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pdf-infirmite-motrice-cerebrale compress

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JÇ
épublique algérienne dém ocratique
ocratique
et populaire
Faculté des sciences médicales de Tlemcen
EHS mère et enfa
enfant
nt Tlemcen
Service de pédiatri
pédiatriee
Thème:
Infirmité motrice
cérébrale
Encadré par
rDib
Présenté par:
r Rbibess Zineb imane
Dr Sahli meriem
Année universitaire:
2011-2012
642 i 4
Dédicace:
• tous les enfants handicapés,
• notre encadreur Dr Dib,
Au chef de service de pédiatrie Pr bendeddouche,
Et à tous le personnel du service,
• nos collègues: otmani, ziani, kotbi, labioud, Idda, les soeurs khaldoun
• nos familles:
La famille de rbibess et la famille de sahli
On dédicace ce mémoire
Sommaire:
* p ar tie théorique:
I- INTROD
INTROD UCTION
II-DI
II-DIAGNOS
AGNOS TIC POSITIF:
• Signes cliniques neurom oteurs ou côté déficitaire de l'l'infirmité
infirmité motrice
cérébrale/infirmité
cérébrale/inf
irmité mo tri
trice
ce d 'origine
'origine cérébrale
.Signes neurologiques à lafin
lafin de la prem ière année
•Grands syndromes
IIIII
I-DIAGNOSTIC
DIAGNOSTIC DIFFERE NTIEL
IV-DIAGNOST
IVDIAGNOST IC ETIOLOGIQUE:
*les causes anténatales
*les causes n éonatales
éonatales
*les causes postnatales
V-CONSEQUENCES:
*l e s troubles digestifs
*l e s troubles
troubles du som m eil
*les troubles resp irat
iratoires
oires
*l'épilepsie
*phénomènes douloureux
*t ro u bl e s de la d églutition
églutition
*bav age
*troubles sphinctériens
*t r o u bles spécifiques intervenant dans la motricité
* Troubles spécifiques inhérents aux apprentissages scolaires
VI-PRISE
VIPRISE EN CH ARGE:
Evaluation et prise en charge du contrôle moteur
* Évaluation et prise en charge de l'appareil orthopédique
*Évaluation de la motricité du membre supérieur
*Évaluation de la motricité bucco-faciale
*Évaluation des capacités intellectuelles
*Évaluation du contrôle vésico-sphinctérien
*Évaluation médicale
*Évaluation du comportement psychoaffectif
* E rgo thé ra pi e
VII- L'AVENIR
* p artie pratique:
But
Méthode
Matériels
Fiche technique: étude en fonction du:
Nom b re
, durée, fréquenc e, et le mo tif d'hospitalisation
*âge
sexe
*p ré sence ou absence de consanguinit
consanguinitéé
accouc h emen t normal ou dystocique
dystocique
e x is tence d'asphyxie néonatale/souffrance foetale
à la naissance (iére minute)
*p o ids de naissance
*d
*déé rou lemen t de la période néonatale
n o ti o n d'épilepsie
*le taux d'hémoglobine
*dé
*d é c è s en fonction de l'âge
I-Introduction:
LE GAGNARD et LE MET AYER défi
définissent
nissent ll''I.M.C
I.M.C.. comm e une conséquence permanen te,
définitive,
définiti
ve, d'une lésion quelconqu e m ais non évolutive et non héréditair
héréditairee qui a frappé l'encéphale
l'encéphale au
début de la vie de telle sorte que la symp tomatologie m otri
otrice
ce dom ine, et que l'l'intell
intelligence
igence est
conse rvée au mo ins relat
relativem
ivem ent. LE ME TA YE R et TA RDIEU ajouten t: «ces att
atteintes
eintes cérébr
cérébrales
ales ont
suffisam m ent préservées les facultés intell
intellectuelles
ectuelles pour perm ettr
ettree la scolarité».
Pour parler de l'I
l'IMC
MC G.TARD IEU don ne qua tre conditions:
que l'infirm
l'infirm ité soit due à un e lésion cérébrale non évolutive;
que l'infirmité soit franchement à prédominance neuromotrice;
que les troubles so ient non évolutifs, ni dégénératifs, ni héréditai
héréditaires;
res;
que l'intelli
l'intelligence
gence so it rel
relativement
ativement intacte (norm ale ou su bnorm ale)
oint fort: C e n'est pas une maladie que l'on traite mais un enfant avec son histoire
personnelle
personne
lle et familiale, et qui va garder des séquelles à long terme.
II-Diagnostic positif:
• Signes cliniques neuromoteurs ou côté déficitaire de l'infirmité
motrice cérébrale/infirmité motrice d'origine cérébrale:
Le difficile
difficile est de les détecter tôt pour savoir apport
apporter
er une a ide adéquate a u nourrisson et
savoir répondre aux qu estions légi
légitimes
times des parents qui con statent des anom alies dans le
développement. La mère ou la nou rrice apporte beaucoup d'arguments au diagnostic,
avant le méd ecin qui, se ménag eant un certain recul et craignant les faux positif
positifs,
s, accorde
au temps un pouvoir réparateur
Cette tolérance peut devenir un piège pour les anciens prém aturés dont l'âge est corrigé
(âge corrigé des prém aturés: l'l'âge
âge chron ologique est corrigé pendant les six premiers m ois
après la naissance, mais pas au-delà).
La situation est un peu différente quand l'anamnèse retrouve des éléments de souffrance
néonatale bien docum entés et consignés dans un dossier.
dossier.
Cepen dant, on sait que, dans les prem iers mois, il y a des zones d 'ombre incitant à la
prudence.
Des enfants ont récupéré de la phase aiguë et rassurent car leur scanner cérébral a un
aspect dit norma l, ce qui ne signifie pas obligatoirement que le cer veau fonctionne (ra)
correctement. À l'inverse, il existe des anomalies transitoires motrices [4] qui disparaîtront
sans laisser de trace vers le 6 e mois.
Donc , le tableau
tableau clinique n'a pas d'em blée les caractères qu'il aura plus tard. Certes, plus les
signes d'appel sont nom breux au d épart, plus l'infirmité
l'infirmité sera sévère. Dans tous les cas, on
est loin des signes neurologiques qu e l'on trouve
trouve chez l'adulte après un accident vasculaire
cérébral (AVC) ou tou te pathologie cérébrale acquise.
Avant
t
an, s'agit-il d'un retard psychomoteur ou d'un déficit posturomoteur?
L'enfant IMC se présente avec un déficit des acquisitions
acquisitions mo trices accompa gné plus ou
mo ins d'un retard généra l de développemen t. IIll estfacile
estfacile de parler d'un retard
psychomo teur avec un e appréciation d'ordre qu antitati
antitatif,f, mais cette atti
attitude
tude est à pro scrire,
puisque les ano ma lies motrices de l'IMC so nt qualitatives et durables. L'utili
L'utilisation
sation des tests
de développement général com me le Brunet-L
Brunet-Lézi
ézine
ne dem ande une lecture critique
critique des
résultats.
résultat
s. Un qu otient de développemen t peut être abaissé pour d ivers
iverses
es raisons, posturo
motrices en particulier, quelle qu'en soit l'étiologie.
En fait, le
le futur IMC a se s propres carac téristiques,
téristiques, c'est un nourrisson aux c onduites
mo trices monoton es, sans richesse et peu variables selon les phases de son état d'éveil. L'axe
corporel est mou et les mem bres raides ou parfois les redressemen ts de la tête
tête sont excessifs,
avec une sorte d'opisthotonos,
d'opisthotonos, pouvan t faire croire, à tort
tort,, à une ca pacité rassurante et
précoce . Ce bébé désorien tant est difficile
difficile à prendre dans les bras ca r son petit corps ne
s'adapte pas aux gestes naturels de l'adulte. Et pourtant, la com mu nication
nication passe et les
me ssages que l'enfant transmet à sa façon indiquent qu e son trouble n'est pas d'ordre
psychique.
Le diagno stic précoce d'une atteinte motrice d'origine cérébrale ne se fait pas sur l'étude
l'étude des
réflexes archaïques, sur la lecture rétrospective d'un indice d'Apgar ba s, sur des réflexes
ostéotendineux vifs.
Le recueil de ces données n'apporte
n'apporte que des argum ents complémentaires au dossier.
La nou vell
vellee approche est de nettement distinguer la part qui revient à la motricit
motricitéé parm i les
aptitudes
aptit
udes du bébé; elle étudie les organisations globales précâblées, décrit
décrites
es par G renier et
Le M étayer depuis 1980. Elles ont l'intérê
l'intérêtt d'êtr
d'êtree affranchies d'une q uelconque
participation
partici
pation m entale puisqu'elles
puisqu'elles sont l'expression de la motricité automatique
inconsciente qui assure les réactions antigravitaires et gèrera l'équilibre de l'axe dans les
activités
activit
és de soutien. Les indices de n orm alité de la motricité en devenir (Grenier) sont tirés
de leur présence et de leur qu alité.
/
Figure 1. Réaction globale d'un nourrisson valide
dans l'épreuve du « tiré-assis » . Noter la participation des
mem bres inférieurs et la flexion
flexion du bassin.
Figure 2.Réaction d'un enfant pathologique de 3
mois dans le tiré-assis. Noter la
la posture anorm ale des
mem bres inférieurs
inférieurs en mêm e temps que l'insuffisance
l'insuffisance de
réaction.
¶
1.
I
Figure 3. Réaction d'un jeune nourrisson valide à
l'inclinaison
l'inclinaison latérale lente.
lente. Bonne réponse automatique de
l'axe du corps et écartement simu ltané des cuisses,
igure 4. Réaction du nourrisson pathologique.
nsuffisance de réponse de l'axe du corps contrastant
vec l'excès
l'excès de contraction des mu scles des membres
inférieurs
inféri
eurs et la posture a norma le de ceux-ci.
•Signes neurologiques à tafin de la première année:
La paralysie cérébrale (PC) offre
offre plus une im pression de raideurs que de paralysie
La liste des raideurs m usculaires comp rend la spa stici
sticité,
té, la
la rigidité, llaa dystonie, la
dyskinésie
mo uvemde
entsstation-locomo
involontaires.tion.
L'
L'exam
exam en doit apprécier la part d'hy
d'hypotonie
potonie
axiale
dansetleslespostures
Une sym ptoma tologie cérébelleuse est rarem ent isolée dans la PC, elle
elle est associée
volontiers aux syndromes extrapyramidaux. Seule, elle fait évoquer des maladies
génétiques et/ou malformatives touchant le cervelet.
La topographie des séquelles est éminem me nt variable
variable sur les mem bres; elle
elle peut atteindre
la sphère buccofac iale et gênerl'alim
gênerl'alim entation-déglutition et les productions orales, de façon
définitive.
Moderniser l'examen
Le jargon médical est un moyen interactif bien pauvre. Dans la médecine d'évaluation qui
caractérise
le domel.
aine
rééducatif
etion
de est
réhabili
réhabilitati
tation,
on, Tardieu
proposé
de procéder
un exa men factoriel.
factori
Cette
proposit
proposition
encore
d'actualité
d'actuali
té et avait
devrait
connaître
un regainà
d'intérêt
d'int
érêt avec les traitements m odernes protocolaires
protocolaires où ilf
ilfaut
aut préciser le pa ramètre visé.
Le principe est d'examiner le sujet de la posture la plus sim ple à la plus compliquée afin
d'apprécier le retentissemen
retentissemen t du ou d es troubles élém entaires sur l'état
l'étatfonctionnel.
fonctionnel.
Observation du sujet couché et rassuré (facteur B)
C'est un préalable indispensable qui perm et de vérifi
vérifier
er la présence d'enraidissem ents avec
ou sans m ouvem ents involontaires, lleur
eur distribution, leur intensité en fonction de l'anxiété
facilement réveillée. L'observation
L'observation d e cet état basa l s'eff
s'effectue
ectue sou s l'influence
l'influence d e
perturbations
perturbati
ons de l'l'environnement
environnement (facteur
(facteur E)tels bruit soudain, m enace, calcul m ental,
autant de facteurs qui, engendrant une hyperexcitabili
hyperexcitabilité
té méd ullaire,
ullaire, deman dent un
contrôle personne l de la si
situation.
tuation. Ces deux facteurs sont —o u non - présents et ne vont pas
de pa ir.
Examen du muscle:
L'examen du m uscle s'effectue
s'effectue d'abord à vitesse lente jugeant de l'élasti
l'élasticité
cité musculaire da ns
la fenêtre articulaire, puis à vitesse rapide jugeant de la qualité du réflexe d'étirement
(myotatique).
La spasticité
spasticité se définit précisément
précisément pa r une exagération de c e réflexe: la traction
traction
(composante cinétique) bloque l'étirement après une latence de 400 ms, induisant une
résistance statique dont la vitesse de décroissanc e est variable.
En électromyogramm e (EMG ) de surface, le
le phénom ène est évident et se distingue
distingue des
myogram mes de l'activit
l'activitéé m usculaire
usculaire spontanée. En clinique, ce type de m écanisme
pathologique est souvent incriminé
incriminé pour expliquer l'l'équin
équin du pied à la m arche.
Certaines pathologies s'accom
s'accom pagnent au contraire d'insuffis
d'insuffisance
ance de réponse à la traction
rapide, c'est
c'est le cas de la symptom atologie cérébelleuse où le manq ue de freinage du g este est
une donn ée classique.
classique.
Testing:
C'est un exam en intéressant dans les affections périphériques, iill perd de sa valeur dans la
PC o ù il s'
s'agit
agit de para lysie de fonction. En effet, un testing rassurant en décubitus ne perm et
pas d anticiper sur le onctionnement global d un segment corporel.
Examen vertical:
Certains sujets n'ont guère de troubles à l'exam en « horizontal », mais m is en position assise
ou debout, l'organisation motrice est défaillante, et toute stimulation rapide, bien
qu'adaptée à l'âge et à l'évolution du sujet, autour du point d'équilibre, accentue la
défaillance.
Geste
Ge
ste finalisé:
f inalisé:
Les contractions exc essives des mu scles lors d'un gestefinalisé peuvent s'expli
s'expliquer
quer par les
troubles
troubl
es neuromoteurs déjà signalés ou révéler un manque de sélectivit
sélectivitéé de la comm ande
nerveuse centrale
centrale ou ils
ils peuvent s'i
s'imposer
mposer com me une com pensation
pensation bénéfique contre une
grande faiblesse posturale. Les anom alies de coordination ne sont pas toujours liées à un
défaut d'expérience
d'expérience m ais annon cent une dyspraxie durable. [ii]
La règle est de faire l'analyse
l'analyse de ce qui paraît être
être trop raide et d'éviter
d'éviter de tout ram ener à la
spasticité
spasti
cité avec son cortège de traitements an tispastiques
tispastiques classiques
classiques per os ou par
infiltrations (toxine botulique, par exemple). La variabilité des résultats pourrait s'expliquer
par le man que de rigueu r des indications, les
les effets positifs
positifs du placebo da ns les études en
double aveugle font penser.
Rétraction musculotendineuse
La réduction notable de l'amplitude
l'amplitude du m ouvem ent entraîne un haut risque de
complications orthopédiques dans le secteur concerné, en premier lieu, des modifications du
mu scle dans sa partie viscoélasti
viscoélastique
que sous forme d e « rétraction
rétraction », différente de lafibrose
des
m aladies
neurologiques
périphériques.
Il s'agi
s'agit
résistance
m usculaire
passive,
muette
à l'EMG,
due à une brièvet
brièveté
é du muscle
et/out d'une
du tendon,
secondaire
aux ordres
de
contraction excessifs
excessifs quifinis
quifinissent
sent par m ettre
ettre le co rps du m uscle en positi
position
on racc ourcie, à
laquelle il s'adapte.
Grands syndromes : Les grands syndrom
syndromes
es se dessinent au-delà desi8 premiers mois
et ont des ca ractéristi
ractéristiques
ques liées aux c irconstances lésionnelles.
M aladie de Little:
La m aladie de Little
Little est la
la com plicat
plication
ion des anciens prém aturés qui n'échappent pas à la
leucoma lacie intraventriculaire cavitaire (Fig. 5). Elle est composée d'un e atteinte
diplégique, spastique d'intensité
d'intensité variable qui entraîne une extension forte des mem bres
inférieurs, avec équinism e et adduction des cuisses réalisant une attitude en ciseaux.
La déambulation est possible vers 3 ans dan s les formes mo yennes. Les complications
complications
articulaires
articul
aires sur les hanches sontfréquentes si les mesures préventives ne sont pas suivies
avec régularité. L'âge auquel on do it donner des aides de m arche se discute, les avi
aviss sont
partagés entre la relative liberté
liberté fournie et le besoin d'apprendre à exercer son corps en
difficulté.
En outre, la maladie de Little comprend des troubles visuo-moteurs, non seulement des
strabismes
strabi
smes ma is aussi des troubles du balayage du c hamp visuel ou de l'attention
l'attention visuel
visuelle
le
pouvantfaire craindre une g êne dans la prise d'informa
d'informa tions visuelles.
visuelles.
Ces d ifficultés
ifficultés engend rent une dyspraxie c'est-àc'est-à-dire
dire une impossibilit
impossibilitéé de réaliser les
séquen ces d'un geste et certains problèm es d'apprentissage scolaire (cf. infra, troubles
associés) où le contrôle visuel entre enjeu, com me l'écriture et llee déno mbrem ent.
Figure 5. Imagerie par résonance magn étique (IRM)
une leucomalacie
périventriculaire
particulièrem ent visible
particulièrem
visible dans les(IRM)
zonesmontrant
pa riéto-occipitales,
chez un anc ien
préma turé porteur d'une m aladie de Little.
Hémiplégie cérébrale infantile congénitale:
L'hémiplégie céréb rale infantile congénitale est une atteinte qui se révèle après un inter
valle considéré classiquem
classiquem ent comm e libre
libre pas de notion de problèmes pendan t la
la
grossesse ni àl'accouchement qui a eu lieu à terme dans la majorité des cas.
Les exame ns com me le scanner ou l'imagerie
l'imagerie par résonance m agnétique (IRM) (Fig.
(Fig. 6)
me ttent en évidence des lésions souvent impressionn antes constituées à bas bruit.
Le diagnostic
diagnostic se fait au mom ent où l'enfant
l'enfant comm ence à m anipuler et met en d éfaut un côté
de son co rps. Parfois le diagnostic est ttardif,
ardif, à l'âge
l'âge habituel de la m arche, entre w eti8
mo is, sur llee constat qu'un pied se met en équin En fait,
fait, un interrogatoire rigoureux
retrouve des signes d'appel en com parant les deux côtés. Du cô té « hémiplégié », llee
nourrisson ne sait pas pousser son bras dans la m anche, a ses orteil
orteilss en griffes. Les troubles
de la m ain sont moteurs et gnosiques, un tiers des mains paralysées seulementfournit une
assistance
assist
ance à la m ain valide. L'
L'attei
atteinte
nte de la m ain droite est plus handicapante dans la vie
d'adulte. Une hém ianopsie latérale homo nym e est à chercher dès que possible. L'
L'épilepsi
épilepsiee
lésionnelle estfréquente.
L'atteinte du langage dans les hém iplégies
L'atteinte
iplégies droites est rare. Contrairem
Contrairem ent à ce qu e pourrait
laisser
laiss
er espérer l'l'acquisiti
acquisition
on assez rapide de la m arche, l'évoluti
l'évolution
on psychique et/ou m entale
des hém iplégiques n'est pas simple, [13] ainsi que leur intégration dans le tissu social.
Athétose
L'athétose est liée à une atteinte de la substance g rise centrale (Fig. 7 ) qui se ma nifeste
nifeste par
des m ouvements involontaires
involontaires des extrémités
extrémités accom pagnés de m ouvements de torsion de la
tête et du cou. Leur répartition est variable, diffuse
diffuse le plus souvent, leur intensité augmente
avec les facteurs de stress et la com plexité
plexité du ge ste. Ils s'imprimen
s'imprimen t sur le mouvem ent
organisé en le parasitant. Le somm eil les arrête.
arrête. Ils peuvent être
être en partie réduits
réduits par
maîtrise personnelle et anticipation et mieux avec l'aide de médicaments de type acide
gamma-aminobutyrique(GABA)-ergique. Ils peuvent au contraire être d'une telle violence
qu'ils induisent
induisent rapidem ent des attitudes vicieuses et douloureuses su r l'axe rachidien
cervical. L'atteinte
L'atteinte de la sphère b uccofaciale g êne l'alimentation et la dég lutiti
lutition,
on, devenan t
parfois un handicap m ajeur, responsable
responsable de fausse route trachéale si la technique
d alimentation n est pas adéquate. La dysarthrie estfréquente, pouvant aller jusqu à
l'impo
l'impo ssibilité
ssibilité d'une parole intelligible mais laisser intacte l'évolution du langag e intérieur
et permettre l'apprentissage de la lecture. Les patients attei
atteints
nts d'athétose peuvent gard er
des capa cités mentales élevées si les lésions
lésions restent localisées aux n oyaux g ris centraux. Ils
sont capables d'assimiler l'usage d'aides à la comm unication et de suivre des scolarités
longues.
Formes mixtes
Elles dénoncen t la variété
variété des tableaux cliniques qu i ne peuvent recevoir d'étiquettes
précises. Il est clair qu'il
qu'il est préférable d'en ana lyser les multiples facettes plutôt que d'en
rester à des appellations
appellations vagues, com me tétraplégies
tétraplégies pyramidales ou spastiques ou
dystoniques, etc.
Les formes graves touchant l'axe corporel et les membres supérieurs
requièrent une tierce personn e à vie.
Formes graves:
Figure 6. Imagerie
par résonance mag nétique (IRM)
(IRM) mon trant une
Fente schizencéphalique chez un enfant porteur d'hémiplégie cérébrale
infantile.
Figure 7.
Imagerie par résonance magnétique (IRM) montrant une nécrose
bilatérale
bilat
érale des noyaux g ris centraux chez un enfant ayant souffert néonatale à terme
et porteur d'une athétose.
III-Diaanostic différentiel:
Les m aladies périphériques ne posen t pas de vrais problèm es ;les atteintes du plexus
brachialfont
brachialf
ont parfois évoquer
évoquer une hémiparésie m ais un exam en correct rectif
rectifie
ie la première
orientation.
Les atteintes médullaires hautes par m alformations de la charnière peuventfaire hési
hésiter
ter
m ais l'anam
l'anam nèse a des spécificités et les radiographies du rachis cervical sont évocatrices.
Plus difficile est le diagnostic de maladies qui ont des signes neuromoteurs en commun avec
la pathologie
pathologie congénitale de 1'IMG/IMOC et qui n'auront que secondairement des signes
caractéristiques.
caractérist
iques. Parmi les m aladies génétiques, on dist
distingue
ingue la m aladie de Lesch-Nyhan
dont les signes n'apparaissent pas avan t lafl
laflnn de la prem ière année. L'acidurie glutarique
glutarique
provoque un e athétose après les épisodes convulsifs qui ouvrent l'enquête
l'enquête du diagnostic,
l'ataxie-télangiectasies
l'ataxietélangiectasies donn e un synd rom e cérébelleux. La liste n'est pas close, il existe
existe des
m aladies neuro d égéné ratives pas toujours étiquetées, à évoluti
évolution
on lente, qui, au début,
peuvent en im poser pour un e paralysie cérébrale.
Les m alfor
alformations
mations du cerveau ou du cervelet
cervelet peuvent déterminer une souffrance néonatale
car le nouveau-né n 'est pas apte à suivre la progression de l'accouchem ent, seuls lles
es
examens radiologiques feront la certitude de la cause.
Il existe
existe desgén
casétique
do uteux
iplégie
ressemble
à la m aladie
de Little
est les
en fait
une
paraplégie
liéeoùà la
ll'X
'Xdchez
un qui
enfant
né en avance
et quifait
évoquer
séquelles
d'une « vraie » prématurité.
Les pièges existent, il est iimpo
mpo rtant de bien m ener l'entreti
l'entretien
en avec les familles et de recourir
si nécessaire à des examens com plémentaires pour êtr
êtree sûr du diagnostic et me ner des
actions de prévention si besoin.
TV-Diaanostic etioloc,iaue:
Les causes peuvent être survenues avant la naissance (anténatale), pendant l'accouchement
ou dans les premiers moments des naissances (néonatales) ou postnatales (classiquement
pendant les deux premières années).
Chez l'enfant à terme, il s'agit de lésions cérébrales secondaires à un trouble circulatoire
survenu dans le troisième trimestre de la grossesse et provoquant une ischémie (diminution
ou arrêt de l'apport de sang) ou une hémorragie, le plus souvent dans les zones fonctionnelles
des territoires des gros vaisseaux. Les lésions se trouvent au niveau du cortex cérébral.
Chez l'enfant prématuré, il s'agit du déclenchement d'un enchaînement de phénomènes
toxiques pour les cellules cérébrales, entraînant la mort ou la mauvaise croissance des
cellules. Cela se traduit par une leucomalacie péri ventriculaire(LMPV) par lésions
l ésions de la
substance blanche autour des ventricules cérébraux.
Chez l'enfant après la naissance, les phénomènes toxiques qui peuvent léser le cerveau
provoquent des lésions cérébrales diffuses et s'apparentent plus au traumatisme crâniocérébral qu'à l'IMC.
On observe actuellement une augmentation des causes anténatales par rapport aux causes
néonatales ou post-natales. Ainsi, les lésions visibles sous forme de LMPV seraient d'origine
prénatale dans un tiers à la moitié des cas. Le rôle de l'inflammation et du contexte infectieux
est actuellement incriminé dans la genèse des lésions cérébrales, alors que le rôle de
l'insuffisance circulatoire aiguë est rarement prouvée. Cette évolution va de pair avec une
modification de la symptomatologie : les troubles moteurs purs sans troubles associés sont
moins fréquents.
L'IMC n'est pas une maladie génétique. Cependant, il existe des risques de récurrence lors de
grossesses ultérieures si la cause de l'accident périnatal est liée à une pathologie maternelle
non contrôlable.
On le
sait
ausside
qu'il
existe des
familles
de prématurés,
des familles de petit
poids
de naissance:
risque
récurrence
d'IMC
est alors
de 1 à 2 %.
Un tableau d'IMC sans
cause évidente doit être surveillé très régulièrement : il peut s'agir d'une maladie
neurologique dégénérative, très lentement évolutive (et non d'une IMC). Les progrès de la
génétique et de l'imagerie médicale, notamment, permettent de mieux dépister ces
pathologies.
Parmii les causes anténatales, on peut retrouver:
Parm
- un accident vasculaire cérébral. Les données actuelles tendent à montrer qu'il s'agit
plus souvent d'une série de conditions anténatales sous-optimales que d'un seul accident; les
difficultés à l'accouchement ne sont d'ailleurs pas forcément la cause des lésions mais
peuvent être une conséquence de l'hypotonie secondaire à la souffrance d'origine anténatale;
- une malformation cérébrale.
- une infection du foetus oufoetopathie (Cytomégalovirus, toxoplasmose...,
Parmii les causes néonatales, on peut retrouver:
Parm
- une prématurité : naissance avant 37 semaines d'aménorrhée (SA: après les dernières
règles), soit en principe huit mois de grossesse. Le risque de lésion cérébrale par
ischémie(réduction ou arrêt de l'apport sanguin artériel, et donc d'oxygène) est plus
important dans les cas de prématurité avant 32 SA avec petit poids de naissance (PN), car la
régulation de la circulation cérébrale se fait moins bien.
- un ictère nucléaire: la lésion cérébrale est provoquée par un ictère (ou « jaunisse »:
augmentation du taux de bilirubine dans le sang, substance toxique pour les noyaux («
nucléaire ») gris centraux. La surveillance rapprochée du nouveau-né a permis de diminuer
de façon significative de tels accidents qui entraînaient en particulier des tableaux d'athétose
- une souffrance néonatale
: la lésion cérébrale peut être provoquée par un traumatisme
obstétrical (accouchement difficile), par une hypoxie (diminution de l'apport d'oxygène).
Parmii les causes postnatales, (chez le nouveau-né ou le nourrisson), on peut retrouver:
Parm
- une infection : séquelles de méningite, encéphalopathie liée au virus du SIDA;
- un traumatisme
Sil verman (enfants victimes
: accident de la voie publique, syndrome de Silverman
de sévices provoquant, entre autres, des lésions cérébrales)
- un traitement de tumeur
radiothérapie;
;
: lésion secondaire à l'intervention chirurgicale ou à la
ne maladie métabolique (acidurie glutarique par exemple)
Lien entre tableau et cause
la symptomatologie dépend de la localisation de la lésion.
L'ischémie corticale diffuse du nouveau-né à terme (non prématuré) donne un tableau de
tétraplégie avec microcéphalie (petite tête), l'ischémie des noyaux gris donne un tableau
d'athétose, les lésions ischémiques hémisphériques focales peuvent donner une hémiplégie,
la prématurité entraîne souvent une diplégie spastique.
V-Conséquences de l'histoire médicale:
Troubles digestifs. ils sont fréquents. On distingue:
le reflux gastro-oesophagien. il peut être la conséquence d'une déformation rachidienne,
d'une anomalie de contraction ou de relaxation du sphincter oesophagien. Ce trouble peut, à
lui seul, entraîner des fausses routes. Outre le traitement médical, la station assise prolongée
après les repas s'impose; la constipation est liée à l'immobilisation. Elle aggrave le reflux
gastro-oesophagien,
gastro-oesopha
gien, exacerbe la spasticité et l'inconfort du sujet. Des moyens simples peuvent
y remédier: massages abdominaux transverses, prise d'un verre d'eau bien fraîche au lever,
installation correcte sur les toilettes permettant de détendre le périnée;
• le retard staturo pondéral peut être la conséquence directe du petit poids de naissance. il
s'agit plus exactement d'un ralentissement de la vitesse de croissance dont le mécanisme
physiopathologique principalement évoqué est une sous-nutrition. [20] La pratique d'une
physiopathologique
gastrostomie avant l'âge de2 ans peut corriger ce retard de croissance. D'autres hypothèses
sont avancées: des troubles de la croissance d'origine neurotrophique, une absence d'activité
physique. Le traitement par hormones de croissance pourra être discuté. il reste contesté
chez l'IMC car il existe un risque d'aggravation des déformations osseuses. Les carences en
hormones de croissance, mises en évidence, pourraient être
êt re secondaires et s'apparenter au
nanisme d'origine psychosociale;
• le retard pondéral peut aussi être secondaire à des troubles de la déglutition ou à une
consommation énergétique accrue parles mouvements anormaux (athétose). Les carences
alimentaires doivent être prévenues. Une adaptation du régime alimentaire peut suffire à
réajuster l'équilibre. Parfois, une gastrostomie est nécessaire.
A contrario, c'est le surpoids qui guette l'enfant quadriplégique ou diplégique au moment de
la puberté. Sa consommation énergétique est globalement plus faible que celle du sujet
normal, du fait de la diminution de l'exercice physique.
Troubles du sommeil. Ils sont souvent bien difficiles à élucider.On retient des causes
organiques aux troubles du sommeil telle l'hypoxie nocturne, la douleur ou des causes
comportementales telles les difficultés de séparation parent/enfant ou la difficulté dans
l'installation de l'enfant. Les troubles du sommeil constituent un fait majeur pour voyeur de
dérèglement de la vie familiale et doivent être
êt re dépistés au plus tôt. Si des anomalies du cycle
veille/sommeil d'origine neurologique sont détectées (pointes
( pointes ondes continues du sommeil,
dysrégulation dans la sécrétion de mélatonine), cela évoque des syndromes neurologiques qui
remettent en cause le diagnostic d'IMC.
Troubles respiratoires. fis peuvent être la conséquence d'une maladie des membranes
hyalines chez l'ancien prématuré broncho dysplasie). Ils peuvent être la traduction de fausses
routes. Certains enfants peuvent aussi avoir du mal à expectorer. La prévention passe par la
recherche et la prise en charge des troubles de l'alimentation, la kinésithérapie respiratoire,
les traitements stimulants de l'immunité et la vaccination antigripale systématique. La
prescription de fluidifiants est contre indiquée chez ces enfants car elle aggrave le risque de
fausses routes. La prescription d'une kinésithérapie respiratoire doit rester circonscrite aux
épisodes infectieux reconnus car les manoeuvres peuvent aggraver un reflux gastro
oesophagien ou une irritation broncholaryngée et empêcher la maîtrise du cercle vicieux
vi cieux
irritation/inflammation/encombrement.
Épilepsie. Elle est
relativement
rare chez
prématuré
dont
l'atteinte d'une
touchehémiplégie
essentiellement
la substance
blanche.
Ellel'ancien
peut apparaître
dans
l'évolution
cérébrale infantile ou des lésions corticales d'origine
d' origine vasculaire comme le syndrome
transfuseur-transfusé. Chez le nourrisson, son expression clinique est celle de spasmes en
flexion; plus tard, chez l'enfant d'âge scolaire, des crises partielles (motrices ou cognitives),
ou des crises généralisées peuvent se manifester. Leur apparition n'aggrave pas le handicap
moteur mais peut entraîner une stagnation des acquisitions scolaires. Après une première
crise, un traitement antiépileptique est nécessaire sur ce cerveau lésé. Sa suspension peut
être tentée après deux ans passés sans crise mais est le plus souvent nécessaire sur le
longterme.
Phénomènes douloureux. Les causes somatiques au mal être corporel de l'IMC sont
nombreuses et fréquemment rencontrées (Tableau i). La phase primordiale est de les
reconnaître,
de signes
comme
une modification
comportement,
un accroissement
des raideurs àoupartir
la perte
d'aptitudes
motrices.
L'échelle dedu
San
Salvadour permet
de se
reporter à des critères cliniques qui conforteront cette hypothèse diagnostique.
Tableau
1.
Causes de phénomène douloureux chez l'infirme moteur cérébral.
*C ont ractions prolongées
* N europ athie par compression nerveuse liée à l'immobilisation
*Reflux gastro-oesophagien
*Constipation
* G i ngi vite , stomatite, otite, sinusite d'allure chronique
* D ysfonc
onctionnement temporo mandibulaire
Luxation de hanche, déformation osseuse
Blessure liée à l'appareillage
l 'appareillage mal adapté
*Escarre
*Infection urinaire
*c o l i que néphrétique
Rétention urinaire aiguë
Conséquences de l'atteinte motrice sur les appareils autres que l'appareil
locomoteur:
Troubles de la déglutition.
déglutition. Chez l'IMC, ceux-ci peuvent passer inaperçus. Leur mod e de
révélation
révélati
on (Tableau 2 peut être accidentel (malaise, troubles respiratoires), ou liés au
retentissement
retenti
ssement sur l'organisme (retard pondéra l). La symp tomatologie( Tableau 3 )peut
être centrée sur d es troubles de la prise alimentaire (refus d'alimentation, excl
exclusion
usion des
solides, mu tisme brutal, perturbation
perturbation du faciès) ou d es fausses routes( Tableau 4) (toux,
nasonnement, tachycardie brutale, dyspnée brutale), des difficultés à déglutir
(augmentation du temps buccal, plusieurs tentatives
tentatives de d égluti
églutition
tion avant d'avaler,
augm entation de la durée des repas, résidus alimen
alimen taires dans les culs-de-sac),
culs-de-sac),
mo uvem ents de facilit
facilitation
ation visant à déclench er le réflexe
réflexe pharyngien (projection antérieure
du cou, m ouvement deflexion/ext
deflexion/extension
ension du cou avec risques majeurs de provoquer ces
fausses routes).
La plupart des fausses routes de l'IMC peuvent être imputées à un mauvais positionnement
du co u qui est en hyper extension (m auvaise installati
installation,
on, contractions d'origine
d'origine
neurologique, insuffisance
insuffisance du maintien postural). Le ma intien
intien co rrect de la posture a ssise et
la présentation adéqu ate des alim ents permettent alors d'éviter les fausses routes: iill s'agit
de garder la nuq ue en légèreflexion antérieure
antérieure pour que le larynx remonte dans le pharynx,
protégeant ainsi les voies aériennes inférieures.
L'organisation d'une déglutition efficiente et régulière peut être entravée par des troubles
des gnosies (reconn aissance des textures, par exemple) ou des troubles des praxies
(mauvaise automatisation de l'enchaînement moteur). Typiquement, l'IMC souffre d'une
atteinte lim
lim itée à la
la sphère buccale (m ouvem ents de protraction de langue , réflexe
réflexe de
ferme ture de la bouche exacerbé,fuites de salive par hypo mo bilit
bilitéé labiale etc.). Des
ma noeuvres de guidage m anuel vont aider à prov
provoquer
oquer une orga nisation
nisation m otrice plus
plus
probante pour l'alimentation.
l'alimentation. On peu t être amené à co ntre-i
ntre-indiquer
ndiquer l'alimentation per os
s'il y a u n risque vital (Tableau 5).
Bavage. Le havage abon dant est inesthéti
inesthétique;
que; il limite la constit
constitution
ution du bol alimentaire et
sa bonne assim ilation. Il peut être
être secondaire à un trouble gnosiqu e buccofacial, à une
occlusion
occlusi
on labiale incomplète
incomplète ou à une au gmentation du délai entre phase de succion et
phase de déglutition,
déglutition, enfin à une déglutition
déglutition trop peu fréquente. La rééduca tion, lorsqu'ell
lorsqu'ellee
est possible,
possible, demand e des capacités de rétrocontrôle
rétrocontrôle im portantes.
portantes. Aucun médicam ent n'est
réelleme nt efficace,
efficace, car l'origine du problème n'est pas une hypersécrétion de salive, mais
une m auvaise mécanique d e son écoulement. Des interventions
interventions chirurgicales
chirurgicales sont
proposées, en cas d'échec de la rééducation et sous réserve d'une absence de troub le de la
déglutition, mais dans un n om bre de situations très lim
lim ité. L'
L'intervention
intervention consiste en une
ligature du canal d'une parotide avec im plantati
plantation
on postérieure des cana ux des sousma xillaires
xillaires ou en la sec tion de la corde d u tympan . Si les résultats
résultats sur la sécrétion salivaire
sont proba nts, ils
ils restent souvent transi
transitoires
toires et créent un désagrém ent notable au cours de
l'alime
l'ali
me ntation du fait de l'épaississemen t de la salive.
Troubles sphinctériens. L'atteinte neurologique ne tou che pas l'appareil vésicosphinctérien,
le système nerveux autonome étant intègre Certains dysfonctionnements peuvent avoir une
origine neuro logique : contractions du pé rinée et du sphincter strié ou difficultés de détente.
Un traitement m édicame nteux peut alors être
être proposé.
Tableau
2.Complications d'un trouble de l'alimentation.
Malaise
Retard staturo-pondéral
Bronchites à répétition
Fibrose pulmonaire interstitielle
Oblitération bronchique
Atélectasie persistante
Pneumonie récurrente
Toux chronique
Infections ORL à répétition
Problème auditif
Troubles de l'articulé dentaire
Trouble du somm eil
Troubles de la relation
Com portement pa rticulier
rticulier visvis-à-vis
à-vis de la nourriture
Posture particulière
particulière
Tableau 2. Symptom atologies
du temps buccal et du temps pharyngé.
Symptomatologie du temps buccal:
Difficultés à m astiquer, à mo rdre; succion faible
Difficultés
Refus d'alimentation; exclusion
exclusion de ce rtains alime
alime nts
Reflux nasal; vomissements
Incontinence salivaire; encombrement rhinopharyngé
Guidage du m ouvem ent (présentation
(présentation particulière
particulière des a liments, utilis
utilisation
ation du d oigt pour
pousser les alime nts)
Symptomatologie du temps pharyngé:
Mutisme brutal; perturbation du faciès
Augm entation du temps buccal; enchaînement de plusieurs tentativ
tentatives
es de d égluti
églutition
tion
Augm entation de la
la durée des repas
Présence de résidus alimentaires dans les récessus
Réflexee de toux exacerbé; bronchites à répétition;
Réflex
répétition; m alaises; tr
troubles
oubles du som meil
M ouvem ents de facilitation:
facilitation:
Projection
Projecti
on antérieure du cou
Hyperextension de nuqu e ;fermeture des lèvres; appui sur les joues
Tableau
4-Causes de fau sses routes chez l'infirme
l'infirme mo teur cérébral.
- Positionnem
Positionnem ent de la nuque e n hyperextensi
hyperextension
on
- Absence de ferm eture labiale (cocontractions buccofaciales, tonus trop faible
faible du sphincter
labial, trouble
trouble de l'articulati
l'articulation
on temporo ma ndibulaire, rétraction
rétraction de la lèvre supérieure)
- Cocontractions avec protraction linguale
- Fatigue ou trouble de la vigilance (en particulier
particulier si m édication associée)
- Absence de phase de prépa ration quand l'enf
l'enfant
ant est nourri par un tiers avec introduction
introduction
à l'improviste de la cuillère
- Prise alimentaire à un rythme trop rapide
—Alimentation insipide ou trop lisse, ne permettant pas une imprégnation sensorielle donc
un con trôle moteur suffisant
- RGO ou infection
infection pulm onaire associée
Tableau
ç. Contre-indications à l'alimentation per os.
Trouble sensitifpharyngé
Absence de réflexe
réflexe de toux
Insuffisance
Insuffi
sance d e réflexe de toux
Trouble de la vigilance
Déglutitions
Déglutiti
ons rares (moins de 3 par minute)
Extension de la lésion au-delà des zones dévolues à
la motricité
Extension de la lésion au-delà des zones dévolue s à la motricité:
Troubles spécifiques intervenant dans la m otricité. Dansl'infirmité motrice cérébra le,
l'atteinte plus ou moins étendue des structures du système nerveux central impliquées dans
la program ma tion motrice va nuire au développement d'une motricité harmonieuse, ajustée
ajustée
et rapide. Un trouble des fonctions d'intégration senso rielle, souvent caché par l'atteinte
l'atteinte des
fonctions mo trices, peut mo difier ou empêcher le contrôle m oteur, que celui-ci soit d'origine
visuelle ou vestibulaire, tactile ou kinesthésique. L'enfant se retrouve alors dépenda nt non
seulement des contraintes de son corps difficil
difficilee à com mander mais aussi de
l'l'environnement
environnement q u'il
u'il va avoir du m al à appréhender. Ces troubles sontfréquents
sontfréquents chez
l'l'ancien
ancien préma turé.
Chez certains sujets, porteurs d'athétose en particulier, ils peuvent être totalement absents:
on est alors surpris de constater la dextérité
dextérité et l'engagem ent corporel de ces enfants,
parfaiteme
parfait
eme nt habiles à construir
construiree des séqu ences m otrices complexes et contrôlées allant
jusqu'à prendre en com pte leurs mouvem ents parasites.
pour le patient à reconnaître ou à
interpréter
interprét
er ce qu 'il
'il voit. L'appréhension du mo nde pa r le cana l visuel sera alors erronée; le
développement du bébé et de l'enfant peut être perturbé
perturbé dans le dom aine sensorimoteur et
cognitif. Chez le bébé, une attitude particulière avec perte de contact intermittent, regard
erra nt peut suggérer u n trouble de ce type; le
le bébé, perdu dan s un un ivers vide
vide de sens
Trouble
Trou
ble visuoperceptif.
visuoperceptif.fl
fl
s agit d une difficulté
pour lui, ne pourra pas organiser sa motricité vers un but et aura tendance à rester au sol,
peu mobile ou apeuré par chaque mouvement déclenché. Si l'atteinte visuoperceptive n'est
pas reconn ue com me telle et n'est pas prise
prise en com pte, elle
elle peut conduire à un trouble de
conna issance de l'environnem ent et des réactions phobiques, voire à un trouble de la
relation àl'autre, d'allure psychotique.
Trouble de l'attention visuelle,
fl s'agit d'une difficulté à agencer l'espace defaçon
cohérente. Chez le tout-petit,
tout-petit, il se traduit par u n trouble posturom oteur; l'attit
l'attitude
ude en
cyphose passive se co rrige si l'on
l'on a ttire
ttire l'attention
l'attention visuelle de l'enfant ou q ue l'on d élimite le
cham p de vision
vision périphérique - on guide alors l'analyse visuelle
visuelle et la construction de
l'l'espace
espace - ou si l'l'on
on renforce les afférencesproprioceptives
afférencesproprioceptives - on renforce a lors des
informations provenant d'un can al autre que la vision
vision a fin qu'il
qu'il devienne porteur de sens.
Il s'agit d'une difficulté à réaliser une séquence d'actions
d'actions incorporées à
une fonc tion. On observe l'enfant lorsqu'il verse de l'eau da ns un verre , lorsqu'il s'habille,
s'habille,
lorsqu'il écrit, lorsqu'ilfait une construction. Ce trouble peut se révéler par une maladresse
gestuellee plus im portante que n e le voudrait la paralysie m otrice, un refus ou des difficultés
gestuell
à réaliser des exercices m oteurs finalisés,
finalisés, une stagnation des apprentissages
apprentissages m oteurs (en
particulier,
particul
ier, ceux qui mettent enjeu la coordination bimanu elle ou la coordination oculoma nuelle). Elle peut apparaître sur ordre verbal ou sur imitation, lors
lors de gestes habituels
ou non habituels et concerne l'espace corporel ou extracorporel.
Apraxie gestuelle.
Cette difficulté à intégrer des inform ations tactiles peut nuire à la
construction psychoaffective du bébé et provoque des réa ctions motrices parfois inadaptées.
Elle est évoquée devant un enfan t qui ne supporte pas l'l'habillage
habillage ou qui ne supporte pas le
contact nécessa ire lors de la rééducation mo trice, qui reste dans son coin alors que les
sollicitati
solli
citations
ons m otrices tendant à prouver qu'il est parfaitement
parfaitement capa ble d'organiser une
m otricité efficiente.
efficiente. Cela peut entraver penda nt de longs mo is l'accès
l'accès à la rééduca tion
m otrice active et nécessite un travail patient
patient en psychom otricité.
Défense tactile.
Devant ces troubles « associés » ou isolés, en eux-mêmes générateurs de perturbations dans
les apprentissages
apprentissages m oteurs, le
le rééducateur c herche à évaluer les capacités de com pensation
pour les développer par des prises en charge en e rgothérapie et en psychom otricité. L'enjeu
ma jeur de cette rééducation réside dans la po ssibilit
ssibilitéé de restaurer des com pétences
d'analyse sensorielle
sensorielle pour perm ettre à l'enfant
l'enfant d'approcher le m onde d'une façon cohérente.
Troubles spécifiques inhérents aux appren tissages scolaires. Lors du suivi d'un enfant IMC,
on sait que le risque de han dicap cog nitif associé existe. À l'heure
l'heure actuelle, seul un suivi
régulier permet de le suspecter, sur
sur des argum ents cliniques:
cliniques: retard de mise en place des
acquisitions
acquisiti
ons attendues po ur l'âge qui s'accentue a vec le tem ps (évoquant un retard global),
difficultés
diffi
cultés dans un dom aine bien ciblé de la cognition repérable après l'âge de 3 ans
(évoquan t une dyspraxie, un troub le spécifi
spécifique
que d es cond uites linguistiques),
linguistiques), difficultés
difficultés
ressenties par l'enfant
l'enfant m algré
un examen cognitif
normal
en situation
(évoquant
un les
trouble
des fonctions
exécutives).
Les essais
d'analogie
en tre duelle
la lésion
visible sur
imageries
traditionnelles
(scanner ou ima gerie par résonance m agnétique nucléaire) et le trouble
trouble attendu ne sont
concluants ni pou r juger du type d'atteinte,
d'atteinte, ni pour estimer la gravité du retentissement
scolaire ou quotidien.
Des progrès sont à attendre dans ce d om aine lorsqu'on utilisera
utilisera l'IRMfonctionnelle
l'IRMfonctionnelle ou
l'l'IRM
IRM avec analyse m orphométrique.
En pratique, une consultation auprès de ces enfants doit comporter systématiqueme nt, pour
chaque année de scolarité entamée, une évaluation du niveau de lecture, de calcul,
d'écriture et de raisonnem ent. Cela nécessite des liens obligatoires avec l'école et peut
conduire à une demande d'évaluation psychométrique en cas de difficulté scolaire. La
caractérisation
caractérisati
on des troubles neuropsychologiques gêna nt les apprentissages de l'enfant
repose sur un bilan pluridiscipl
pluridisciplinaire.
inaire. Un test d'int
d'intelli
elligence
gence permet d 'avoir
'avoir une idée sur un
fonctionnemen t cognitif global
global : certains enfants procèdent par ana logie, d'
d'autres
autres par
déduction; certains fonctionnent à partir de matériel visuel, d autres à partir de matériel
verbal. Des exam ens com plémentaires com plètent
plètent cette approche: bi
bilan
lan orthophonique
pour les troubles des conduites linguist
linguistiques,
iques, bil
bilan
an ergo thérapeutique
thérapeutique pou r des troubles du
graphisme et de la construction, bilan
bilan orthoptique pou r des troubles dans la prise
d'informations visuelles, bilan neuropsychologiqu e pour des troubles du raisonnement o u
de l'attention, par exemple.
On d istingu
istingu e les troubles
troubles des fonc tions verbales et les
les troubles de fonctions non verbales.
Les troubles des fonctions verbales touche nt la parole, c'est à-dire la capacité à articuler, la
phonolog ie, c'est
c'est-à-dire
-à-dire la capacité à isoler des so ns, le lexique, c'est
c'est-à-dire
-à-dire l'étendue
l'étendue du
vocabulaire, la syntaxe, c'est-à-dire la capacité à assembler les différents constituants
significatifs du langage.
Les troubles des fonctions n on verba les concernen t les activi
activités
tés gestuelles (préhension,
regard, graphisme) e t les activit
activités
és logicom athématiques (signification
(signification du nom bre,
activités
activi
tés de raisonnemen t).
Ces atteintes ne sont pas l'apanage des han dicaps mo teurs graves et visi
visibles
bles mais touchent
aussi des sujets « à risque » dont le handica p mo teur est à peine détectable. Elles doivent
être évaluées
évaluées au travers du han dicap mo teur - élément qui, en lui
lui-mêm
-mêm e, peut entraver
entraver
l'expression d'une fonction - et en tenant com pte de l'état psychi
psychique
que du patient.
Ces troubles associés m otivent une prise en charge m ultidiscipl
ultidisciplinaire,
inaire, souvent de longue
durée. Une bon ne coordina tion entre les professionnels et surtout avec l'école est
indispensable.
Cette coordina tion peut être facilitée
facilitée lorsque l'enfant est pris en charg e par des éq uipes de
service de soins et d'éducation spécialisée à dom icile
icile (SESSA D), de service d'éducation et des
soins spécialisés
spécialisés à d omicile (SESSD), de centre d'action médico-sociale précoce (CAMPS ).
Ces équipes peuvent dé fendre les am énagem ents scolaires nécessaires et préparer l'avenir
l'avenir
scolaire de l'enfant.
PRISE
PRIS
E EN CH ARGE DE L ENFANT IMC:
Evaluation et prise en charge du contrôle moteur
Chez l'IMC,
l'IMC, llee con trôl
trôlee défectue ux de la m otricit
otricitéé par le systèm e nerve ux cen tral entraîne des
difficultés à organiser la posture et à initialiser
initialiser le mou vem ent et en gérer l'am
l'am plitude et
l'l'intensit
intensité.
é. Cela se traduit
traduit par une m auvaise tenue d u tronc o u de la tête,
tête, des m ouvem ents trop
lents ou trop rapides, raides
raides ou brusques et m al déli
déliés.
és. Le but de l évaluation neuromotrice
est alors de faire le
le point des fac teurs déficitaires afi
afinn d'anticiper leurs consé que nces e t surtout
de repérer les facteurs de contrôle persistants
persistants pour les guider au m ieux et permettre que
s'établ
s'établisse
isse une com pensation ou un e suppléance.
L e nfant normal,
normal, pour faire
faire les acquisit
acquisitions
ions m otrices
otrices p rogressi
rogressives,
ves, confronte les
inform
ations
'il reçoit
l'l'aud
audadapté
iti
ition
on oenu les
sens ations
uscuorisé
lairesen ou
.cutanées.
.cut
anées.
Il yqurépond
parpar
un llama vision,
ouvem ent
fonction
de ce articulaires,
q u'il
u'il a déjà m ém
utilisant
util
isant au m ieux les possibil
possibilitités
és offertes par le m onde physique qui l'envir
l'environn
onn e (que ce soit
l'l'util
utilisat
isation
ion optimale de la force gravi
gravitat
tationnelle
ionnelle ou le sou rire
rire auquel m am an répon d en
tendant la m ain). Ainsi vont ém erger lles
es enchaînem ents m oteurs dir
dirigés
igés vers un but, devenant
peu à peu p lus précis, plus rapides et m oins coûteux sur le plan énergétique.
énergétique. Puis ces
m ouvem ents seront automatisés et perm
perm ett
ettront
ront à l'l'enfant de répond re rapidement à une
acquisitio
tions
ns vont être
être e ntravées chez l IMC chez qui le processu s
stimulation. (C es acquisi
d'autom atisation
atisation se c ons truit difficilem
difficilem ent. Le sujet doit alors appren dre à utiliser
utiliser sa
com m ande vo lontai
lontaire
re pour m ett
ettre
re en place la compen sati
sation
on la plus fonctionnelle possible.
possible.
T ous ses m ouve m ents doiven t êtr
être.
e. pensé s et ne seront jamais l'exacte
l'exacte réplique de la
la
soutenir
nir ce penser . Du mo uvement en
norm ale. Le but de l éducation motrice est donc de soute
deux phases:
- guider le mouvem ent par une aide extérieure: facili
faciliter
ter ou déclencher une réponse plus
globale, inhib
globale,
inhiber
er les m ouvem ents parasites ou la spasticité
spasticité pour que l'enfant
l'enfant acq uiert la
la
conception du mouvement:
permettre à l enfant d intégrer ce mouvement voire de l'automa tiser pour qu'il puisse le
déclencher lui-même.
-
Réaction de redressem ent latér
latéral
al en partant de
la position couchée sur le dos.
timulation du soutien et des réactions d équilibration sur
ouleau.
— — —
¶
/ ..
(
Redressem ent et maintien de la têt
têtee renforcé par des pressions exercées à hau teur
du sternum conjuguées avec des stimulations visuell
visuelles.
es.
pour perm ettre
ettre à l'l'enfan
enfan t de
Les
capacités
redon,
resseme
postural
st
stimulées
imulées
m aintenir
une pdeosition,
ositi
de sou nt
tenir
ll''ensemsont
ble du
corps vers un e positi
position
on p eu à peu é rigée,
rigée, de
se redresse r et de s'équilibrer. Ces acq uisiti
uisition
on s von t llibérer
ibérer les
les m em bres et perme ttre de
développer un e sélect
sélectivit
ivitéé dans leurs m ouvem ents: mouv em ents alternati
alternatifs
fs (ram
(ram per, marcher)
puis gestes plus précis (préhension). La spasticité
spasticité peut être diminuée par des m édicamen ts,
permettant une m eil
eilleure
leure sél
sélecti
ectivité
vité du m ouvem ent.
retournem ents,
On guidera pe u à pe u l en fant vers la
la locomoti
locomotion
on (déplacemen ts au sol par retournem
ramp er, quatre
quatre pattes puis redressemen t sur les tal
talons,
ons, passage du pas en position
position de chevalier
servant et enfin station
station debout et m arche). L'
L'autonom
autonom ie mo trice
trice future dépen d des fonctions
autom atiques
atiques q ui sont enco re parti
partiell
ellem
em ent présentes ou déclenchables. Certains
Certains en fants
acquerront un e déam bulat
bulation
ion pén ibl
ible,
e, avec aide d e m arche (déam bulateur,
bulateur, rollat
rollator),
or),
perme ttant
ttant tout juste
juste de se dép lacer dans la maison . D'autres
D'autres auront une m arche plus efficace
efficace
perme
ttant
ttant
déplacement
entsextrêm
extérieurs,
extéri
eurs,
parfoi
s aidés
de cannes.
D'autres
D'autres auront
un la
e joie
autonom
ie les
de déplacem
extrê
m em
entparfois
réduite,
et pourront
éventuellement
avoir
joie
d'utiliser
d'uti
liser une flèche.
La progression de ces acquisitions dépend du handicap de l'l'enfant
enfant m ais aussi de son
éducation thérapeutique,
thérapeutique, de sa partici
participation
pation à la rééducation et d es expériences m otrices
otrices
proposées en d ehors des temps de rééducation, de son désir d'autonom
d'autonom ie, de la comp réhension
du m ouvem ent de son propre corps et de l'espace
l'espace env ir
ironn
onn ant, de ses capacités à intégrer
intégrer le
m ouvem ent grâce aux différ
différents
ents can aux sen soriel
sorielss (proprioception,
(proprioception, aud itition,
ion, vision).
vision).
Chez l adulte, ces évaluations n e son t pas au ssi systématisées que chez l'l'enfant
enfant car il ne s'agit
s'agit
plus de con struire
struire un vaste program m e de p ri
rise
se en charge, ni mêm e d'entreti
d'entretien,
en, mais d'adapter
des
con seils
seil
personndes
ali
alisés
sés
une
demetande
u sujet.
La de
rééducation
estAinsi,
alor
alorss envisagée
aultltes
cas
par cas,
en sfonction
aspàir
irati
ations
ons
du mdode
de vie
la personne.
cer
certai
tains
ns adu
es
att
atteints
eints d'IMC
d'IMC souhaiteront
souhaiteront con server ou retrouver la m arche, au prix de conséqu ences
orthopédiques qu'ils
qu'ils auront m esurées avec leur méd ecin, d'autres
d'autres préféreront
préféreront dan s leur cadre
de vie l'utilisati
l'utilisation
on d 'un fa uteuil roulant, man uel ou électrique.
li Évaluation et prise en charge de l appareil orthopédique
Le retentissem ent de I'IMC
I'IMC su r la maturation du squelette est variable et évolutif.
Ainsi, la
la faiblesse et les rétraction
rétraction s m uscu laires sont accrues p ar la non utilisati
utilisation
on d e
groupes mu sculair
sculaires
es dans tout un secteur. Les conséqu ences sont des déformations,
com m e la luxati
luxation
on ou su bluxat
bluxation
ion de hanche, l'antéversion
l'antéversion fém orale excessive (angle
(angle
entre axe du col du fému r et le
le plan frontal),
frontal), llee pied varus o u valgus (en dedan s ou en
dehors), l'l'inégalité
inégalité de longueu r des m em bres inférieurs,
inférieurs, la scoli
scoliose.
ose. Des m oyens
chirurgi
chir
urgicaux
caux d oivent parfois être util
utilisés
isés pour enrayer ou prévenir des déform ati
ations.
ons.
1
I/
Enfant infirme moteur cérébral (IMC)
placé en position assise en bord de table.
Gou ttière
ttière mou lée destinée à recentrer les têtes
sition
on
fémorales et à maintenir les adducteurs en po siti
d allongement
particulier des ttriceps
riceps ( m ollet .) et des adducteurs de hanche sont
Les rétractions, en particulier
fréquen tes et doive nt être
être préven ues (kinésithérapie, attelles
attelles ou plâtres d'allongem
d'allongem ent
successifs).. Des interventions
successifs)
interventions d e libér
libérati
ation
on m usculair
usculaire,
e, ténotomie (section d'un tendon) et
neuroclasies (écrasement d'un nerf pou r en affai
affaibli
blirr l'l'acti
action)
on) pe uvent év ititer
er ces co nséquen ces
ou faciliter les installat
installations.
ions. La scoliose peu t nécessiter le maintien pa r un corse t. Deu x
périodes de la vie son t plus particulièr
particulièrem
em ent conc ernées par l'l'aspect
aspect évolutif de ces
déformations osseuses:
l'architecture
ecture osse use s e m odèle. Il faut être
petite enfance e t jusque
jusque ve rs 7 ans, l'archit
- dans la petite
très vigilant
vigilant sur les positions prises par l'l'enfan
enfan t et ses installations dan s la vie quotidienn e;
-Enfant infirme moteur cérébral (IMC) assise sur le sol.
e siège apporte une correction posturale
et une
écontraction globale.
durant l adolescence, la croissance s'accélère et aggrave
aggrave les déform ations (rachis en
particulier) et les douleurs des a rti
rticulations
culations po rtantes, ce d'autan
d'autan t qu'elles
qu'elles sont défo rm ées
(genou en particulier)
particulier).. Faiblesse mu sculaire et rétractions
rétractions peu ven t llimiter
imiter les possibili
possibilités
tés de
déambulation acquises au préalable.
-
C hez l adul
adulte
te les risques
risques so nt m arqués par la douleur, conséquen ce d'une arthr
arthrose
ose précoce
(hanche et rachis) ou de co ntractures (mus cles du cou ).
4 Évaluation de la motricité du membre supérieur
L'
L'util
utilisat
isation
ion des m em bres supérieurs est fondam entale pour l'autonom
l'autonom ie. Lorsque les
pos sibilités
sibilités mo trices
trices son t ttrès
rès réduites, llaa m ain doit pou voir être utili
utilisée
sée po ur désigner un
objet,
m aintenir
une feu ill
illeeSisur
la ttable,
able,estactionn
uneortante,
m anettela déclen
chan tpeu
llee fauteuil
électrique
ou l'ordinateur.
l'atteinte
l'atteinte
moin serimp
préhension
t rester difficile
difficile
surtout si la
la m ain prend une att
attititude
ude d ystonique avec cri
crispation
spation des d oigts
oigts ou si le poing reste
ferm é. Une aide techn ique peu t êt
être
re alors nécess aire pour l'l'écriture
écriture (machin e à écrire,
écrire,
ordinateur, protège-touches).
protège-touches). Dans tous les cas, le développem ent de la préhension n écessite
écessite
plusieurs p réalables:
cation
on
une bonn e tenue posturale
posturale du tronc s impose. Elle peut être obtenue par la réédu cati
m ais implique po ur l'l'enfant
enfant un effort de pensée qui m obil
obilise
ise toute son att
attention,
ention, d'où
d'où l'intér
l'intérêt
êt
de bien installer l'enfant
l'enfant (siège mo ulé avec so utien du d os, att
attelles
elles de stati
station
on d ebou t);
-
qualité:
é: un trouble
trouble
- les informa tions sur la position des articulations doivent être de bon ne qualit
de la stéréognosie (reconnaissance par le toucher des formes, volum es, consistances.
consistances.....)) est en
effet souve nt présen t mais difficile
difficile à mettre en évidenc e chez le petit enfan t;
une b onne intégration
intégration du m em bre dans le schéma corporel e st nécessai
nécessaire.
re. La présence
d'un trouble
trouble de la som atognosie entraî
entraîne
ne u ne so us utili
utilisati
sation
on du m em bre négligé.
négligé. Un
enrichissem
enrichi
ssem ent des sensations peut aider l'l'enfant à mieux com prendre son co rps com m e unité.
-
'
Évaluation de la motricité bucco-faciale
Elle est déterminan te pour l'l'intégr
intégrati
ation
on de l'l'enfant,
enfant, car elle touche la co m m unicati
unication
on entre
l'l'enfa
enfa nt et ses pairs par la parole ou l'expression d u visage, entre le nourrisson e t sa mère lors
de
l'alim
l'ali
m entation.
entati
on. Des me du
ouvem
incontrôl
és du tlarynx,
lary
de lasables
langue,dedes
lèvres, uneCelle-ci
contraction
contracti
on insuffisante
insuffisant
voileents
du incontrôlés
palais, peuven
êtr
êtreenx,
respon
dysarthrie.
peut prendre la forme d'un bégai
bégaiem
em ent. de troubles
troubles articulat
articulatoires
oires im
im portants ou m ême m assifs
au p oint de rend re la parole incom préhensible
préhensible et de nécessiter ll''utilisat
utilisation
ion de codes pour
permettre la
la com m unication.
unication.
L'
L'aspect
aspect du v isage peut être
être rendu ingrat par un bavage perm anent ou interm
interm itittent
tent et plus
plus ou
m oins con trôlab
trôlable.
le. Il est llié
ié à une m auvaise aspiration
aspiration intra
intra buccale de la salive ou à une
fermeture de la bouche incom plète. Une rééducati
rééducation
on spécifique
spécifique peut aider à le con trô
trôler.
ler.
L'alim
L'ali
m entation pe ut être
être rendu e périlleuse par des troubles de la déglutition responsables de
fauss es routes (et leur ririsqu
squ e d'infec
d'infec tions respiratoires récidivantes, de malaises, de ma uva ise
croissance staturo-pond
staturo-pond érale).
érale). Un p ositionn
ositionn em ent attentif
attentif de l'enfant
l'enfant perm et de m ieux guider
ses mouvements bucco-faciaux et d'assurer sa sécurité.
Le
repas,deenjeu
im portant dans
rel
relati
ation
on son
m ère-enfant,
êtrebasrendu
iffi
ifficil
cile
des
troubles
la mastication.
Leslaaliments
t présentéspeut
par en
pourdév
ititer
er el'extension
l'par
extension
active
acti
ve du cou. Les Figures
Figur es ci-dessous
ci-dessous indiquent les er
erreurs
reurs comm unes à n e pas com m ett
ettre
re en
regard d'une bonne m anière de faire: La tenue
tenue d e la cuillère
cuillère et du verre revêt une certaine
importance
• présenter la cuillère
cuillère en évitant de vide r celle-ci
celle-ci au contact des gen cives et des den ts. Le
serrage des lèvres pour la saisie de
l'l'alimen
alimen t est facilité
facilité par un con tact du dos d e la cuillère sur
la partie
partie m édiane de la langue;
• mo ntrer aux parents com m ent la protrusion
protrusion d e la langue peut être aisément con trô
trôlée
lée à l'aide
l'aide
de la cuillère
cuillère en exerçant une pression m esurée sur la partie médiane. Éviter d'
d'enduire
enduire
le dos de la cuillère
cuillère av ec l'alime
l'alime nt, ce qui inc ite l'enfant
l'enfant à la lécher;
• présenter le
le verre par en bas sans v erser le liquide
liquide dans la bouche et sans introduire le bord
du verre entre les gencives ou les dents. Favo ri
riser
ser l'aspirat
l'aspiration
ion du liliquide
quide en aidant les
lèvres à prendre contact sur le bord
bord du verre. Tou t enfant capable d'effect
d'effectuer
uer des m ouvem ents
de suc cion peu t être
être éduq ué à aspirer et boi
boire
re au verre;
• développer la mastication
mastication et le plaisi
plaisirr de m astiquer
astiquer en sti
stim
m ulant les mou vem ents latéraux
latéraux de
la langue
langue avec le doigt ou un m orceau de pain très ferme m aintenu solidem
solidem ent pour
éviter tout danger.
Ces stimulations
stimulations p euvent être prat
pratiquées
iquées durant quelques m inutes en dehors des repas jusqu'à
ce q ue l'enfant m asti
astique
que vérit
véritablement.
ablement.
La réorganisation
réorganisation de la m otricit
otricitéé bucco faciale
faciale au cours de l'ali
l'alim
m entation
entation condu it
progressivem
progressi
vem ent à certaines forme s d'apprentissages
d'apprentissages du contrôle
contrôle du bavage, puis à
l'l'organisation
organisation articulatoire, l'l'acqu
acqu isit
isition
ion de pho nèm es de m ots et de phrase s en orthopho nie.
C'est aussi l'occasion
l'occasion de do nne r des con seils d'
d'hygiène
hygiène buccod entaires appropriés.
Mauvaise position de la tête et introduction d une trop
grande cuillère
Technique m anuelle incorrecte.
incorrecte.
Technique manuelle correcte.
osture correcte et bonne présentation
présentation du verre
4 . Évaluation du contrôle vésico-sphinctérien
L appre ntissage
ntissage de la propreté peut débuter dans les délais normau x (dès deux an s).
Cep end ant, du fait des difficultés m otrices (station
(station assise, tenue du tronc), ilil faut que l'entan
l'entan t
soit bien
bien installé. Il faut surt
surtout
out prend re en com pte la dépen dance affective
affective en traî
traînée
née par le
handicap
les parents
q uit ont
p arfois
perduetlesentrete
repères
l'enfant
à l'enfan
l'enfan
de sa
faut parler
A
ce titre,etilil guider
sexualité
nirp larécoute
écrapport
oute etàlel'enfant
re spectn ormal.
de son
l'enfan t plus grand. les
les fuites urinaires peuv ent être second aires aux difficultés de
corps. Chez l'enfan
déplace m ent et de dés habill
habillage
age et néce ssiter ll'ai
'aide
de d'un tiers. Chez l'ado
l'ado lescen t, il faud ra rester
vigilant
vigi
lant à la dépendan ce que cela symbolise et préserver l intimité. Il existe cependan t des
dysfonctionnem ents vésico-sphinctériens
vésico-sphinctériens d'orig
d'origine
ine n eurologique,
eurologique, liés aux co ntractions
ntractions et aux
difficultés
diffi
cultés de détente par m aît
aîtrise
rise incertaine
incertaine de la m usculature striée.
striée. On peut a lors proposer
un traitem
traitem ent m édicamen teux, et surtout
surtout perm ett
ettre
re la miction
miction d ans un espace calm e.
4. Évaluation des capacités intellectuelles
L'intelligence de ces en fants est (dans l'I
L'intelligence
l'IMC
MC au sen s stri
strict)
ct) norm ale ou subn orm ale: el
elle
le doit
perm ettre une scolarisation
scolarisation ordinaire . Cepen dant, des facteurs peuv ent entraver celle-ci
celle-ci::
-le handicap moteur peu t nécessiter des aides sophistiquée s. En particulier en cas d'athétose,
les mouv em ents anorm aux m assifs et incessants peuven t ttrahir
rahir une vivacité et un désir
intellectuel préservés. Un regard expe rt et attentif sur l'l'enfa nt doit dém asqu er ses poss ibilités
ibilités
réelles:
- llaa lenteur est très
très fréque nte et peut néce ssiter d'adap
d'adap ter llee rythme d es acqu isitions;
isitions;
- les troubles
troubles spécifiques so nt liés à l'l'extension
extension d e la lésion cérébrale en deho rs des zon es
m otrices.
otrices. Suspectés sur un com portemen t comp ensateur ou des échecs de l'enfant, leur
diagnosticc nécessite un bil
diagnosti
bilan
an n europsychologique précis. Une agnosie visuelle
visuelle peut em pêcher
la reconnaissance des im ages ou des o bjets
bjets et entraver l'l'apprentissage
apprentissage de la lecture. Un
trouble de l'intégrati
l'intégration
on a uditive peut pe rturber l'appren
l'appren tissage du langage . Plus
Plus fréque nte
est l'apra
l'apra xie visuo - spatiale: difficulté à reco nn aître, intégrer ou rep rodu ire toutes les
conn aissances faisant appel à des donn ées spatial
spatiales
es alors que les notions langagières
langagières sont
préservées.
Ainsi, les
les repères spa tiaux corporels ou extra-corporels, l'l'appren
appren tissage des form es la
réalisati
réali
sation
on graphique,
graphique, les notions de géom étrie,
étrie, de m athématiques ou de géographie ne
peuven t êt
être
re acquises qu'au prix de com pensations passan t par le biai
biaiss de la description
description et du
soutien langagier.
L'intégration scolaire, parfois possible jjusq
L'intégration
usq u'à un n iveau ava ncé. Doit être
être pesée en fon ction
de tous ce s facteurs. Plus
Plus tard. l'l'intégration profess ionn elle pourra se faire en m ili
ilieu
eu ou vert ou
protégé.
4
Évaluation du comportement psychoaffectif
L'hist
L' histoire
oire de ces enfants est souvent lourde et n e peut se com prendre que sous l'éclair
l'éclairage
age de
l'l'histoire
histoire fam iliale.
iliale. L'hospitali
L'hospitalisation
sation prolon gée et préco ce dan s le développ em ent de l'enfa
l'enfa nt
rend d iffici
ifficile
le la con struction de la relation
relation m ère - enfant. Les sentime nts de culpa bilité
bilité
peuven t provoquer hyperprotecti
hyperprotection
on ou rejet par les parents et gêner
gêner le développ em ent affectif
affectif
et intellect
intellectuel
uel de l'enfant.
l'enfant. Ces réactions d épend ent beaucou p p lus de l'hist
l'histoire
oire personn ell
ellee d es
parents et de leur personnalité que du degré de l'l'att
atteinte
einte neurologique.
Chez le tout-petit,
tout-petit, le souci est qu e se co nstitue une relation m ère-enfant satisfai
satisfaisante
sante qu i
app orte sécurité. Valorisation et autono m ie pour faire de lui un sujet à part entière. L'enfant
prend
rapidem
rapidem
conscience
son handicap.
11 1e mcom
pensera
acceptera
accepterat d'autant
d'deautant
m
ieux très
sa différence
différ
enceentq u'on
aura su de
capter
les désirs
désirs qu'il
anifeste
en ety répondan
façon
adéquate. Une stagnation
stagnation des apprentissages moteurs ou des acq uisitions
uisitions scolaires, une
dépression, des manifestations d'agressivité ou une instabilité peuvent signifier la souffrance
de l'enfant
l'enfant qui ne se sen t pas reconnu dan s sa personne.
Chez l'adolescen
l'adolescen t, la question de l'autonom ie se pose av ec un e acuité particulière.
particulière. Beauco up
d'enfants IMC ne se situent que par rapport au d ésir de plaire
plaire à l'adulte
l'adulte et n'ont
n'ont pas développé
leur autono m ie de pen sée. Il faut être at
attentif
tentif à leur capacité à man ifester leur
leur désir
d'autonom
d'aut
onom ie et leur donner les m oyens d e la réaliser.
réaliser.
Évaluation médicale
D'autres troubles
troubles peu ven t êt
être
re associés à l'IIvIC
l'IIvIC et néces siter une surveillance m édicale parti
.
Ergothérapie
L'erg othérapeuthe a pour difficile mission de donner à l enfant les moyens de son
autonomie, à la fois sur le plan personnel, sur le plan social et sur le plan scolaire.
Son objectif est donc d'aider l'enfant à acquérir la maîtrise de nombreux actes de la vie
quotidienne, actes
actes en apparence aussi simples que de nouer des lacets, manger avec une
fourchette, écrire
écrire avec un stylo... Cela concerne tous les aspects de la vie pratique,
habillage, toilette, déplacements, alimentation. L'ergothérapeuthe donne à l'enfant les
méthodes pour explorer l'espace et pour agir sur son environnement.
Très souvent, il (ou elle) pourra
po urra aider l'enfant et son entourage à organiser sa vie de
façon plus pratique. Une simple réglure plus visible sur un cahier de classe peut suffire à
changer la vie d'un petit
petit écolier Il aide aussi ll'enfant
'enfant à acquér
acquérir
ir un meilleur graphisme,
graphisme, à
améliorer son écriture, à manier
man ier les outils de base (stylo, ciseaux, règles, etc.)
L'erg othérapeuthe conseille la famille sur le choix du mobilier (sièges, bureaux, lits) afin
d'assurer à l'enfant des positions confortables et correctes du point de vue orthopédique.
Il suggère la pose de barres d'appui, d'appareillages adaptés ou d'outils informatiques de
plus en plus performants. Il peut aussi indiquer des améliorations des conditions de
circulation dans le logement ou
o u l'école (passages larges et rampes pour fauteuils roulants
en particulier). Il propose des méthodes pour contourner le handicap, et pour aménager
les tâches demandées à l'enfant Ainsi, le retard de croissance,
croissance, l'épilepsie seront pris en
charge spécifiquement
spécifiquement
L avenir:
Ces enfants nécessitent des soins et un suivi médical, rééducatif, psychologiqu
psychologique,
e, scolaire
au long cours:
- analyse précise des difficultés et des capacités
capacités propres à chaque enfant atteint de paralysie
cérébrale,, ces difficultés évoluant avec le temps, la croissance, les exigences scolaires, l'âge,
cérébrale
-prescription des rééducations, traitements, appareillages, éventuellement chirurgie,
- concertations régulières avec les enseignants et l'équipe éducative,
- suivi et réajustement des actions thérapeutiques, scolaires et éducatives en fonction de
l'évolution du jeune et de son projet.
- Consultations médicales, rééducations en libéral et suivi scolaire peuvent quelquefois être
coordonnés par les parents.
Dans d'autres cas, la complexité et le nombre important des interventions imposent la
médiation d'une structure spécialisée
spécialisée (Camsp, SESSD,
SESS D, hEM, selon les cas) qui pourra réaliser
l'essentiel des actions thérapeutiques,
thérapeutiques, et surtout, en accord avec les parents, assurera la mise
en cohérence des différentes interventions thérapeutiques nécessaires à l'état du jeune avec la
scolarisation (liens et collaboration
collaboration entre les différents intervenants, hospitaliers, libéraux,
scolaires, administratifs, etc.).
La vie adulte doit être préparée en amont par un travail de l'autonomie de vie quotidienne et
par l'aboutissement d'un projet professionnel très réfléchi. Les
L es évaluations croisées entre
équipe de soins, parents et enseignants sont précieuses, avec bilans réguliers,
rég uliers, et l'aide d'un
CIO spécialisé si nécessaire. La vie professionnelle et personnelle doit être envisagée pour la
majorité, emploi « ordinaire », «poste réservé », CAT... La vie culturelle est une grande
richesse pour tous, l'accès à la culture doit faire partie des objectifs, ainsi que la pratique de
sports adaptés.
Partie pratique
But:
est d'étudier la
la fréquenc e, âge, complications et le
le prono stic de l'IMC
l'IMC au n iveau du
service de pédiatrie au sein de l'EHS de Tlemc en.
Méthode:
étude prospective et rétrospective
rétrospective co ncernant les enfants souffrant
d'IMC ho spitalisés
spitalisés dans notre service de pédiatrie de L'EHS
L'EHS tlem cen dura nt une
période de 03 ans (2009/2010/2011).
*N o m b re de cas répertoriés: 4 4 cas
n o m b re d'hospitalisation sur les 03 années : 7 1
*N o m b r e de réhospitalisation : 2 4
*N o m b re des décès: 05
Matériels:
pour réaliser cette
cette étude nou s avons accéd é aux do ssiers et aux registres
registres du service
de pédiatrie et des um p (urgences m édicales pédiatriques) au niveau de l'EHS
l'EHS
TLEMCEN.
Les logiciels utilisés: word2olo, excel2olo.
Fiche technique:
-Nombre d hospitalisation/années.
-durée d hospitalisation
-fréquence d 'hospitalisation
'hospitalisation en fonction de la sa ison et de l'année
-répartition en fonction de:
*â g e
*sexe
*p ré sence ou absence de consanguinité
consanguinité
accouc heme nt normal ou dystocique
dystocique
e xis tence d'asphyxie néonatale/souffrance foetale
*APG 4J? à la naissance (iére minute)
*p o ids de naissance
*dé
*d é rou l emen t de la période néona tale
rnot jfd '/7ospjtaljsatjon
*notion d 'épilepsie
'épilepsie
l
e taux d'hémog lobine
lobine
*dé
*d é c è s en fonction de l'âge
i/nombre d'hospitalisation/anneé:
Année
N° d'hospitalisation
2009
14
2010
27
30
2011
3
5
3
0
CD
S
2
0
1
5
Mn•
1
0
-
S
o
2
0
0
9
2
0
1
1
Commentaire:
On rem arque un pic des com plications
plications durant l'année
l'année 2011.
21dureé d'hospitalisation/n° d'hospitalisés:
Durée d'hospitalisation
[o-io]
N°7iospitalisation
83
[11-20]
04
03
[21-30]
90
je
81)
Sr
cn
•
•
1)
é
r
ie
20
11)
[O-101
11 20E
21-301
dur ô dhospitali
lisatio
iori
Commentaire:
On note que la plupart des hospitalisati
hospitalisations
ons ne dépassent pas 10jours.
.g/la fréquence d'hospitalisation en fonction des mois:
mois
Fréquence d'hospitalis
d'hospitalisation
ation
04
Janvier
10
Février
Mars
12
Avril
08
Mai
Juin
Juillet
Aout
01
05
09
08
Septembre
Octobre
novembre
décembre
05
07
4
2
14
12
C
o
10
.
o.
• Sériel
C
Cr
I
janv fev mars avril mai juin juif
aout sept oct nov dec
mois
Commentaire:
On remarque un pic maximal du nombre d hospitalisation durant le mois de mars
puis le m ois de février.
41répartition du nb d'hospitalisation en fonction de la saison:
La saison
N° d'hospitalisation
Hiver
Printemps
26
14
Eté
22
automne
13
2
5
àa
l
1
5
l
a
o
hv
e
r
r
in
t
e
m
p
s
u
t
o
m
n
e
tEs
l
e
s*
•
I
s
o
n
s
Commentaire:
On remarque que pendant l hiver le nombre d hospitalisation s accentue.
.ç/répartiion des décés en fonction d'age:
Tranche d'âge
N° de décès
3
[o-2ans[
[3-5ans[
Sup à5ans
35
3
5
I
_
_
_
f
O
2
n
s
[
--
3
5
r
s
[
-
s
u
pàS
a
n
s
t
r
a
n
c
h
e
d
g
Commentaire:
Dans notre échantillon
échantillon ,les infirmes
infirmes m oteurs cérébraux d écèdent duran t les 02
premières années tandis qu'on a qu e 05 décès qui sont men tionnés
tionnés et qui ne
permettent pas défaire une conclusion générale.
6/répartition
en fonction du motif d'hospitalisati
d'hospitalisation:
on:
Motif d'hospitalisatio
d'hospitalisation
n
Hématémèse
N° de cas
3
Broncho-pneumopathie
Hypotrophie
Syndrome infectieux
Convulsions/EMC
Déshydratation
autres
69
5
12
4
13
l
i
J
-
m
o
t
ifdh
o
s
p
it
e
l
is
.t
ia
n
Commentaire:
On remarque que le matif d'hospitalisation
d'hospitalisation le plus fréquent est bien les convulsions/
état de mal convulsjfpuis en 2éme position vient les broncho-pneumopathies.
7/répartition en fonction du sexe:
Sexe
Nb
Masculin
féminin
24
18
r
é
p
a
r
t
it
io
ne
nf
c
td
u
s
e
x
e
go
i
r
nas
c
u n
f
e
r
n
n
n
Commentaire: on note une prédominance masculine avec un sexe
ratio =msc/fém. =24/18=4/3
8/reartition
8/reartit
ion en fonction
fonction d âge:
Intervalle
2009
2010
2011
Total
[0-5mOiS] Année
o
o
2
2
o
o
2
[6-iomois]
[ii-i 5mois]
[16-2omois]
[21-24mois]
[3-5ans]
[6-ioans]
[11-15ans]
0
0
0
2
4
0
2
2
3
7
0
0
7
4
2
2
5
3
2
6
9
18
16
repartition en fct d age
n
'n
w
20
15 -
•1
0
w1
Q
E
o
C
5
•
I
:
I
I
•
I
I
I
o
• total
c
5;N
Z
AG E(mois)
Commentaire:
pic de fréquence
fréq uence d'hospitalisation durant la tranc
tranche
he d'âge (- 5
5ans).
ans).
g/repartiton en- fonction
fonction de consangu
consanguinité
inité des parents:
Consanguinité
lerdegré
2ème degré
3ème degré
Absence
Non mentionnée
nombre
4
2
i
8
127
rep
re
part
artiton
iton en fc
fctt d
de
e con
conssan
ang
guinité
10
a nombre
on
1er degré 2ème degré 3ème degré Absence
mentionnée
c ons a nguinit é
Commentaire:
La notion de consan guinit
guinitéé est présente dans seulemen t 16 % des cas tandis qu'el
qu'elle
le est
absente dans 18 % des cas prenant en com pte que le reste
reste des cas n'est pas précisé
dans les dossiers et qui représente
représente un po urcentage élevé de 66% .
loi repartiton
repartiton en fon
fonction
ction d
de
ed
dérouleme
éroulement
nt de
d e l accouche
accou chem
ment:
Nature d'accouchement
Normale
Dystocique
Non mentionnée
N°
11
6
26
repartition en
e n fc
fctt de l ac
acc
couch
oucheme
ement
nt
30
-
25
20
--
-
15
UO
Normale
ystocique
on mentionnée
la nature
nat ure de I ac
acc
c
Commentaire:
On
arque
la nd'accouchem
oti
otion
onouchem
d 'accouchement
dystocique
est présent
présente
e avec
14%rem
bien
que que
le taux
taux
d'acc
ent de nature
non p récise
est
est de 60%
. un taux de
ii/repartiton en fonction de l existence d asphyxie neonatale/souffrance
foetale:
asphyxie néonatale/souffrance foetale
présence
Absence
Non mentionnée
N°
7
11
25
repartition en fct d asphyxie
neonatale
3
0
-
25
20
15
• N°
N°
10
5
o
1
presence
on mentionnée
bsence
Commentaire:
On no te la
la présence de no tion
tion d'asphyxie
d'asphyxie néonatale avec un po urcentage de 16% .
12/repartitio
12/rep
artitiofl
fl en fonction
fonction d Apg
Apgar
ar de naissanc
naiss ance
e à la i minute:
minute:
Apgar
[o 5 1 1
[8 10]
Non mentionnée
N°
1
5
36
Apagar de naissance à la lere min
40
35
.
-
3
0
25
20
15
-à NO
-
10 -
5
O
10-51
5-8[
8-101
on mentionée
valeurs d Apgar
Commentaire:
On note 11 d'enfants
d'enfants qui avaient un apgar normal à la naissance et que seulem ent
4% qui avaient un apgar ma uvais tandis que 85% n'ét
n'étaient
aient pas mentionnés sur les
dossiers.
i/repartiton en fonction du poids de naissence:
a fréquences
Poids du naissance (K g)
[0-2.5]
[3 - 5 ]
Non mentionnée
3
rep
re
par
artitio
tition
ne
en
n fc
fctt d
du
u poids de
naissance
50
4
0
30
2
0
• La frequences
10
_
oL-----
_
-
--[0-31
3-5E
on mentionnée
poids (Kg)
Commentaire:
On remarque que 1 2% sont nés hypot
hypotrophes
rophes..
141notion d epilepsie:
Epilepsie
Présence
absence
N°
12
31
Commentaire:
On remarque que
non négligeables.
négligeables.
28%
des en fants avaient l'épilepsie
l'épilepsie et qu'elle
qu'elle représente un taux
1/reDartition
1/reD
artition en fonction
fonction des
d es chiffre
chiffress d hém
hémoglobine:
oglobine:
Tau x d'hém
d'hém oglobine
oglobine
[o-5]
[6-io]
N°
4
8
>10
31
Tau x d hem og
oglo
lob
bin
ine
e
35
30
25
20
--
15
10
----________
5
o
[0-5]
6-101
10
Les chiff
chiffres
res d Hb
Commentaire:
30 d'enfant
On
d'enfants
avaient une aném ie avec un taux <iog/dl avec 1 9% d'
d'entre
entre
eux note
avaient une
aném siequi
sévère<5g/dl.
Discussion:
Le nombre des cas hospitalisés dans notre échantillon ne révèle pas le nombre réel
des infirmes moteurs cérébraux.
Un pic d'hospitalisation est remarqué durant l'année 2011.
Les hospitalisations sont fréquentes dans la période hivernale notamment au cours
des m ois de février et m ars.
Les motifs d'hospitalisation les plus fréquents sont représentés par les
convulsions/état de mal convulsif, les broncho-pneumopathies, l'hypotrophie,
syndrome
syndro
me infectieux, l'hématémèse, déshydra
déshydratation.....
tation.........
......
Selon les résultats de cette étude l'IMC prédominent chez les garçons.
Ce sont les enfants d'âge (3-5ans) qui sont les plus exposés à faire des complications.
Malgré la présence de notion de consanguinité mais son pourcentage faible ne
permet pas de conclure qu'il s'agit d'une maladie héréditaire.
L'hypotrophie
représente un facteur de risque de la maladie mais le taux reste à
explorer.
L'épilepsie est une complication
complication importante de l'IMC retentissant gravement sur le
pronostic rendant plus lourde la prise en charge.
Vu le taux
t aux très élevé de l'l'anémie
anémie chez les enfants infirmes on peut
peut la rattaché à la
malnutrition et les différents trouble de l'alimentation
Dans les conditions d'accouchement dystocique, il y'a presque toujours la notion de
souffrance fœtale/asphyxie néonatale qui va se manifester par un APGAR mauvais et
par conséquence on aura des séquelles neurologiques parfois graves menaçant le
pronostic.
Conclusion:
Il est clair que la prise en
en charge de l enfant
enfant IM C est longue
longue particuli
particulièè rement lorsque, d une
Part, d es d éficits cognitifs sont associés
associés aux troubles
troubles m oteurs,
oteurs, et d autre par
part,t, l intervention
du psychologue orthophoniste est tardive. C est pourquoi il est primordial d intervenir
Précocem
Précoc
em ent voire, dés le d iagnostic des troubles
troubles m oteurs,
oteurs, tout d abord
abord , d ans un but préventif
préventif
A fin d év ititer
er des problèm es m ajeurs
ajeurs et l agg ravation
ravation des troub
troubles,
les, car souvent
souvent l enfant
acquiertt des m odes d e comm unicat
acquier
unication
ion inadéquats.
inadéquats.
Remerciement:
au term e de notre form ation
ation en tant que m édecins géné ralistes
ralistes , tenant à représenter
représenter
nos rem erciemen ts à tous
tous ceu x qui ont app orté leur prière
prière pou r l'édificat
l'édification
ion de cette
formation.
Nou s penso ns à tous nos enseignan ts et professeurs et particulièremen
particulièremen t Dr Dib
Dib pour
l'l'encad
encad rem ent et à tous les résidents d u service de pédiatrie.
A no s parents qui grâce à eux on a pu accéder à cette
cette formation.
Nou s no us som m es forcés en effet de travailler,
travailler, de chercher, d'étudier
d'étudier et d'aider
d'aider les
autres,
autr
es, ajoutons
ajoutons que n ous avo ns été constam m ent soutenu par l'encouragemen
l'encouragemen t de
nos am is et nos proche s surtout nos pa rents.
Pour cela nous leur expriman t une vive gratitude
gratitude souhaitons seulem ent de ne les
avoir pas déçus.
A tous ceux qui no us ont aidé pou r réal
réaliser
iser ce m ém oire.
Référence:
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