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STRATEGIE TECHNOLOGIQUE ET COMPETITIVITE DES INDUSTRIES AGROALIMENTAIRES CAMEROUNAISES
STRATEGIES TECHNOLOGIQUES ET COMPETITIVITE DES INDUSTRIES
AGRROALIMENTAIRE DU CAMEROUN
INTRODUCTION
CONTEXTE ET JUSTIFICATION
Les mutations rapides connues par l’environnement international et national sur les plans
économiques, financier, technologiques et social, etc, et l’accélération des changements
(globalisation et libéralisation de marchés) ont conférés à la stratégie et aux décisions
stratégiques de l’entreprise un rôle primordial pour s’assurer d’une compétitivité durable. Le
passage à l’économie de marché nécessite une nouvelle façon de concevoir le management, qui
puisse assurer dans les conditions d’un milieu très dynamique le fonctionnement efficient et
compétitif des entreprises. Ainsi comme le souligne Morin (1990, P 178)1 « La complexité de
l’environnement appelle la stratégie, il n’y a que la stratégie pour avancer dans l’incertitude et
l’aléatoire ». Depuis les années quatre-vingt l’économie mondiale est affectée par de nombreuses
et profondes mutations de nature à toucher les structures et les systèmes en place, les échanges
commerciaux et les relations internationales. Ces mutations s’étendent à tous les secteurs de
l’activité économique et à tous les pays sans exceptions
La théorie des liaisons de Hirschman, selon laquelle la meilleure stratégie de
développement consiste à choisir les activités dont le progrès stimulera d’autres progrès, justifie
que l’on attribue un rôle important à l’industrie agroalimentaire dans le développement. Selon
cette théorie, toute activité comportant une interaction avec le reste de l’économie peut être un
puissant moteur de croissance économique. Ainsi, l’industrie agroalimentaire a été reconnue au
Cameroun comme niche de croissance par excellence à la faveur d’une réunion de concertation
entre le ministère en charge de l’économie et le secteur privé, tenue le 29 février 2012.
L’agriculture est l’un des secteurs clés et prioritaires de l’économie camerounaise. Elle est le
principal pourvoyeur d’emplois, puisqu’elle occupe près de 70% de la population active,
contribue pour 42% au PIB et représente 51% des exportations (Cameroun-Report, 2014). Le
potentiel agricole est très riche et diversifié en raison de la situation géographique et climatique
du pays. Elle assure aussi un rôle irremplaçable dans la création de revenus dans les campagnes,
pour les quelques deux millions de ménages agricoles recensés. Qu’en est-il exactement de la
contribution totale de ce secteur à la prospérité du Cameroun?
Dans les premières phases du développement économique, les besoins en capitaux sont
considérables. Le capital nécessaire au développement économique provient généralement de
Morin. E. 1990, « Science avec conscience, Seuil, Paris, in SRAIRI Sami, 2003 « Les facteurs
déterminants des stratégies de développement des groupes privées tunisiens », Facultés des
Sciences juridiques, Economiques et de Gestion de Jendouba. Tunis
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trois sources : l’aide étrangère, les Investissements Directs Etrangers et l’épargne nationale. Les
deux premières sources ont l’avantage d’apporter des capitaux importants sans peser sur la
consommation intérieure. Mais dans le cas particulier de l’aide, elle peut être assortie de
restrictions politiques et économiques désavantageuses mettant en mal l’autonomie du pays.
L’Investissement Direct Etranger quant à lui nécessite, pour une grande efficacité, le
développement au préalable des infrastructures (routes, communication, énergie). Ainsi, un pays
à faible revenu décidant de ne pas recevoir ou de moins solliciter l’aide étrangère devra
davantage faire appel à ses ressources propres. Dans un tel contexte, l’agriculture devrait être une
source de transfert de capital et de main d’œuvre vers les zones urbaines pour encourager le
développement de l’économie (Bella, 2009).
Aujourd’hui, dans de nombreux pays, l’on remet en place progressivement, des structures
autrefois démantelées. En effet, après les indépendances des pays africains, de nombreuses
entreprises sont mises en place par les pouvoirs publics pour amorcer la marche vers le
développement et l'industrialisation. Les pays africains exerçaient alors une stratégie
d'encadrement dans la création d'entreprise, favorisant en cela une politique protectionniste de
leurs économies (Wanda, 2014).
Cependant les industries agroalimentaires motrices de croissance économique, à en croire
la délégation régionale du Fonds national de l'emploi (FNE) pour le Littoral, représentent «11%
du PIB, 6% des exportations, 33% de la production industrielle et 27,2% de la valeur ajoutée».
Des chiffres révélés le 30 juillet 2013 lors de la réunion sectorielle du FNE portant sur l'industrie
agroalimentaire. Le dernier recensement général des entreprises au Cameroun effectué par
l'Institut National de la Statistique révèle de ce fait que «le secteur secondaire compte 12 154
entreprises constituées de moitié, des entreprises agroalimentaires». La plupart de ces entreprises
sont des petites et moyennes entreprises (PME). En tant que PME, elles sont confrontées à des
difficultés qui freinent leur activité.
Consultant en développement «La forte présence des produits de contrebande, la vétusté
du matériel de production, l’insuffisance qualitative et quantitative des structures de
conservation, la difficulté d'accès au crédit, la faible synergie entre les opérateurs du secteur, les
difficultés d'approvisionnement en matières premières». Conséquence, le Cameroun est contraint
de se retourner vers les importations. «Les importations de produits agricoles et alimentaires ont
coûté à notre pays, 320 064 500 000 FCFA et les importations agroalimentaires, 126 031 500
000 FCFA», confie Alex Ndjebayi, coordonnateur des programmes de nutrition à Helen Keller
International (Mutation, 2013).Ces importations coûtent au Cameroun près de 500 milliards de
FCFA. Ce qui représente ainsi un marché à exploiter. Au lieu de laisser la production agricole
nationale pourrir, il faut plutôt entrevoir leur transformation. D’où l’intérêt dans ce travail,
d’analyser les stratégies technologiques et la compétitivité des industries agroalimentaires
camerounaises afin de permettre au Cameroun de réduire les importations agroalimentaires.
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L'agroalimentaire est un secteur créateur d'emplois et de richesses. Au Cameroun, les
industries agroalimentaires emploient déjà 10% de la population, indique Benjamin Kisso,
Délégué régional du FNE pour le Littoral. Toutefois, il est impératif pour les PME exerçant dans
ce secteur d'activité d'améliorer leur compétitivité. En se regroupant par exemple par filières.
Elles doivent aussi mettre en place, des centres techniques et des clusters», argue Yossa. Ces
entreprises doivent respecter les normes et mettre l'accent sur le management participatif.
«Lorsque l'avis d'un employé est pris en compte dans une prise de décision, il se sent plus proche
de l'entreprise. L'employeur doit tenir compte des besoins primaires des employés car, nous
avons constaté que plusieurs employés n'ont pas de contrat de travail. C'est une main d'œuvre
occasionnelle qui est employée avec des tâches régulièrement modifiées. Les employés doivent
être bien traités sur le plan salarial pour un meilleur rendement», argue Baheten, Directeur des
ressources humaines à Safacam (Mutations, 2013). Par ailleurs, les contraintes financières
doivent être levées, l'environnement fiscal amélioré, les tracasseries administratives éliminées et
les capacités des acteurs de ce secteur, renforcées (Tiako, 2013).
Suite à l’ouverture de marché à travers les Accords de partenariats Economique (APE)
les conditions de mutations que connaît l’environnement camerounais, les entreprises
camerounaises de tous les secteurs de l’économie se trouvent aujourd’hui soumises à des
conditions concurrentielles nationale et internationale plus forte qui portent souvent sur
l’ensemble des maillons de chaines de valeur. Les entreprises avec leur souci de développement
sont conduites à réfléchir plus systématiquement sur le bien-fondé de leur orientation stratégique.
Les orientations stratégiques de l’entreprise sont déterminées par l’importance que celle-ci
accordent à une large gamme de fonctions (gestion, finance, production, ressource humaine) de
même que par les mesures qui sont mises en œuvre pour atteindre les niveaux des compétences
visés par l’entreprise.
Il est certain alors que l’entreprise en général et l’entreprise agroalimentaire pour sa
survie, sa pérennité et sa croissance, est appelée à donner plus d’importance aux décisions
stratégiques et à mettre en œuvre une approche dynamique de management basée sur un
processus de réflexion stratégique exigeant un ajustement permanent de l’entreprise avec son
environnement, ses ressources et ses compétences.
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Une question importante concerne la pertinence de la recherche et l’importance des
entreprises du secteur agroalimentaire comme cadre d’analyse empirique de la recherche ;
l’agroalimentaire est et demeure un secteur vital pour l’économie camerounaise, car il est adossé
à un secteur stratégique, l’agriculture en l’occurrence.
La compétitivité d'une entreprise est mesurée par la constatation d'un avantage résultant
d'une différence existante entre l'offre faite par un opérateur par ses compétiteurs. La
comparaison doit être appréciée non seulement de façon objective mais également à travers le
prisme — plus subjectif — de la perception effective opérée par les clients concernés comme par
ses compétiteurs (entreprises ou territoires).
Cette différence peut résulter de la comparaison de deux offres :


identiques, mais dont l'une — dite être « moins disante » — bénéficie d'un prix de
vente et/ou d'un coût de revient plus attractif ;
différentes, en ce que l'une présente pour un prix et/ou un coût analogue(s) des
caractéristiques supérieures ou plus adaptées au besoin du consommateur.
À strictement parler, l'entreprise qui se place avec succès sur des créneaux particuliers
(qualité élevée, innovation, etc.) non travaillés par ses concurrentes ou se trouve être la seule (à
un moment donné) à produire un type particulier de biens ou de services (situation de quasimonopole) ne fait pas preuve de compétitivité : elle pratique une stratégie qui lui permet de
s'isoler momentanément ou durablement de la concurrence. Cela dit à l'échelle d'une entreprise,
d'un territoire, ou d'un bassin d'emploi, toute spécialisation stratégique ou productive peut être
source de forte compétitivité dès lors qu'elle procure directement ou indirectement
des synergies, rendements d'échelle et externalités positives qui renforcent la situation
concurrentielle. Les effets bénéfiques pouvant rejaillir et être utilisés au gré des dirigeants pour
conforter la position spécifique de l'organisation (sur un marché, sur un domaine d'activité
stratégique...) ou au niveau de sa stratégie globale (les segments porteurs ou « vaches à lait »
servant à financer ceux en voie d'émergence ou de consolidation).
Étudier la compétitivité d'une entreprise revient par conséquent à analyser la performance
de l'entreprise par rapport à la concurrence, tant dans ses coûts que dans l'obtention de ses
avantages concurrentiels. Une telle démarche passe généralement par un diagnostic stratégique
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qui va consister à analyser le modèle économique de l'entreprise et à apprécier son
positionnement stratégique au sein de son environnement
Le développement et la compétitivité de l’entreprise agroalimentaire constituent les
préoccupations actuelles de tous les pays soucieux du développement de leur secteur agricole et
par conséquent économique du pays. Ces entreprises (industries) agroalimentaires jouissent de
stratégies technologiques propres à leur structure et aux difficultés y afférentes.
PROBLEMATIQUE
«On ne peut être émergent sans avoir la capacité de mettre à la disposition des
consommateurs des produits manufacturiers. Parce qu'aujourd'hui, il n'est plus question
simplement de tout importer. Il faut plutôt aller conquérir des parts de marché dans la sousrégion, le Continent et à l'Union européenne». C'est en ces termes que s'est exprimé mardi 24
avril Jacquis Tchabgou Kemleu, président du comité d'orientation du Centre technique
agroalimentaire du Cameroun (CTA-Cam), un groupement d'intérêt économique lancé en juillet
2017 à partir d'un partenariat public-privé. Sa mission : accompagner le développement de
l'industrie agroalimentaire camerounaise en vue d'améliorer ses performances par, entre autres,
l'amélioration de la qualité des produits et des procédés technologiques, l'adoption des normes et
bonnes pratiques d'hygiènes et de fabrication, la formation et l'innovation.
Pour inscrire le secteur agroalimentaire local dans cette marche vers l'«émergence», le
CTA-Cam lance une campagne de sensibilisation auprès des entreprises pour la production de
produits de qualité. L'objectif pour l'institution est de permettre au secteur de tirer parti de
l'accord de partenariat économique (APE) signé par les autorités camerounaises et l'Union
européenne (UE) et entrée en vigueur début août 2016.
Le terme « technologie » entre´ dans le vocabulaire du quotidien, mais il demeure vague
et banal. De plus, l’utilisation qui en est faite est souvent erronée et se rapporte essentiellement à
de nouvelles techniques comme celles du secteur de l’information et de la communication
(Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication NTIC) : Smartphones ou
Internet.
Jacques Morin fait la distinction entre la technologie et la technique :
La technique consigne des connaissances, des procédés des méthodes appartenant a` la
communauté international ; elle est universelle [1].
La technologie, quant à elle, relève de connaissances et d’équipements de conception, de
production et de distribution, détenus par une entreprise donne´ e permettant de créer des
produits pour un usage particulier [2].
Castagne´ souligne que la technologie recouvre un ensemble de connaissances
scientifiques et techniques mais également connexes, nous parlons alors de système
technologique [3]. Les connaissances connexes sont celles qui rendent possible l’industrialisation
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(valorisation économique) des connaissances scientifiques et techniques. Ce sont des
connaissances stratégiques, commerciales, financières, organisationnelles … Ce système
technologique est inno-sensible ! Il réagit et s’adapte aux perturbations liées à une innovation.
Toute technologie est caractéristique d’un métier donné et de l’entreprise qui la développe, voire
même du service qui la détient. Renault n’a pas exactement le même système technologique que
PSA. Pour décrire un système technologique, il faut donc en particulier connaître les finalités de
l’entreprise.
Le système technologique d’une entreprise prend en considération les connaissances
(notions apprises dans un domaine précis), les savoirs (ensemble de connaissances acquises sur
le terrain) et les compétences d’une entreprise (mobilisation des savoirs pour résoudre une
situation complexe). Il se compose donc d’outils, d’équipements et d’un ensemble de
connaissances individuelles et collectives, de routines de travail, d’expertises de´ tenues par le
personnel. Il se caractérise par une forte interdépendance des connaissances : tout changement
sur l’une des composantes en modifie d’autres. Par exemple lors du lancement d’une innovation,
le procédé de fabrication peut évoluer et entraîner un changement du système qualité.
Pour la compétitivité du «Made in Cameroon», pour rappel, le deal conclu dans le cadre
de cet APE consiste à donner libre accès au marché européen aux ananas et au cacao du
Cameroun, en contrepartie du démantèlement sur 15 ans des barrières tarifaires imposées aux
importations européennes. Si cet accord ne fait toujours pas l'unanimité tant au niveau national
que sous-régional -certains dénoncent l'avantage donné à l'UE au détriment du Cameroun, le
CAT-Cam estime que les entreprises ont de quoi en tirer parti, si elles améliorent la qualité de
leurs produits. «La qualité des produits est le nœud gordien, parce qu'il n'y a plus de barrières
tarifaires entre le Cameroun et l'UE», a expliqué Kemleu ; «Il s'agit pour nous d'entrer dans
le système de management de qualité, d'avoir la capacité de dire si une matière première ou un
produit fini, fait localement ou importé, répond aux standards [...] Nous ne voulons plus que
ce qu'on appelle en biologie "l'action microbienne" se rencontre dans un produit "made in
Cameroon" ».
La stratégie technologique vise à mettre en évidence les priorités de l’entreprise
concernant les savoirs, les compétences a` maîtriser dans les années a` venir. Plus précisément, il
s’agit d’identifier les métiers qu’elle devra acquérir, ceux qu’elle devra maintenir et ceux qu’elle
devra abandonner, ceci dans un souci de création de Valeur.
Les entreprises innovantes disposent d’une organisation et de méthodes afin de piloter
leur processus d’innovation. En parallèle, leurs dirigeants déterminent de manière plus ou moins
formelle la stratégie industrielle à suivre en cherchant à définir les domaines où des nouveautés
sont à développer. « Élaborer une stratégie technologique permet de déterminer les métiers de
demain et les ressources qui feront le succès de l’entreprise et lui permettront de se différencier
sur le marché ». Afin d’analyser l’entreprise et son environnement, une méthode centrée sur
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l’évaluation des ressources technologiques est proposée Innover consiste à lancer de nouvelles
activités basées sur la nouveauté
Malgré la contribution industrielle significative des PME et leur importance dans
l’élaboration et l’utilisation d’innovations, on n’a porté que relativement peu d’attention à la
façon dont les PME développent et utilisent leurs stratégies technologiques. Au moment où les
publications sur la stratégie technologique des grandes entreprises se multiplient (Teece, 1987 ;
Loveridge et Pitt, 1990 ; Dussauge et al 1992 ; Granstrand et al, 1992), on ne perçoit pas un
intérêt semblable à l’égard de la stratégie technologique des PME. Bien que les travaux
concernant
la
stratégie
technologique
des
PME
ne
soient
pas
inexistants (voir par exemple, Dogson et Rothwell, 1991 ; Calori 1990) il n’y a aucune
commune mesure entre l’importance accordée à l’une par rapport à celle accordée à l’autre. Pour
quelles raisons la recherche portant sur la stratégie technologique des PME a-telle été si
négligée ?
Premièrement, à cause de la croyance courante que la PME n’adopte pas
de comportement stratégique (Birley, 1982).On suppose que la PME se comporte d’une façon
complètement opportuniste et n’a pas les ressources managériales suffisantes pour assurer le
développement et l’implantation de stratégies à long terme. Pourtant, une recherche effectuée
auprès de PME qui réussissent dans le domaine de la haute technologie montre précisément le
contraire : ces firmes sont caractérisées par la présence de dirigeants conscients de
l’importance de la stratégie et ayant développé des objectifs à long terme précis (Dodgson et
Rothwell, 1989).
La première s’intéresse aux entreprises qui ont un niveau élevé de succès, qui sont
technologiquement avancées et qui constituent souvent de nouvelles entreprises. De telles firmes
sont habituellement en mesure d’affecter leurs propres contributions à leur
développement technologique et entretiennent des activités de Recherche et développement (RD) identifiables et quantifiables. Notons les études de cas de stratégies de firmes individuelles
dans les domaines de la biotechnologie (Dodgson, 1991a; Teitelman, 1989), des ordinateurs
(Fleck et Garnsey, 1988); de l’instrumentation scientifique et du logiciel (Dodgson, 1990).
Parmi les études de la deuxième approche, on retrouve l’étude de stratégies
technologiques de regroupements d’entreprises solidement reliées entre elles dans le contexte de
leurs réseaux respectifs : autour d’institutions spécifiques technologiquement avancées, comme
le MIT (Roberts, 1991), de localités, comme Silicon Valley (Saxenian, 1990) et de «districts
industriels».
Ces deux approches comportent des carences dans l’étude de la stratégie technologique.
La vaste majorité des études portant sur les stratégies de PME individuelles choisissent les
entreprises de haute technologie les plus attrayantes et les considèrent, principalement par le
biais de leur rôle, de créateurs de nouvelles technologies.
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Cependant, la stratégie technologique englobe beaucoup plus que le seul développement
technologique. La technologie comprend des processus grâce auxquels des
êtres humains arrivent à réaliser des équipements afin d’agrandir leur influence et leur
compréhension de l’environnement matériel. Une bonne gestion de celle-ci offrira des
possibilités pour se rendre compte à temps des manques, des lacunes, des dangers potentiels ainsi
que les réactions nécessaires à un environnement en changement constant.
Lorsqu’on étudie la stratégie technologique, il est important de considérer chez les firmes
étudiées les innovations de produit et les innovations de procédé de même que la relation entre
les deux. La stratégie de l’entreprise établit la façon d’aborder la technologie : achat ou
développement de machines ; utilisation de machines externes ; utilisation de technologies
nouvelles ou existantes ; création, adaptation et direction d’une section de développement ;
collaboration avec des instituts spécialisés ; coopérations technologiques.
Les études de stratégie technologique des PME en général et des PME
agroalimentaires en particulier ont fait l’objet de peu de travaux de recherche. Pourtant une telle
recherche pourrait se révéler pertinente non seulement parce que le développement de
l’entreprise présente des intérêts pour la création des emplois, l’innovation et la compétitivité
de l’économie, mais surtout parce que les entreprises agroalimentaires sont présentées comme
des entreprises stratégiques sur le plan national.
Le secteur agroalimentaire est considéré à moyen terme comme le vrai levier de la
croissance économique pour la réduction de la pauvreté. Étant donné le rôle que jouent les
entreprises agroalimentaires dans le développement économique du pays il est primordial de
s’intéresser à la contribution de la stratégie technologique dans ce processus de croissance car
nouvel outil de compétitivité des entreprises au sein des marchés de plus en plus exigeant.
L’investissement dans les nouvelles technologies apparait clairement comme l’un des principaux
moteurs de compétitivité au sein des entreprises quelle que soit leur taille. Il convient donc de
nous s’interroger sur l’influence d’une stratégie technologique sur la compétitivité des
industries du secteur agroalimentaire camerounais ? En d’autre terme dans quel mesure la
stratégie technologique améliore t-elle la compétitivité des industries agroalimentaires en
terme de qualité et du coût des produits au sein d’un marché ouvert vers l’extérieur ?
De cette problématique découle-les sous questions spécifiques qui sont les suivantes
 Quels sont les stratégies technologiques et la méthode d’élaboration de celles-ci par
les industries agroalimentaires camerounaises
 Quels sont les ressources qui influencent leurs choix de stratégie technologique
 Quels sont les freins à l’élaboration d’une stratégie technologique par les industries
agroalimentaires camerounaises
 La stratégie technologique garantie-t-elle un management de qualité
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 L’agroalimentaire camerounais a-t-il des chances de réunir les conditions de
compétitivité, donc de répondre aux impératifs de la concurrence
OBJECTIF GENERALE ET OBJECTIFS SPECIFIQUES
OBJECTIF GENERAL :
Étant donné que tout travail à une finalité, le nôtre est d’examiner l’influence des
stratégies technologiques sur la compétitivité des industries agroalimentaire
camerounaises.
La décision de procéder à l’examen de l’influence des stratégies technologiques et la
compétitivité des industries agroalimentaire camerounaises sous forme d’état des lieux résulte
principalement du constat relatif à la difficulté que rencontre tout ou chacun (étudiant,
professeur, chercheur, investisseur, etc.) pour disposer d’informations économiques. Les
objectifs recherché à travers le présent état des lieux restent relativement modeste au regard des
problématiques qui se posent en ce domaine. En effet l’ambition ici est de rassembler les
éléments pouvant permettre l’examen de l’influence susceptible de refléter et de répondre aux
questions suivantes
OBJECTIFS SPECIFIQUES :






Les capacités de l’industrie agroalimentaire camerounaise à produire, à vendre, à
administrer et à se développer ;
Style de réflexion stratégique des industries agroalimentaires camerounaises
Variables pertinente et les ressources technologiques qui influencent sur les décisions
stratégiques de l’industrie agroalimentaire camerounaise
L’analyse des stratégies technologiques poursuivies par les industries agroalimentaires
camerounaises ainsi que leur méthode d’élaboration (qu’est-ce que l’entreprise doit
produire ? quelles sont les tendances externes actuelles et futures ? comment créer des
synergies entre ce qui est acquis et ce qui est à acquérir ? comment gérer les ressources ?
comment se développer ? sur quelles compétences faudra-t-il s’appuyer ? quelles remises
en cause du métier est-on prêt a envisager ?)
L’analyse de l’entreprise dans son environnement, qui permettra de faire ressortir les
menaces ou les opportunités provenant de la situation économique, du secteur d’activité,
et de ses contraintes liées au métier (innovation) mais également réglementaire (sont-elles
connues ou maîtrisées), du positionnement de l’entreprise mais et/ou de sa dépendance ;
Analyse et évaluation de la compétitivité des industries agroalimentaires camerounaises
En sens large l’étude
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


Vise à dévoiler et fournir des données récentes et fiables sur la situation des industries
agroalimentaires du Cameroun
Permet d’avoir une vision sur le comportement des industries face à leur développement
et les stratégies qu’elles mettent en place
Permet de voir si l’entreprise est prête à :
 Faire face aux produits importés et
 Exporter ses produits à l’étranger
HYPOTHESE ET SOUS HYPOTHESES :
Afin d’appréhender efficacement ces questions et sur la base d’un examen critique de la
littérature consacrées aux stratégies technologiques et aux décisions et orientations stratégiques
nous avons formulé cinq hypothèses fondamentales ainsi que des sous-hypothèses sous-jacentes :
Hypothèse 1 : assurer la croissance de l’entreprise est complexe, les entreprises qui croissent en
taille ont des capacités particulières qui peuvent assurer leurs succès : une part de marché la plus
élevé, développement de nouveaux procédés et produits, pénétration dans de nouveaux marchés,
partenariat, fusion et acquisition ….
Hypothèse 2 : les stratégies technologiques et les mesures qui sont mis en œuvres pour atteindre
les niveaux de compétences visées par l’entreprise dépendent en grande partie de ses ressources
tangibles et intangibles.
Sous-hypothèse 2.1 : plus les entreprise détiennent et surveillent les informations sur
leurs ressources plus et le degré de complémentarité qui existe entre les stratégies en matières de
ressources humaines, d’innovation et de finance plus nombreuses seront les alternatives qui se
présentent et plus les capacités de réponse aux défis de leur environnement augmente
Sous-hypothèse 2.2 : le rôle de l’individu et les capacités du dirigeant sont primordiaux
pour l’atteinte des objectifs de croissance. Ils peuvent conditionner le choix et la réussite de
stratégie technologique des entreprises
Hypothèses 3 : les perspectives de croissance de l’industrie agroalimentaire camerounaise liée à
leurs compétences commerciales et technologiques
Hypothèses 4 : les industries agroalimentaires camerounaises ne possèdent pas de stratégies
technologiques axées sur les compétences métiers
Hypothèses 5 : la compétitivité est un processus complexe qui fait intervenir le triplet
Environnement-Entreprise-Produit. L’entreprise agroalimentaire camerounaise acquiert un
avantage compétitif en prenant soin principalement de la différenciation, de la qualité et des
coûts de ses produits mieux que ses concurrents.
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INTERET DE LA RECHERCHE :
Notre travail de recherche se valorise par un intérêt ou apport se justifiant sous un angle
théorique et pratique.
- Sur le plan théorique : Les travaux de recherche sur les stratégies technologique des Inudtries
en général et de Industries agroalimentaire en particulier contribuent à améliorer les
connaissances et la littérature sur le domaine des sciences de gestions en générale et des
stratégies technologique en particulier au travers des résultats des réflexions et des résultats
naissants de cette étude. L’industrie malgré sa propension contribue majoritairement au PIB ,il
est évident malgré les difficultés auxquels elle pourrait faire face d’identifier la place qu’elle
accorde à la technologie et les stratégies y afférentes.
- Sur le plan Pratique : La stratégie technologique vise à mettre en évidence les priorités de
l’entreprise concernant les savoirs, les compétences à maîtriser dans les années à venir. Plus
précisément, il s’agit d’identifier les métiers qu’elle devra acquérir, ceux qu’elle devra maintenir
et ceux qu’elle devra abandonner, ceci dans un souci de création de Valeur. La Valeur généré par
une connaissance et un équipement dépend des secteurs, des espaces géographiques et évolue
avec le temps. Notre travail de recherche permettra aux organisations ou entreprises de connaitre
les stratégies technologiques et le niveau de compétitivité des entreprises agroalimentaires face
aux entreprises étrangères et de mieux gérer les ressources disponibles afin de faciliter la mise en
œuvre d’une stratégie technologique adéquate pour faciliter leur croissance.
METHODOLOGIE DE LA RECHERCHE :
Dans le souci d’être véritable, pertinents et d’aboutir à des résultats cohérents, notre travail qui se
veut scientifique doit suivre un certain nombre de principes et méthodes. Tout
travail de recherche s’inscrit dans un courant de pensée, une méta théorie au sens de kuhn qui
n’est rien d’autre qu’une constellation de croyances, techniques, valeurs partagées par les
membres d’une communauté données (Kuhn, 1962, p. 175).C’est dans cette perspective qu’il
s’inscrit dans une démarche inductive à travers une approche qualitative se justifiant de la
manière suivante :
• Collecte de données primaire : Elle se fera en deux étapes :
 Questionnaire : Le questionnaire est un moyen de communication essentiel entre
l’enquêteur et l’enquêté. Il comporte une série des questions concernant les problèmes sur
lesquels est attendu de l’enquêté une information. La meilleure réponse recherchée dans
le questionnaire est celle qui, à travers la subjectivité des individus, exprime directement
ou indirectement le phénomène social que l’on veut connaitre ou comprendre. Il s’agit
donc d’une démarche méthodique qui doit satisfaire à certaines exigences de rigueur. Le
sondage par questionnaire est une opération statistique classique qui consiste, pour
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étudier un phénomène quelconque dans un ensemble donné, à limiter les analyses à une
partie de cet ensemble, question de réduire les coûts et d’apporter les précisions à
certaines estimations. Le but de l’enquête par un questionnaire est de collecter des
informations dont l’analyse permet de porter un jugement d’ensemble sur l’influence des
stratégies technologiques sur la compétitivité des industries agroalimentaire
camerounaises.
 Entrevues téléphonique : afin de compléter nos entrevues, nous choisirons cette
approche qui concernera les entreprises du secteur privé et publique Cette approche
présente comme la précédente des avantages et des inconvénients. L’avantage se
caractérise par le fait que les questions posées sont brèves et l’enquêteur n’a pas besoin
d’efforts et d’aptitudes particulières pour recueillir les réponses. De surcroit les questions
posées peuvent être nombreuses alors que les réponses peuvent être recueillies dans un
délai de temps très court. L’inconvénient de cette méthode se traduit par le fait que les
questions semblent parfois être superficielles au vue des contraintes relatives au temps.
• Collecte des données secondaire : Elle portera sur des ouvrages et articles spécialisés dans le
domaine ainsi que sur les documents internes réalisés et produits par les entreprises choisies pour
l’étude.
ORGANISATION DU TRAVAIL :
Dans un contexte d’instabilité des systèmes concurrentiels et des impératifs de création
de valeur (recherche de nouveaux clients, réalisations d’économie d’échelle, acquisition de
nouveaux savoir-faire, entrée dans de nouveaux marchés) les outils d’aide à la décision sont
essentiels pour toute entreprise qui veut connaître et maîtriser les règles de jeu et savoir se
positionner dans un environnement-être compétitive. En particulier, il devient nécessaire pour
l’entreprise de préparer des trajectoires stratégiques cohérentes, tout en permettant des inflexions
possible au cours du temps pour face aux évolutions et variations des marchés.
L’objet de cette recherche est de s’interroger sur les stratégies technologiques et la
compétitivité des industries agroalimentaire camerounaises et d’en comprendre les ressorts.
Les réponses aux questions et aux hypothèses présentées dans l’introduction sont
apportées au travers de deux parties chacune d’un certain nombre de chapitres. La première
partie comporte deux chapitres et la deuxième partie quatre chapitres.
La première partie présentant le cadre analytique des fondements théoriques existants
sur la thématique de stratégie technologique et compétitivité des industries agroalimentaire
camerounais nommée « partie théorique » est subdivisée en deux chapitres ;
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Le premier chapitre vise la compréhension de la notion de stratégie2 et la présentation
des stratégies technologiques, des méthodes d’élaboration possible pour les entreprises. Nous
tenterons simplement de définir les stratégies technologiques des industries et de déterminer ses
principales utilités pour les dirigeants des entreprises. Il pose aussi la question de compétitivité
des industries et sa relation avec la stratégie technologique face à la concurrence nationale et
internationale.
Le deuxième chapitre vise à déterminer les différentes caractéristiques de l’industrie
agroalimentaires camerounaises, principalement son évolution au cours du temps, les points forts
et les points faibles des industries agroalimentaires privées et publiques, les principales mesure
prisent par le gouvernement pour assurer enrichir et stimuler de développement de
l’investissement dans ce secteur vital afin d’avoir l’image la plus claire possible de la situation
réelle des entreprises qui nous aidera à mener à bien notre recherche.
La deuxième partie vise à la réponse à la problématique par l’analyse des données
recueillies par une enquête sur 25 industries agroalimentaires nommée « partie pratique ». Elle
est composée de quatre chapitres :
Dans ces chapitres nous présenterons l’analyse détaillée des résultats de la recherche et
chacun de ces chapitres permet de répondre à une sous-question et hypothèses de recherche.
Ainsi dans le troisième chapitre nous tenterons de mettre en exergue les diversités et les
ressemblances existantes entre les entreprises camerounaises du secteur agroalimentaire et leurs
dirigeants. En déterminant les principales caractéristiques des entreprises visitées. Dans le
quatrième chapitre nous identifierons les ressources humaines, technologiques et financières
des entreprises agroalimentaires camerounaises. Plus particulièrement nous nous intéresserons à
identifier les ressources qui conditionnent stratégiques technologiques des entreprises
agroalimentaires camerounaises et qui leur assurent une grande capacité de réponses aux défis de
l’environnement. Dans le cinquième chapitre nous tenterons de répondre à notre question
principale de recherche, en déterminants les stratégies technologiques, les modalités et les
méthodes d’élaboration des entreprises agroalimentaires camerounaises et l’utilité accordée à la
décision stratégique par les dirigeants des industries agroalimentaires camerounaises. Nous
évaluerons aussi l’importance de certains facteurs pour le développement et la réussite
d’industries agroalimentaires camerounaises, nous déterminerons les changements que
l’entreprise compte effectuées à l’avenir pour assurer la croissance et la compétitivité.
Finalement dans le sixième chapitre nous poserons la question centrale de la compétitivité ; il
s’agit de comprendre la compétitivité des industries agroalimentaires camerounaises et sa
relation avec la stratégie technologique, d’analyser les stratégies concurrentielles des entreprises
agroalimentaires camerounaises afin d’en tirer leur sources de compétitivité, il s’agit aussi
d’étudier les compétences commerciales des entreprises agroalimentaires camerounaises et leur
Notre but n’est pas d’exposer en détail les nombreux principes et construit théoriques relevant de la notion de
stratégie
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STRATEGIE TECHNOLOGIQUE ET COMPETITIVITE DES INDUSTRIES AGROALIMENTAIRES CAMEROUNAISES
impact sur l’atteinte des perspectives stratégiques. Il s’agit encore de comprendre la relation
entreprise-client. Il s’agit enfin de déterminer les obstacles qui entravent la stratégie
technologique et la compétitivité de ces industries
Finalement dans la conclusion de cette thèse nous présenterons un bilan des résultats de
la recherche. Puis, nous discuterons de ses limites et exposerons nos recommandations aux
entreprises et aux pouvoirs publics pour améliorer la situation et assurer une meilleure
élaboration de stratégie technologiques afin d’assurer la compétitivité des industries
agroalimentaires camerounaises face la concurrence étrangère plus précisément européenne en
terme de qualité, quantité et coût.
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