LE PERSONNEL
Qualités requises : L’exercice de la profession d’employé de restaurant, exige des
aptitudes et des connaissances appropriées. Ces dernières peuvent s’acquérir par l’étude
et par le travail. La volonté et la persévérance peuvent apporter un correctif efficace à
certaines aptitudes insuffisantes. Par contre, il est des inaptitudes, (physiques notamment
et aussi morales), qui peuvent constituer un sérieux handicap pour qui a le légitime désir
de gravir les échelons de la hiérarchie professionnelle.
Aptitudes physiques : Taille assez grande, stature élancée, quelques distinctions
naturelles et une bonne prestance. Une certaine élégance dans la tenue, propreté
corporelle et vestimentaire, la vue et l’ouïe normales, être capable de parler distinctement
et sans difficultés, posséder une destérité manuelle suffisante. Constituent un obstacle à
l’exercice de la profession les maladies contagieuses, les infirmités visibles, la
prédisposition aux varices, la moiteur persistance des mains, la transpiration excessive
des pieds.
Aptitudes psychiques et intellectuelles : Mémoire des noms, des nombres et des
physionomies, ainsi qu’une certaine élégance dans le langage. La timidité excessive qui
paralyse tant de débutants, ne constitue une inaptitude que lorsqu’elle est vraiment
persistante. Pour la vaincre, il suffit d’avoir assez de volonté pour se contraindre à
aborder résolument le client le plus difficile et le plus redoutable.
Instructions générales et professionnelles : Instruction générale du niveau du certificat
d’études primaires. La consécration professionnelle et l’accès aux emplois de maitrise,
exigent la connaissance d’une langue étrangère. Des notions approfondies du service de
restaurant et des stages à la cuisine au moins, en passant par toutes les parties y
afférentes.
Aptitudes morales : Goût du travail et sens de la discipline, désir constant de
perfectionnement professionnel, bonne conduite, politesse et amabilité, maitrise de soi.
Excellente moralité, dignité de vie privée, probité absolue, sobriété. A ces qualités, les
chefs de service doivent ajouter celles de l’autorité et de l’équité.
Les vertus professionnelles : Le bon apprenti, le bon ouvrier, le bon employé, ne se
distinguent pas seulement par leurs qualités professionnelles, mais encore par leurs vertus
et en particulier par les vertus auxquelles on donne le nom de ‘’vertus profesionnelles’’.
‘’Le bon ouvrier, qu’il s’agisse de travail manuel ou de travail intellectuel, est
celui qui se livre tout entier à son métier avec le plus grand désir de bien faire, qui aime
sa besogne quotidienne, qui se rend compte qu’il accomplit une tâche utile, qui, enfin, a
le respect de la profession bien comprise’’.