brutale et qu’il faut, de ce fait, administrer les antalgiques avant la
réapparition de la douleur.
 Bloc Inter Scalénique (pour la chirurgie de l’épaule et du bras).
 Bloc huméral (pour la chirurgie du coude et de la main).
Bloc des membres inférieurs
 Bloc sciatique (pour la chirurgie du pied) ponction au niveau de la fesse
ou au dessus du genou.
 Bloc crural (fémoral) pour la chirurgie du genou, la fracture de fémur,
l’amputation de pied ou d’orteil).
Le bloc du plexus brachial
Définition
Le bloc du plexus brachial est réalisé par une injection unique au sein de
l’espace fibreux qui contient le plexus brachial et l’artère axillaire.
Le plexus est responsable de toute l’innervation motrice et de presque toute
l’innervation sensitive du membre supérieur, la sensibilité de la partie supérointerne du bras étant assurée par le nerf intercosto-brachial et celle de l’épaule
par le plexus cervical.
Anatomie
L’espace fibreux qui contient le plexus brachial et l’artère axillaire, est formé
à son origine par une extension du fascia pré-vertébral qui s’étend des muscles
scalènes jusqu’à l’extrémité de l’aisselle où il devient la gaine axillaire.
Le plexus brachial est formé par l’union des racines antérieures issues de C5 à
C8 et D1. Les 5 racines fusionnent pour former 3 troncs primaires qui se
divisent secondairement en branches, puis en nerfs terminaux. Il existe des
rapports anatomiques étroits entre les troncs secondaires et l’artère axillaire.
Réalisation du bloc
Le bloc nerveux se fait par l'injection d'un anesthésiant local dans les blocs
des nerfs, au niveau des gaines, grâce à des repères anatomiques et des
stimulations pour trouver les nerfs à anesthésier et bloquer l'influx nerveux.
123
Le garrot est l'injection d'un anesthésique local imprégnant par voie
intraveineuse un segment d'un membre isolé de la circulation générale par un
garrot artificiel, après qu'il ait été vidé de son sang.
La sédation
La sédation est la suppression de ce qu'il y a d'excessif dans les réactions d'un
organisme ou d'un type d'organe. C'est une anesthésie sous forme d'apaisement
par des sédatifs, avec la conservation des fonctions respiratoires.
L'anesthésie locale
L'anesthésie locale est l'atténuation voire l'abolition de la douleur par blocage
des terminaisons nerveuses.
Dermatologie
La peau
La peau est l'enveloppe externe du corps, elle se prolonge au niveau des
orifices internes par les muqueuses.
Constitution de la peau
La peau est constituée par la superposition de 2 tissus :
 Le tissu épithélial : en superficie.
 Le tissu conjonctif : en profondeur.
L'épiderme
L'épiderme est composé de 4 couches mais les deux principales sont :
 La couche cornée : la couche externe, celle que l’on touche. Elle élabore
de la kératine, une substance qui protège la peau.
 La couche muqueuse de Malpighi : la couche la plus profonde. C'est la
couche qui représente la partie réellement vivante de la peau: les cellules
épithéliales vont se reproduire tous les 28 jours et permettre la
régénération de l'épiderme au fur et à mesure de son usure et permettre
aussi la cicatrisation lors de blessures. C'est le lieu d’élaboration de la
mélanine, pigment qui donne la couleur de la peau.
Le derme
Le derme est constitué par un tissu conjonctif de soutien. Il contient des fibres
conjonctives, des fibres élastiques et des fibres musculaires lisses.
Le derme est richement vascularisé.
Le derme a de nombreuses terminaisons nerveuses, les récepteurs qui
permettent les sens du toucher.
‘&L'hypoderme
124
L'hypoderme est la couche la plus profonde de la peau. C'est un tissu
conjonctif contenant les adipocytes (cellules graisseuses). Il a un rôle de
protection contre le chaud et le froid. Il permet le glissement de notre peau sur
nos viscères. Il a des terminaisons nerveuses et des vaisseaux sanguins.
Les annexes de la peau
Les poils
Les poils sont formés par une tige et une racine implantée profondément dans
le derme.
A chaque poil est annexé :
 Une glande appelée glande sébacée : sécrétion du sébum qui va lubrifier
le poil et la peau.
 Un petit muscle lisse, le muscle redresseur de poil, dont la contraction
provoque le hérissement du poil.
Les ongles
Les ongles sont situés sur la face dorsale de la dernière phalange des doigts et
des orteils.
Chaque ongle comporte 3 parties :
 La racine.
 Le corps.
 L'extrémité.
Les glandes sébacées
Elles sont annexées aux poils et secrète le sébum, substance qui permet de
lubrifier les poils et la peau pour éviter son dessèchement.
Les glandes sudoripares
Elles sont situées dans le tissu sous-cutané soit dans l'épaisseur du derme.
Elles secrètent la sueur en s'ouvrant sur l'extérieur grâce aux pores sudoripares.
La sueur est composée de 99 % d’eau et de déchets, son pH est acide.
La gale
Définition
Transmissions
Signes cliniques
Complication
Soins infirmiers
Traitements
Définition
La gale est affection cutanée contagieuse qui est due à un parasite, le sarcopte.
125
La gale norvégienne survient chez les sujets immunodéprimés et les
personnes âgées.
La femelle sarcopte provoque la gale en creusant des galeries dans l'épiderme
où elle dépose ses œufs.
Transmissions
 Contact direct d'un sujet à l'autre.
 Contact indirect : literie, vêtements, fauteuils, linge.
Signes cliniques
 Démangeaisons en particulier la nuit et à la chaleur :
o doigts, poignets, coudes.
o ceintures, cuisses, nombril.
o organes génitaux.
o plis des seins et des fesses.
 Lésions cutanées caractérisées par de fins sillons, des vésicules et/ou des
plaques plus ou moins desquamantes.
Complication
 Surinfection : impétigo.
Soins infirmiers
 Isolement septique en chambre individuelle : port d'une surblouse à
manches longues, gants, surchaussure, lavage de mains.
 Toilette corporelle soigneuse.
 Traiter le linge :
o Laver à plus de 60° pour assurer une bonne désinfection.
o Pulvérisation d'un acaricide (produit détruisant les acariens) sur le
linge, matelas.
o Changement du linge de literie.
Traitements
 Isolement, traitement du linge.
 Scabicide : propriété de tuer, de détruire le parasite de la gale.
 Acaricide : propriété de détruire les acariens.
Le psoriasis
Définition
Localisations
Traitement
Définition
126
Le psoriasis est une maladie cutanée chronique caractérisée par l'apparition de
plaques rouges recouvertes de squames blanchâtres.
C'est une maladie auto-immune, héréditaire qui évolue par poussée.
Localisations
 Cuir chevelu :
o Pellicules récidivantes.
o Macaron épais souvent au-dessus des oreilles.
o Tout le crâne : présence de croûtes et cheveux qui s'arrachent avec.
 Visage :
o Oreille : desquamation de la peau intérieure.
o Couronne des cheveux et du front.
o Rougeur dans les sourcils et les ailes du nez.
 Membres :
o Partie convexe des coudes et genoux.
 Plis fessiers.
 Mains, paumes, plantes des pieds.
 Ongles.
Traitement
 Dermocorticoïde.
 Kératolytiques : vaseline salicylée.
 Vitamine D.
 Cures thermales.
L'eczéma
Définition
Signes cliniques
Eczéma de contact
Eczéma atopique
Définition
L'eczéma est une affection cutanée non contagieuse formant des nappes ou
des placards rouges à bords mal délimités.
Signes cliniques
 Inflammation.
 Desquamation de la peau.
 Rougeurs.
 Phlyctènes.
L'eczéma de contact
127
L'eczéma de contact fait suite au contact de la peau avec un produit.
Il se produit en deux étapes :
 La sensibilisation.
 La réaction cutanée.
Traitement
 Dermocorticoïde.
 Eviction du contact.
L'eczéma atopique
L'eczéma atopique ou dermatite atopique, est un eczéma héréditaire et est lié
au rhume ou à l'asthme.
Traitement
 Prévention de la sécheresse : pas de bain, vêtement en coton, crème
hydratante.
 Eviction des allergènes : anti-acarien, pièce aérée à température ambiante.
 Dermocorticoïde.
 Antihistaminique pour les démangeaisons.
Les plaies chroniques : l'escarre
Définition
Les stades de destruction de l'escarre
Les stade de reconstruction de l'escarre
Prévention des escarres
Traitements des escarres
Les différents pansements et leurs propriétés
Risques et complications
Surveillances et évaluations
Définition
Une escarre est une nécrose tissulaire consécutive à une ischémie par
compression artériolaire prolongé entre deux plans durs et qui évolue par étape.
Cadre législatif
 Prévention et surveillance relevant du rôle propre : art. R.4311-5 décret
2004-802 du 29/07/2004.
 Traitement relevant d'une prescription médicale : art. R.4311-7 décret
2004-802 du 29/07/2004.
Les différents stades de destruction et de reconstruction
Les stades de destruction de l'escarre
Stade 0
absence de rougeur
128
Stade 1
Stade 2
Stade 3
Stade 4
érythème réversible
érythème
persistant,
phlyctène,
désépidermisation
nécrose : plaque noire sèche puis
suintante
ulcération : décollement de la plaque
noire, nécrose ouverte, visualisation de
l'os
Stades de reconstruction de l'escarre
Stade
0(noir)
nécrose
détersion :
Stade
élimination
des
1(jaune)
tissus
bourgeonnement,
Stade
rétrécissement des
2(rouge)
bords de l'escarre
Stade
3(rose)
épidermisation
Processus physiopathologique
L’escarre est du à une ischémie provoqué par la compression de la
microcirculation qui est formée par des artérioles et veinules. Cette ischémie
entraîne une nécrose des tissus.
 Aux niveau des artérioles on observe une diminution du flux sanguin et
donc de l’apport en oxygène (hypoxie) et diminution des apports des
éléments nutritifs.
 Aux niveaux des veinules on observe une diminution du flux sanguin ce
qui entraîne une accumulation des métabolique toxique : CO2 et
produits de dégradation des matières organiques.
Facteurs favorisant l'apparition des escarres
L’escarre est un effet de complication de l’alitement et de l’immobilisation
prolongée.
Facteurs extrinsèques
129
Les facteurs extrinsèques sont liés à l’environnement matériel et personnel :
ce sera la compression prolongée sur les mêmes points d’appuis, le cisaillement,
le frottement ou la friction.
Ces effets sont dus au ramollissement de la peau par la macération induite soit
par la transpiration, les souillures, l’absence de protection sur les fauteuils, la
présence de matériels : sonde, vêtements.
Facteurs liés à l’état général
Les facteurs de l’état général sont :
 L’âge : les personnes âgées ont une diminution de la masse musculaire.
 La cachexie : maigreur importante.
 L’obésité.
 La déshydratation.
 La dénutrition.
 L’hyperthermie : toute élévation de 3° au-dessus de 37° entraîne une
diminution de 50% de la résistance des tissus.
 L’incontinence.
Facteurs intrinsèques
Les facteurs intrinsèques sont liés aux pathologies que présentent les patients.
 Abolition des mouvements trophiques de sauvegarde : coma, paralysies.
 Troubles circulatoires.
 Hypotension.
 Troubles métaboliques : hypercholestérolémie, diabète.
 Troubles de l’oxygénation.
 Pathologies au stade terminal.
 Pathologies suscitant un alitement ou immobilisation prolongée.
Prévention des escarres
Matériel
 Huile de massage type huile d'amande douce.
 Matelas anti-escarres.
 Coussins, boudins.
Réalisation du soin
 Changer de position toutes les 3 à 4 heures en répartissant au maximum
les points d'appuis.
 Stimuler la circulation en réalisant des massages doux avec des corps gras
: effleurage des points d'appuis par des mouvements circulaires sans
appuyer.
130
Installer le patient sur un matelas anti-escarre : matelas à fibres, à
mousses.
 Installer des coussins et boudins pour diminuer les points de pressions.
 Effectuer des changes fréquents pour éviter la macération et maintenir
l'hygiène cutanée.
 Favoriser l'hydratation et une alimentation saine et adaptée.
Traitements des escarres
Règles générales pour tout escarre.
Soins pour un érythème persistant.
Soins pour une phlyctène.
Soins pour une désépidermisation.
Soins pour une nécrose.
Soins pour une plaie fibrineuse non exsudative.
Soins pour une plaie fibrineuse exsudative.
Soins pour une plaie bourgeonnante.
Soins pour une épidermisation.
Soins pour une plaie hémorragique.
Soins pour une plaie infectée.
Soins pour une plaie odorante.
Matériel
 Gants non stériles à usage unique.
 Sérum physiologique isotonique (ne pas utiliser d'eau stérile car
douloureux).
 Compresses stériles.
 Bistouri stérile.
 Protection absorbante à usage unique.
 Pansements en fonction de la clinique de l'escarre et de leurs propriétés :

Les pansements
Types
Hydrogel
Hydrocolloïde
Propriétés
 détersion
 hydrate les tissus et les plaies sèches (teneur en eau >
90%)
 absorbe les débris nécrotiques et fibrineux
 favorise la cicatrisation
 maintien un milieu humide : se transforme au contact
des exsudats en un gel cohésif qui n'adhère pas à la
131

plaie
protège les tissus néoformés : permet les échanges
gazeux et la protection de la plaie
assure un climat chaud et humide favorisant la
croissance bactérienne : favorise la phagocytose
facilite une détersion non douloureuse favorisant le
bourgeonnement
mousse qui absorbe et retient les exsudats
favorise la cicatrisation : maintien d'un milieu humide
sans macération (pas de formation de gel)
protége : effet coussin anti-pression, évite le
creusement de la plaie
draine les plaies très exsudatives
hémostatique
créer un milieu humide favorable à la cicatrisation en
formant un gel cohésif
favorise la détersion physiologique

effet bactériostatique et bactéricide

absorbe les odeurs





Hydrocellulaire


Alginates
calcium
de
Pansement gras
Pansement
à
l'argent
Pansement
au
charbon


Protection papier absorbante à usage unique.
 Sac à élimination des déchets papier et matériel non contaminé.
 Sac à élimination des déchets d'activités de soins à risques infectieux.
 Désinfectant de surface et chiffonnette.
 Nécessaire à l'hygiène des mains.
Réalisation du soin : règles générales pour tout escarre
 Prévenir le patient.
 Effectuer un lavage simple des mains ou effectuer un traitement
hygiénique des mains par frictions avec une solution hydro-alcoolique
: hygiène des mains.
 Installer le matériel après vérification des dates de péremptions et
de l'intégrité des emballages.
o Installation sur une surface propre et désinfectée au préalable.
o Installer les poubelles de tri des déchets au pied du lit du patient.

132
Respecter le triangle d'hygiène, de sécurité et d'ergonomie : Propre
(matériel) – Patient – Sale (poubelles).
 Préparer des compresses stériles imbibées de sérum physiologique et des
compresses stériles sèches.
 Installer confortablement le patient.
 Mettre la protection sur les draps pour protéger en cas d'écoulement de la
plaie.
 Mettre les gants à usage unique.
 Enlever le pansement recouvrant l'escarre, l'éliminer, et jeter les gants.
 Effectuer un lavage antiseptique des mains ou effectuer un traitement
hygiénique des mains par frictions avec une solution hydro-alcoolique
: hygiène des mains.
 Mettre les gants non stériles.
Il ne s'agit pas d'un soin stérile mais d'un soin propre, il faut donc rester le
plus propre possible.
 Nettoyer l'escarre avec les compresses stériles imbibées de sérum
physiologique.
 Sécher le pourtour de la plaie avec les compresses stériles sèches. Ne pas
sécher la plaie afin de préserver le milieu humide.
 Evaluer l'évolution de la plaie : taille, profondeur, aspect, odeur.
 Appliquer le pansement en fonction du stade d'évolution de la plaie.
 Eliminer les déchets et désinfecter le matériel utilisé ainsi que le plan de
travail.
 Effectuer un lavage simple des mains ou effectuer un traitement
hygiénique des mains par frictions avec une solution hydro alcoolique
: hygiène des mains.
 Transmission : aspect de la plaie, taille, profondeur, odeur, coloration des
tissus, exsudats, état cutanée autour de la plaie, réaction du patient
(douleur).
Réalisation du soin pour un érythème persistant
 Mettre un pansement hydrocolloïde transparent qui permet d'évaluer
régulièrement l'état cutané.
 Arrêter les massages.
 Lever la pression par un matelas anti-escarre, un coussin ou la mise dans
le vide de la zone lésé.
Réalisation du soin pour une phlyctène
Objectifs : bourgeonnement, réépidermisation et cicatrisation
o
133
Vidanger stérilement l'ampoule.
 Ne pas découper la peau, la conserver en l'utilisant comme protection
naturelle.
 Mettre un pansement hydrocolloïde ou un pansement gras.
Réalisation du soin pour une désépidermisation
Objectifs : bourgeonnement, réépidermisation et cicatrisation
 Mettre un pansement hydrocolloïde ou mettre un pansement gras.
Réalisation du soin pour une nécrose
Objectif : hydrater et déterger
 Ramollir la nécrose : mettre un pansement hydrogel ou pansement à
l'alginate imbibé de sérum physiologique recouvert d'un pansement
imperméable.
 Déterger car les tissus nécrosés retardent la cicatrisation.
 Détersion mécanique en excisant la plaque de nécrose
 Détersion par pansement hydrocolloïde qui permet de ramollir puis
décoller la plaie.
Réalisation du soin pour une plaie fibrineuse non exsudative
Objectifs : déterger et drainer
 Enlever la fibrine pour faciliter le bourgeonnement.
 Mettre un pansement hydrogel pour déterger et absorber les débris
fibrineux.
 Recouvrir d'un pansement hydrocolloïde transparent.
 Possibilité d'appliquer directement un pansement hydrocolloïde s'il n'y a
pas beaucoup de fibrines.
Réalisation du soin pour une plaie fibrineuse exsudative
Objectifs : déterger et drainer
 Enlever la fibrine pour faciliter le bourgeonnement.
 Mettre un pansement :
o Hydrocellulaire si exsudation modéré.
o A l'alginate de calcium et recouvert d'un pansement absorbant si
exsudation abondant.
Réalisation du soin pour une plaie bourgeonnante
Objectifs : absorber et protéger
 Mettre un pansement hydrocellulaire dont la mousse absorbe les
exsudats et forme un coussinet protecteur.
Réalisation du soin pour une épidermisation
Objectif : protéger

134

Mettre un pansement hydrocellulaire dont la mousse forme un coussinet
protecteur.
Réalisation du soin pour une plaie hémorragique
Objectifs : drainer, stopper les saignements
 Mettre un pansement à l'alginate de calcium pour sa propriété
hémostatique.
Réalisation du soin pour une plaie infectée
Objectifs : contrôler la prolifération bactérienne, drainer et protéger
 Mettre un pansement à l'argent pour sa propriété bactériostatique et
bactéricide.
Réalisation du soin pour une plaie odorante
Objectif : masquer les odeurs
 Mettre un pansement au charbon pour sa propriété d'absorber es odeurs.
Risques et complications
 Infection.
 Aggravation de l'escarre.
Surveillances et évaluations
 Etat cutané.
 Aspect de la plaie : stade d'évolution, coloration des tissus, taille,
profondeur, odeur, exsudats.
 Hydratation du patient.
Les mycoses
Définition
Localisations
Traitements
Mesures de prévention et éducation
Définition
La mycose est une maladie due à un champignon.
Localisations
 Cuir chevelu : teigne (affection du cuir chevelu due à un champignon se
manifestant par une perte de cheveux).
 Plis sous mammaires, inguinaux : candidose.
 Plis inter-orteils, ongles : dermatophyte.
 Tronc : pityriasis versicolor.
135
Traitements
La dermatophyte
 Imidazolés topiques.
 Terbinafine.
 Griséofulvine.
Les candidoses
 Imidazolés topiques.
Le pityriasis versicolor
 Kétoderm Monodose.
Mesures de prévention et éducation
 Séchage des plis.
 Eviter la macération.
 Hygiène rigoureuse.
L'ulcère de jambe
Définition
Etiologies et mécanismes physiopathologiques
Surveillances d'un ulcère de jambe
Complications
Etapes de soins d'un ulcère
Mesures de prévention et éducation
Définition
L'ulcère de jambe est une perte de substance cutanée avec destruction du
derme, ayant tendance à ne pas cicatriser spontanément.
Etiologies et mécanismes physiopathologiques
Les ulcères sont dus à un apport tissulaire par insuffisance en oxygène et en
élément nutritif, entraînant une nécrose par hypoxie.
 Origine veineuse : mauvais retour veineux par incompétence des valvules,
ce qui provoque un œdème et une stase qui ralentit le métabolisme
cellulaire.
 Origine artérielle : baisse du flux sanguin par sténose artérielle entraîne
une baisse de l’apport d’oxygène et d’énergie au niveau tissulaire,
altérant le métabolique cellulaire.
 Origine mixte.
 Origine traumatique : la lésion traumatique se complique en ulcère si
insuffisance veineuse et ou artérielle.
Surveillances d'un ulcère de jambe
136
Surveillances générales
 Température : surinfection.
 Surveillance des signes à étiologie : œdème, varice, aspect de la peau,
douleur, pâleur, cyanose, refroidissement, évolution du pouls pédieux et
poplité.
 Hygiène corporelle rigoureuse.
 Vaccination anti-tétanique doit être vérifiée, sinon, faite sur prescription
médicale.
Surveillances locales
 Siège de l’ulcère : il permet d'apprécier la qualité anatomique des plans
sous jacents : ulcère artériel souvent multiple et plutôt suspendus, ulcère
veineux plutôt unique. Plus proche de la malléole, plus difficile à
cicatriser car peu de tissu.
 Taille de l'ulcère : surveiller si ulcère augmente ou diminue de taille.
 Fond de l'ulcère :
o Fond propre, rosé : facile à cicatriser.
o Fond atone, couenneux : ulcère à stimuler pour espérer une
cicatrisation.
o Fond infecté, verdâtre, odeur nauséabonde : problème infectieux.
 Bord de l'ulcère : plus ils seront rosés et vivants, meilleure sera la
cicatrisation de l’extérieur vers l’intérieur ; bord épais, peau fragile, fine,
sèche : obstacle à la cicatrisation.
 Peau périphérique :
o Couleur : plaque rouge, brune : insuffisance circulatoire
o Aspect : peau sèche, eczéma surtout automédication, peau fine,
dépigmentée, luisante, œdème, lésions de grattage : nouveau ulcère.
Complications
 Nécrose.
 Surinfection.
 Erysipèle avec température à 40°.
 Dermites infectieuses : inflammation de la peau.
 Eczématisation furieuse.
 Cancérisation.
Etapes de soins d'un ulcère
Nettoyage
 Le nettoyage a pour but d'enlever toutes les aspérités (croûtes, peau…).
137

Nettoyage de la jambe, pied, orteil : bain de pied ou gant de toilette avec
savon et eau.
 Nettoyage de l’ulcère avec sérum physiologique et compresses en
commençant par les bords extérieurs de l'ulcère puis l'ulcère lui-même.
 Sécher la peau périphérique, mettre de l'éosine alcoolique (action
désinfectante) et hydrater.
Traitement de l’ulcère
 La détersion : décapage : ablation de l’enduit nécrosé.
 La désinfection : permet l'étape d'épidermisation.
 Le
bourgeonnement :
phase
précédent
la
cicatrisation
:
produits hydrocolloïdes.
Protection de la plaie
 Se fait avec des compresses stériles sèches, de façon large.
Contention
 La contention a pour but de diminuer l'œdème et favoriser le retour
veineux
Mesures de prévention et éducation
 Surveiller le temps de cicatrisation.
 Surveiller l'évolution de la plaie.
 Surveiller la douleur.
 Surveiller l'hygiène.
 Eviter les traumatismes.
 Surveiller l’odeur du pansement.
 Respecter le traitement et le régime : traitement de la cause, régime
hyperprotidique pour favoriser la cicatrisation.
 Privilégier le confort : pieds surélevés.
 Eviter la sédentarité.
 Conseils par rapport à la contention : pas trop serré, ni provoquer de
douleur.
 Conseils par rapport à la vie quotidienne.
 Evaluer le potentiel et les conditions de vie de la personne pour prévenir
la prise en charge à domicile.
138
Les lésions en dermatologie
Surveillances des lésions
Les bulles
Les lésions érythèmatosquameuses
Les nodules et nouures
Les papules
Les pustules
Les taches et les macules
Les tubercules
Les ulcères et maux perforants
Les vésicules
Surveillances des lésions
 Couleur, limitation, topographie.
 Palpation des lésions.
 Atteinte ou non des phanères et des muqueuses.
 Autres symptômes.
Les bulles
Les bulles sont d'importantes collections de liquide intra ou sous-épidermique.
 Phlyctène.
Les lésions érythématosquameuses
Les lésions érythèmatosquameuses sont des taches rouges, congestives et
squameuses.
 Psoriasis, gale norvégienne, pityriasis versicolor.
Les nodules et nouures
Les nodules et nouures sont des infiltrats dermo-hypodermiques circonscrits.
 Erythèmes noueux, nodules.
Les papules
Les papules sont des élevures circonscrites de petite dimension, perçue à la
palpation.
 Verrue, urticaire, corne plantaire.
Les pustules
Les pustules sont des petites collections liquidiennes purulentes.
 Impétigos pustuleux, pustuloses, psoriasis pustuleux.
Les tâches et les macules
139
Les macules sont des taches dues à la modification de la couleur de la peau
sans anomalie de relief et sans modification de sa surface et de sa consistance au
toucher.
 Erythèmes (coloration des téguments disparaissant à la vitro pression),
rubéole, purpura.
Les tubercules
Les tubercules sont des infiltrats du derme denses groupés en nappe et
d'évolution lente.
 Lèpre, acné.
Les ulcères et les maux perforant
Les ulcères et les maux perforant sont la perte de substance profonde
détruisant le derme.
 Ulcères veineux ou artériocapillaires, escarres.
Les vésicules
Les vésicules sont des petites collections de liquide intra-épidermique.
 Eczéma, varicelle, zona, herpès.
Les lésions en dermatologie
Surveillances des lésions
Les bulles
Les lésions érythèmatosquameuses
Les nodules et nouures
Les papules
Les pustules
Les taches et les macules
Les tubercules
Les ulcères et maux perforants
Les vésicules
Surveillances des lésions
 Couleur, limitation, topographie.
 Palpation des lésions.
 Atteinte ou non des phanères et des muqueuses.
 Autres symptômes.
Les bulles
Les bulles sont d'importantes collections de liquide intra ou sous-épidermique.
 Phlyctène.
Les lésions érythématosquameuses
140
Les lésions érythèmatosquameuses sont des taches rouges, congestives et
squameuses.
 Psoriasis, gale norvégienne, pityriasis versicolor.
Les nodules et nouures
Les nodules et nouures sont des infiltrats dermo-hypodermiques circonscrits.
 Erythèmes noueux, nodules.
Les papules
Les papules sont des élevures circonscrites de petite dimension, perçue à la
palpation.
 Verrue, urticaire, corne plantaire.
Les pustules
Les pustules sont des petites collections liquidiennes purulentes.
 Impétigos pustuleux, pustuloses, psoriasis pustuleux.
Les tâches et les macules
Les macules sont des taches dues à la modification de la couleur de la peau
sans anomalie de relief et sans modification de sa surface et de sa consistance au
toucher.
 Erythèmes (coloration des téguments disparaissant à la vitro pression),
rubéole, purpura.
Les tubercules
Les tubercules sont des infiltrats du derme denses groupés en nappe et
d'évolution lente.
 Lèpre, acné.
Les ulcères et les maux perforant
Les ulcères et les maux perforant sont la perte de substance profonde
détruisant le derme.
 Ulcères veineux ou artériocapillaires, escarres.
Les vésicules
Les vésicules sont des petites collections de liquide intra-épidermique.
 Eczéma, varicelle, zona, herpès.
141
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