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ACOUSTIQUE
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1. Nature du son
Le son, ou onde sonore, est une oscillation mécanique de pression qui se propage, en général,
longitudinalement.
Le fonctionnement « en piston » de la membrane d’un haut-parleur, observable à très basse fréquence, illustre cette
définition. (Expérience 1)
Le transfert d’énergie s’opère par un petit déplacement alternatif de la matière du milieu (par exemple les
molécules d’air), mais le milieu ne se déplace globalement pas.
Voir par exemple la propagation d’une onde de compression longitudinale dans un ressort long. (Expérience 2)
2. Production du son
La production du son résulte de vibrations d’oscillateurs de nature mécanique.
Exemple : la vibration d’une lame fixée sur le bord d’une table. (Expérience 3)
La vibration des branches d’un diapason peut-être mise en évidence grâce à une petite boule de polystyrène
expansé suspendue à un fil, qu’on voit danser lorsqu’on la met en contact avec l’extrémité d’une branche du
diapason. (Expérience 4)
L’objet ou le phénomène physique qui produit un son est appelé source sonore.
En fonction du type d’onde produite on distingue trois types de sources sonores.
Sonogrammes correspondants
Les sources impulsionnelles.
Exemples : chocs, détonations, percussions.
L’onde produite est une impulsion ou un train d’onde
unique, de courte durée.
Les sources aléatoires.
Exemples : bruit du vent, de la pluie, des vagues.
L’onde produite est le produit de la superposition d’un
très grand nombre de sons divers. Il en résulte un bruit
Les sources harmoniques entretenues.
Exemples : Son d’un instrument à vent ou à cordes.
L’onde produite est périodique.
3. Caractéristiques physiques de l’onde sonore
3.1. Période T : c’est la durée au bout de laquelle le signal correspondant à l’onde, se reproduit identiquement.
( T est donc la durée d’un cycle). T s’exprime en secondes.
3.2. Fréquence f : C’est le nombre de cycles effectués par le signal en une seconde. f s’exprime en Hertz (Hz)
f
1
T
ou, ce qui est équivalent,
T
1
f
Le spectre audible pour l’homme est le suivant :
0 Hz infrasons (inaudibles) [ 20 Hz graves 300 Hz médium 6 kHz aiguës 20 kHz ] ultrasons (inaudibles)
3.3 Amplitude de l’onde sonore : il ne faut pas oublier que comme toute onde, l’onde sonore est porteuse d’énergie.
L’amplitude, correspond à la variation de pression acoustique ∆p du milieu et s’exprime en pascals (Pa). Cela
correspond à un son plus ou moins « fort, intense » ( A cette variation de pression ∆p, correspond un très petit
déplacement des molécules d’air ∆x qui est, par exemple, de l’ordre de 10-8 m pour une conversation normale).
En pratique, on utilise plus souvent la puissance sonore P dont on déduit l’intensité acoustique I du signal, mesurée
en un point d’une surface S
I est définie par :
I
P
S
Unités : I (W/m²)
P (W)
S (m2)
En plein air, la puissance sonore se répartit sur une surface quasi-sphérique et en première approximation, S = 4πd²
où d est la distance de la source au récepteur.
3.4 Forme de l’onde
L’onde la plus pure est celle dont le signal est d’allure sinusoïdale. Elle est composée d’une seule fréquence.
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4. Caractéristiques musicales de l’onde sonore
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A 1 kHz, le seuil inférieur de perception auditive de l’homme est de 2×10¨5 Pa.
A cette pression, correspond une intensité acoustique de 10-12 W/m². C’est le « 0 dB »
Concept physique
Intensité acoustique du signal
Fréquence du fondamental
Doublement de la fréquence
Forme du signal
(voir expérience 5 avec le
GBF)
Concept musical correspondant
Volume sonore
Hauteur de la note émise
(exemples : MI1 = 82,406 Hz, LA3 = 440 Hz, DO8 = 8372,016 Hz)
Passage à l’octave supérieur
(exemples : FA#1 =92,498 Hz FA#2 = 184,997 Hz FA#3 = 389,994 Hz)
Timbre de l’instrument
La flûte donne un signal peu éloigné de la sinusoïde,
le signal rectangulaire se retrouve dans les jeux électroniques
5. Propagation
• La propagation de l’onde sonore nécessite un milieu propagateur (une analogie avec la propagation de la chaleur
est possible). Dans l’air, l’onde sonore produit une alternance de couches compressées et décompressées. Le son
émis par une source sous cloche, ne se propage plus dès lors qu’on fait le vide dans cette cloche (expérience 6).
• On appelle célérité d’une onde sonore, la vitesse à laquelle cette onde sonore se propage.
La célérité de l’onde sonore est notée c et s’exprime en mètres par seconde .
La célérité de l’onde sonore dépend du milieu dans lequel elle se propage. Dans l’air à 20°C : c = 343 m/s
(eau : c = 1500 m/s ; acier : c = 5100 m/s ; brique : 3700 m/s ; verre : 5500 m/s ; sapin : 5000 m/s)
• Durant le temps correspondant à une période, l’onde parcourt une distance λ appelée longueur d’onde.
Relations :
c´T ou encore, ce qui est équivalent :
c
f
Unités :
(m) ; c (m/s) ; T (s) ; f (Hz)
On voit apparaître une double périodicité de l’onde :
Périodicité temporelle car deux point séparés temporellement d’une durée T seront en phase.
Périodicité spatiale car deux points séparés spatialement d’une distance
seront également en phase.
• Une expérience comparable à celle du miroir tournant (émission sonore directionnelle, suivie d’une réflexion sur
une surface lisse puis mesure à l’aide d’un microphone, du niveau reçu en fonction de l’angle), montre qu’on peut
modéliser l’onde sonore par une onde élastique, et qu’elle est soumise aux phénomènes de réflexion.
L’étude comparative de la propagation d’une onde transversale ou circulaire en cuve à eau montre également le
phénomène d’amortissement.
Le phénomène de diffraction apparaît également lorsqu’on laisse une porte légèrement ouverte. L’ouverture, ainsi
créée se comporte comme une nouvelle source de bruit.
Ces phénomènes sont pris en compte dans les études d’acoustique architecturale (= des bâtiments).
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6. Réception
• Nos organes récepteurs du son sont les oreilles. On peut grossièrement résumer leur fonctionnement de la façon
suivante :
oreille externe (pavillon → conduit → tympan): le pavillon recueille le signal auditif et le guide dans le conduit
auditif comme le ferait un réflecteur, tout en favorisant les fréquences élevées (5 kHz). Les dimensions et les parois
du conduit en font un résonateur pour les fréquences voisines de 2 kHz qui sont justement les fréquences vocales.
Le tympan vibre et transmet le mouvement aux organes qui constituent l’oreille moyenne, (fonction de l’oreille
moyenne : adaptation d’impédance et protection contre les bruits trop forts). Le signal arrive alors dans l’oreille
interne, milieu liquidien où la cochlée le transforme en impulsions électriques et chimiques conduites par le nerf
auditif, aux zones du cerveau concernées.
• Le microphone électrodynamique est un transducteur électroacoustique fonctionnant sur le principe suivant : la
vibration sonore met en mouvement une membrane très fine reliée à une bobine plongée dans un champ
magnétique constant. Le mouvement de la bobine dans le champ induit une f.e.m. à ses bornes (de l’ordre du mV),
qui est l’image fidèle du signal sonore reçu. Il ne reste plus qu’à préamplifier le signal électrique produit par le
micro pour pouvoir l’utiliser. Son intérêt réside dans la fidélité du signal produit (utilisation en prise de son)
• Le microphone capacitif est assimilable à une résistance de grande valeur en dérivation avec un condensateur
dont l’une des armatures serait mobile. Son fonctionnement peut se résumer ainsi moyennant une polarisation
préalable avec une résistance série. :
Variation de pression (son) → vibration de l’armature mobile → variation de la capacité du micro → variation de
la tension aux bornes du micro.
Le micro électret est de la même famille mais il dispose d’une polarisation préalable de l’une des deux électrodes,
qui lui permet de fonctionner sans polarisation extérieure.
L’intérêt du micro électret est qu’il a une excellente sensibilité pour une taille réduite. Il est fréquemment intégré
aux magnétophones du commerce.
• Le niveau sonore L , exprimé en dB, se calcule au moyen de la formule
L10 log
I
I0
où I désigne
l’intensité acoustique du signal (exprimée en W/m²) et I0 = 10 -12 W/m² qui correspond au « 0 dB ». On parle alors
de « Niveau d’intensité acoustique »
On peut également exprimer L en fonction de la variation de pression p exprimée en Pascals (Pa) en utilisant la
formule
L20 log
p
p0
où P0 = 2×10-5 Pa. On parle alors de « Niveau de pression acoustique »
Remarque : la puissance et l’énergie d’un signal sont fonction du carré de sa variation de pression correspondante.
Un calcul de substitution sur les deux formules précédentes conduit à
I 25 (10 4 p 2
• La mesure de L (dB) s’effectue à l’aide d’un sonomètre. Deux échelles sont principalement utilisées :
→ l’échelle « A » est pondérée en fonction de la sensibilité moyenne de l’oreille humaine à 40 dB (maximale aux
alentours de 2 kHz). Elle est utilisée pour les mesures ayant trait aux normes de protection au bruit continu ou
variable, pour les mesures en acoustique architecturale, et pour les audiogrammes (courbes de sensibilité auditive
d’un patient). C’est la plus utilisée.
→ l’échelle « C » est pondérée en fonction de la sensibilité de l’oreille humaine à 100 dB. La pondération est quasi
inexistante entre 50 Hz et 5 kHz. L’échelle C, plus proche de l’échelle physique, est utilisée pour les mesures des
bandes passantes des transducteurs : haut parleurs et microphones, et pour des mesures de bruits impulsionnels.
→ L’intérêt des échelles de pondération est de pouvoir passer d’une unité physique, le décibel, à une unité
physiologique, le phone. (1 phone = 1 dB à 1 kHz)
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7. Phénomène de battements
Ce phénomène apparaît quand on émet simultanément deux sons de même amplitude, de fréquences voisines f1 et
f2. Le son résultant a pour fréquence la moyenne des fréquences.
f R
f 1O f 2
2
Il est modulé par la fréquence de battement qui vaut la demi différence des fréquences :
f B
ˆ f 1" f 2ˆ
2
Les graphes ci dessous correspondant à deux signaux s1(t) et s2(t) d’amplitude unité, de fréquences respectivement
égales à 48 et 52 Hz illustrent cette théorie. r(t) désigne leur somme
2
s1( t )
s2( t ) 0
r( t )
2
0
0.05
0.1
0.15
0.2
0.25
0.3
0.35
0.4
t
Signalons un point important : l’oreille humaine étant très peu sensible à la phase, elle ne percevra pas fB mais
2 fB c’est à dire | f1 - f2 |.
Dans le cas ci dessus, l’oreille percevrait une enveloppe de fréquence 4 Hz alors que les calculs montrent une
fréquence de battement théorique de 2 Hz.
Dans le cas où f1 = f2 , les sources 1 et 2 sont dites « à l’unisson » . Le battement cesse alors (fB = 0 et fR = f1).
Cette méthode est utilisée pour accorder les pianos et les guitares en partant du La 440 Hz fourni par un diapason.
L’expérience 7 montre le phénomène des battements.
Remarque : on peut retrouver la mise en équation du phénomène des battements en partant de la formule de
trigonométrie.
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sin aOsin b2 sin
a"b
´cos e
e aOb
2 f
2 f
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EXERCICES
EXERCICE 1
Le son produit par un instrument a été capté par
un microphone puis visualisé à l’oscilloscope.
On a obtenu l’oscillogramme ci-contre,
avec les réglages suivants :
Balayage horizontal : 0,5 ms /cm
Calibre : 0,2 mV / cm
1°) Calculer la période puis la fréquence du signal
étudié.
2°) La note correspondante est elle grave, médium ou
aiguë ?
EXERCICE 2
En plein air et en l’absence de surfaces réfléchissantes, le niveau sonore d’un signal reçu diminue de 6 dB
quand la distance à la source double.
A quelle distance faudra-t-il s’éloigner d’enceintes de sonorisation fournissant 120 dB à 1 m, pour que le
niveau ne soit plus que de 84 dB ?
EXERCICE 3
A côté d’un diapason dont la fréquence de résonance est 440,00 Hz., on actionne simultanément un second
diapason émettant un son légèrement plus grave. Le battement produit est perçu par l’oreille avec une période
T = 2,30 secondes. Calculer la fréquence de résonance de ce deuxième diapason.
EXERCICE 4 :
1°) La chaîne de systèmes utilisés pour enregistrer la voix d’un chanteur, sur cassette, peut se résumer ainsi :
voix → → microphone → → préampli → → tête d’enregistrement → → cassette
Détailler les grandeurs physiques mises en jeu aux phases , , ,
2°) Faire le même travail pour une chaîne de systèmes destinée à lire un compact disque, après avoir classé les
systèmes suivants dans l’ordre correct
amplificateur, son, tête laser, enceinte acoustique, préamplificateur, compact-disque, convertisseur D/A .
EXERCICE 5
Pour repérer les insectes et les obstacles, les chauves souris utilisent l’écholocation, c’est à dire qu’elles
émettent des signaux ultrasoniques d’une fréquence comprise entre 50 kHz et 120 kHz,
par salves d’une durée de 1 ms.
1°) Sachant que la précision sur la mesure de la distance effectuée ainsi est de l’ordre de la longueur d’onde du
signal utilisé, calculer la précision avec laquelle une chauve souris repère un insecte proche en utilisant une
fréquence de 100 kHz.
2°) En terrain dégagé, une chauve souris presque immobile reçoit l’écho de sa salve 0,7 s après son émission.
A quelle distance de l’obstacle se trouve-t-elle ?
On prendra c = 340 m.s-1 pour tout l’exercice
EXERCICE 6
On considère source sonore d’une puissance de 2 Watts comme ponctuelle.
En plein air, l’onde émise est alors assimilée à une onde sphérique.
1°) Montrer qu’à une distance de 20 m de la source, l’aire de la sphère correspondante est de l’ordre de 5000 m²
2°) Dans la formule
I
P
, rappeler les différentes grandeurs physiques mises en jeu ainsi que leurs unités SI.
S
Utiliser cette formule pour calculer l’intensité acoustique du signal étudié.
3°) En se servant de la formule
L10 log
e f
I
I0
calculer le niveau d’intensité acoustique (en dB) de ce signal.
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EXERCICES (Bac Pro)
EXERCICE 7
1°) En considérant le haut-parleur comme un transducteur, rappeler les grandeurs physiques d’entrée et de sortie.
2°) En assimilant un haut-parleur à une source ponctuelle émettant une onde sphérique, calculer le niveau sonore
qu’on devrait obtenir à une distance d’un mètre. On supposera la puissance consommée égale à 1 Watt et le
rendement  égal à 1.
3°) En réalité, le niveau sonore émis par un haut-parleur est de l’ordre de 90 dB à 1 mètre, pour 1 Watt absorbé.
Calculer dans ces conditions, le rendement du haut-parleur.
EXERCICE 8
Expérience de mesure de la célérité du son . Consigne : travailler en écriture scientifique.
1°) Mettre le GBF+HP en voie A et le micro en voie B, disposé sur une règle graduée.
Fréquence utilisée : f =
Hz, donc T =
s, Position du microphone x1 =
m
2°) Déplacer le micro jusqu’à ce que le signal reçu soit de nouveau en phase.
Nouvelle position du micro : x2 =
m , et | x2 - x1 | = λ (voir cours) donc λ =
m
3°) On applique la relation
c´T pour en tirer cexp =
4°) On calcule l’écart relatif e en pourcentage de cexp avec la valeur théorique c = 342 m.s-1
au moyen de la formule
e
c exp "c
c
EXERCICE 9
On appelle onde stationnaire, le phénomène vibratoire résultant de la superposition de deux ondes progressives
sinusoïdales, de même pulsation, de même amplitude, mais se propageant en sens opposés.
Dans le cas d’une pièce de dimensions d1 ; d2 ; d3 , les ondes stationnaires possibles auront toutes une longueur
d’onde λ telle que
d k
2
. Les fréquences correspondantes sont appelées fréquences propres.
Rassembler, dans un tableau, les longueurs d’onde et les fréquences propres d’une salle 10m × 15m × 3m,
pour k = 1, k = 2, k = 3, en prenant c = 343 m.s-1 .
EXERCICE 10
Deux formules permettent de calculer le niveau sonore d’un signal :
celle du cours
L10 log
e f
I
I0
avec I0 = 10-12 W.m-2 et
L20 log
e f
p
p0
où p est la variation de
pression acoustique, exprimée en Pascals, avec p0 = 2×10-5 Pa donnant le seuil normal inférieur d’audition.
Etablir un tableau à trois lignes, donnant la correspondance entre L (dB), I (W:m2) et p (Pa) de 0 à 100 dB
EXERCICE 11
Le graphique ci-contre donne les courbes isophoniques,
normalisées, c’est à dire les courbes d’égale sensation
sonore centrées sur 1 kHz.
On voit que la zone d’audition normale est comprise
entre la courbe L = 0 dB seuil d’audition normal
et la courbe L = 140 dB seuil intolérable normal
Par exemple, un son de fréquence 150 Hz et de niveau
70 dB, sera perçu avec la même intensité, de 60 phones,
qu’un son de fréquence 4 kHz, de niveau 50 dB.
Ces courbes servent également à pondérer les échelles
de mesures sur les sonomètres ; pondération suivant la
courbe 40 dB pour l’échelle A, et pondération suivant la
courbe isophonique 100 dB pour l’échelle C.
On produit un signal de niveau sonore 40 dB.
Combien de phonies donnera un tel signal à 100 Hz,
200 Hz, 500 Hz, 1 kHz, 4 kHz ?
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Guide d’expériences
MATÉRIEL :
1 GBF
Des connecteurs bananes
1 Haut Parleur monté sur noix ou sur baffle
1 ressort long à faible constante de raideur
1 lame métallique genre réglet ou lame de scie à métaux
1 boule de polystyrène montée sur un fil fin, de préférence suspendu à une potence
1 cloche à vide et sa pompe
1 source sonore susceptible d’être placée sous cloche
Expérience 1 : fonctionnement en piston de la membrane d’un haut-parleur
On peut montrer, au passage, que l’amplitude de débattement est fonction décroissante de la fréquence
Expérience 2 : propagation d’une onde longitudinale dans un ressort long
On peut comparer avec l’onde se propageant le long d’une corde agitée, qui elle, est transversale,
tout comme le sont les ondes concentriques à la surface de l’eau.
Expérience 3 : vibration d’une lame fixée à une extrémité
On peut faire remarquer que la fréquence du signal dépend de la longueur de la partie mobile
Expérience 4 : boule de polystyrène sur diapason
Montrer que la vibration existe bien encore que sa faible amplitude ne la rende pas visible
Expérience 6 : audition d’une source sonore sous une cloche à vide
Pour plus de clarté, faire d’abord écouter la source en l’absence de cloche, puis sous la cloche.
Faire ensuite le vide et enfin laisser entrer progressivement l’air en maintenant l’émission sonore.
L’expérience fonctionne mal avec les cloches en plastique fin, incapables de descendre en pression.
Expérience 7 : battements.
On peut soit utiliser deux diapasons et en dérégler légèrement un pour obtenir des battements,
soit utiliser deux GBF connectés à deux haut-parleurs distincts avec des fréquences proches de 200 Hz.
Solutions des exercices
Ex 1 : T = 1,25 ms, f = 800 Hz médium
Ex 2 : d = 64 m
Ex 3 : Tentendue = 2,30 s => f entendue = 0,4348 Hz donc f2 = 439,57 Hz car l’oreille perçoit f entendue =2 fB = | f2 - f1 |
Ex 4 : 1°)
énergie acoustique = mécanique (on admet aussi : pression) différence de potentiel ou bien
courant électrique ou bien énergie électrique idem 2
champ magnétique.
2°) compact-disque
tête laser
convertisseur D/A
préamplificateur
amplificateur
enceinte
acoustique son .
énergie lumineuse (la réflexion du laser sur le C.D. est modulée par les cavités qui y sont gravées),
énergie
électrique (signal numérique) énergie électrique (signal analogique) énergie électrique (signal analogique)
énergie électrique (signal analogique)
énergie acoustique = mécanique
− Ex 5 : 1°) 3,4 mm 2°) 119 m (compter le temps aller et le temps retour).
− Ex 6 : 1°) S ≈ 5027 m² 2°) I = 3,98×10-4 W/m² 3°) L ≈ 86 dB
Bibliographie indicative
− B.O. n° 31 du 30 juillet 1992 page 2158 (programme de Sciences physiques des BEP industriels)
− Document ministériel d’accompagnement aux programes de sciences en BEP, pages S37 et S38.
− B.O. n° 11 du 15 juin 1995 pages 49, 50, 67 (programme de Sciences physiques des Bac Pro)
− Document INRS sur Le Bruit
− Encyclopaedia Universalis aux entrées « audition, acoustique physiologique »
− L Landau A Kitaïgorodski, La physique à portée de tous, livre 2, Ed Mir Moscou
− Jacques Avril : Notions expérimentales sur la mesure des sons ENNA Toulouse.
− Cours de physique Tale C Lacourt 1982
Remarque : le fichier source du présent document, en format xml (sxw OpenOffice)
vous sera envoyé sur simple demande par E-mail.
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Solutions des exercices niveau Bac Pro
Exercice 7
1°) Grandeur d’entrée : énergie électrique. Grandeur intermédiaire : énergie mécanique au niveau de l’équipage
mobile. Grandeur de sortie : énergie acoustique
2°) à 1 m, S = 12,57 m2 donc I = 7,958×10-2 W.m-2 par conséquent L = 109 dB
3°) L =90 dB donne I= 10-3 W.m-2 donc  = 1,26 %
Exercice 9
k=1
k=2
k=3
l = 10 m
λ = 20 m
f = 17 Hz
λ = 10 m
f = 34 Hz
λ = 6,67 m
f = 51 Hz
Exercice 10
L (dB)
0
I (W/m2
10-12
)
P (Pa)
2×10-5
Exercice 11 :
100 Hz
entre 0 et 10 phones
p = 15 m
λ = 30 m
f = 11 Hz
λ = 15 m
f = 23 Hz
λ = 10 m
f = 34 Hz
h=3m
λ=6m
f = 57 Hz
λ=3m
f = 114 Hz
λ=2m
f = 172 Hz
10
10-11
20
10-10
30
10-9
40
10-8
50
10-7
60
10-6
70
10-5
80
10-4
90
10-3
100
0,01
2×10-4
2×10-3
2×10-2
2×10-1
2
20
200
2000
2×104
2×105
200 Hz
entre 20 et 30 phones
500 Hz
40 phones
1 kHz
40 phones
4 kHz
50 phones
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