SPIRITISME DE SALON
« De to u tes les th é o ries qui c h erc h en t à ex p liquer
« ces fa its (les fa its spirites), celle qui en expliqu e
« le plu s, e t p a r co nséquen t la m eille ure, p ré sen te -
« men t, est la th é o rie catholique. » (M. G aston
M éry , Echo du M er v e ille u x , ann ée 1906, p. 21,
2e colonne.)
Sous une forme ou sous une autre, l’éminent
directeur de Y Echo du Merveilleux a maintes fois
répété la profession de foi que je place en tête de
cette relation, en lui empruntant les termes modérés
dans lesquels il l’a formulée tout dernièrement
encore. Elle n’est plus pour moi une simple explica
tion. Elle est devenue, il y a bien des années, une
conviction, et le présent article n’est que le résumé
succinct des principaux faits constatés et des
réflexions nées de ceux-ci qui l’ont créée en moi.
Dès le moment où l’Amérique entraîna à nouveau
le vieux monde à la pratique des faits spirites à
laquelle il avait renoncé depuis que la Croix avait
vaincu le paganisme antique, ceux qui ont désiré
l’expérimenter ont pu être divisés en deux classes.
Les uns y ont vu un sujet d’investigation, d’étude
sur une force inconnue et en apparence changeante,
et parmi eux, certains en sont arrivés à s’en faire