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cours phytopathologie SV6 N3 vendredi 21 avril

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Licence en Biologie Fondamentale : 2016-­‐2017 SV6 -­‐ Parcours : Biotechnologies et Améliora5on des Plantes "BAP" Module : Ou*ls de biotechnologie et phytopathologie 3ème par*e: Introduc*on à la phytopathologie Pr. El Hassan Mayad
Faculté des Sciences d’Agadir
Dept. de Biologie
[email protected]
Objectifs spécifiques
A la fin de ce cours, l’étudiant doit être capable de :
✓Connaître les différentes interaction entre les plantes et les
microorganismes parasitaires
✓connaître les mécanismes d’attque utiliser par les agents
pathogènes
✓ comprendre les réponses immunitaires de la cellules végétale suite
à une infection parasitaire
1. InteracGons plantes-­‐pathogènes : RelaGon Plante hôte-­‐pathogène IntroducGon q les plantes sont soumises en permanence à des a>aques d’agents pathogènes. q La maladie reste dans la majorité des cas une excepGon. q Les plantes ont mis en place, au cours de leur évoluGon, des systèmes de défense reposant sur de nombreux moGfs et mécanismes moléculaires sophisGqués afin de lu>er contre ces agressions extérieures. q Ces réacGons de défense sont gouvernées par la reconnaissance de l’agent pathogène par la plante hôte. 1. InteracGons plantes-­‐pathogènes : RelaGon Plante hôte-­‐pathogène qIntroducGon Pour survivre, les plantes doivent se défendre contre divers bioagresseurs à différents stades de développement et au niveau de différents organes 1. InteracGons plantes-­‐pathogènes : RelaGon Plante hôte-­‐pathogène Au niveau des interacGons Plante-­‐Agent Pathogène, on disGngue: 1-­‐ l’interacGon non-­‐hôte 2-­‐ l’interacGon hôte • incompaGbles • compaGbles 1. InteracGons plantes-­‐pathogènes : RelaGon Plante hôte-­‐pathogène 1.1. InteracGon non-­‐hôte Ø le microorganisme potenGellement pathogène est incapable de pénétrer ou de se reproduire et la plante n ́est pas affectée par l’infecGon. Ø La plante ne possède pas les éléments nécessaires pour une colonisaGon efficace par l’agent pathogène. Ø La plupart des interacGons entre les plantes et les agents pathogènes sont des interacGons non-­‐hôte. Ø Tous les génotypes d’une espèce donnée sont résistant à toutes les souches d’un pathogène donné 1. InteracGons plantes-­‐pathogènes : RelaGon Plante hôte-­‐pathogène 1.2. InteracGons hôtes 1.2.1 InteracGons incompaGbles q Entre un hôte résistant et un agent pathogène avirulent même si l’espèce végétale est un hôte pour l’agent pathogène. q La reconnaissance race-­‐spécifique du microorganisme est le produit de l’incompaGbilité généGque entre celui-­‐ ci et la plante. 1. InteracGons plantes-­‐pathogènes : RelaGon Plante hôte-­‐pathogène 1.2. InteracGons hôtes 1.2.1 InteracGons incompaGbles q InteracGons incompaGbles est déclenchée par une reconnaissance directe ou indirecte entre deux protéines : le produit d’un gène de résistance (R) de plante génotype-­‐spécifique et l’autre produit d’un gène d ́avirulence (Avr) de l’agent pathogène race-­‐ spécifique. q L’agent pathogène perd considérablement sa capacité à croître et se mulGplier et souvent la plante produit une réponse hypersensible (HR). 1. InteracGons plantes-­‐pathogènes : RelaGon Plante hôte-­‐pathogène 1.2-­‐ InteracGons hôte: 1.2.1. InteracGons incompaGbles (suite) ü Dans la HR associée à la résistanceèmort rapide des cellules en réponse à l ́a>aqueè résistantes à l ́infecGon ü Ces réponses locales déclenchent souvent une résistance non spécifique dans toute la plante: résistance systémique acquise (SAR)èprotecGon contre les infecGons provoquées par un large spectre d’agents pathogènes. 1. InteracGons plantes-­‐pathogènes : RelaGon Plante hôte-­‐pathogène 1.2. InteracGons hôte: 1.2.2. InteracGons compaGbles ü Entre hôte sensible ou de tolérance modérée et un agent pathogène virulent. ü Pas d’implicaGon de produits de gènes spécifiques des deux partenaires (gène R de la plante et Avr-­‐ du pathogène) : Pas de reconnaissance spécifique du pathogène ü InducGon des mécanismes de défense chez la plante par des composés appelés MAMPs (Microbe-­‐Associated Molecular Pa>erns) produits par des microorganismes, et ainsi limiter la croissance du pathogène (résistance parGelle). ü Les réponses de défense (défenses basales) qui sont induites modifient le degré de sensibilité de l h
́ ôte et la plupart sont corrélées avec une résistance quanGtaGve. 1. InteracGons plantes-­‐pathogènes : RelaGon Plante hôte-­‐pathogène 1.2. InteracGons hôte 1.2.2. InteracGons compaGbles q La résistance hôte (que l’on peut analyser généGquement) peut être divisée en deux types: i. Résistance horizontale • De nombreux gènes sont impliqués dans la résistance (résistance polygénique). • A l’extrême peut se rapprocher de la résistance non-­‐hôte ii. Résistance ver*cale Un gène unique, en général dominant confère une résistance très spécifique. q Ces résistances sont très manipulables pour l’amélioraGon des plantes pour développer de nouveaux culGvars. 1. InteracGons plantes-­‐pathogènes : RelaGon Plante hôte-­‐pathogène 1. InteracGons plantes-­‐pathogènes : RelaGon Plante hôte-­‐pathogène 1.2. InteracGons hôte: 1.2.2. InteracGons compaGbles Dans la résistance hôte, il existe des génotypes de pathogènes qui diffèrent dans leur capacité à infecter la plante hôte (Concept de race) III. InteracGons plantes-­‐pathogènes : RelaGon Plante hôte-­‐pathogène 1.2. InteracGons hôte: 1.2.2. InteracGons compaGbles 1. InteracGons plantes-­‐pathogènes : RelaGon Plante hôte-­‐pathogène 2. Comment les agent pathogènes a>aquent les plantes 2. Comment les agent pathogènes a>aquent les plantes q Structure et composiGon de la paroi cellulaire végétal 2. Comment les agent pathogènes a>aquent les plantes q les agents pathogènes a>aquent les plantes par: o forces mécaniques o armes chimiques 2. Comment les agent pathogènes a>aquent les plantes 1. Forces mécaniques § Quelques champignons et nématodes sont concernés § Exemples: champignons de la rouille, Colletotrichum § Appliquent une pression mécanique sur la surface de la plante qu'ils sont sur le point de pénétrer. § Produisent également des enzymes pour adoucir la la surface de la plante § Champignons: la structure de pénétraGon se compose d’appressorium § Nématodes: pénétraGon par stylet 2. Comment les agent pathogènes a>aquent les plantes 1. Forces mécaniques 2. Comment les agent pathogènes a>aquent les plantes 2. Armes chimiques q Les agents pathogènes agissent sur les plantes par le biais sécréGon de substances variées: • Enzymes: • toxines: • régulateurs de croissance, • Polysaccharides et métabolistes diversifiées 2. Comment les agent pathogènes a>aquent les plantes 2. Armes chimiques q ProducGon d'enzymes § Cellulases: dégradaGon de la cellulose (paroi cellulaire) § PecGnases: dégradaGon des substances pecGques (Lamelles intermédiaires), principalement produites par les pathogènes de pourriture molle § CuGnases: lesions cutanée (cuGcule) § Ligninases: dégradaGon de la lignine (lamelle médiane & paroi cellulaire secondaire des vaisseaux du xylème), principalement produit par les basidiomycètes (champignons de la pourriture blanche) 2. Comment les agent pathogènes a>aquent les plantes 2. Armes chimiques q ProducGon d'enzymes PecGnases Cellulases Ligninases 2. Comment les agent pathogènes a>aquent les plantes 2. Armes chimiques q ProducGon de toxines § Toxines: produites par des microbes pathogènes végétaux § Causent une perturbaGon dans les processus physiologiques des cellules hôtes et finissent par les tuer § Substances extrêmement toxiques et efficaces en très faibles concentraGons § affectent les cellules hôtes par alteraGon de la perméabilité de la membrane cellulaire, ou inacGvaGon ou inhibiGon des enzymes 2. Comment les agent pathogènes a>aquent les plantes 2. Armes chimiques q ProducGon de toxines (suite) Ø Toxines non spécifiques à l'hôte o Phaseolotoxine § Produite par la bactérie Pseudomonas syringae Pv. Phaseolicola § Provoque le feu bactérien des haricots et des légumineuses § InacGve une enzyme dans la chaîne métabolique o Cercosporine §Produite par Cercospora sp. §Provoque des maladies des taches foliaires et des plaies §Toxique en raison de la producGon des espèces réacGves d’oxygènes (ROS) 2. Comment les agent pathogènes a>aquent les plantes 2. Armes chimiques 2.2. ProducGon de toxines (suite) Ø Toxines spécifiques à l'hôte o Victorin: Produit par le champignon Cochliobolus victoriae §Provoque le feu bactérien sur la variété d'avoine Victoria §cause des dommage à la structure de la paroi cellulaire entraînant une perte des électrolytes des cellules o T toxine: Produite par le champignon Cochliobolus Heterostrophus (anomorph Bipolaris maydis) §Provoque l’helminthosporiose (Southern corn leaf blight) maïs au sud §PerturbaGon de la foncGon des mitochondries 2. Comment les agent pathogènes a>aquent les plantes 2. Armes chimiques 2.3. ProducGon de régulateur de croissance § Auxins: (Indole-­‐3-­‐acéGque (IAA)) -­‐ forte concentraGon cause la fotmaGon des cellules tumorales -­‐ Exp. les nématode à galles § Gibberellins: (Acide Gibberellique) -­‐ forte concentraGon provoque une croissance anormale -­‐ exp : Maladie de Bakanae du riz causée par le champignon Gibberella fujikuroi (les semis de riz deviennent beaucoup Plus grand que les plantes saines) 2. Comment les agent pathogènes a>aquent les plantes 2. Armes chimiques 2.3. ProducGon de régulateur de croissance § Cytokinines : ZeaGne, isopentényl adénosine (IPA) -­‐ forte concentraGon provoque le développement de galles -­‐ exp. galles de couronnés, galle des racines des nématode § Acide abscissique -­‐ forte concentraGon provoque une croissance rabougrie -­‐ maladies de la mosaïque 2. Comment les agent pathogènes a>aquent les plantes 2. Armes chimiques 2.4. ProducGon de polysaccharides § Important dans les maladies de la maladie causées par les agents pathogènes qui envahissent le système vasculaire de la plante. § Provoque un blocage mécanique des vaisseaux conducteur et déclenchent ainsi le flétrissement. § exp: Fusariose 3. La réponse des plantes aux a>aques par les agents pathogènes 3. La réponse des plantes aux a>aques par les agents pathogènes q Les moyens de défense des plantes impliqués contre
les agent pathogènes sont composés de deux types
de défenses immunitaires :
a. Immunité innée (passive)
o Ensemble des barrières constitutive:
§ physiques
§ chimiques
b. Immunité acquise (Actives): Ensemble des
événements cellulaires déclenchés après contact avec
l’agent pathogène, souvent spécifique et complexe
3.1. Immunité innée
3.1. Immunité Innée
1. Les barrière physique
q
La cire et la cuticule:
Schéma simplifié de la structure d’un modèle de
cuticule
q
La paroi végétale
ØElle a une double structure (paroi primaire et secondaire) ØPossibilité d’induction de la callose en cas d’attaque par les
pathogènes.
La paroi des cellules
végétales et ses
différents niveaux
d'organisation
3.1. Immunité Innée
2. Les barrière chimiques: Les métabolites
secondaires :
§ Les plantes possèdent des métabolites secondaires (MII) avec des propriétés anGmicrobiennes/anG-­‐nématodes, parfois plus spécifiques. § Les MII sont présentent sous forme acGve ou inacGve (stockage sous forme de précurseurs) § Plusieurs classes de métabolites sont acGves contre les nématodes: o Saponines (triterpinoides, stéroïdiens) o Glucosinolates (Brassicacae) o Polyphenols o Alcaloides… 3.2. Immunité acquise (IA)
§ L’immunité acquise repose sur la reconnaissance des moGfs moléculaires associées uniquement à des infecGons par les agent pathogènes. § Les mécanismes de l’IA peuvent se résumer en trois
étapes clés :
1. Perception du
signale 2. La transduction du signal au niveau
cellulaire
3. L’initiation des réactions de défense de la
plante
3.2. Immunité acquise (IA)
§ On distingue deux types de
l’immunité acquise :
a. La résistance basale (PTI)
b. La résistance spécifique
(ETI)
a) La résistance basale ou PTI (PAMP-TRIGGED IMMUNITY)
§ Première ligne de défense induite chez les plantes § PTI est acGvées par des récepteurs majoritairement membranaires de type PRR (Pa>ern recogniGon receptors) de reconnaissance pour les moGfs extracellulaires associés aux agents pathogènes PAMPs (pathogen/parasite-­‐associated molecular pa>erns, NAMPs pour les nématodes; MAMPs pour microbe) ou des MoGfs moléculaires associés aux dommages (DAMP). § Pendant cette étape on assiste à une
interaction entre les éliciteurs (MAMPs et
DAMPs) et les PRR
§ Les éliciteurs : Un éliciteur est une molécule
capable d’induire au moins une des réponses
typiques de défense
§ Ils ne présentent pas la spécificité de
reconnaissance gène pour gène
a) La résistance basale ou PTI (PAMP-TRIGGED IMMUNITY)
q Perception :
Eliciteurs exogènes et
endogènes
Pathogène
è
Molécule
élicitrice
Plant
e
Protéine
réceptrice
Source : Buchanan, Gruissem, Jones (2000)
a) La résistance basale ou PTI (PAMP-TRIGGED IMMUNITY)
q Transduction et Réponse rapide :
Ø Activation des protéines G, associées aux récepteurs de la membrane
Ø Entrée Ca++ et sortie K+ et Cl– à activation des enzymes « protéines kinases »
Ø Stress oxydatif : production de « Reactive Oxygen Species (ROS) =La Forme
Active d’Oxygène (FAO)»
1. Formation d’anion superoxide : O2 + NADPH à O2• – + NADP + H+
2. A faible pH : formation de radical hydroperoxyl : O2• – + H+ à •HO2
3. Formation de peroxyde d’hydrogène : •HO2 + •HO2 à H2O2 + O2
ou
H2O2 + Fe2+ à Fe3+ + OH•
+ OH–
•HO
2
+ O2• – à H2O2 + O2 + OH–
a) La résistance basale ou PTI (PAMP-TRIGGED IMMUNITY)
Choi and Klessig BMC Plant Biology (2016) 16:232 Transduction des signaux éliciteurs chez les plantes
Les plantes utilisent > 50 000 composés (MS) dans leurs interaction avec
l‘environnement.
Hammond-Kosack et Jones, 1996
a) La résistance basale ou PTI (PAMP-TRIGGED IMMUNITY)
§ La défense basale des plantes implique un large répertoire de réacGons chimiques rapides: o La libéraGon des espèces réacGves d'oxygène (ROS), o des métabolites secondaires anGmicrobiens, o des enzymes hydrolyGques et des inhibiteurs de protéase o des forGficaGons locales de parois cellulaires végétales par lignificaGon et dépôts calloses b) La résistance spécifique (ETI : EFFECTORS-TRIGGED IMMUNITY)
§ Pendant cette étape on assiste à une interaction entre les
effecteurs et les protéines de résistance R de manière
plus spécifique
§ Les effecteurs :
o Petite molécule ou protéine qui peuvent
modifier la structure ou altérer le
fonctionnement de la cellule hôte.
o Se base sur la reconnaissance spécifique
gène pour gène.
§ Les protéine de résistance (PR):
o interagissent directement avec les effecteurs
sécrétée par les agents pathogènes
o Certaines protéines sont:
• Extracellulaire
• Cytoplasmique
b) La résistance spécifique (ETI : EFFECTORS-TRIGGED
IMMUNITY)
b) La résistance spécifique (ETI : EFFECTORS-TRIGGED
IMMUNITY)
q La reconnaissance spécifique d’un effecteur par la plante se fait par une
protéine dite de résistance (protéine R) selon le modèle de Flor « Gène pour
gène »
L’interaction « gène pour gène» ou modèle de Flor (Barbary, 2014).
q L’interaction entre ces deux gènes (R /Avr) conduit à la mise en
place de la résistance spécifique
b) La résistance spécifique (ETI : EFFECTORS-TRIGGED
IMMUNITY)
§ Le modèle en zig-zag impliqué dans les interactions
plantes - nématodes
Modèle en zigzag appliqué aux interactions plantes-nématodes illustrant les
deux mécanismes de perception de l’agents pathogène par la plante d’après (Castro-­‐quezada, 2013).
b. La résistance spécifique (ETI : EFFECTORS-TRIGGED
IMMUNITY)
b.1. Les voies de signalisation et les réponses de défense
q Les voies de signalisation
• Les flux ioniques
• Les cascades de
Protéines kinases
activées par les
mitogènes (MAPKs)
• Les espèces
réactives de
l’oxygène (ROS)
b) La résistance spécifique (ETI : EFFECTORS-TRIGGED
IMMUNITY)
§ Rôle des phytohormones dans les voies de signalisation et le
réponse de défense Phytohormone
s
Acide jasmonique
(AJ)
Ethylène (ET)
phytoalexines
La résistance systémique induite
(ISR)
Acide salicylique
(AS)
protéines PR
La résistance
systémique acquise
(SAR)
b) La résistance spécifique (ETI : EFFECTORS-TRIGGED IMMUNITY)
b.2. Les réponses de défense
1. Le renforcement de la paroi cellulaire
• Dépôts de composés phénoliques et de la callose
• Accumulation de glycoprotéines riches en
hydroxyproline
2. La synthèse des phytoalexines
• composés toxiques dirigés contre l’agent
pathogène
3. Production de protéines PR
• fortement synthétisées au niveau des cellules entourant
les lésions nécrotiques
• Ils sont capables de dégrader la paroi cellulaire des
nématodes
b) La résistance spécifique (ETI : EFFECTORS-TRIGGED IMMUNITY)
b.2. Les réponses de défense
(suite)
4. La réponse d’hypersensible (HR)
•
La dernière étape du processus de mise en place de la
résistance chez les plantes
•
Elle est caractérise par une mort cellulaire programmée
(Apoptose) et localisée au site d’infection du pathogène
•
Elle est généralement associée à la résistance
spécifique (ETI)
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