Analyse des tests psychologiques dans les journaux

1. Ces tests visibles dans les magazines donnent-t-ils accès à la réalité ?
Ces tests semblent s’apparenter à de la psychologie populaire utilisant des outils psychologiques
simplifiés, déformés et même une vulgarisation de la psychologie. Ces tests semblent cibler l’attention
du public en priorisant le ressenti des gens. Ainsi, ces tests sont davantage des outils populaires pour
mettre des mots sur sa propre identité afin de mieux se comprendre.
En définitive, ces questionnaires révèlent une réalité ponctuelle de l’individu (à un instant précis),
subjective et limitée par son caractère auto-analytique, non professionnel sur le psychologique.
2. Selon vous, qu’est-ce qui démarque la psychologie clinique en tant que discipline scientifique
de la psychologie « pop » telle qu’elle est véhiculée dans certains médias ?
La démarche scientifique cherche à développer notre esprit critique, c’est-à-dire à porter un jugement,
ou même faire preuve de discernement pour aller vérifier les informations. La discipline scientifique
cherche la validité et la fiabilité du savoir, car il existe beaucoup d’intuitions et de fausses croyances,
qui elles ne sont pas validées et dont la discipline scientifique se démarque par la méthode
scientifique.
Quant à la psychologie « pop », il s’agit d’une psychologie qui est accessible au grand public, sans
fondement scientifique réel, ni vérification objective ou encore sans mesures précises. Cette
psychologie « pop » donne l’illusion au public de pouvoir résoudre les problèmes soi-même à l’aide de
solutions qu’il suffirait d’appliquer.
3. Sur la base du test, quels seraient les aspects positifs et négatifs d’une vulgarisation
scientifique dans le contexte d’une consultation clinique en imaginant que le patient est féru
de ce type de magazine.
Sur le plan positif, ce genre de test permet de se poser des questions sur soi, de visualiser certains
problèmes qui peuvent être exploités lors d’une consultation avec un professionnel. Ainsi, le patient
tente de mieux se comprendre et vérifie à travers les compétences d’un professionnel ce qu’il pense
avoir découvert sur lui-même (névrosisme, extraversion etc.).
Sur le plan négatif, l’individu pourrait percevoir ce test comme étant une projection réelle et
indiscutable de sa personnalité. Dès lors, tout autre diagnostic effectué par un psychologue entrerait en
conflit avec ses croyances et pourrait entraver la bonne marche de son traitement.