l’horreur de la tauromachie qui n’est jamais que le spectacle malsain de la
torture d’un être sensible ?
Irréfutables sont ces évidences tellement criantes, tellement déchirantes que les
négationnistes ne répondent que par l’injure personnelle qui me laisse d’une
indifférence superbe dès lors que je n’y décèle que l’indigence des positions
adverses.
L’humanité doit franchir un pas moral décisif et accéder au respect du vivant, ce qui
représente le plus grand défi du temps.
Pour l’heure, les lobbies de la mort et de l’exploitation ont déjà perdu la bataille des
idées. Ils détiennent encore le Pouvoir politique totalement dominé
par des esprits formatés à la négation de l’unité profonde de la vie sur terre.
Un mouvement de fond est en marche dans la société.
Ce mouvement demeure encore souterrain, presque inconscient, sans traduction
politique forte permettant de changer les lois et les règlements, mais ce mouvement
irrésistible travaille les esprits et les cœurs.
Il nous appartient de le faire émerger.
Le gouvernement néo-conservateur, complice des tortionnaires et exploiteurs,
organise un forum « Grenelle » dit « animal et société « . Traduisons: le roi et l’église
organisent la controverse de VALLADOLID.
Ce n’est pas encore la Révolution écologiste, mais elle est en gestation.
Les gouvernants se sentent contraints d’endormir « l’opinion publique », favorable à
l’amélioration de la conditon animale, par des discussions médiatisées dont il entend
ne tirer aucun autre profit que celui d’occuper l’espace médiatique.
Les gardiens des « traditions » verrouillent les pouvoirs publics et interdisent les
évolutions qu’appellent les changements de mentalités.
Pour les princes financiers qui gouvernent le peuple (pour eux la lie) nepeut être
composée que de lourds chasseurs épais et bornés et les régions du sud de la
France ne sont peuplées que de sauvages sanguinaires jouissant à la vue d’un
taureau supplicié.
La vérité est têtue et cette vérité est que l’animal n’est pas une chose, un objet, une
machine, mais bien un individu doté d’un système nerveux assez semblable au nôtre
lui faisant éprouver le principe du plaisir déplaisir.
De ce fait incontestable découle que l’humain doit traiter l’animal non humain comme
ce qu’il est : un être sensible.
Avec le temps et les modifications des mœurs, certaines évidences, longtemps
niées, surprennent par les difficultés qu’elles rencontrèrent pour s’imposer à tous.
Un jour prochain viendra où chasse, tauromachie, exploitation et plus généralement
destructions de la Nature seront jugés à l’instar de ce que notre époque jugent les
combats de gladiateurs, les supplices d’antan, les bûchers, l’esclavage, faits
parfaitement admis par les esprits formatés d’autrefois.
Le grand malentendu réside dans les fariboles, les mythes grotesques, inventés
pour faire croire à l’homme qu’il ne serait pas un animal comme les autres. L’humain
s’est offert des billevesées consolatrices, le plaçantsur un piédestal, l’érigeant
en centre de l’univers.
Or, ce que la science, l’observation, la raison enseignent est que la vie dans sa
diversité est fruit du hasard, qu’il n’y a pas de centre, que se décerner à soi-même le