construction ou pour chaque cité ou campus et joindre :
deux exemplaires de la convention signé avec l’Etat et du cahier des charges.
Un état du nombre de logements sociaux réalisés ainsi que le montant du chiffre d’affaires.
Le même article décrète le non cumul des avantages.
C’est à partir du résultat fiscal qu’est calculé l’impôt sur les sociétés (IS) d’un exercice après imputation, s’il y a
lieu, du déficit des 4 derniers exercices non prescrits.
Cependant, la comptabilité générale ne fait ressortir que le résultat comptable, dégagé par le Compte de
produits et Charges (CPC), qui est égal à la différence, entre la totalité des produits de la classe 7 et la totalité
des charges de la classe 6.
Les stocks sont évalués au prix de revient ou au cours du jour si le prix de revient lui
est inférieur
Pour calculer le résultat fiscal, il y a lieu de faire des redressements extracomptables dans le tableau de
passage du résultat comptable au résultat fiscal (Tableau n°3) en :
ajoutant les réintégrations fiscales : c’est à dire toutes les charges déduites en comptabilité mais
non admises sur le plan fiscal ;
retranchant toutes les déductions fiscales : c’est à dire les avantages accordés sur le plan fiscal
mais non admis sur le plan comptable : Cas des abattements supprimées en 2009,
1-2-1 Produits imposables :
Pour le législateur, les produits imposables s’entendent :
1. des produits d’exploitation constitués par le chiffre d’affaires comprenant les recettes et les créances
acquises, donc même non payées, la variation de stocks de produits de la classe 7, les immobilisations
produites par l’entreprise pour elle-même, les subventions d’exploitation, les autres produits d’exploitation,
les reprises d’exploitation et les transferts de siège.
2. des produits financiers constitués par les produits de titres de participations et autres titres immobilisés,
les gains de change, les écarts de conversion constatés (augmentation des créances et diminutions de
dettes qui sont évalués à la clôture de chaque exercice et qui sont imposables au titre de l’exercice de leur
constatation), les intérêts courus et autres produits financiers, les reprises financières et les transferts de
charges.
3. des produits non courants comprenant les produits de cession, en cours ou en fin d’exploitation, des
immobilisations, les subventions d’équilibre et les autres reprises de subventions d’investissement, les autres
produits non courants y compris les dégrèvements obtenus de l’administration, les reprises non courantes
et les transferts de charges ;
4. les subventions et dons reçus de l’Etat, des collectivités locales ou des tiers. Mais, s’il s’agit de
subventions d’investissements, la société peut les répartir sur la durée d’amortissement des biens financés
par ladite subvention ;
5. Les opérations de pension.
1-2-2 Charges déductibles :
Ce sont des charges admises par le Fisc. Si elles sont justifiées par des factures, des tickets de caisse ou des
pièces probantes, elles passent normalement dans les charges en augmentant ces dernières et en diminuant le
bénéfice et, par voie de conséquence, l’impôt sur les sociétés (IS).
Si ces charges ne sont pas justifiées et même si elles rentrent dans l’exploitation de la société, elles ne sont
pas admises. Il faut donc les réintégrer pour diminuer les charges et augmenter le bénéfice et, par voie de
conséquence, augmenter l’Impôt (IS ou IR).
Dans tous les cas, ces charges déductibles comprennent:
I : les charges d’exploitation constituées par
A. les achats de marchandises revendus en l’état et les achats consommés de matières et produits ;
B. les autres achats externes engagées ou supportées pour les besoins de l’exploitation y compris :
1. les cadeaux publicitaires d’une valeur unitaire maximale de 100 DH portant soit la raison
sociale, soit le nom ou le sigle de la société, soit la marque de ses produits.
Ce montant très bas oblige la plupart des PME qui ont besoin de faire des cadeaux à leurs clients, banquiers
et fournisseurs à chercher à tricher sur la quantité pour respecter la loi.
2. les dons en argent ou en nature octroyés aux Habous publics et à l'entraide nationale, aux
associations reconnues d’utilité publique (Dahir 15/11/58) et aux œuvres sociales des entreprises
publiques et privées ainsi qu’aux œuvres sociales des institutions qui sont autorisées par la loi qui les
institue, dans la limite de 2 %0 (deux pour mille) du chiffre d’affaires ;
C. Les impôts et taxes à la charge de la société, y compris les cotisations supplémentaires émises au