République Algérienne Démocratique et Populaire Ministère de l’enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique Université des Sciences et de la Technologie Houari Boumediene Faculté des Sciences de la Terre, de Géographie et Aménagement du Territoire Domaine Sciences et Univers Filière Géographie et Aménagement du Territoire Dynamique du Milieu Rural 2e année licence Agriculture Saharienne Municipe d’Oued Souf Initié(es) par : BELAID Souhil – 191932055009 CHABANE Rabah Hamza – 191931084619 CHABANE Yanis Hamza Adnane – 191931069287 Groupe 1 - Section A MAI 2021 SOMMAIRE I- INTRODUCTION :..................................................................................... 3 1. Introduction Générale : ............................................................................. 3 2. Développement de l’agriculture saharienne : ......................................... 3 Potentialités en ressources naturelles : .............................................. 3 Activités agricoles : .............................................................................. 4 II- DEVELOPPEMENT : ................................................................................ 5 1. Présentation de la zone d’étude : .............................................................. 5 Etude du milieu physique : ................................................................. 5 Facteurs abiotiques : ........................................................................... 6 Relief du Souf :..................................................................................... 6 Climat : ................................................................................................. 6 2. El-Oued: pôle agricole en tête des wilayas du Sud productrices de primeurs : .......................................................................................................... 6 Activités agricoles : .............................................................................. 6 3. Systèmes oasiens des Ghout de Oued Souf :............................................ 8 Informations générales : ..................................................................... 8 Alimentation et sécurité des moyens de subsistance : ...................... 8 Agrobiodiversité : ................................................................................ 8 Systèmes de savoirs locaux et traditionnels : .................................... 8 Culture, systèmes de valeurs et organisations sociales : ................. 9 Caractéristiques des paysages terrestres et aquatiques : ............... 9 4. Pédologie du sol :........................................................................................ 9 III- CONCLUSION : ...................................................................................... 10 IV- BIBLIOGRAPHIE : ................................................................................ 11 L'agriculture est un facteur important de l'économie de l'Algérie. Elle génère ellemême, sans les industries agroalimentaires, près de 12,3% du produit intérieur brut (PIB) en 2017, mais avec des variations importantes selon les années en fonction des conditions climatiques. Le secteur agricole emploie 10,4% de la population active en 2017 avec 1,14 million de travailleurs. Depuis les années 2000, l'agriculture est devenue l'une des priorités du gouvernement afin de diversifier son économie, encore dominée par la production pétrolière. Développement de l’agriculture saharienne Les régions du Sahara recèlent d’importantes ressources et potentialités à même de répondre à la fois aux besoins propres de ces régions en matière d’opportunités d’emplois et de besoins alimentaires des populations et de jouer un rôle important dans l’amélioration de la sécurité alimentaire de la nation. Les conditions agroclimatiques des régions des piémonts de l’atlas sahariens, du bas Sahara (Biskra- El oued) et même du centre du Sahara (Ouargla et Ghardaïa) offre l’opportunité à un développement des filières de productions hors saisons. Ces filières peuvent renforcer les sources d’approvisionnement des grands centres urbains du Nord en produits maraichers, y compris de la pomme de terre. La mise en place de différents programmes pour le développement des régions du sud par le ministère de l’agriculture, du développement rural et de la pêche, ont permis la réunion des conditions nécessaires pour notamment assurer la création d’emplois et l’amélioration des conditions de vie et des revenus des populations rurales. Les principaux indicateurs révélateurs de l’importance de la place de cette zone dans l’économie agricole nationale sont : 1. Dix (10) wilayas sahariennes : Adrar,Béchar, Biskra, El Oued, Ghardaïa, Illizi, Laghouat, Ouargla, Tamanghasset et Tindouf. 2. Nombre de communes : 188 dont 141 Rurales. 3. Dix (10) circonscriptions administratives : Bordj Badji Mokhtar et Timimoune. (Adrar), Béni Abbes (Béchar), Ouled Djellal (Biskra) , El Meghaier (El Oued), El Meneaa (Ghardaïa), Djanet (Illizi), Touggourt (Ouargla), In Salah et In Guezzam (Tamenghasset). 4. Quatorze (14) régions naturelles : Le Pays des Dayas, les Zibans, Oued Righ, Le Souf, Ksour, M’Zab, Ouargla, le Gourara, la Saoura, le Touat, le Tassili et le Tidikelt. 5. Superficie des parcours : 18 918 639 ha. 6. Longueur de la ceinture frontalière : 5 000 km. 7. Populations active totale : 1 203 725hab dont 465 177hab agricole. • Potentialités en ressources naturelles En sols ou le potentiel apte à une mise en valeur est de 1.4 millions d’ha et qui est localisé dans les grands ensembles étudiés des anciennes palmeraies de l’Oued – R’hir, du Touat – Gourara – Tidikelt et sur les nouveaux périmètres de Gassi –Touil, Hassi – Messaoud, In Amenas et d’Abadla. • • En eau avec des potentialités exploitables estimées par le modèle numérique du Système Aquifère Sahara Septentrionale (SASS) à 6,1 milliards de m3 à l’horizon 2050. En énergies renouvelables, le solaire : 13.9 TWh /an, éolienne : 35 TWh/an et géothermique. nappes aquifères chaudes (ALBIEN). Les potentialités en eau, en sol et en énergie confirment, la possibilité non seulement de conforter les périmètres productifs existants mais aussi d’impulser la création de nouveaux périmètres qui permettraient, à moyen terme, d’augmenter d’au moins 30% en maraichage, en céréales et en viandes rouges les niveaux enregistrés ces dernières années. L‘agriculture constitue l‘activité principale et un facteur de stabilité des populations. Activités agricoles Au cours de la dernière décennie la superficie agricole irriguée (SAI) au niveau du Sahara a connu une extension de plus de 106 000 ha. Ainsi, elle s’élève actuellement à 355 911 ha ce qui représente 30% de l’ensemble de la S.A.I nationale. Les grandes régions agricoles sont localisées dans les Ziban, l’Oued Righ, le Touat, le M’Zab, le Souf et Ouargla. La phœniciculture, l’agriculture dans les régions sahariennes a de tout temps reposé sur la culture du palmier dattier (composé d’environ 1000 cultivars) du fait de ses capacités d’adaptation aux conditions climatiques difficiles et qui constitue l’élément essentiel sur lequel repose tout l’écosystème Oasien. L’évolution de la palmeraie a été caractérisée par une période d’abandon (1960/1980) traduit par une régression du potentiel productif, et vieillissement du verger et une étape positive plus marquante dans la redynamisation et l’évolution de la phoeniciculture, et ce, grâce aux moyens mis en place par le gouvernement allant 1980-à ce jour. En dépit de la sévérité de son climat, la région saharienne a vu le développement de la céréaliculture occupant plus de 81 900 ha localisés principalement dans les Zibans et le pays des dayas. Autres cultures ayant connu une croissance exceptionnelle durant ces dix dernières années sont les cultures maraîchères occupant actuellement près de 92 736 ha dont 41% est réservé à la pomme de terre. Elles sont pratiquées au niveau du Touat, l’Oued Righ, le M’Zab et principalement dans le Souf et les Ziban. L’arboriculture, la se garde une place appréciable avec une superficie de 21 203 ha. Les principales productions fruitières, l’olivier dont la superficie dépasse les 10 800 ha, l’abricotier et le grenadier avec la prééminence des régions des Ziban et du M’Zab. Quant aux autres cultures, 19 196 ha sont dédiés aux cultures fourragères et 5 255 ha aux cultures industrielles (tabac, henné, faux safran et tomate). Le cheptel est prédominé par un effectif ovin avec un taux de 69% concentré dans les régions du Ksour des Dayas, Souf et Ziban d’une part et d’autre part l’élevage camelin représente l’activité spécifique des wilayas du sud avec un effectif de 339 748 têtes constituant ainsi la quasi-totalité de l’effectif national. PRESENTATION DE LA ZONE D’ETUDE Lieu de l’étude : El-Oued, capitale du Souf, dites « la ville aux mille coupoles » (Etude du milieu physique) Notre recherche est réalisée auprès de l’agriculture saharienne du municipe d’Oued Souf, localisé sur le front pionnier de l’Est algérien dans l’état d’El-Oued. Plusieurs raisons ont déterminé le choix du municipe d’Oued Souf comme lieu d’étude. Source : Univ-El Oued . La région du Souf est une partie de la wilaya d’El-Oued rattachée au Sahara septentrional et caractérisée par des facteurs écologiques assez spécifiques. Elle est située dans le Sud - Est algérien et au Nord du grand Erg oriental (Fig. 1) avec une superficie de 35706 km2. Elle est comprise entre le 33° 19' à 33°61' N et 6° 80' à 7° 10' E (NADJAH, 1971) avec une altitude moyenne de 60 m. Elle est limitée par : - la zone des chotts (Melghir et Merouane) au Nord. - la zone frontalière tunisienne avec le chott El-Djérid à l’Est. - la wilaya d’Ouargla et la vallée de l’Oued-Righ à l’Ouest. Source : Wikipedia Quant à la ville d’El - Oued, elle se trouve à environ 650 km au Sud- Est d’Alger et à 350 km de Gabès (Tunisie) selon la D.P.A.T. (2008). Facteurs abiotiques : Les plus actifs sont au nombre de quatre. Il s’agit du relief, du sol, de l’hydrogéologie et du climat (températures, précipitations, humidité relative, insolation et vents) Relief du Souf : La configuration du relief de la vallée du Souf est sablonneuse avec des dunes qui peuvent atteindre une centaine de mètres de hauteur (NADJAH, 1971). Ce relief est assez accentué et se présente sous un double aspect dont l’un est un Erg occupant les 3/4 de la surface totale et l’autre sous forme de dépressions fermées entourées de dunes. Le Souf tout entier est presque compris entre deux lignes : 80 mètres à l’Est et 120 mètres à l’Ouest. Climat : Le climat dominant d’El Oued est de type désertique. Il n'y a pratiquement aucune précipitation toute l'année dans El Oued. Selon la classification de KöppenGeiger, le climat est de type BWh. El Oued affiche une température annuelle moyenne de 21.6°C. Les précipitations annuelles moyennes sont de 65 mm. Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. Température minimale moyenne (°C) 4 6 9 13 18 22,9 25 24 22 16 9 5 Température moyenne (°C) 10 13 16 20,7 25 30,2 33,4 32,6 29 22 15,9 11 Température maximale moyenne (°C) 17 19,6 23 28 33 37,5 41,5 40,4 36 29 22 17 Précipitations (mm) 8 8 11 4 7 2 0 1 5 8 11 8 Source : Climat-data.org El-Oued: pôle agricole en tête des wilayas du Sud productrices de primeurs (Activités agricoles) Le grand erg oriental pourrait devenir le nouveau grenier de l’Algérie. Une population agricole chevillée au sable de cette contrée se réapproprie les lieux pour en faire un lieu de vie. Fertiliser le Sahara, planter, verdir et produire des légumes sont les initiatives qui sont menées depuis quelques années dans le Souf, au sud-est algérien. Un million d’oliviers sur 3000 ha sont plantés. Outre la phœniciculture en ghout traditionnelle, on y trouve désormais la pomme de terre, les cacahuètes, l’ail, les cultures maraîchères, condimentaires et fourragères, ainsi que les pistaches et les roses. D’ailleurs, la wilaya d’El Oued possède une variété d’arachides particulièrement prisée. Pas seulement, depuis quelques années on y voit aussi des plantations de tabac, pistache, pastèque et surtout les roseraies de Guemar….Un vrai miracle. Source : Bas-Sahara Elle est leader en matière de culture de pomme de terre à l’échelle nationale, mais aussi dans d’autres cultures telles que les dattes, la tomate, les arachides, le tabac et autres, portée par l’orientation des jeunes vers l’investissement agricole et confortée par la mise en place de diverses mesures lui ayant permis d’accéder au statut de pole agricole par excellence, estime le président de la Chambre, Bekkar Ghemmam Hamed. El Oued s’est hissée, l’an dernier, en tête des wilayas du pays dans la production de pomme de terre avec une production de 15 millions de quintaux, soit quelque 45% de la production nationale, représentant aussi 70% de la production végétale locale. La culture de ce tubercule couvre une superficie de 40.000 hectares, répartis sur le territoire de six (6) communes, soit 40% de la surface agricole exploitée de la wilaya (110.000 ha), a-t-il fait savoir. Concernant la phœniciculture, concentrée dans les régions d’Oued-Souf et OuedRigh, la Chambre fait état d’un patrimoine de quatre (4) millions de palmiers-dattiers couvrant une superficie globale de 40.000 ha, avec une production dominée par la variété supérieure "Deglet-Nour" dont le patrimoine compte 2,5 millions de palmiers, soit 63% de l’effectif global de la wilaya. La production de dattes de la wilaya est de plus de trois (3) millions de quintaux, soit 35% de la production nationale, lui permettant d’occuper le deuxième rang à échelle nationale dans le domaine, a-t-on précisé. La particularité réside aussi dans la production d’une variante de la "Deglet-Nour" et la "meilleure", dénommée localement "Baali" et développée sans irrigation dans un système agricole singulier, le "Ghaout" (zone de dépression permettant aux racines du palmier de tirer ses besoins en eaux directement de la nappe souterraine supérieure). Bien que sa culture intensive en grandes surfaces soit nouvellement introduite dans la wilaya, la production de tomate a donné lieu cette saison à une récolte de 611.000 quintaux sur 3.500 ha, rivalisant avec les autres régions du pays et permettant à ElOued d’ambitionner de se hisser en tête des wilayas du pays en la matière à l’horizon 2022, espèrent les responsables de la Chambre agricole. Parmi les cultures maraichères, la wilaya compte aussi sur la culture sous serre de la pastèque de primeur, qu’elle développe sur une surface de 1.500 ha, dans différentes communes, notamment Magrane, Hassi-Khelifa et Trifaoui, avec rendement moyen de 400 quintaux à l’hectare. La dynamique de l’activité agricole, dans ses volets végétal et animal, a généré plus de 150.000 emplois, soit près de 100.000 permanents et quelques 50.000 saisonniers, d’après la Chambre de l’Agriculture. La Chambre agricole de la wilaya d’El-Oued recense quelque 50.000 agriculteurs adhérents et représente 13 filières professionnelles agricoles, dans les segments végétal et animal. Source : Bas-Sahara Systèmes oasiens des Ghout de Oued Souf (Ressources et Eau) Localisation : Le Souf, Erg Oriental, Wilaya d'El Oued, Algérie Surface du SIPAM: 52 911 ha Population travaillant pour ce système: 44 968 pers. Caractéristiques topologiques: terres non fertiles avec les aquifères Classification climatique: conditions arides du désert Groupes ethniques / populations autochtones: les communautés Troude et Adouan Principales sources de revenu: agriculture ------------------------------------------------------------------------------------Informations générales : C’est au quinzième siècle que le système d’oasis Ghout a été développé grâce à l’adaptation progressive des agriculteurs aux climats arides. Les ghout sont des systèmes hydrauliques traditionnels typiques de la région de Souf. Ce système est unique dans le sens où il est permet d’utiliser une ressource rare, l’eau, afin de cultiver un grand nombre de plantes. Durable et adapte à l’environnement, le système de ghout souligne l’ingéniosité des agriculteurs. Cependant, ce système est aujourd’hui menacé à cause du pompage excessif des nappes phréatiques pour approvisionner les grandes villes. Alimentation et sécurité des moyens de subsistance : Les ghout permettent de cultiver notamment des palmiers dattiers. Cependant, il s’agit en fait qu’un système agricole a étages comprenant des légumes, des arbres fruitiers et les palmiers dattiers. C’est l’ensemble de cette production qui permet aux communautés locales de subvenir à leurs besoins. De plus, différents animaux sont également élevés grâce à la production de céréales rendue possible sous les palmiers dattiers. Aujourd’hui, les communautés résidant dans les oasis ont peu à peu développé des activités d’agro tourisme générant un complément de revenu supplémentaire. Aussi, les méthodes de gestion de l’irrigation et des oasis ont permis de préserver la qualité et le stock d’eau souterraine depuis le quinzième siècle Agrobiodiversité : Les oasis ghout regroupent une grande biodiversité. Le palmier dattier notamment a une grande biodiversité avec 800 variétés permettant de produire des dates très différentes appréciées par les communautés locales. Ces variétés sont les résultats de la longue sélection massale effectuée par les agriculteurs. De plus, des condiments mais aussi des arbres fruitiers, notamment l’olivier, sont cultivés avec le palmier dattier permettant d’enrichir la biodiversité locale. Ces oasis forment des habitats refuges pour les espèces locales sauvages telles que la gazelle. Enfin, les systèmes ghout ne requièrent pas l’utilisation de produits chimiques permettant de promouvoir la biodiversité locale et de réduire les pollutions. Systèmes de savoirs locaux et traditionnels : Le système de ghout consiste à creuser des cratères dans le sol afin de planter les palmiers au-dessus de la surface des nappes. Cette technique est ingénieuse car elle est réalisée en fonction de la direction et de la vitesse du vent sur les dunes. Le maintien des ghout dans de bonnes conditions nécessite de protéger les cratères avec des brises vents realisé avec les feuilles de palmiers mais aussi de retirer régulièrement le sable venu s’installer. Plantées à proximité de la nappe phréatique, les racines des palmiers ont facilement accès à une ressource en eau. Généralement les ghout n’excèdent pas 0,5 ha et représentent un système totalement adapté à l’agriculture en milieu désertique. Culture, systèmes de valeurs et organisations sociales : Le palmier dattier est un des symboles de la région du Maghreb et notamment pour les communautés du désert sans quoi, il leur aurait été difficile de survivre. Les méthodes de conservation et transformations ancestrales des dates ont été développées par les communautés locales formant un autre pan de leur culture. Ainsi, la menuiserie traditionnelle et tout l’univers culturel des ghout est le résultat de ce système mis en place pour survivre dans le désert. L’artisanat est une pratique commune et reconnue au sien de la communauté. Caractéristiques des paysages terrestres et aquatiques : Les systèmes ghout ont été développés depuis le 15e siècle par les communautés locales. Elles ont realisé plus de 9500 ghout dans la région de Souf. Cette région désertique est aujourd’hui parsemée de nombreux ilots verts créant un paysage unique et caractéristique. Grace à l’utilisation parcimonieuse de l’eau, évitant le pompage, ce système représente un précieux savoir de conservation et d’adaptation en zone aride. Pédologie du sol La région du Souf bénéficie de sols alluviaux à texture grossière à structure particulaire à fondue, ils sont très faiblement consistants et leur cohésion est faible à très faible enracinées et peuvent présentés des tâches d'hydromorphie en profondeur; La salinité des sols est faible à négligeable, cette faible teneur en salinité s’explique par l’absence d’un plan d’eau (nappe phréatique) proche de la surface du sol qui empêche les sels de remonter en surface et aussi par des apports d’irrigation. La matière organique est généralement faible à très faible, le pH est relativement alcalin. Du point de vue 4 classification pédologique, tous les sols du Souf se regroupent dans la classe des peu évolués d’apport éolien, modal, faiblement salé (Khadraoui, 2005). Le sol du Souf prend deux aspects dont le plus dominant est l’ensemble dunaire qui est constitué par de grandes accumulations sableuses tandis que l’autre partie dénommée localement "Shounes" est située dans la partie Nord-Est-Sud, caractérisée par une superficie caillouteuse avec des croutes gypseuses entourées par de hautes dunes (Ghroud) qui leur donnent aussi une forme de cratère, alors qu’à l’Ouest, on trouve la Tefza constituée essentiellement par du carbonate de calcium (CaCO3). En outre selon VOISIN (2004), le sable de la région est constitué essentiellement de silice (40 à 60 %), de gypse (10 à 40 %), de calcaire (2 à 20 %) et d'une très faible proportion d'argile (0 à 5 %). Source : Univ-El Oued Conclusion La dynamique de mise en valeur réelle dans et hors périmètres est suscité entre autre par : les changements techniques dans le système de production par le développement de la pomme de terre et aussi les investissements publics dans l’infrastructure, l’alimentation en électricité et la création des périmètres. L’innovation dans le système d’irrigation (pivot motopompe) et son adaptation aux conditions locales, est le facteur déterminant de développement de l’agriculture, la mise en valeur et le développement des marchés fonciers dans la région d’étude. L’existence de marchés fonciers informelles (A/V et FVI) et leurs dynamiques permettent d’activer la participation des agriculteurs, surtout pour les moins dotés financièrement et en savoir-faire technique. L’agriculture au Souf est itinérante et la logique minière « déplacement après trois ans » est très répondue dans la stratégie des acteurs. Ceci est expliqué par différents raisons liés aux fertilités du sol et la propagation des nématodes. Ce logique d’itinérance pose de questions sur la durabilité environnementale et économique des exploitations agricoles et nous pousse à s’interroger sur le devenir des terres travaillés « délaissés » en absence d’alternatif de reconversion vers la phoeniciculture, comme c’est le cas dans certaines régions à Biskra. Références bibliographiques - ALAMIR B., 2002, éléments minéraux et métaux lourds dans la composition et l’auge des eaux potables, normes de quantité. - BOUCHEKIMA B., 2002, le problème d’entartrage des eaux du sud algerien-revue des sciences agricoles. - BOUCHEKIMA B. and BABI Y., 2002 " heating an agricultural green house by using geothermal energy " congress VII Cologne, Germany, 29 june -5 july 2002. - D.H.W d’el-oued, 2010, rapport relative à l’hydraulique urbaine. service agraire de wilaya. - - DOBML, 2002, utilisation de l’eau d’oasien, avantages et inconvénients. - DUBOST D., 1980, contribution à l’amélioration de l’utilisation agricole des eaux chaudes des continental interscolaire (albien), dans la cuvette de la basse chaude algérienne. Bull.agro.sah, 5-61.109 p. - GUESSEIE B., 1977, défloration de l’eau de nappes d’el-oued, thèse d’ingéniorat – INA A-hanech . - O.N.M. el-oued, 2010, étude climatologique de la région d’el-oued (19982012) .ed.office natio.météo. p10. - WILAYA D’EL OUED, 2002, journées d’étude sur l’eau de l’oasis et les problèmes techniques actuelles.