peut favoriser le déclenchement d’une SEP surtout chez les jeunes enfants subissant le tabagisme des
parents.
LE STRESS
Le stress est un facteur incriminé aussi bien dans le déclenchement ainsi que dans les poussées de la
SEP. L’évaluation du stress vécu par les patients atteints de SEP a été rapportée par plusieurs auteurs et
son implication comme facteur aggravant l’évolution est controversée.
SURPOIDS ET OBSIT
L’obésité crée l’environnement optimal pour les maladies auto-immunes. L’inflammation interne
développée chez les personnes obses est susceptible d’aggraver la progression de la pathologie. Des
expériences menées sur des souris atteintes de SEP ont montré que leur paralysie s’est améliorée aprs
un régime méditerranéen. (25)
VACCINATION
Aucune vaccination n’est contre indiquée. Les grandes études récentes sont rassurantes concernant la
vaccination notamment contre l’hépatite B, une vaccination pour laquelle une polémique a été déclenché
il ya quelques années suite à la description d’un cas découvert lors d’une compagne vaccinale en France.
3.2. PHYSIOPATHOLOGIE
La physiopathologie de la SEP reste encore incompltement connue. La SEP est caractérisée par une
réaction inflammatoire dirigée contre une cible antigénique spécifique: la myéline du SNC et les
oligodendrocytes.
L’inflammation est le mécanisme primitif intervenant dans la sclérose en plaques, la dégénérescence
axonale et neuronale observée est probablement secondaire à ce processus inflammatoire, avec
activation des lymphocytes en périphérie suivie de leur transmigration à travers la barrire hémato-
encéphalique. Une réaction immunitaire est développée dans le SNC impliquant les lymphocytes T,
lymphocytes B, avec production de cytokines et d’anticorps.
Il existe deux grandes hypothses concernant l’activation des cellules auto-réactives:
La premire hypothse est celle du mimétisme moléculaire « cross-réactivité » entre l’agent infectieux
et des cellules du soi. Les cellules immunitaires activées face à l’infection seront alors capables de
reconnaitre les antignes du soi et de s’y attaquer. Les virus probablement responsables sont l’EBV et
l’HHV6. L’autre hypothse est celle des doubles TCR (T Cell Receptor). Selon cette dernire, un virus
activerait des cellules immunitaires possédant 2 TCR: un dirigé contre le virus et l’autre contre un
antigne du soi.
Lors des poussées de SEP, la BHE est fragilisée et partiellement détruite.
La migration des LcT à travers la BHE implique l’interraction des molécules d’adhésion présentes à la
surface des lymphocytes et des cellules de l’endothélium vasculaire. Ce lien est renforcé par l’interaction
des molécules d’adhérence intercellulaire (ICAM-1) et vasculaire (VCAM-1) avec les Ags associés aux
LcT (LFA-1 et VLA-4) dont l’expression à la surface des cellules activées est augmentée.
Les LcT peuvent ainsi traverser l’endothélium et atteindre le parenchyme cérébral sous l’action de
chimiokines. Une fois arrivées dans le SNC, les cellules sont de nouveau réactivées. Cette réactivation
s’effectue suite à la présentation des auto-antignes aux LcT qui librent des composants induisant la
cascade inflammatoire. Les LcB, en dehors de la production d’anticorps via la différenciation en
plasmocytes, les LcB sont responsables de la présentation antigénique aux LcT, induisent une