Telechargé par Brahim Omari

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Consigne :
Un jour tes parents étaient absents. Tu étais seul dans ta chambre et tu as ressenti une
grande peur. Raconte ce qui s’est passé en décrivant ta peur.
Je me souviens encore de ce soir-là comme si c’était hier. J’avais encore six ans
quand mes parents me laissèrent dans ma chambre pour aller faire une commission et revenir
rapidement. Mais, il était tellement orageux qu’ils eurent dû rentrer tard
J’étais allongé dans mon lit en train de lire le Petit Poucet. Soudain,
J’entendis un grand bruit qui me faisait sursauter. Je me mis debout sans savoir quoi
faire. Mes cheveux se dressèrent, j’avais la chair de poule, mes jambes tremblaient et
mon cœur battait très fort (il battait à tout rompre..) Je ressentis une panique
incroyable. Après quelques secondes, je décidai de descendre l’escalier pour voir l’origine
du bruit. Alors, je pris un balai et j’avançai à pas furtifs vers la cuisine. Dès que je
m’approchai de la porte, un chat miaula. Je fus soulagé. Le matou cherchait à manger dans le
buffet et fit tomber une casserole. Je repris mon souffle et je revins dans ma chambre. Après
un instant, mes parents arrivèrent et je leur racontai l’histoire. Ils saluèrent mon courage et me
donnèrent du chocolat. ‘Tu es devenu un homme, Amine, nous pouvons compter sur toi’.
Je n’arrive jamais à oublier ce souvenir qui restera gravé dans ma mémoire.
Consigne :
Tu as accompagné, ton père au souk pour acheter le mouton de l’Aïd. Décris ce que tu as
vu.
Samedi dernier, j’ai accompagné mon père au souk pour acheter le mouton de
l’Aïd. En entrant dans le marché, j’ai vue une grande foule de paysans, venus de Ain Béni
MATHAR et de DAHRA dans de vieux camions surchargés de moutons.
C’étaient des gens de grande taille, vêtues de belles djellabas de laine blanche,
la tête coiffée de turbans jaunes. Ils tenaient à la main une canne pour conduire le troupeau et
pour lutter contre les voleurs. Chacun tenait une ficelle attachée à un ou plusieurs moutons.
On entendait une grande clameur de voix hautes et aiguës d’hommes et de moutons
mélangées. Une odeur nauséabonde d’écurie se dégageait du lieu. On sentait le mélange de la
sueur, du foin et de la crotte des bêtes.
Mon père allait, venait, regardait attentivement toutes les bêtes. Il tâtait un gros
mouton qui attira son attention par ses cornes monumentales et sa couleur brune. Il
marchandait le prix avec le vendeur pendant une heure, avant de décider enfin de prendre la
bête. Malgré la fatigue et la mauvaise odeur, j’étais fou de joie à l’occasion de la fête.
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