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ACQUISITION DU LANGAGE ET
INTERACTIONS
Fiches de lectures à rendre :
-Jisa, Harriet et Richaud, Fédérique (1994), « Quelques sources de variation
chez les enfants ». Revue AILE Acquisition et interaction en langue étrangère,
4, pp7-51.
Pour 26 février
-Bassano, Dominique (1998), « mantique et syntaxe dans l’acquisition des
classes de mots : l’exemple des noms et des verbes en français ». Langue
Française, 118, pp 26-48
Pour 12 mars
-Juliane Ingold, Christine Da Silva, Christina Corlateanu, Séverine Gendre et
Stefano Rezzonico (2008), « Diversité des étayages des mères d’enfants tout-
venant et dysphasiques dans deux situations d’interactions », TRANEL
(Travaux neuchâtelois de linguistique), n°49, pp 69-82.
Pour 30 avril
A envoyer en PDF par mail.
CT : commentaire de texte ou dissertation.
Intro. :
Domaine foisonnant de recherches multiples, une synthèse à la fois :
- Classique -> les différents aspects du langage chez l’enfant pour lesquels les
connaissances sont déjà bien établies :
- L’acquisition des sons (phonétique / phonologie),
- De la grammaire (morpho-syntaxe),
- De significations (lexique, sémantique).
- Novatrice -> le langage non plus de façon isolée, mais à chaque fois que cela
est possible, à travers une nouvelle fenêtre :
- Le contexte social de son utilisation,
- La relation qui existe entre les formes de la langue et les situations de
communications dans lesquelles des interlocuteurs les utilisent,
- Les sciences de la vie -> les bases brales (IRM)…
A partir de 12 ans, quand on apprend une LE c’est avec laccent de la LM =
philtre phonatoire / crible phonologique.
Il y a 4 mois d’écart entre le momentlenfant comprend le mot et le
moment qu’il le dit.
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Il y a 4 mois d’écart aussi entre les filles et les garçons.
Est-ce que le fait de prononcer le /a/ chez less et le me pour tous les
bés de langues différentes ? -> universaux.
Estimation : de la naissance à l’âge de 6 ans, le vocabulaire moyen passe de 0 à
14 000 mots.
Comment en arrive-t-il à un tel exploit en si peu de temps ?
Cette question est au cœur des recherches sur lacquisition du langage. En
effet, la maîtrise par lenfant de sa langue maternelle implique l’acquisition
rapide d’un ensemble de connaissances complexes.
Par exemple, un enfant non seulement doit maîtriser la prononciation des
mots, mais doit aussi savoir quelles sont les suites de sons permises dans sa
langue.
Pour que lenfant acquiert du vocabulaire, il faut :
-Interagir avec l’enfant, lui lire des histoires,
-Faire jouer lenfant d’un instrument de musique vers 4 ans pour entraîner sa
moire,
-Demander ce qu’il a fait pendant sa joure d’école.
Communauté : latin -> communis -> cum ensemble » / « avec ») et munis
(forme adj, de munus) ou munia : un bien, une ressource, ou bien au contraire
une obligation, une dette.
Communauté = groupe social constit de personnes partageant les mêmes
caractéristiques, le me mode de vie, la me culture, la me langue, les
mes intérêts… Elles interagissent entre elles et ont en outre un sentiment
commun à ce groupe.
Acqrir / apprendre sa L1 / ses L, parvenir à une maîtrise de l’expression orale
et écrite.
L’acquisition du langage oral puis du langage écrit sinscrit dans un cadre
développemental global.
-Quand l’enfant apprend à parler il apprend aussi à marcher, à utiliser les
objets, à jouer à faire semblant, à dessiner
-Ces acquisitions se réalisent de concert pendant les 2 premières années de la
vie et fusionnent à l’enfant un bagage cognitif non gligeable quand il entre à
lécole maternelle.
Deuxriodes essentielles :
-La période prélinguistique = l’enfant ne communique pas encore
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-La période linguistique = lenfant commence à produire les premiers
sons.
-Est-ce lié à une activité (spécifiquement) humaine qui nous permet de
communiquer avec nos congénères et de nous représenter le monde ?
-L’acquisition du langage par l’enfant constitue une ritable prouesse
intellectuelle. Pourtant, ce phénomène est généralement considéré comme
allant de soi et passe le plus souvent inaperçu.
-Bloomfield (1933) écrivait à ce sujet qu’il s’agit, indéniablement, du plus grand
tour de force intellectuel accompli par un individu au cours de sa vie.
-Activité hautement valorisée par la famille (dans nos sociés), qui souvent
guette les progrès de l’enfant et s’inquiète de ses éventuels «fauts de
langage ».
De plus, il doit :
-Connaître un grand nombre de mots ainsi que leurs particularités d’usage et
de significations.
-Savoir fabriquer de nouveaux mots à partir de mots déjà connus.
-Pouvoir combiner les mots afin de former des phrases compréhensibles, ce qui
implique qu’il doit également connaître l’ordre dans lequel les mots doivent
apparaître
Que signifie acqrir / apprendre une langue, sa langue ?
L’approche innéiste estimant que lenfant ajà en lui les règles du
fonctionnement du langage.
« Nous pouvons concevoir létat initial comme un « un dispositif
d’acquisition du langage » (language acquisition device), qui reçoit l’expérience
comme « entrée » et donne la langue comme « sortie » - laquelle est représentée
inrieurement dans le cerveau » Chomsky, 2005.
L’approche interactionniste considérant limportance du cadre culturel et des
expériences langagières pour le veloppement du langage.
« La compétence humaine est à la fois biologique par son origine et
culturelle par les moyens à travers lesquels elle s’exprime » Bruner, 1987
Pour Canut (2004), la marche adoptée par le chercheur, en fonction de son
inscription théorique, possède « des implications pour la vision que l’on peut
avoir de l’enfant apprenti-parleur : soit un enfant « cérébral » dont on s’attache
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à déterminer des étapes de veloppement, soit un enfant « social » dont veut
expliquer le processus d’évolution en fonction des apports dont il ficie
dans son environnement proche. »
-Acquérir le langage ne consiste pas à apprendre des règles grammaticales de
manière décontextualisée mais c’est donner du sens et agir sur
lenvironnement.
-La signification n’est pas donnée à priori mais elle se construit dans et à
travers l’interaction.
-Dans le processus d’acquisition, l’adulte à un rôle actif : il maintient au sein de
linteraction un « réglage minutieux », permettant à lenfant de régler de
linteraction l’usage du langage, il offre des formes et des structures
langagières dont il peut jà avoir connaissances mais dans des contextes
différents et à travers difrentes pratiques langagières.
-Les structures du langage émergent de l’usage du langage (Tomasello, 2003)
et l’enfant fait expérience d’unités langagières par leurs valeurs dans les jeux
de langage (François, 1993)
Au cours de sa socialisation, l’enfant est alors confronté à la tâche d’apprendre
à la fois :
-Le fonctionnement de langage à savoir l’outil que les membres de son
entourage emploient pour communiquer.
-Et son usage approprié dans des contextes socialement convenables
(Tomasello, 1999)
Les infos concernant ces formes linguistiques sont accessibles à travers les
interactions avec :
1. Les proches
2. Les pairs et l’ensemble de l’entourage social.
Le fait que l’enfant ait acquis l’essentiel d’un tel savoir s l’âge de 4 ans, et ce,
sans effort apparent, est un mystère qui intrigue les chercheurs depuis
longtemps.
Comprendre ce phénomène représente un enjeu de taille, car si nous
parvenons à l’expliquer, nous aurons une meilleure idée du fonctionnement du
cerveau humain. C’est la raison pour laquelle le « mysre » de l’acquisition du
langage continue à susciter autant de recherches et à soulever autant de
controverses.
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On examinera ce qui se construit à la naissance, avant et avec les premiers
mots.
Qu’est-ce que l’on acquiert et à quel stade de développement ?
Quelles sont les grandes théories d’acquisition du langage ? Certains
considèrent que nous sommes ses sortes d’animaux préprogrammés pour
acquérir le langage.
Quel est le rôle de l’entourage dans l’acquisition du langage ?
Leveloppement langagier ne peut pas être dissocié non plus des autres
aspects du veloppement : cognitif, affectif, psychomoteur, social
Une autre question importante : la généralisation des phénomènes observés à
différentes langues -> lacquisition du langage est-elle la me pour toutes les
langues ou existe-il des scificis (universel vs spécifique) ?
Prise en compte des différences individuelles -> pourquoi tous les enfants
n’ont-ils pas la me maîtrise de leur langue ?
Est-ce que la période critique existe ? (Lenneberg, 1967) ?
I Définitions et apprentissage
1. L’acquisition
Leveloppement de savoirs et/ou de savoir-faire (des connaissances d’une
langue) :
-En environnement naturel
-De façon spontanée
-Inconsciente
-Implicite
-En se focalisant sur le sens
L’enfant dans sa famille et dans son environnement proche (voisins, quartier,
amis)
Les parents ne sont pas des enseignants de langage, ils communiquent
naturellement avec leurs enfants et ceux-ci acquièrent le langage en géral.
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