REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE Ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique Université d’Alger 1 Benyoucef Benkhedda Faculté des Sciences Département des Sciences de la matière Cours de Licence 1 (Semestre 1) Informatique 1 Domaine: Sciences de la matière Mail: [email protected] Mr. A.BOUDJIDJ Cours Informatique 1 Partie 1: Bureautique & Technologie Web Partie 2: Introduction à l’Algorithmique Objectifs Ce cours est destiné aux étudiants de la première année spécialité structure de la matière, L’objectif principal de ce module est d’apprendre les notions de base sur l’informatique (présenter les unités principales d’un ordinateur et expliquer leur fonctionnement ainsi que les principes de leur utilisation) qui va être présenté dans la partie 1: Bureautique & Technologie Web , et comprendre le concept d’algorithme, apprendre les méthodes de sa construction (Algorithmique) qui va être présenté dans la partie 2: Introduction à l’Algorithmique . Partie 1 du cours : Le premier chapitre est consacré à une introduction au module à travers Bref historique de l’évolution de l’informatique, la définition des différents types d’ordinateurs qui existent jusqu’à ce jour, et nous terminerons avec les systèmes de numération Dans le deuxième chapitre, les composants de l’ordinateur seront détaillés. Plus précisément, nous allons identifier et définir le rôle de chacun de ces composants. Ce chapitre sera conclu par l’explication du fonctionnement d’un ordinateur selon les principes de la machine de Von Neumann. Le chapitre 3 est focalisé sur les systèmes d’exploitation, ou comment rendre les composants de l’ordinateur utilisable par rapport à l’utilisateur. Aussi nous introduirons quelques types d’OS connus. Le chapitre 4 est consacrés aux réseaux informatiques, les réseaux filaires : les architectures de communication, les différentes topologies, ainsi que les types de ces réseaux selon la dimension couverte sont expliqués. Ainsi que l’Internet et le Web. Chapitre 1 : Introduction à l’informatique 1- Introduction 2- Bref aperçu historique sur les machines de calculs 2.1. le boulier 2.1. La règle à calcul 2.1.1. Premiers calculateurs mécaniques 2.1.2. Premières machines programmables 2.1.3. Les générations d'ordinateurs 3- Définitions 3.1 Informatique 3.2 Ordinateur 4- Les types d’ordinateurs Familles d’ordinateurs 4.1 Les mainframes 4.2 Les ordinateurs personnels 4.3 Les tablettes PC 4.4 Centre multimédia Chapitre 1 : Introduction à l’informatique 5- Systèmes de numération 5.1 Représentation d’un nombre dans un système de numération 5.2 Passage de la base 2, 8 , 16 à la base 10 5.3 Passage de la base 10 à la base 2, 8 , 16 5.4 Passage de la base 8 a la base 2 5.5 Passage de la base 16 a la base 2 5.6 Passage entre les deux bases Hexadécimal et octal 5.7 Codage des nombres à virgule 5.8 Convertir un réel décimal en binaire 5.9 Les opérations ma thématiques en binaire 6- Vocabulaire et Unités de calcul 7- Le codage 7.1 Codes alphanumériques 1- Introduction Depuis des siècles, l'homme a créé et utilisé différents moyens et outils de calcul pour améliorer la vitesse et la précision des calculs numériques. Mais c'est au 20ème siècle après la 2ème Guerre Mondiale qu'une grande avancée technologique a été réalisée dans le domaine de l'électronique, ouvrant la voie à la réalisation de machines électroniques programmables (appelées plus tard ordinateurs) et à la naissance de l'informatique. L'informatique connaît actuellement une évolution extrêmement rapide, en raison de la miniaturisation et de la réduction des coûts de production des composants électroniques et du développement intensif de programmes et logiciels destinés à des applications diverses. On constate que l'informatique est aujourd'hui partout. En quelques années, cette technique s'est imposée dans tous les domaines sans exception (administration, industrie, économie, médecine, jeux et loisirs, dans les foyers, ...). Objectif du chapitre 01 Ce chapitre permet à l'étudiant de comprendre les notions de base de l'informatique. 1 2- Bref aperçu historique sur les machines de calculs Nous allons résumer ici l'histoire de l'informatique en appuyant sur quelques dates clés les plus fréquemment citées pour des instruments de calcul inventés par l’être humain, 2.1 Le boulier Le boulier, inventé en Chine quelques siècles avant Jésus Christ, fut le premier instrument mécanique de calcul. Il est formé d'un cadre rectangulaire muni de tiges sur lesquelles coulissent des boules. Il sert à effectuer des calculs : additions, soustractions, multiplications, divisions. Figure 1: Le boulier 2 2- Bref aperçu historique sur les machines de calculs 2.2 La règle à calcul En 1625, suite à l'invention des logarithmes, William Oughtred développe la règle à calcul. Celle-ci fut utilisée par de nombreux ingénieurs jusqu'à l'apparition des calculatrices électroniques au milieu des années 1970. Elle permet d'effectuer, par simple déplacement longitudinal d'échelles graduées, des opérations arithmétiques de base, multiplication et division, mais pas les additions. Elle peut aussi servir à exécuter des opérations plus complexes, telles que le calcul de racines carrées ou cubiques, des calculs logarithmiques ou bien trigonométriques Figure 2 :La règle à calcul 3 2- Bref aperçu historique sur les machines de calculs 2.3 La pascaline Premiers calculateurs mécaniques En 1642, Blaise Pascal inventa le premier calculateur mécanique (utilisant des pignons et roues à dents) qui n'était capable d'effectuer que des additions et des soustractions. En 1673, en perfectionne le principe pour la rendre capable Gottfried Leibniz d'effectuer des multiplications, des divisions et même des racines carrées. (premiers calculateurs mécaniques à 4 fonctions) 2.4 Premières machines programmables - En 1801, Joseph-Marie Jacquard inventa un système de programmation d'un métier à tisser utilisant une série de cartes perforées - En 1833, Charles Babbage imagine et tente de réaliser une machine analytique programmable (avec unité de calcul, mémoire, registre et entrée des données par carte perforée). Bien que sa théorie ait été correcte, le manque de pièces mécaniques suffisamment précises et de financement public n'a pas permis la construction de cette machine. 4 2- Bref aperçu historique sur les machines de calculs 2.5 Les générations d'ordinateurs Les ordinateurs on été classés en générations selon les technologies utilisés pour le stockage et le traitement de l'information (les mémoires et les processeurs) le tableau suivant présente ce classement comme suit Génération Période Composants des ordinateurs 1 1938-1945 Relais électromécaniques 2 1945-1956 Tubes à vide 3 1956-1963 Transistors 4 1963-1971 Circuits intégrés 5 1971- à nos jours Microprocesseurs 5 3- Définitions 3.1 Informatique Définition proposée par l'Académie Française en 1966 L'informatique, est la science du traitement rationnel, notamment par machines automatiques, de l'information considérée comme le support des connaissances humaines et des communication dans les domaines techniques, économiques et sociaux . Elle permet la manipulation, la gestion, l'organisation et le stockage de l'information. C'est un domaine en perpétuelle évolution, due aux progrès de l'électronique et de l'évolution des logiciels et techniques de programmation Un système informatique est composé de 2 parties: - le matériel (hardware) : l'ordinateur et ses périphériques - le logiciel (software) : ensemble de programmes et données (enregistrés sur disque dur) 3.2 Ordinateur Un ordinateur est une machine automatique de traitement de l'information (sous forme binaire) sous le contrôle de programmes enregistrés. Il peut: - Acquérir et stocker des informations, - Effectuer des traitements de données reçues en entrée, - Et les restituer sous une autre forme en sortie. Différents types de données traitées : textes, images, sons, nombres, ... 6 4- Les types d’ordinateurs Familles d’ordinateurs 4.1 Les mainframes En français ordinateurs centraux, Ordinateurs possédant une grande puissance de calcul, des capacités d’entrée-sortie gigantesques et un haut niveau de fiabilité. Les mainframes sont utilisés dans de grandes entreprises pour effectuer des opérations lourdes de calcul ou de traitement de données volumineuses. Les mainframes sont généralement utilisés dans des architectures centralisées, dont ils sont le cœur. Figure 3: Mainframe IBM 4.2 Les ordinateurs personnels Parmi lesquels on distingue : – Les ordinateurs de bureau (en anglais desktop computers), composés d’un boîtier renfermant une carte mère et permettant de raccorder les différents périphériques tels que l’écran. – Les ordinateurs portables (en anglais laptop ou notebooks), composé d’un boîtier intégrant un écran dépliable, un clavier et un grand nombre de périphériques incorporés. Figure 4: Laptop et ordinateur de bureau 7 4- Les types d’ordinateurs Familles d’ordinateurs 4.3 Les tablettes PC (En anglais tablet PC), composées d’un boîtier intégrant un écran tactile ainsi qu’un certain nombre de périphériques incorporés. 4.4 Centre multimédia Est un système matériel informatique (Carte mère + OS) et logiciel fournissant des services multimédia suivants : • lecture de fichiers multimédias (image, son, vidéo); • diffusion de ces fichiers; • écoute et enregistrement d'émissions radiophoniques ou télévisées; • télévision numérique, satellite, analogique; Smartphone ou téléphone intelligent : est un téléphone mobile évolué disposant des fonctions d’un assistant numérique personnel, d’un appareil photo numérique et d’un ordinateur portable. La saisie des données se fait le plus souvent par le biais d’un écran tactile ou, plus rarement d’un clavier ou d’un stylet. Figure 5: Autres types d’ordinateurs 8 5- Systèmes de numération • • • • En 1847 le mathématicien George Boole inventa le système binaire, En 1867 Charles Sanders Peirce trouve des similitudes entre le système binaire et un interrupteur d’un circuit électrique. En 1936, l’américain Claude Shannon propose une union entre les nombre binaires et les circuits électriques, reprenant les travaux de Boole et de Sande, Georges Stibitz et Samuel Williams ont conçu un calculateur complexe basé sur le système binaire. En 1939, l’ABC (Atanasoff Berry Computer) le premier ordinateur électronique a été créé. Il utilise le système binaire, Le système binaire représente la langue des ordinateurs de nos jours, c’est la base utilisé en informatique pour la représentation des informations au niveau des machines, Un système de numération est un ensemble de règles permettant de représenter les nombres à l'aide de signes ou de chiffres. Dans les systèmes numériques on utilise principalement les systèmes suivants : - Le système de numération binaire utilise exclusivement les deux chiffres 0 et 1. (que l’on appelle alors bit – binary digit) - Le système de numération Octal utilise les huit chiffres 0, 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7. - Le système de numération décimal le plus connu, il utilise les dix chiffres 0, 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9. - Le système de numération hexadécimale utilise les seize chiffres 0, 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, A, B, C, D, E, F. La base dans un système de numération la base de numération d’un système est le nombre d’élément qu’utilise ce système. La base n utilise n chiffres qui vont de 0 à n-1: {0, 1, 2...n-1}, Exemples •La base 2 utilise deux chiffres {0,1} •La base 10 utilise deux chiffres {0, 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9} 9 5- Systèmes de numération 5.1 Représentation d’un nombre dans un système de numération Les nombres sont présentés sous la forme : 𝑵 = 𝒂𝒏−𝟏 𝒂𝒏−𝟐 𝒂𝒏−𝟑 ⋯ 𝒂𝟎 Avec: 𝒃 𝑏 : base du système de numérotation. 𝑎𝑖 : symbole de système, i=0,…, i=n-1 avec 𝑎𝑖 < b Exemple • 𝑁1 = 18079 10 , 𝑁1 est un nombre représenté dans le système Décimal (𝑏=10) et [ 𝑎4 =1, 𝑎3 =8, 𝑎2 =0, 𝑎1 =7, 𝑎0 =9 ], les valeurs 𝑎𝑖 < 𝑏. • 𝑁2 = 1011001 2, 𝑁2 est un nombre représenté dans le système Binaire (𝑏=2) et [𝑎6 =1, 𝑎5 =0 𝑎4 =1, 𝑎3 =1, 𝑎2 =0, 𝑎1 =0, 𝑎0 =1 ], les valeurs 𝑎𝑖 < 𝑏. • 𝑁3 = 756 8 , 𝑁3 est un nombre représenté dans le système Octal (𝑏=8) et [𝑎2 =7, 𝑎1 =5, 𝑎0 =6 ], les valeurs 𝑎𝑖 < 𝑏. • 𝑁4 = 𝐴𝐵129 16 , 𝑁4 est un nombre représenté dans le système Hexadécimal (𝑏=16) et [𝑎4 =A, 𝑎3 =B, 𝑎2 =1, 𝑎1 =2, 𝑎0 =9 ], les valeurs 𝑎𝑖 < 𝑏. Dans un système de numération à base b, la formule générale pour présenter un nombre N est comme suit: (𝑵) 𝒃 = σ𝒏𝒊=𝟎 𝒂𝒊 𝒃𝒊 = 𝒂𝒏 𝒃𝒏 + 𝒂𝒏−𝟏 𝒃𝒏−𝟏 + ⋯ + 𝒂𝟏 𝒃𝟏 + 𝒂𝟎 , soit 10 5- Systèmes de numération 5.2 Passage de la base 2, 8 , 16 à la base 10 Pour passer d’un système de numération à un autre on va appliquer la formule générale (𝑵) 𝒃 = σ𝒏𝒊=𝟎 𝒂𝒊 𝒃𝒊 = 𝒂𝒏 𝒃𝒏 + 𝒂𝒏−𝟏 𝒃𝒏−𝟏 + ⋯ + 𝒂𝟏 𝒃𝟏 + 𝒂𝟎 (*) Ou 𝒊 représente le poids des chiffres 𝒂𝒊 On considère le nombre suivant : N= 1011 2 , le nombre N est écris en binaire b=2 𝒂𝟑 𝒂𝟐 𝒂𝟏 𝒂𝟎 1 0 1 1 3 2 1 O 𝒊 Poids des chiffres Donc pour écrire N en Décimal (b=10) on va appliquer la formule (*) comme suit : 𝑁 = 1 ∗ 23 + 0 ∗ 22+ 1 ∗ 21+ 1 ∗ 20 𝑁 = 8 + 0 + 2 + 1 = 11 N= 1011 2= 11 10 11 5- Systèmes de numération 5.2 Passage de la base 2, 8 , 16 à la base 10 ▪ On considère le nombre suivant : X= 476 8 , le nombre N est écris en octal b=8 X= ? 10 Donc pour écrire X en Décimal (b=10) on va appliquer la formule (*) comme dans l’exemple précèdent X= 4 ∗ 82+ 7 ∗ 81+ 6 ∗ 80 X= 256 + 56 + 6 = 318 X= 476 8= 318 10 ▪ On considère le nombre suivant : X= 𝐴𝐵9 16 , le nombre N est écris en Hexadécimal b=16 X= ? 10 Donc pour écrire X en Décimal (b=10) on va appliquer la formule (*) comme dans l’exemple précèdent X= 𝐴 ∗ 162+ 𝐵 ∗ 161+ 9 ∗ 160 le système Hexadécimal contient les chiffres du système décimal 0,1,2,3,4,5,6,7,8,9 plus six (6) lettres A,B,C,D,E,F leurs équivalant en chiffre est A B C D E F 10 11 12 13 14 15 ▪ On remplace les valeurs de A et B dans la formule : 10 ∗ 162+ 11 ∗ 161 + 9 ∗ 160 X= 2560 + 176 + 9 =2745 X= 𝐴𝐵9 16 = 2745 10 12 5- Systèmes de numération 5.3 Passage de la base 10 à la base 2, 8 , 16 Pour convertir un nombre exprimer en Décimal (base 10) , vers une base b quelconques (B= 2, B=8, B= 16 ou autre) on dispose d’une méthode par divisions successives par B et retenir à chaque fois le reste jusqu'à l’obtention à un quotient inférieur à la base B, dans ce cas le nombre s’écrit de la gauche vers la droite en commençant par le dernier quotient allant jusqu’au premier reste. Exemples De B=10 vers B=2 Soit le nombre X= 115 X= ? 2 De B=10 vers B=8 Soit le nombre X= 125 X= ? 8 10 X= 1110011 10 X= 175 2 De B=10 vers B=16 Soit le nombre X= 2596 X= ? 16 10 X= 𝐴24 8 16 Le reste 10= A dans l’Hexadécimal X= 115 10 = 1110011 2 X= 115 10 = 175 8 X= 2596 10 = 𝐴24 16 13 5- Systèmes de numération 5.4 Passage de la base 8 a la base 2 La base 8 est une puissance pour la base 2 , 8 = 23 , cela veut dire que pour représenter un seul chiffre en octal (B=8) en binaire (B=2) il faut utilisé 3 bits, posant la question c’est quoi un bit ? Bit = plus petite unité d’information binaire (un objet physique ayant deux états représente un bit soit 0 soit 1 dans une machine). La représentation de la base octal en binaire est la suivante : Octal 8 Binaire 2 0 0 0 0 1 0 0 1 2 0 1 0 3 0 1 1 4 1 0 0 5 1 0 1 6 1 1 0 7 1 1 1 Soit le nombre X= 125 1 0 0 8 2 1 0 1 X= ? 5 0 1 0 1 2 Pour faire l’inverse de la base 2 vers Base 8, il suffit de regrouper les bits du nombre binaire en groupe de 3 bits en partant de la droite, si le dernier groupe ne contient pas 3 bits on ajoute des zéros pour le compléter. Exemple Soit le nombre X= 1111101 2 X= ? 8 0 Donc X= 1010101 2 0 1 1 1 1 7 1 1 0 1 5 Après avoir compléter le dernier bloc de 3 bits avec 00, X= 175 8 14 5- Systèmes de numération Hexadécimal 16 5.5 Passage de la base 16 a la base 2 Binaire 2 0 0 0 0 0 1 0 0 0 1 seul chiffre en Hexadécimal (B=16) en binaire (B=2) il faut utilisé 4 bits, la représentation de 2 0 0 1 0 la base octal en binaire est la suivante : 3 0 0 1 1 4 0 1 0 0 5 0 1 0 1 6 0 1 1 0 7 0 1 1 1 8 1 0 0 0 9 1 0 0 1 A 1 0 1 0 B 1 0 1 1 C 1 1 0 0 D 1 1 0 1 E 1 1 1 0 F 1 1 1 1 4 La base 16 est une puissance pour la base 2 , 16 = 2 , cela veut dire que pour représenter un Soit le nombre X= 𝐹1𝐷3 ? 2 F 1 D 16 X= 3 Donc X= 1111000111010011 1 1 1 1 0 0 0 1 1 1 0 1 0 0 1 1 Pour faire l’inverse de la base 2 vers Base 16, il suffit de regrouper les bits du nombre binaire en groupe de 4 bits en partant de la droite, si le dernier groupe ne contient pas 4 bits on ajoute des zéros pour le compléter. Exemple Soit le nombre X= 111010101 2 X= ? 16 0 0 0 1 1 1 0 1 0 1 0 1 1 D 5 2 Après avoir compléter le dernier bloc de 3 bits avec 000, X= 1𝐷5 16 15 5- Systèmes de numération 5.6 Passage entre les deux bases Hexadécimal et octal Pour passer de la base octal (B=8) à la base Hexadécimal (B=16) ou bien l’inverse, il faut passer par la base décimal (B= 10) ou bien la base binaire (B=2) , la plus rapide est de passer via la base binaire, Exemple: Soit le nombre X= 𝐹1𝐷3 16 X= ? 8 On va convertir X soit au décimal soit au binaire , nous avons choisi de le convertir en binaire donc : X= 𝐹1𝐷3 16 Donc X= 1111000111010011 2 Maintenant on va convertir X du Binaire en octal X= 1111000111010011 X= 170723 2 donc selon le tableau et après trancher X sous groups de 3 bits 8 Remarque : On applique les mêmes étapes pour le sens inverse 16 5- Systèmes de numération 5.7 Codage des nombres à virgule Un nombre décimal est composé d'une partie entière et d'une partie fractionnaire après la virgule. nous devons manipuler des valeurs qui possèdent un partie fractionnaire non nulle ( exemple nombre réelles), nous utilisons toujours le même système de numération (la même formule *), en y ajoutant les puissances négatives 𝒊 𝒏 𝒏−𝟏 + ⋯ + 𝒂 𝑩𝟏 + 𝒂 , 𝒃 𝑩−𝟏 + ⋯ + 𝒃 𝑩−𝒎 ● En base B, ce nombre X s'écrit : (𝑿) 𝑩 = σ𝒏 𝟏 𝟎 𝟏 𝒎 𝒊=𝟎 𝒂𝒊 𝑩 = 𝒂𝒏 𝑩 + 𝒂𝒏−𝟏 𝑩 Exemples • 128,75 = 𝟏 ∗ 𝟏𝟎𝟐 +𝟐 ∗ 𝟏𝟎𝟏 +𝟖 ∗ 𝟏𝟎𝟎 + 𝟕 ∗ 𝟏𝟎−𝟏 + 𝟓 ∗ 𝟏𝟎−𝟐 • 145,32 = 𝟏 ∗ 𝟏𝟎𝟐 +𝟒 ∗ 𝟏𝟎𝟏 +𝟓 ∗ 𝟏𝟎𝟎 + 𝟑 ∗ 𝟏𝟎−𝟏 + 𝟐 ∗ 𝟏𝟎−𝟐 De la même façon pour les nombres binaire, à titre d’exemple le nombre (111,011) 111,011 = 𝟏 ∗ 𝟐𝟐 +𝟏 ∗ 𝟐𝟏 +𝟏 ∗ 𝟐𝟎 + 𝟎 ∗ 𝟐−𝟏 + 𝟏 ∗ 𝟐−𝟐 +𝟏 ∗ 𝟐−𝟑 𝟏 𝟐 𝟏 𝟒 = 𝟏 ∗ 𝟒 + 𝟏 ∗ 𝟐 + 𝟏 ∗ 𝟏 + 𝟎 ∗ + 𝟏 ∗ +𝟏 ∗ = 4 + 2 + 1 + 0 𝟏 𝟖 + 0,25 + 0,125 = 7,375 17 5- Systèmes de numération 5.8 Convertir un réel décimal en binaire Pour la partie entière on utilise la méthode de division comme dans les exemples précédents Pour la partie fractionnaire, on multiplie cette dernière par 2, on note la partie entière obtenue et on recommence l’opération avec la partie fractionnaire du résultat ,on s’ arrête quand la partie fractionnaire devient nulle ou quand la précision souhaitée est atteinte, la suite des parties entières obtenues dans l’ordre de leur calcul représente la partie fractionnaire en binaire Exemple: convertir le nombre 15,6875 en binaire • La partie (𝟏𝟓)𝟏𝟎 = (𝟏𝟏𝟏𝟏)𝟐 • (0,6875)𝟏𝟎 = (? )𝟐 • 0,6875∗2 = 𝟏, 𝟑𝟕𝟓 = 𝟏 + 𝟎, 𝟑𝟕𝟓 Donc (𝟏𝟓,6875)𝟏𝟎 = (𝟏𝟏𝟏𝟏, 1011)𝟐 • 𝟎, 𝟑𝟕𝟓∗2 = 𝟎, 𝟕𝟓 = 𝟎 + 𝟎, 𝟕𝟓 • 𝟎, 𝟕𝟓∗2 = 𝟏, 𝟓 = 𝟏 + 𝟎, 𝟓 1011 • 𝟎, 𝟓∗2 = 𝟏 = 𝟏 + 𝟎 18 5- Systèmes de numération 5.9 Les opérations ma thématiques en binaire • La multiplication • Addition La table d’addition : 0+0=0 0+1=1 1+0=1 1 + 1 = 10 , 0 et report de 1 • Soustraction La table de soustraction : 0-0=0 0 - 1 = 1 et retenue de 1 1-0=1 1-1=0 La division Exemple : 101100 / 100 (44/4=11) 101100 100 100 1011 11 110 100 100 100 0 19 6- Vocabulaire et Unités de calcul Bit Les unités de calcul Un bit est la plus petite unité d’information binaire (un objet physique ayant deux états représente un bit). C’est l’élément de base pour la représentation de l’information. ❖ Octet : 1 Octet = 8 bits Instruction ❖ Géga-octet (GO): 1 Géga-octet (GO)=1024 MO une ligne de texte comportant un code opération, une ou plusieurs références aux opérandes. ❖ Téra-octet (To): 1 téra-octet (To)= 1024 Go ❖ kilo-octet (KO) : 1 kilo-octet (KO )= 1024 octets ❖ Méga-octet (MO): 1 Méga-octet (MO)= 1024 KO L’octet Un octet est l’unité principale de calcul pour les capacité des la représentation des nombres binaires ordinateurs Les valeurs possibles à représentées égale à 2 puissance - L'octet est une unité d'information composée de 8 bits. nombre de bit, exemples • 1 bit : 21 = 2 valeurs possibles 0 ou 1 • 2 bits : 22 = 4 valeurs possibles 00,01,10 ou 11 ⋮ • 8 bits : 28 = 256 valeurs possibles 1 octet = 8 bits = 1 byte B(en anglais) Un Mot - Un mot est un ensemble de bits considérés comme un tout indivisible. La taille d'un mot est souvent utilisée pour classer les processeurs (8 bits, 16 bits, 32 bits, 64 bits, ...). Un processeur est d'autant plus rapide qu'il peut traiter des mots plus longs. 20 7- Le codage • En littérature un codage la transformation d'un message clair en un message codé. • Un codage c’est une opération qui consiste à faire correspondance à tous les caractères (Chiffre, lettres, symboles,…) un symbole ou une séquence de symboles abstraite ou sous forme de nombre ce qui est le cas pour les ordinateurs ( association d’un caractère à un nombre), d’une façon générale un codage c’est le passage d’une représentation de données vers une autre représentation connue par la machine. Le codage de caractères permet de créer manipuler transférer des objets hétérogènes (texte, Image, son,..) via des outils informatiques Il existe d’autre codage tel que le codage de canal qui permet le transfert de données sans perte d’information (qui résiste aux erreurs de transmission) • Le code Binaire naturel C’est le code dans lequel on exprime un nombre en système binaire comme nous avons vu précédemment c’est le code le plus simple, il réponds aux règles classiques de l’arithmétique des nombres positifs. • Le code DCB « Décimal Codé Binaire » Dans le code DCB on utilise 4 bits pour coder les chiffres du système décimal selon leur équivalent binaire • Code Gray Le code Gray ou le code binaire réfléchi codé 5 bits, Ce code n'est pas pondéré, il ne peut être employé pour faire des opérations arithmétiques, 21 7- Le codage 7.1 Codes alphanumériques • Le code ASCII (American Standard Code for Information Interchange) Utilisé pour les échanges en informatique codé 7 bits, il permet le codage de 128 caractères, il englobe : ✓ Les 26 lettres de l’alphabet latin (en majuscule et minuscule), ✓ Les chiffes , ✓ Les symboles de ponctuations y compris l’espace ✓ Les couples de parenthèses, crochets et accolades ✓ un certain nombre de signaux de commande. Toutes ces correspondances sont fixées par: American National Standards Institutes. Code ASCII codé sur 8 bits C’est une extension du code ASCII étendu. Il permet le codage de caractères sur 8 bits, soit 256 caractères possibles. UNICODE (16 bits): Il permet le codage de caractères sur 16 bits, ce code permet de représenter des caractères appartenant à plusieurs langues (arabes, japonais, coréen,...) : 65536 caractères. 22