« all hereditarily based variation at all levels of organization, from the
genes within a single local population, to the species composing all or
part of a local community, and finally to the communities themselves
that compose the living parts of the multifarious ecosystems of the
world »
D’autres se réfèrent à la définition donnée par la Convention sur la diversité
biologique (Naeem et al., 2012):
“the variability among living organisms from all sources including, inter
alia, terrestrial, marine and other aquatic ecosystems and the
ecological complexes of which they are part; this includes diversity
within species, between species and of ecosystems”.
D’autres auteurs utilisent une définition plus restrictive de la biodiversité,
dans laquelle la diversité à l’échelle des écosystèmes n’est pas intégrée:
“Biodiversity is the variety of life, including variation among genes, species and
functional traits » (Cardinale et al. 2012, p. 60).
Les premiers travaux sur les relations BFE dans les années 90 (e.g. Tilman
and Downing, 1994) considéraient les effets de la diversité spécifique ou de
la richesse spécifique (le nombre d’espèces) sur les fonctions des
écosystèmes (Diaz and Cabido, 2001; Thompson and Starzomski, 2007) (le
plus souvent la production de biomasse, voir définitions des fonctions ci-
dessous). Ces travaux se sont ensuite étendus à d’autres éléments de la
biodiversité tels que la diversité génétique, la diversité fonctionnelle (voir
définition des groupes fonctionnels ci-dessous) ou la diversité paysagère
(Naeem, 2002; Naeem et al., 2012).
Composition et structure
Cette considération de la diversité en termes de quantité (que ce soit le
nombre d’espèce, de type génétique, d’habitat dans un paysage etc.) a aussi
été complétée dans les études sur les relations BFE par la prise en compte
d’une autre caractéristique de la diversité, i.e. la composition. La
composition, notamment la composition spécifique, réfère à l’identité des
espèces qui composent l’écosystème. Cette caractéristique a été introduite
dans les études BFE pour souligner que le nombre d’espèces n’est pas le seul
facteur à jouer sur les fonctions des écosystèmes ; l’identité de ces espèces
pouvant aussi avoir un effet sur une fonction (Hooper et al. 2005). Par
exemple, la présence d’une espèce à croissance rapide au sein d’un
écosystème aura un effet sur la fonction de production.
La notion de structure des écosystèmes réfère à la fois à la composition, au
nombre d’espèces et au nombre d’individus par espèce (ou gène, habitat
etc.). Cette notion décrit le fait que les écosystèmes ne sont pas constitués
d’un assemblage aléatoire d’espèces mais qu’ils sont structurés autour des
réseaux d’interactions entre espèces au sein des communautés et des
réseaux de cycles biogéochimiques (Naeem et al. 2012).
Dans les travaux visant à définir de nouveaux cadres d’analyse des services
écosystémiques, les notions de composant et structure des écosystèmes sont