L’étude des performances réelles des cellules à effet Peltier a montré que le
choix le plus
approprié au montage nécessite une optimisation des paramètres suivants :
• le nombre de cellules,
• l’intensité du courant,
• la tension d’alimentation,
• la résistance thermique globale des échangeurs de chaleur.
Cette modélisation se fait de manière empirique, puisque aucun modèle mathématique n’a
été développé.
Principe de fonctionnement d’un analyseur de combustion
ECOM :
Lors de la mise en route, l’appareil se calibre pendant 3 minutes avec l’air ambiant. La
pompe fait circuler de l’air dans les différentes cellules pour
qu’elles soient activées.
Certains appareils sont munis de deux entrées gaz :
l’une pour le calibrage (entrée d’air
frais, air ambiant), l’autre pour les mesures.
Une électrovanne se charge de la
commutation de la première à la seconde au bout des trois minutes d’initialisation.
Avant de passer dans les cellules, le gaz dont on recherche la composition
passe d’abord
dans le pot de condensation afin d’être assèché. Cela permet
d’augmenter la longévité
des cellules.
Le gaz est alors analysé par celles-ci, et les informations recueillies sont
traitées par
l’unité centrale de la machine.
L’air est ensuite rejeté hors de l’analyseur.
Caractéristiques des appareils :
Les appareils peuvent fonctionner sur secteur ou sur batterie.
Ils sont pourvus de plusieurs sondes: température ambiante, température gaz, pression
interne, etc.
La sonde de prélèvement mesure la température du gaz (thermocouple), sa
pression
différentielle (le tirage de la chaudière est obtenu en soustrayant la pression ambiante
à celle de la sortie de la chaudiére) et aspire les fumées qui vont être analysées.
Les analyseurs possèdent un circuit de purge qui élimine les réactifs encore
présents dans
les cellules afin de stopper la réaction. Certains appareils sont munis d’une purge au niveau
du pot de condensation pour expulser l’eau recueillie, celleci pouvant devenir acide et
endommager l’appareil.
La cellule CO peut réagir avec la présence de NO
x
et SO
x
. Pour la protéger, le gaz traverse un
filtre idoine.