Mémoire de Master pour l’Obtention du Master Sciences du Management : C.F.F.P Spécialité́ « Conseil – Audit - Contrôle » (C.A.C) L’importance de la relation clientèle au sein du cabinet d’expertise comptable Réalisé par : Véronique KECHICHIAN Tuteur universitaire : Fréderic LASSALLE Entreprise : IMMOKIP COMPTA Tuteur Entreprise : Xavier MARSALA Année universitaire : 2017- 2018 2 Remerciements Avant de débuter, je souhaite adresser mes sincères remerciements à toutes les personnes qui m’ont aidé dans la réalisation de ce mémoire. En premier lieu, je souhaite particulièrement remercier Monsieur Frédéric Lassalle, mon tuteur universitaire, pour ses conseils, son aide précieuse tout au long de l’élaboration de mon mémoire. Je remercie également Monsieur Franck Brulhart, directeur du Master Contrôle Audit Conseil, ainsi que tous les enseignants, intervenants et également toute l’Equipe IMMOKIP COMPTA, pour leur accueil, et pour les agréables moments passés ensemble. Enfin, je souhaite exprimer ma reconnaissance envers ma famille, mon fiancé et mes amis pour leur soutien et leur présence tout au long de mes études. Véronique KECHICHIAN 3 Sommaire Introduction 4 Partie 1 : L’importance de la relation client 8 I. Le concept de la relation client 8 II. Stratégie de fidélisation et d’enfermement 13 Partie 2 : Vers une amélioration de la relation client 22 I. les outils de communication et de réussite 22 II. Analyse des risques 30 Conclusion 36 Bibliographie 38 4 INTRODUCTION Face à une concurrence qui ne cesse d’augmenter, et à une clientèle de plus en plus exigeante, chaque entreprise souhaite devenir la meilleure, la plus performante dans son domaine et cherche à se distinguer de la concurrence par tous les moyens afin de rendre son offre unique. En effet, les dirigeants des entreprises doivent placer le client au centre de leurs préoccupations Depuis les années 70, la recherche sur la satisfaction du client est au centre de toutes les approches marketing. Que ce soit dans le secteur du commerce ou du service, les chefs d’entreprises accordent une grande importance à cette « satisfaction client » qui est devenu un enjeu fondamental. D’après Henry Ford (1863-1947), « ce n’est pas l’employeur qui paie les salaires mais le client ». Le client a un grand pouvoir, et avoir conscience de cela permet de reconnaitre la place du client dans la hiérarchie commerciale. Néanmoins, la question de la satisfaction du client entrainant sa fidélité reste assez complexe à définir. Pour Walters, Bergiel, et Sheth, la fidélité est « la propension d’un consommateur à acheter le même produit (marque) ou à fréquenter le même magasin chaque fois qu’il en a besoin ». Roux considère que « le concept de fidélité peut être décrit comme l’attachement de certains consommateurs à une marque » Dans notre mémoire, nous allons nous intéresser à l’importance de la relation entre le cabinet d’expertise comptable et le client. A l’origine l’expertise comptable serait apparu au XX ème siècle notamment lors de la crise économique des années 1930. Afin de réduire les charges publiques et l’enrichissement des fournisseurs de guerre, les entreprises ont dû se concentrer et être rationnels. C’est à partir de ce moment que le nombre de professionnels comptables a augmenté. 5 Depuis de nombreuses années, la relation entre le cabinet d’expertise comptable et le client évolue. Ces évolutions ont impliqué à l’expert-comptable une acquisition de nouvelles pratiques et connaissances. La mission principale qui est d’ailleurs la plus courante de l’expert-comptable est la présentation des comptes annuels. Cependant l’expert-comptable est un véritable conseiller d’une entreprise et très souvent cette fonction est sous exploité ; Ils sont présents en matière juridique, fiscale, sociale mais généralement peu en matière de conseil financier par exemple. En effet, « l’expert-comptable doit avoir une approche différente de la logique dominante à l’heure actuelle » selon GRENIER. De plus notre quotidien se heurte à de nombreuses évolutions technologiques, culturelles mais encore économiques. De nombreux métiers ont été impactés c ’est aussi le cas de l‘expert-comptable. Ces évolutions sont essentielles au développement du cabinet. Il est important de créer une relation avec le client sur le long terme. Face à tout cela, il est important d’anticiper afin de répondre au mieux à la satisfaction des clients. Certaines personnes sont réticentes et ont peur du changement, mais à terme cela peut avoir des impacts et conséquences négatifs. Conserver un client est la raison d’être d’une entreprise. Les étapes essentielles telle que l’acquisition, la gestion de la relation client sont mentionnées dans le cycle de vie du client. Du fait de l’hyper concurrence, un constat peut être fait, de plus en plus d’entreprises accorde une importance aux clients, ainsi qu’au cycle de vie de leurs clients. Dans les métiers telle que la profession comptable libérale, la fidélisation du client est tout aussi importante que la conquête de nouveaux clients. Patrick HETZEL écrivait que « les couts de recrutement de nouveaux clients sont plus élevés que ceux associés à la rétention ». C’est la définition même du marketing relationnel, « aider les différentes entreprises à conserver les clients grâce à des processus, et o ù il est nécessaire de prendre le client au sérieux et de développer avec le client une relation de confiance ». 6 En effet, le marketing transactionnel a longtemps été mis en avant, mais aujourd’hui c’est une logique « client entreprise » autrement dit « marketing relationnel », qui fait l’objet d’un questionnement dans l’activité des services mais qui concerne également de nombreux autres secteurs aujourd’hui. Selon Holbrook, « par l’intermédiaire de leurs achats les clients les consommateurs cherchent à entrer en relation avec d’autres individus ». Très souvent pour les clients l’expérience d’achat a une valeur supérieure à celle de l’objet acheté. Ainsi Czepiel, va définir la relation client comme « la reconnaissance mutuelle d’un statut spécial entre les partenaires de l’échange ». La relation doit exister pour les deux parties et il ne s’agit pas d’avoir uniquement des contacts occasionnels, elle doit aller au-delà. La véritable problématique qui se pose alors est la suivante : En quoi la relation clientèle est-elle importante au sein du cabinet d’expertise comptable ? Comment rendre un client fidèle ? Comment l’expert-comptable optimise ses résultats ? par quel biais ? Quels sont les conséquences sur le long terme ? Afin de répondre à notre problématique, notre réponse s’organisera en deux parties. Nous verrons dans un premier temps l’importance de la relation client au sein du cabinet d’expertise comptable. Et dans un second temps nous verrons comment améliorer la relation entre les deux parties, et nous ferons une analyse des risques. Pour finir, nous proposerons des recommandations qui peuvent être envisageable. 7 Partie 1 : L’importance de la relation client Afin de répondre au mieux à la problématique, nous analyserons dans un premier temps le concept de la relation client ainsi que les stratégies de fidélisation et d’enfermement. I. Le concept de la relation client A : L’origine du marketing relationnel C’est après la seconde guerre mondiale et plus particulièrement pendant les trente glorieuses, que se met en place une économie de production. Dans cette économie de production, ou la demande est supérieure à l’offre, l’importance est donnée à la capacité de répondre aux besoins des clients qui sont en croissance exponentielle. On parle alors de marketing de masse. Cette « société de l’hyperchoix », conduit à acheter et consommer en masse, de plus l’apparition de la publicité télévisuelle, ne fait qu’envenimer la consommation de la population. A ce moment précis, c’est le marketing transactionnel qui domine, contrairement au marketing relationnel, qui cherche à développer une relation de plus en plus individualisée auprès d’un client potentiel pour le conquérir par la suite, le marketing transactionnel lui ne cherche pas à construire une relation individualisée avec les groupes et considère que la population est homogène. Nous pouvons citer FORD, avec sa proposition de voitures uniquement en coloris noir. Avec ce choix, Ford avait comme unique objectif de maintenir les coûts de production au plus bas, car il voulait répondre au besoin principal d’avoir une voiture accessible et fiable Leonard Berry spécialiste du marketing des services, dit du marketing relationnel qu’il s’agit de « la création du développement et du maintien d’une relation individualisée avec le 8 client ». Il faut analyser chaque mot qui a un sens particulier. A travers cette situation Berry cherche à nous montrer qu’il y a plusieurs étapes dans un marketing relationnel. Il s’agit également d’une démarche par laquelle on cherche à créer, intensifier, maintenir un lien avec le client potentiel. En effet avant que le client potentiel devienne affirmé, il faudra que l’entreprise lui donne envie de consommer et c’est à ce moment-là que l’on différencie le marketing relationnel du marketing transactionnel car l’entreprise devra tout mettre en œuvre afin que le client affirmé revienne par envie et non par habitude. Ainsi il faudra mettre en place la relation avec le client car l’être humain n’est pas doté uniquement d’une rationalité économique, il sait se faire plaisir et cherche des offres qui le surprendront. Il n’est plus « un homoeconomicus, c’est-à-dire un être agissant de manière parfaitement rationnelle » mais est à la recherche de la différenciation, ainsi la Ford proposé ne lui convient pas, il souhaite avoir une voiture différente de celles des autres, avec une couleur et une marque différente. Patrick HETZEL, nous donne la définition suivante du marketing relationnel, « le marketing relationnel est une déclinaison du marketing qui repose sur les interactions et la nature de ces interactions à moyen-long terme, entre le vendeur d’une part, et l’acheteur, et /ou le consommateur d’autre part. Il vise dès lors à privilégier la qualité du contact établi avec l’acheteur et/ou le consommateur ». Source : Le marketing relationnel HETZEL Patrick et Morin –Delerm Sophie (2002) 9 Comme le montre l’illustration ci-dessus, le marketing relationnel, qui va permettre d’avoir une relation individualisée et durable avec le client, a pour objectif la fidélisation. B. Passage du Marketing transactionnel à un Marketing relationnel Avant de différencier les deux modèles de Marketing, il convient de définir le marketing de la transaction et le marketing de la relation. Pendant de nombreuses années, c’est le marketing de transaction qui a été longtemps privilégié. En effet, ce type de marketing avait comme unique objectif la conquête de clients au désavantage des concurrents, basé sur une logique offensive. Le marketing transactionnel reste sur une orientation à court terme donc l’unique objectif demeure la conclusion de la vente. Ainsi la relation entre le client et le fournisseur prend fin à ce moment-là. Cependant, la logique évolue, il n’y a plus d’échange commercial sans la prise en compte des choix passés et futurs du client. La saturation du marché, la concurrence qui s’accroit ainsi que la baisse du pouvoir d’achat a conduit à revenir sur l’analyse des besoins des consommateurs. Le marketing relationnel, va au-delà, est recherché une satisfaction mais surtout une fidélisation du client avec les nombreux outils qui sont mis en place, afin que le client ait envie de revenir auprès de ce fournisseur-là, est visé dans ce type de marketing une orientation à long terme. La fidélisation du client dépend de la stratégie de marketing choisie par l’entreprise qui se révèle très importante. On peut donc citer, la stratégie transactionnelle « pure », à une orientation « hybride », et terminer avec une orientation relationnelle « pure ». Dans la stratégie transactionnelle, les entreprises ont pour but ultime d’accroitre les volumes de ventes sans penser à la dimension relationnelle avec le client qui aurait permis de le fidéliser. 10 La stratégie hybride, comporte à la fois une orientation transactionnelle mais aussi relationnelle. Selon Brookes et Little (1997, 1998) et Brodie (2002), « le marketing relationnel ne doit pas être pratiqué comme une activité à part en négligeant les aspects transactionnels ». Enfin, dans la stratégie relationnelle « pure », est sous-entendu le marketing relationnel qui signifie « l’ensemble des activités marketing destinées à établir, développer et maintenir des relations d’échange fructueuses » (Berry, 1983 ; Morgan et Hunt, 1994). Il est donc important dans ce type de marketing, de maintenir une relation de confiance entre les parties afin d’établir des relations durables. Christopher, Payne et al. (Christopher, Payne & Ballantyne, 1991, ont repris ces deux types de marketing, et les ont mis en opposition de deux façons. D’une part, dans l’optique relationnelle de nombreux autres marchés sont pris en compte, tels que les marchés de l’emploi, des fournisseurs par exemple, les consommateurs ne sont pas le seul marché qui est pris en compte. D’autre part, l’optique relationnelle prend en compte 3 notions très importantes à l’établissement du marketing relationnelle telles que : le marketing, la qualité et le service à 11 la clientèle. Auparavant la qualité et le service à la clientèle été pris en compte séparément tandis qu’avec le marketing relationnel, ils sont gérés ensemble. Par ailleurs Berry, un des premiers à avoir employé le terme de marketing relationnel, démontre que le marketing relationnel était très adapté au secteur des services. D’une part, la confiance est primordiale car le client en confiant sa comptabilité à un cabinet d’expertise comptable prend un risque, de plus, face à la multitude de cabinets il est difficile d’évaluer la qualité de service reçu. D’autre part, face à la multitude d’arrivée de concurrents, le marketing relationnel se révèle comme un moyen pour les entreprises de conserver les clients, et de les fidéliser car face à tout cela le consommateur est l’objet de toutes les attentions pour l’attirer. L’étude de Reicheld et Sasser (1990) a montré « l’intérêt de fidéliser les clients pour favoriser la performance financière ». Enfin, le marketing relationnel, permet de donner image de marque à l’entreprise. En effet, si les cabinets d’expertise comptable ne se démarquent pas avec leurs différentes spécificités, cela conduirait le client à opter pour le cabinet le plus proche de chez lui, ou à opter pour le moins couteux. En ayant une relation individualisée avec le client, celui-ci se sent moins dévalorisé et cela le conduirait développer une dimension affective par rapport à la relation établie entre le client et l’entreprise, cet attachement le rendra moins volatil et de ce fait fidèle à l’entreprise. Selon Jackson, « le marketing relationnel, ou le marketing ayant pour objectif d’établir des relations durables avec chaque compte individuellement, peut s’avérer extrêmement profitable lorsque cela est pertinent, mais cela peut aussi être couteux et inefficace dans le contraire ». En effet l’auteur distingue deux modèles de comportement possible du client. Nous pouvons distinguer d’une part le « modèle de répartition », ou les coûts de transferts sont faibles, car le client qui achète très souvent un certain modèle de produit n’aura aucune difficulté à passer commande chez un autre fournisseur. Dans ce modèle le marketing transactionnel est un système idéal car est favorisé la relation de court terme. 12 Le deuxième modèle est « le modèle de stabilité », contrairement au premier cas les coûts de transferts sont élevés et le client privilégie ses achats auprès du même fournisseur, basé sur la confiance et sur le long terme. Selon Fournier, « Le contexte joue également un rôle majeur. Il va influencer la relation entre les deux parties ». Plusieurs éléments auront des conséquences sur la fidélisation du client. Le processus de fidélisation du client peut varier et dépendre du contexte dans lequel se trouve le client. Un client dans le besoin urgent, ne va pas forcément chercher à trouver la qualité mais va plus avoir tendance à avoir un comportement transactionnel. Pour conclure cette partie, nous constatons que cette relation entre le client et l’entreprise ne dépend pas d’une unique cause mais d’une pluralité. Nous pouvons citer la stratégie de marketing mis en œuvre par l’entreprise mais aussi du contexte. De plus le client qui entre en contact avec l’entreprise ne prévoit pas forcement de rester indéfiniment client de cette société-là. La relation va se développer au fur et à mesure du temps. II. Stratégie de fidélisation et d’enfermement A. Cycle de vie du client Après les notions de cycle de vie de produit, cycle de vie de la famille, une étude a été réalisé sur le cycle de vie du client. Dwer, Schurr et Oh définissent dans un article publié en 1987 « developping buyer seller relationship », que le cycle de vie du client est organisé en trois étapes : l’acquisition, le développement et la rupture. 13 Source : Cycle de vie du client selon DWYER, SCHURR et OH - 1987 Nous pouvons constater d’après le schéma ci-dessus, que le cycle de vie du client suit un mouvement linéaire passant par l’étape de prospect, nouveau client, et de client établi. Le cycle de vie du client est composé de 4 étapes pour l’auteur : - L’acquisition : Dans cette étape, le client est un prospect, il est donc externe à l’entreprise. Mais c’est aussi le passage de la catégorie de prospect à la catégorie de client. - L’activation : est le moment ou le prospect devient client. L’entreprise essaie de lui communiquer beaucoup d’informations et fait son possible afin de le conserver. - La gestion de la relation client : Il s’agit d’une étape essentielle que ce soit pour le client comme pour l’entreprise. C’est à ce moment-là que l’entreprise calcule la valeur future du client et qu’il choisit de le conserver ou non. C’est à cette période également que le client va décider de rester ou de partir. - L’attrition : survient à partir du moment où l’entreprise prend la décision d’abandonner le client ou l’inverse. 14 Comme énoncé précédemment la phase d’acquisition est l’étape ou le prospect est susceptible de devenir le client de l’entreprise. Reichheld a conclu sur le fait « d’acquérir un nouveau client coute 5 fois plus cher que d’en retenir un ». Afin de pouvoir conquérir le client, l’entreprise va penser à mettre en œuvre des stratégies de conquêtes. D’après REICHHELD, il suffit d’une petite remise sur les tarifs habituels du client pour qu’il aille voir ailleurs. En effet le but ultime de l’entreprise est de réduire les coûts d’acquisition des nouveaux clients. Il existe en effet plusieurs « stratégies de conquête », les plus connues sont les suivantes : on peut citer d’une part « le profilage », qui consiste à collecter des données et de permettre la création d’un « portrait-robot du client idéal ». Une fois le portrait idéal réalisé, l’entreprise va chercher les meilleurs outils de communication et de distribution afin de rechercher ce type de clientèle. En collectant toutes ses informations, l’entreprise va pouvoir adapter son offre. En Second lieu, « le ciblage comportemental » constitue une autre stratégie de conquête. C’est une méthode qui permet la personnalisation du contenu en fonction de la recherche effectué par l’utilisateur du Web. B. Stratégie de fidélisation Comme nous l’avons évoqué précédemment, d’après Reichheld, « acquérir un nouveau client coûte cinq fois plus cher que de retenir un client déjà existant ». Ainsi la fidélisation est essentielle. Dans un premier temps nous allons chercher à définir la fidélisation. Malgré les différentes tentatives de propositions de définition du terme fidélisation par les auteurs, aucun accord n’existe pour le moment sur cette question-là. Il existe en effet trois types de fidélisation : comportementale, attitudinale et enfin mixte. 15 Pour certains auteurs tel que Jacoby, l’approche comportementale est dominante. La fidélité est ainsi définie par le fait de revenir régulièrement se réapprovisionner auprès de la même enseigne. Pour d’autres (DAY) qui d’ailleurs constitue la pensée majeure car celle précédemment énoncé se trouvait pour certains auteurs incomplète en effet, le comportement ne définit pas la fidélisation, s’ajoute une composante psychologique. Après la proposition de DAY en 1969, Jacoby et Kyner ont également fait leur proposition : « La fidélité à la marque est une réponse comportementale, non aléatoire exprimée à travers le temps par une unité de décision, portant sur une ou plusieurs marques prises dans un ensemble en fonction d’un processus psychologique de décision » c’est-à-dire qu’il est nécessaire que la fidélisation se compose d’une part d’un élément psychologique mais également comportementale. De plus la vision a évolué dans le sens ou le consommateur n’est plus obligé d’être fidèle à une entreprise. Il peut l’être envers une ou plusieurs enseignes mais également aucune. Olivier quant à lui, en 1997 donne la définition suivante : « La fidélité peut être définie comme un engagement profond (exprimé par le consommateur) d’acheter à nouveau le produit ou service qu’il préfère, de manière cohérente dans le futur, en dépit des influences situationnelles et des effets marketing qui peuvent induire un changement de marque. » Il met en avant une spécificité essentielle : la persistance. Malgré les différentes attaques des autres entreprises, le client persiste et résiste face à la concurrence et reste fort et fidèle à l’entreprise. Un client « fort » réunit trois critères : la résistance face à la concurrence, persistance, et être prédictif. Après avoir défini la notion de fidélisation, nous allons à présent nous intéresser aux différents processus et théories qui amènent le client à être fidèle à l’enseigne. D’une part la théorie de l’action raisonnée (Fishbein et Ajzen 1975), celle qui considère que les individus sont rationnels. Ils vont se servir de l’information qu’il possède autour d’eux, afin de prendre une décision. Et avant de la prendre, ils vont examiner les répercussions éventuelles d’une action. 16 D’après cette théorie, l’intention d’exécuter un comportement devient alors décisive. Ajzn (1991) définit l’intention comme « un indicateur de volonté à essayer, de l’effort que l’on est prêt à produire pour se comporter d’une façon particulière ». L’intention dépend de deux caractéristiques. D’une part la norme subjective associé en cas d’adoption du comportement et l’attitude de l’individu en cas de réalisation d’un comportement, cette dernière consiste en la position durable, que le consommateur adopte envers une entreprise. Il y a un contrôle total du comportement par l’individu. Source : La théorie de l’action raisonnée d’après Fishbein et Ajzen, 1975 Dans un second temps, la théorie du comportement planifié correspond à une extension de la théorie de l’action raisonné. Selon cette dernière le comportement était totalement sous le contrôle de l’individu. C’est alors que AJZEN s’apercevra que sur certains agissements l’individu ne possède pas un contrôle total il va alors proposer une troisième caractéristique, celle d’ajouter la perception de contrôle sur le comportement. Le fait d’ajouter cette variable supplémentaire va permettre de se rapprocher au plus de la réalité. 17 Source : La théorie du comportement planifié d’après Fishbein et Ajzen, 1975 Cette illustration est identique à celle de la théorie de l’action raisonné, mais avec l’ajout d’une variable supplémentaire qui est la perception de contrôle sur le comportement. C. Stratégie d’enfermement Après avoir vu les différentes théories permettant la fidélisation, nous allons à présent nous demander s’il est nécessaire de rechercher des moyens « d’enfermement » de clients ou si nous pouvons compter sur leur engagement sur le long terme. Cette question est vraiment primordiale pour les entreprises car l’engagement du client constitue la continuité de la relation commerciale. L’engagement du client, peut prendre deux formes : - « La forme volontaire », qui renvoie à la préférence du client, envers une société particulière, pour les valeurs qu’elles véhiculent par exemple. La société IMMOKIP compta, est une société d’expertise comptable spécialisé dans la comptabilité de location en loueur meublé, ainsi les clients recherchant ce type de cabinet sont 18 satisfaits. De cette satisfaction peut en résulter un bouche à oreille positif mais également développer une véritable loyauté envers la marque, la société en question. - « La forme calculée au préalable », renvoie aux calculs que le client a déjà établi, si jamais il venait à quitter la société. Il s’agit des coûts de transaction (passage d’une société à une autre), contractuels (différentes clauses prévoyant le départ du client), apprentissage. L’enfermement est une stratégie, ou moins le client est impliqué et plus il est approprié. En effet si l’individu est fortement impliqué, alors il est à la recherche de l’offre exceptionnelle alliant exigence, qualité de service, de plus il développera une loyauté envers l’entreprise, et les entreprises concurrentes auront du mal à le conquérir étant donné qu’il sera satisfait par le service déjà fourni. Cependant si l’individu est peu impliqué, cela veut dire qu’il a la même vision de toutes les entreprises qu’elles sont toutes similaires, et qu’il accorde une attention particulière aux promotions établis par les concurrents. Sauf dans le cas où il y a une guerre de prix, l’enfermement s’avère efficace pour lutter contre la concurrence. Les coûts de changement n’ont pas nécessairement un caractère monétaire. D’après Jones, Mothersbaugh et Beatty, dans le secteur des services, il existe six types de coûts de changement. D’une part, les coûts qui sont liés à la perte de performance, lors du changement, l’individu peut perdre les privilèges qu’il avait auparavant Dans un second temps, les coûts d’incertitudes, étant donné que l’individu change de partenaire, il peut exister une performance plus faible lié à ce nouveau service L’individu, qui cherche à changer le partenaire existant va lui prendre du temps et des efforts cela engendrera des coûts de recherche d’un nouveau partenaire. 19 De plus, le nouveau partenaire implique une nouvelle organisation et mode de travail, cela va causer des coûts cognitifs suite au changement. Le fait de changer de partenaire va impliquer du temps, des efforts, de nouvelles dépenses mais surtout une fois de plus une communication des informations, ce sont les coûts de mise en œuvre de la relation. Enfin, dans un dernier temps, tous les efforts, le temps consacrés ainsi que l’argent avec le prestataire actuel seront réduits à néant, du fait du changement, ce sont les coûts qui ne peuvent plus être récupéré. Nous allons à présent voir quelles sont les dispositifs d’enfermement. Il existe plusieurs dispositifs d’enfermement qui permettent aux entreprises de mettre en place leur stratégie. - Le client fait un investissement spécifique. Par exemple, il achète un appartement en résidence de services. De nombreux cabinets d’expertises comptables refusent d’effectuer la comptabilité, qui est une obligation fiscale. - Le client va payer dès son entrée. En effet, au moment de l’établissement et la constitution du dossier, il va reverser un montant au cabinet afin qu’il puisse créer et gérer son dossier par la suite. - Le client, en choisissant ce cabinet va lui permettre d’obtenir certains avantages. La note d’honoraires établi pour un bien acquis dans une résidence de service, diffère de celle pour plusieurs biens. Selon le nombre, le montant des honoraires devient dégressif. Si le client venait à quitter le cabinet il perdrait peut-être tous les avantages perçus jusqu’à la. - Le client signe, donc il s’engage. Il arrive parfois que le cabinet soit mandaté par le promoteur. Ainsi au moment de l’acquisition du bien le client, signe un kit fiscal qui l’engage avec le cabinet. En effet le client peut avoir plusieurs autres biens gérés par un autre cabinet mais la présence du mandat peut changer la situation, et le client sera donc amener à changer de cabinet et opter pour la concurrence. 20 Cependant la stratégie de l’enfermement n’a pas que des effets positifs, il possède également des inconvénients, c’est aussi « une stratégie risquée ». Nombreuses sont les causes mais les principales sont les suivantes, nous pouvons citer d’une part la réaction du client, et d’autre part l’environnement. D’une part nous pouvons citer les risques de résistance, le consommateur apprécie la liberté des choix et non la force, la stratégie d’enfermement qui apparait comme une entrave à la liberté peut alors susciter chez le consommateur une résistance. Il va alors essayer de chercher toutes les alternatives possibles lui permettant de regagner la liberté de ses choix, en développant des attitudes d’oppositions tels que le bouche à oreille négatif, qui va leur permettre d’exprimer leur mécontentement. Il se produira alors l’effet inverse, le client risque de se mettre en opposition plutôt que de s’engager. Tandis que la réactance a plutôt un lien individuel, la réputation concerne un collectif, c’est la manière dont est considéré l’entreprise dans un public. Le bouche à oreille négatif, est tout simplement une conséquence des stratégies d’enfermement, qui est amplifié par internet. En effet ceci est dû, par le fait que les incidents se multiplient, de plus ils sont empêchés de mettre fin à la relation. Tout ceci nuit à l’entreprise, et peut se produire l’effet inverse : une dégradation de l’image de la société. De plus, lorsque la société ne tient pas ses promesses, le client peut se sentir abandonné et développer un esprit de vengeance en mettant un terme définitif à la relation, ce sont les risques de réputation. Cette stratégie de l’enfermement peut également conduire le client à développer de l’opportunisme, il peut changer de société à la première occasion, car il aura le sentiment d’une dépendance. 21 Partie 2 : Vers une amélioration de la relation client Après avoir étudié l’importance de la relation entre le client et l’expert-comptable, il convient à présent d’aborder l’impact des nouvelles technologies de l’information (NTIC), au sein du cabinet d’expertise comptable et d’effectuer une analyse des risques d’une mauvaise relation entre l’expert-comptable et le client et de proposer des solutions alternatives. I. Stratégie adoptée par le cabinet A. Les NTIC : facteur important de la stratégie de développement Les Nouvelles technologies de l’information et de la communication, concernent tous les domaines et secteurs de travail. Face à la rapidité de la propagation des nouvelles technologies de l’information et de la communication et ayant un important impact sur les métiers de la profession comptable, l’expertise comptable est au cœur de ce changement. Certains sont réticent face à toute cette nouvelle technologie tandis que d’autres comme le président de l’établissement financier Europe Finance Industrie Monsieur THANNBERGER, ont une autre opinion : « il faut que les experts-comptables maitrisent ces nouvelles technologies et les nouveaux métiers liés à elles, sinon ils seront coupés du réel ». Selon lui, les NTIC se révèleraient comme un moyen efficace de déproblématiser les relations entre le client et l’expert-comptable. Face à tout ce renouveau les cabinets ont ainsi le choix et doivent prendre une décision : Celle de considérer les NTIC comme un atout favorable à leur stratégie de développement ou de rester neutre et sceptique face à ce changement. 22 La mission de conseil est très souvent reprochée aux experts comptables. D’après les travaux de BAJAN-BANASZAK, « les experts comptables y consacre seulement 9% de leur temps ». Ils sont très présents au niveau juridique, fiscale, mais l’activité de conseil reste insignifiante. Tout cela doit changer, et pour cela nous nous poserons la question de savoir si i n t e r n e t pourrait être une solution. B. Les outils de communication et de réussite. Nous allons à présent nous intéresser aux différents impacts d’internet. Nous allons voir comment Internet « déproblématise » la relation entre le client et l’expert-comptable sur la dimension informationnelle. Ces cabinets, qui ont choisi d’agir et d’évoluer voient en introduisant les TIC, une amélioration des travaux effectués qu’il concerne la productivité mais également la qualité et l’image de marque. En effet Internet permet de partager l’information et de faciliter la communication mais il permet également de réduire le temps dédié « aux taches techniques » accomplis très souvent par les collaborateurs comptables. Il peut s’agir de la saisie comptable ou des tâches administratives. Désormais les administrations nationales, imposent l’accomplissement de toutes les démarches également par internet, par l’intermédiaire du portail télédéclaratif « jedeclare.com », à l’initiative du conseil supérieur. Il concerne le télépaiement, la déclaration de Tva (CA 12), la liasse fiscale, et ceci en toute sécurité. Par exemple, dans le cas où le collaborateur comptable effectue une demande de remboursement de Tva, il télédéclare la déclaration de TVA et procède à l’envoi des justificatifs des immobilisations par mail au Service des Impôts des Entreprises concerné. Celui-ci lui confirme la bonne prise en compte du mail et lui envoie un mail d’accusé de réception. La télétransmission est une manipulation qui permet un réel gain de temps mais également une sécurité supplémentaire car cela évite de préparer les courriers par lettre recommandé avec accusé de réception. Ainsi les collaborateurs perdent moins de temps et en passent plus sur des activités plus importantes. 23 De plus nombreux sont les clients soucieux de l’état de leur comptabilité, et souhaite obtenir les documents en temps et en heure pour établir la déclaration. Internet le permet, en effet si le client arrive à se connecter via l’intranet du cabinet connecté à celui du client il pourra ainsi obtenir les informations nécessaires de n’importe quel endroit et à n’importe quel moment. Selon Vézina et Fortin, et d’après leur étude menée au Québec, cette mise à disposition de la documentation officielle grâce à Internet, est très utile dans les petits cabinets. Avec Internet, l’expert-comptable ainsi que tous les collaborateurs comptables ont accès à une base de données avec de nombreux textes publiés, les formulaires officiels par les autorités réglementaires. De nombreux forums ont également été mis en place afin de pouvoir échanger entre experts-comptables sur le problème rencontré à l’instant t. Ainsi, ces sites permettent d’obtenir des informations instantanément afin de répondre à l’interrogation du client, en toute autonomie. Par ailleurs numériser les documents est devenue essentielle. IMMOKIP compta, le cabinet spécialisé dans la location meublé, possède 12 000 clients. Il est impossible de conserver tous les documents des clients au sein même du cabinet. Pour cela il est essentiel de scanner, numériser tous les documents et les enregistrer dans le dossier du client. Cet outil est appelé la Gestion électronique des documents (GED), chez IMMOKIP, tous les documents reçus telles que : les factures, et tous les autres documents comptables sont numérisés, cela permet d’éviter les photocopies, d’avoir des feuilles volantes et en procédant ainsi il est plus facile de les stocker. Après avoir vu les différents impacts d’Internet, sur la dimension informationnelle nous allons maintenant nous intéresser à la dimension relationnelle. D’après Régis Van LIEFLANT, « la principale innovation d’internet n’est pas technologique : c’est d’abord et avant tout un moyen exceptionnel et jamais imaginé jusqu’à présent pour mettre les hommes en communication », car avec l’essor des nouvelles technologies de 24 l’information et de la communication, les moyens de communiquer entre l’expert-comptable et son client se sont multipliés. Le courrier électronique, le site internet, sont des innovations qui permettent de communiquer plus facilement en interne (entre collaborateurs) mais également en externe (avec les clients mais également toutes personnes extérieures au cabinet) Depuis maintenant quelques années l’e-mail est devenu indispensable au même titre qu’avoir un numéro de téléphone ou une boite aux lettres. Il permet de communiquer plus rapidement et d’associer à l’email des pièces jointes. Chez IMMOKIP COMPTA, cabinet d’expertise comptable en ligne, étant donné que le cabinet possède des clients à travers toute la France, et qu’il n’y a pratiquement aucun rendez-vous planifié avec l’expertcomptable ou le collaborateur en charge du dossier, l’email est un outil incontournable car il permet d’établir cette correspondance systématique du fait d’avoir opté pour un cabinet à distance. Les cabinets par l’intermédiaire de l’email adressent aux clients toutes les informations utiles comme par exemple lorsque la période fiscale démarre, une demande de documents est faite aux clients par mail. Ces mails sont envoyés en masse, et arrivé la fin de la période fiscale, tous les collaborateurs comptables, font un retour des documents au client par mail, afin qu’ils puissent remplir leurs déclarations complémentaires concernant la location meublé. En utilisant le courrier électronique, le cabinet comptable minimise les coûts et améliore la productivité. Ainsi le courrier électronique n’est pas une entrave à la communication bien au contraire, il est d’autant plus efficace si chacune des deux parties s’échangeant le mail prennent cet engagement au sérieux, et font le point régulièrement et y répondent instantanément. D’après FULK, « ce qui compte le plus est le sérieux dans l’utilisation d’un média ». Ainsi si le collaborateur comptable et l’expert-comptable échangent avec le client dans des délais raisonnable, le client sera plus rassuré, et aura moins l’impression du manque d’accessibilité lié à la difficulté de le rencontrer en rendez-vous. Etant donné la distance entre le client et le cabinet, afin d’associer un visage à un nom du collaborateur, le cabinet Immokip compta fait parvenir au client le trombinoscope du groupe à chaque envoi de courrier de sorte à ce que le client ressente moins la distance. (annexe 1) 25 Comme le montre l’illustration ci-dessous Internet va permettre de faciliter la communication entre le client et l’expert-comptable qui va pouvoir diminuer le temps de réponse au client. Nous constatons ainsi que d’après l’étude réalisé 75 % sont d’accord avec cette affirmation seulement 4 % sont fortement en désaccord et 5 % en désaccord. 66 % des experts comptables affirment être réactif dans la journée, et seulement 2% dans la semaine. Concernant le site web, peu de cabinets comptables en possèdent un. Selon Jacques Cabuzel, « le site internet du cabinet a un intérêt promotionnel incontestable et donne, même au plus petit la possibilité de faire connaitre ses spécificités et sa différence ». Comme tous les autres outils de communication énoncés précédemment, avoir un site web, possède des avantages 26 qui permettent d’améliorer la relation avec le client déjà existant mais également le potentiel. Le site internet, premier appel, constitue un des points essentiels pour satisfaire les clients car il est disponible tout le temps, et par ce biais le professionnel va pouvoir expliquer ses services en rentrant dans les détails sans se répéter indéfiniment. De plus il permet de montrer que le cabinet suit les évolutions technologiques cela a un effet plus rassurant auprès des clients et donne de la valeur à l’image du cabinet. Il donne la possibilité de se faire connaitre. La création du site internet va réellement permettre de fidéliser la clientèle car étant donné son accessibilité illimitée, des lors que le client aura besoin de renseignements supplémentaires il pourra se référer au site en question. Par ailleurs si le client est satisfait des services qui lui sont fournis, il peut le recommander à une autre personne. Cependant si le site internet n’existe pas ou n’est pas visible, le prospect va perdre du temps et à force de chercher il va être découragé. De plus, il va peut-être être contacté par d’autres cabinets et ainsi perdre un client potentiel. Il va permettre au cabinet de se procurer un avantage concurrentiel, car face à la multitude de concurrents, en proposant des services spécifiques il va pouvoir se démarquer des autres. Être présent sur les réseaux sociaux, tel que Facebook, Linkedin lui permettra de se rendre encore plus visible. En effet Martin et al (1999), définissent les TIC « comme toutes formes de technologies utilisées pour créer, enregistrer, manipuler, communiquer, échanger, présenter et utiliser les informations sous diverses formes (données, voix, images, présentations multimédias) et toutes les autres formes incluant celles qui ne sont pas encore créées ». 27 Comme le montre l’illustration ci-dessus, la qualité de la relation dépend de plusieurs facteurs, qui sont liés entre elles. D’une part en adoptant les technologies de l’information et de la communication cela permet d’instaurer la confiance, qui est un élément essentiel permettant d’améliorer la qualité de la relation. A titre d’exemple, IMMOKIP compta, le cabinet d’expertise comptable prend en charge toute la comptabilité liée à l’achat de l’appartement dans une résidence de services, ainsi que toute la récupération de la TVA auprès de l’administration fiscale. Il communique également les chiffres au client qui sont à reporter sur la déclaration complémentaire de la location meublé non professionnelle, le client lui confie la comptabilité car il a confiance en l’expert-comptable et a de ce fait une responsabilité très importante. Les TIC, favorise également l’engagement qui est également un facteur important contribuant à la qualité de la relation entre le client et l’expert-comptable. Il permet de 28 construire une relation sur le long terme. En effet étant donné les informations qui sont communiqués au client par le collaborateur comptable, celui-ci peut percevoir favorablement sa compétence. En adoptant les TIC, cela va permettre de favoriser la communication. Sans communication, il est difficile d’améliorer la qualité de la relation car il permet de réduire les conflits, les incertitudes et permet de renforcer et maintenir cette relation. En effet les clients peuvent concevoir cet engagement dans les TIC comme une intention de mettre en avant la relation, ainsi le client se sentira valorisé et sera tenter de s’engager avec cette entreprise-là. Les TIC sont favorable à la perception de l’intégrité du collaborateur comptable. Le rôle est primordial. En effet C.Macneil (1980), donne une définition du rôle comme étant « un ensemble complexe d’habitudes, de coutumes, de règles internes et d’attentes ». Ainsi le collaborateur comptable a un rôle très important dans la gestion de la relation client. 29 II. Analyse des risques D’après l’INSEE, les prix de services comptables progressent moins rapidement que l’inflation, 10 % pour les prix entre 2005-2014 contre 13 % pour l’inflation. Cependant la série statistique ne reflètent qu’imparfaitement la réalité. La croissance du chiffre d’affaire, ralentit depuis quelques années, après une augmentation significative des chiffres entre les années 1990 et 2000, le secteur arrive à maturité. L’évolution des marges diminuent également, le jeu concurrentiel est tendu, car le contexte économique est défavorable. A. Les limites d’internet Malgré la propagation en masse de l’utilisation d’internet dans les cabinets d’expertise comptable, l’usage reste encore peu déployé car des contraintes techniques et organisationnelles persistent. D’une part, Les contraintes techniques. En effet, Internet permet de nombreux avantages, d’ailleurs nombreux sont les experts comptables utilisant internet pour transmettre les fichiers, l’utilisation est très intense. Cependant il y a également des inconvénients, notamment en ce qui concerne la sécurité, et la confiance. Les clients sont parfois réticents lorsqu’il s’agit de transmettre les documents confidentiels pour la comptabilité par internet, car il s’agit de documents considérés comme « sensibles », c’est ainsi que les experts comptables ont une utilisation moyenne dans ce cas précis. De plus il existe de plus en plus de risques de fraude, malgré les différentes protections mis en place « le risque zéro » n’existe pas. Certains clients privilégient le contact par téléphone ou rencontrer directement l’expert-comptable en rendez-vous. 30 De plus avec les nombreuses mises à jour, certains cabinets comptables rencontrent la difficulté de maitrise de l’outil, et pensent ne pas avoir les compétences nécessaires. Par ailleurs il arrive, qu’il y ai une incompatibilité de logiciel ou matériel, entre le cabinet et le client. Lors de l’envoi des documents par l’intermédiaire du courrier électronique, si le client transmet des fichiers qui sont illisibles par le collaborateur comptable cela génère un problème. D’autre part les contraintes organisationnelles, en effet Internet présente également des défaillances au niveau organisationnel. En effet, du fait de l’augmentation des échanges électroniques entre le client et le cabinet cela peut engendrer un volume trop important d’information. De ce fait, il est difficile de trouver l’information principal, et le collaborateur va ainsi perdre du temps à chercher l’essentiel et cela va compromettre la qualité de l’information. Du fait de rendre disponible en temps réel l’information souhaité du client par l’intermédiaire d’internet, peut compliquer l’organisation du travail au sein du cabinet. Le collaborateur comptable saisit les écritures, établie la déclaration de TVA, et réalise le bilan final. Cependant, tout le travail effectué au préalable est révisé soit par un expert-comptable, soit un chef de mission plus tard. Ainsi la comptabilité devra être déjà révisé au moment de la publication en ligne. Cela entraine des changements au niveau des responsabilités, mais également mettre en œuvre des nouveaux processus, qui va entrainer une réorganisation complète de l’organisation au sein même du cabinet. L’arrivée des nouvelles technologies provoquent chez certains individus un déclenchement, une opportunité de progresser. Cependant pour d’autres, il n’est pas nécessaire de modifier les habitudes. Ces individus sont réticents à l’évolution car cela va entrainer une modification profonde des habitudes, des méthodes, mais également il sera nécessaire d’assimiler de nouvelles compétences ainsi ils s’inscrivent dans « une stratégie d’attente ». Toutes ses modifications sont susceptibles de frustrer les individus et peuvent développer une résistance. 31 De nombreuses formations sont mise en place afin de sensibiliser un grand nombre d’entre eux, seulement se déplace uniquement ceux qu’ils le sont déjà (Yolin 2001). B. L’attrition Depuis maintenant quelques années, afin de lutter contre l’attrition de très nombreuses entreprises ont concentrés leur attention de faire de la rétention une priorité d’étude. Selon Gupta, Lehmann et Stuart « avoir une relation sur le long terme avec les clients est un point essentiel ». La fidélisation du client est primordiale, l’entreprise met tous les moyens en œuvre pour le conserver, cependant l’entreprise ne peut retenir par force le client qui choisit de partir pour différentes raisons c’est l’attrition. L’attrition signifie « le fait de perdre des clients sur une période donnée ». En effet le taux d’attrition est mesuré de la façon suivante : Nombre de clients perdus sur une période donnée ´ 100 Nombre total de clients au début de cette période Il peut prendre deux formes. L’attrition peut être volontaire mais également involontaire. D’une part le client peut être insatisfait des services rendus par l’entreprise car ils n’étaient pas à la hauteur de ses attentes, ou alors le client a subi des épreuves négatives avec le cabinet d’expertise comptable par exemple. Avant de mettre un terme à la relation avec l’entreprise le client aura déjà exprimé son mécontentement. En effet, si un client envoie un mail à son expert-comptable et si celui-ci ne prend pas le temps de lui répondre malgré plusieurs relances, le client peut décider de quitter ce cabinet pour le manque de disponibilité. On peut également parler de « l’attrition structurelle ». Elle survient indépendamment de l’entreprise. En effet du fait de la concurrence qui ne cesse de s’accroitre, une offre du concurrent qui pratique des prix moins élevés peut attirer le client. Par exemple chez 32 IMMOKIP Compta, un client a reçu un appel d’un autre cabinet pratiquant des prix plus bas alors nous nous sommes alignés afin d’éviter le départ du client. D’autre part il y a « l’attrition conjoncturelle », le client décide de partir à la suite d’évènements dégradant l’image de l’entreprise. Enfin dans un dernier temps, l’attrition peut avoir lieu involontairement c’est par exemple le cas lorsque le client décède, s’il déménage, il s’agit d’évènements indépendants de l’entreprise. En effet, afin de limiter le départ des clients l’entreprise devra anticiper et mettre en œuvre des projets afin de reconquérir les clients. Ainsi il effectuera de « la rétention », il s’agit du nombre de clients conservés s’exprimant en pourcentage par le calcul suivant : Nombre de clients conservés sur une période donnée ´ 100 Nombre total de clients au début de cette période Ce taux est important, car il permet de voir si les procédures de fidélisation mis en place par l’entreprise sont efficace. 33 C.Recommandations L’objectif principal de cette section est de proposer des recommandations afin de pallier aux différentes contraintes énoncées précédemment. Un client doit être placé au centre de la stratégie. La fidélisation est une priorité car la concurrence par les prix s’accentue. Le cabinet de demain doit constituer de nouveaux leviers de fidélisation qui doivent être activé afin de construire le cabinet de demain. Il doit d’une part proposer de nouveaux services et produits, et de tendre vers un positionnement de « full service » et d’accroitre le panier moyen avec des prestations de conseil à forte valeur ajoutée. En se positionnant sur une logique de vente de produits, les produits et services fidélisant ne manque pas notamment si le cabinet s’appuie sur les nouvelles technologies : création de site internet, nécessité d’avoir une logique produits peu consommatrices, qui donne un avantage plus fidélisant. D’autre part, il doit mettre en place « une sophistication de la stratégie marketing » sur l’offre de base. Notamment avec l’arrivée des générations y et z, la banalisation des missions comptables, « omnicanalité c’est-à-dire le fait de passer d’un canal de communication à un autre sans rupture de communication ». C’est une multiplicité de facteurs qui plaident pour « un boom d’offre 100 % en ligne ». « L’offre 100 % en ligne » est complémentaire avec l’offre tradionnelle, le conseil, ou la vente de produits afin de répondre aux attentes de certains profils de client. Le cabinet aura pour objectif de conseiller et d’orienter chaque client vers l’offre à un instant donné. 34 Le fait de développer des web services, gagner en automatisation, profiter de la dématérialisation, tout ceci permettra de gagner en productivité mais aussi fidéliser les clients. De plus, selon Reinartz et Kumar, le fait « d’avoir des relations sur le long terme avec les clients déjà existants n’est pas forcément bénéfique pour l’entreprise car les taux de profitabilité sont très hétérogènes ». En effet, « 15 à 20 % des clients génèrent 100 % (ou plus) des gains, 55 % sont simplement au seuil de rentabilité et constituent ce que nous pourrions appeler « le ventre mou » du portefeuille de clients ; et 5 % des clients sont à l’origine de plus de 30 % des pertes de l’entreprise » selon Kaplan et Narayanan. Cette catégorie de clients considérés comme « mauvais clients », est nuisible au développement de l’entreprise. En effet l’entreprise n’aura pas intérêt à investir sur ces clients mais plutôt de s’en séparer car par rapport à ce qu’ils rapportent ils coûtent relativement cher. En effet du fait de leurs caractères volatils, nombreux sont les clients qui sont réceptifs aux offres des concurrents, générant des conflits et en général une marge commerciale très faible. Cela va engendrer du bouche à oreille négatif et pour pallier à cette difficulté l’entreprise va mettre en place une équipe qui va s’occuper des clients complexes. L’hétérogénéité des clients conduit à l’idée selon laquelle les clients sont inégaux. Coluche disait « les clients naissent libres et égaux mais certains sont plus égaux que d’autres ». Dans un premier temps est réalisé un taux de profitabilité du client. Alors certes un client permet de contribuer au chiffre d’affaire mais il faut veiller à ce que les dépenses réalisées sur le client ne soient pas plus excessives que les recettes obtenues par celui-ci tels que des couts administratifs important ou des demandes de rendez-vous répétitives. D’autre part une étude de la valeur à vie du client autrement dit CLV est réalisé. Cette étude nous permet de réfléchir en termes d’investissement du client et pas seulement en termes de coûts. D’après cette méthode, il sera possible de prédire la valeur des clients qu’il en résultera en fonction des comportements d’achats des clients. 35 Conclusion Durant mon stage au sein du cabinet d’expertise comptable IMMOKIP compta, j’ai voulu étudier l’importance et l’intérêt accordé à la relation clientèle au sein de l’entreprise. De nos jours, les innovations technologiques jouent un rôle très important. Avec l’essor des nouvelles technologies la fidélisation des clients devient un enjeu stratégique majeur. Afin d’être performant, ou progresser d’avantage, face à une concurrence accrue, l’expertcomptable étant le principal conseiller du client, doit par tous les moyens chercher à se différencier des autres cabinets qui proposent les mêmes services. Dans la première partie de cette étude, nous avons constaté que le marketing relationnel est essentiel au bon développement de la relation entre le client et l’expert-comptable. Il permet d’avoir et de conserver une bonne relation avec le client afin d’éviter la rétention de celui-ci. Cependant, il peut exister certaines limites à la mise en place d’un marketing relationnel. En effet, certaines entreprises font parfois un usage abusif du marketing relationnel à travers les outils de communication par exemple. Selon Cova et Cova, « le marketing relationnel peut conduire certains clients à un sentiment de violation de la vie privée, de manipulation du consommateur, de déséquilibre dans la relation voire de déshumanisation de la relation conduisant à une sorte d’isolement des individus clients ». D’ailleurs, certains clients sont réticents car ils privilégient une transaction unique, au lieu d’une relation sur le long terme. Du fait de la relation pérenne, la rentabilité n’est pas immédiate et le fait d’avoir un contact régulier avec le client ne va pas forcément constituer une relation durable. Ainsi tous les produits ou services ne permettent pas de pratiquer un marketing relationnel, notamment dans la grande distribution par exemple. 36 Toutes entreprises cherchent à faire de la rétention de client afin d’éviter l’attrition. Selon Pierre Volle, il existe deux visions de la relation client. D’une part « la vision déterministe et pessimiste », qui consiste à conserver « les bons clients » et « abandonner les mauvais » D’autre part « la vision volontariste et optimiste » qui consiste à dire, que l’avenir de la relation repose uniquement sur la décision que prendra l’entreprise, en mettant en place « des moyens efficaces afin de développer ses relations » Afin de conserver une bonne relation avec les clients sur le long terme, de plus en plus de cabinets comptables adoptent une utilisation des outils de communication énoncés précédemment qui va permettre de faciliter l’accès à l’expert-comptable, et ainsi d’allonger le cycle de vie du client, ce fut l’objet d’étude de notre seconde partie. En effet il en résulte l’intérêt primordial d’utiliser les TIC dans la relation entre client et expert-comptable. Néanmoins, malgré les avantages obtenus grâce à l’utilisation des nouvelles technologies de l’information et de la communication celui-ci comprend également des risques qui sont considérés comme des limites. Dans un premier temps, il y a des contraintes techniques et dans un deuxième temps des contraintes organisationnelles. En effet en dépit du travail effectué au cours du stage, nous pouvons effectuer certaines recommandations mais nous ne pouvons donner des solutions face aux problèmes énoncés précédemment, car malgré le nombre de risques identifiés certains n’ont pu être identifiés. 37 Bibliographie è Ouvrages, Articles de recherche, Sitiographie LAVAULT.F, BENYAKHLEF.M, 2005 « Evolution des organisations comptables et adaptation des métiers », (CREG) Centre de ressources en Economie Gestion CHAPELLIER.P, 2003 « Les apports potentiels d’Internet à la mission de l’expert-comptable dans les petites entreprises » Comptabilité – Contrôle – Audit, Tome 9, pages 171-187 CHAPELLIER.P, THOURAYA.T, 2010 « Cabinets d’expertise comptable : impacts d’internet sur la relation client et la performance » archives-ouvertes.fr CHAPPELLIER.P, THOURAYA.T, 2006 « Le comportement des petits et moyens cabinets d’expertise comptable en matière d’utilisation des TIC » Comptabilité- Contrôle – Audit et Institution(s) MARTINEZ.I, DEVILLE.A, CAPKUN. 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MBA Marketing, Editions d’organisation VOLLE.P, 2013 « Stratégie clients : Point de vue d’experts sur le management de la relation client », Pearson France HETZEL.P, le Marketing relationnel, PUF, 2004 COTTET.P, LICHTLÉ.MC, PLICHON.V, 2012, “Fidélité transactionnelle ou relationnelle : une approche qualitative, Revue Gestion 2000 DES GARETS.V, PAQUEROT.M, SUEUR.I,2009, « L’approche relationnelle dans les banques, mythe ou réalité », Revue Française de Gestion CHOKRI.EF, CHARKI.M, 2008, « Le rôle des technologies de l’information et de la communication dans le développement de la qualité de la « relation client », Les revues des sciences de Gestion, Direction et Gestion (La RSG). 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B, 2008, « La normalisation comptable en France, un mariage de raison pendant l’occupation », Revue francaise de Gestion, n° 188-189, Lavoisier 40 Annexe 1 35 Collaborateurs à votre service L’EXPERT-COMPTABLE DE VOTRE LOCATION MEUBLÉE 12 000 Clients Loueurs en Meublé Partenaire de Banques et Promoteurs nationaux David ABIHSSIRA Directeur du Développement Xavier MARSALA Directeur — — Bruno NIVIÈRE Président Expert-Comptable Commissaire aux Comptes — Manon CASTIGLIONE Responsable Adjointe Pôle Création des Dossiers — Meggy VERDIER Assistante Pôle Création des Dossiers Gaëlle GHERARDI Collaboratrice Comptable — — Hervé LABRE Expert-Comptable Commissaire aux Comptes Alain MARCHESE Expert-Comptable Christelle LAPORTE Directrice Adjointe Julie CECCALDI Responsable Administrative et Financière Elodie GINET Responsable Pôle Création des Dossiers — — — — — Audrey DESRUS Responsable Pôle TVA Guillaume CAZORLA Responsable Pôle TVA Ha HUYNH Collaboratrice Comptable Pôle TVA Lisa SAVIOZZI Collaboratrice Comptable Pôle TVA Véronique KECHICHIAN Collaboratrice Comptable Emma CAMPANA Chef de Mission Lorie GARRIDO Chef de Mission — — — — Mélanie VARTANIAN Collaboratrice Comptable Pôle TVA — — — — Laura CHARRIER Collaboratrice Comptable Victoria AMOUS Collaboratrice Comptable Olivia BALDY Collaboratrice Comptable Jennifer ALCANTARA Collaboratrice Comptable Alexandra GORGA Chef de Mission Amandine SCIÉ Chef de Mission Laura ACQUAVIVA Collaboratrice Comptable Alice BIGOT Collaboratrice Comptable — — — — — — — — Lindsay GALEA Collaboratrice Comptable Gwenaëlle MALBRANQUE Collaboratrice Comptable Jules SCOTTO Responsable Relation Clients Option Réel Elodie BELMONTE Chef de Mission Alexia MASSOT Chef de Mission Expert-Comptable Stagiaire Yannis ZIDI Conseiller Clients Alexis DIAZ Collaborateur Comptable Diane PEREZ Collaboratrice Comptable — — — — — — — — 41 Photos : ©Romain Foucque Table des matières SOMMAIRE 2 REMERCIEMENTS 3 INTRODUCTION 4 PARTIE 1 : L’IMPORTANCE DE LA RELATION CLIENT 8 I. LE CONCEPT DE LA RELAITON CLIENT A. L’origine du marketing relationnel B. Passage du marketing transactionnel au marketing relationnel 8 8 10 II Stratégie de fidélisation et d’enfermement 13 A. Cycle de vie du client B. Stratégie de fidélisation C. Stratégie d’enfermement 13 15 18 PARTIE 2 : VERS UNE AMÉLIORATION DE LA RELATION CLIENT 22 I. Stratégie adoptée par le cabinet A. Les NTIC : facteur important de la stratégie de développement 22 22 B. Les outils de communication et de réussite 23 II. Analyse des risques 30 A. Les limites d’internet 30 B. Attrition 32 C. Recommandations 34 Conclusion 36 Bibiliographie 38 Table des annexes 42 42 L’importance de la relation clientèle au sein du cabinet d’expertise comptable Résumé : Dans un contexte économique de plus en plus concurrentiel, les cabinets d’expertise comptable doivent faire face à un nouvel enjeu fondamental. L’intégration de la notion de l’importance de la relation clientèle dans les cabinets d’expertise comptable est essentielle. Ce mémoire traitera de l’ensemble des stratégies et méthodes utilisés afin de satisfaire le client. Dans un premier temps sera étudié toutes les stratégies permettant de satisfaire le client afin de le fidéliser. Dans un second temps, nous présenterons les différents outils de communication qui permettent l’amélioration de la relation entre le client et l’expertcomptable, les limites et nous exposerons les recommandations. Mots clés : Relation client – Expert-comptable – Marketing Abstract: In an economy increasingly competitive, an accounting firms face new fundamental issue. The integration of the notion of the importance of customer relationships in an accounting firms is essential. This thesis will treat all the strategies and methods used in order to satisfy the customer. Initially, will be studied all strategies to satisfy the customer in order to create customer loyalty, and a second time we will present the various communication tools that allow the improvement of the relationship between the customer and the accountant, the limits and we will expose the recommendations. Keywords: Customer Relationship – accountant – Marketing Master Sciences du Management CFFP Spécialité « Conseil – Audit – Contrôle » Faculté des Sciences Economiques et de Gestion – Université de la Méditéranée 14 avenue Jules Ferry 13100 Aix en Provence Tel. : 0033(0)4 42 91 48 34 Email : [email protected] 43 44