Telechargé par Ricardo ODNÉ

Cours Entomologie des plantes cultivees

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PARTIE I. LES METHODES DE LUTTE CONTRE LES
INSECTES
1. LA QUARANTAINE VÉGÉTALE
 Définition
 Ensemble de restrictions légales imposées à la
circulation des produits agricoles.
 Objectifs
 Prévenir l’introduction des organismes nuisibles dans
les zones où ils n’existent pas.
 Contrôler ou retarder la dissémination des organismes
déjà introduits.
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1.1. Organismes visés par ces
mesures
 Les organismes nuisibles visés par ces mesures sont de
deux (2) types :
 Les organismes de quarantaine
 Les organismes réglementés de quarantaine
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1.2. Où trouve-on ces informations?
 Ces organismes figurent sur des listes officielles
comportant:
 Leur nom scientifique.
 Les végétaux ou produits végétaux auxquels ils sont
associés.
 Les mesures phytosanitaires auxquelles ils sont
assujettis.
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1.3. L’élaboration des listes
 L’élaboration de ces listes se fait après une évaluation
du risque phytosanitaire représenté par l’introduction
éventuelle de ces organismes dans un milieu où ils
n’existent pas encore.
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1.4. Etapes de l’analyse du risque
phytosanitaire
 L’analyse du risque phytosanitaire comprend 3 étapes :
a) Catégorisation de l’organisme nuisible.
b) Evaluation de la probabilité d’introduction et de
dissémination de l’organisme.
c) Evaluation des conséquences économiques
potentielles.
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1.5. Mesures réglementaires
 Les mesures généralement adoptées sont de 2 types :
a) Contrôle à l’importation pour les végétaux et
produits végétaux issus de pays tiers.
b) Contrôle à l’exportation pour les végétaux et
produits végétaux devant quitter le pays.
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1.5.1. Contrôle à l’importation
1) Publication de listes de marchandises soumis à des
2)
3)
4)
5)
règlements phytosanitaires.
Interdiction d’importation des végétaux, produits
végétaux ou autres articles pouvant véhiculer des
organismes de quarantaine.
Délivrance d’autorisation préalable d’importation.
Présentation de certificat phytosanitaire
Inspections phytosanitaires.
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1.5.1.1. Inspections phytosanitaires
 L’objectif de ces inspections est de vérifier :
 Si des végétaux ou produits végétaux dont l’importation
est interdite ont été malgré tout importés.
 Si les personnes qui arrivent avec des végétaux ou
produits de végétaux possèdent un permis
d’importation.
 Si les végétaux ou produits végétaux pour lesquels la
délivrance d’un certificat phytosanitaire est exigible pour
pénétrer sur le territoire sont accompagnés de ce
certificat et arrivent libres d’organismes réglementés.
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1.5.1.2. Décision après inspection
 A l’issue de cette inspection, plusieurs cas peuvent
se présenter :
 Livraison immédiate du produit à son propriétaire.
 Interception/refoulement ou destruction des produits.
 Traitement de l’envoi.
 Confiscation et mise en quarantaine.
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1.5.2. Contrôle à l’exportation
1) Examen de la documentation fournie par
l’exportateur et vérification de sa conformité avec les
exigences du pays importateur.
2) Inspection et analyse de l’envoi pour vérifier son état
phytosanitaire.
3) Traitement phytosanitaire, si nécessaire.
4) Délivrance d’un certificat phytosanitaire
d’exportation, quand il est requis par le pays
importateur.
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2. LUTTE CULTURALE
 Définition
 C’est l’application d’un ensemble de techniques dans le
but d’améliorer les conditions de végétation et de limiter
les possibilités d’évolution des ravageurs.
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2.1. Techniques mises en œuvre
 Labour
 Choix des dates de semis
 Choix de semences de bonne qualité
 Utilisation de variétés résistantes
 Utilisation de matériel
 Destruction des résidus de récolte
 Destruction des plantes infectées
 Rotation des cultures
 Choix des dates de récolte
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3. PHÉROMONES SEXUELLES
 Définition
 Substances émises par les mâles ou les femelles et qui
permettent la rencontre des sexes en vue de
l’accouplement. Certaines phéromones peuvent être
synthétiques chimiquement.
 Applications des phéromones sexuelles
 Suivi des populations
 Piégeage de masse
 Confusion sexuelle
 Piégeage de contamination
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3.1. Suivi des populations
 Le piégeage permet de détecter la présence d’un
insecte spécifique dans une région, afin d’évaluer son
aire de répartition et sa concentration, et de décider
des traitements à appliquer en fonction des conditions.
 L’évaluation n’est pas très quantitative, car quand la
population augmente, un nombre croissant de
femelles entrent en compétition avec les pièges, et la
proportion de mâles piégés diminue.
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3.2. Piégeage de masse
 Principe
 On dispose un grand nombre de pièges sur une surface
délimitée pour attraper le plus grand nombre possible
d’insectes, afin de diminuer la population.
 Inconvénients du piégeage de masse
 Dans la plupart des cas, les phéromones ne permettent
d’attraper que les mâles. Or, la diminution de la population
mâle a un faible effet sur la reproduction des insectes, car les
quelques mâles restants peuvent chacun s’accoupler à
plusieurs femelles.
 On estime qu’une action spécifique sur les mâles est inefficace
si elle n’affecte pas moins 90% d’entre eux.
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3.3. Confusion sexuelle
 On répand des paillettes imprégnées de phéromones
sur le champ.
 Les mâles n’arrivent plus à s’orienter, car les signaux
émis par les femelles sont masqués par les phéromones
des paillettes.
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3.4. Piégeage de contamination
 Mettre les insectes en contact avec une préparation
contenant un entomopathogène.
 Les insectes infectés assureront la dissémination de
l’infection en contaminant leurs congénères.
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4. ANTIAPPETENTS
 Définition
 Substances qui inhibent la prise de nourriture sans
éloigner le ravageur de la plante nourricière.
 Origines
 Extraits de plantes
 Analogues de synthèse
 Techniques d’utilisation
 Pulvérisation foliaires
 Enrobage de semences
 Traitements de sol
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5. LUTTE PHYSIQUE
 Définition
 Application de mesures directes ou indirectes visant à
détruire les insectes, à contrarier leurs activités
physiologiques ou à modifier l’environnement.
 Méthodes de lutte physique
 Méthodes actives



Utilisation de la chaleur ou du froid
Utilisation du feu
Collecte et destruction de ravageurs
 Méthodes passives
 Modifications de l’humidité ambiante
 Etablissement de barrières
 Utilisation de substances abrasives
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6. LUTTE AUTOCIDE
 Définition
 C’est une méthode de contrôle des naissances qui
exploite l’instinct naturel d’accouplement des insectes.
 Il existe plusieurs techniques de lutte autocide mais la
plus utilisée reste le lâcher de mâles stériles.
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6.1. Lâcher des mâles stériles
 Définition
 C’est une technique qui vise à provoquer une
compétition entre mâles stériles et mâles normaux pour
la fécondation des femelles.
 Protocole
 Elevage d’un grand nombre d’insectes en laboratoire.
 Stérilisation par irradiation (rayons X ou rayons γ).
 Lâchage des insectes stériles dans les zones infestées.
Les mâles stériles vont s’accoupler avec les femelles
locales, sans les fertiliser.
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6.2. Limites du lâcher de mâles stériles
 La réussite du lâcher suppose :
 Le lâcher d’un nombre suffisant d’insectes compétitifs et
en bon état.
 La dispersion rapide et homogène des insectes lâchés
dans la zone de traitement.
 L’isolement de la zone traitée afin d’éviter des
réinfestations.
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7. LA LUTTE CHIMIQUE
 Définition
 La lutte chimique réfère, en général, à l’utilisation de
produits chimiques pour contrôler les populations de
ravageurs mais dans la pratique elle se limite à
l’utilisation de pesticides classiques.
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7.1. Définition des pesticides
 Ce sont des préparations destinées à détruire,
repousser ou rendre inoffensifs des organismes
nuisibles, à en prévenir l’action ou à les combattre.
 Ils sont classés selon leur usage en plusieurs catégories:
herbicides, acaricides, fongicides, insecticides,
nématicides, rodenticides.
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7.2. Composition et présentation
 Un pesticide est composé de :
 Une ou de plusieurs matières actives (qui confèrent au
produit l’effet poison désiré).
 Un ou plusieurs additifs (diluant, adjuvants) qui
renforcent l’efficacité et la sécurité du produit.
 Ils sont commercialisés sous forme liquide ou
sous forme solide.
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7.2.1. Formulations liquides
 Les principales formulations rencontrées sous
forme liquide sont :
 Les concentrés émulsionnables (EC)
 Les solutions huileuses (OS)
 Les émulsions huileuses (OE)
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7.2.2. Formulations solides
 Les principales formulations rencontrées sous
forme solide sont :
 Les poudres sèches (DP)
 Les poudres solubles (SP)
 Les poudres mouillables (WP)
 Les granulés et microgranulés (G/MG)
 Les comprimés fumigènes
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7.3. Classification
 Les insecticides sont classés en fonction de :
 Leur composition chimique



Insecticides minéraux ou inorganiques
Insecticides organiques d’origine végétale
Insecticides organiques de synthèse
 Leur mode de pénétration
 Insecticides de contact
 Insecticides d’ingestion
 Insecticide d’inhalation
 Leur comportement vis-à-vis des végétaux
 Insecticides exothérapiques
 Insecticides endothérapiques
 Insecticides à action translaminaire
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7.4. Caractéristiques des pesticides
 Les principales caractéristiques sont :
Toxicité
2) Spectre d’action
3) Rémanence
4) Compatibilité
1)
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7.4.1. Toxicité
 Definition
 Capacité d’un produit à troubler ou à interrompre les
fonctions vitales d’un organisme. Ces effets peuvent
s’exercer sur :
 L’homme
 Toxicité aigüe et subaigüe
 Toxicité chronique
 Les végétaux
 Brûlures du feuillage
 Dessèchement et chute des feuilles
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7.4.2. Spectre d’action
 On distingue selon le spectre d’action :
 Insecticides polyvalents quand ils agissent sur
plusieurs espèces différentes.
 Insecticides spécifiques quand ils agissent sur une
seule espèce d’insecte.
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7.4.3. Rémanence
 Définition
 Faculté que possède un pesticide de conserver son
efficacité quelques temps après son application.
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
Dans les années 50, on favorisait les insecticides rémanents en
agriculture, alors qu’actuellement la tendance s’est inversée.

On compense la faible durée de l’activité en faisant plusieurs
applications au cours de la saison.
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7.4.4. Compatibilité
 Définition
 Possibilité de mélanger deux ou plusieurs produits sans
qu’il y ait des conséquences néfastes.
 Différents types de compatibilité
 Compatibilité agronomique
 Compatibilité biologique
 Compatibilité physique
 Compatibilité chimique
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7.4.4.1. Les mélanges de pesticides
 Ne pas mélanger plus de 3 ou 4 produits ensemble.
 Avant de mélanger des pesticides pour la première fois, il
faut s’assurer qu’ils sont physiquement compatibles. Pour
cela :
 Ajoutez les pesticides à mélanger selon la dose prescrite et
dans l’ordre spécifié sur l’étiquette.
 Mélanger vigoureusement, puis laissez reposer 30 minutes. Si
le mélange se sépare ou s’il se forme des grumeaux, flocons ou
dépôt, le mélange est incompatible.
 Avant d’effectuer le traitement, faire un essai sur un
échantillon de plantes et attendre au moins une semaine
pour vérifier s’il y a phytotoxicité ou non.
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7.5. Différentes familles d’insecticides
 A l’heure actuelle, les insecticides en vente sur le
marché sont :
 Insecticides organiques d’origine végétale
 Insecticides organiques de synthèse




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Les organochlorés
Les organophosphorés
Les carbamates
Les pyréthrinoïdes
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7.6. Avantages et inconvénients
des insecticides
 Avantages
 Utilisation aisée
 Effet immédiat
 Inconvénients
 Effets négatifs sur l’environnement
 Coût
 Apparition d’insectes résistants
 Effets sur la sante humaine : agriculteurs, producteurs
(lors de l’épandage), consommateurs
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7.7. Techniques d’épandage
d’insecticides
1) Pulvérisation
1) Pulvérisateur à pression préalable
2) Pulvérisateur à pression entretenue
2) Poudrage
1) Poudreuse
2) Saupoudreuse
3) Atomisation
4) Appâtage
5) Fumigation
6) Arrosage
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7.8. Réalisation d’un traitement
 La réalisation d’un traitement pesticide, par
pulvérisation, suppose :
 La préparation et l’épandage de la bouillie.
 Le respect des précautions d’emploi.
 L’élimination des emballages vides, des fonds de cuve et
des eaux de rinçage.
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7.8.1. Préparation et épandage de
la bouillie
 Nettoyage du pulvérisateur et vérification de l’état des
conduits.
 Détermination de la quantité de pesticide à utiliser :
 DFC=Dma * 100/Pma, si concentration en %.
 DFC=Dma/Cma, si concentration en g/l.
 Détermination du volume d’eau nécessaire en faisant
un essai à blanc.
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7.8.1. Préparation et épandage de
la bouillie
 Détermination du nombre de charges
 NC=VLP/ Capacité du pulvérisateur
 Détermination de la dose de dilution
 Dd=DFC/NC
 Mélange du pesticide à l’eau
 Pulvérisation de la bouillie
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7.8.2. Précautions d’emploi
1) Utiliser un matériel en bon état.
2) S’abstenir de traiter en cas de vent.
3) Porter des vêtements protecteurs propres.
4) Eviter tout contact avec le produit.
5) S’abstenir de manger, de boire et de fumer.
6) Se laver à l’eau et au savon, après le traitement.
7) Laver fréquemment les vêtements protecteurs.
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8. LUTTE BIOLOGIQUE
 La lutte biologique peut se faire :
 Au moyen de prédateurs
 Au moyen de parasites
 Au moyen d’entomopathogènes
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8.1. Les prédateurs
 Définition
 Organismes qui chassent des proies vivantes pour se
nourrir, ils sont généralement plus grands que leurs
proies.
 Familles de prédateurs
 Les insectes prédateurs appartiennent pour la plupart
aux familles des Coccinellidae, des Formicidae, des
Syrphidae, des Asilidae et des Chrysopidae.
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8.2. Les parasites
 Définition
 Organismes qui effectuent la totalité de leur
développement aux dépens d’un seul hôte.
 Ils se répartissent dans deux (2) classes zoologiques :


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Les insectes
Les nématodes
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8.2.1. Les familles de parasites
 Les insectes entomoparasites appartiennent pour la
plupart aux familles des Braconidae, des
Ichneumonidae, des Chalcididae, des
Trichogrammatidae et des Tachinidae.
 Les nématodes entomoparasites sont pour la plupart,
des Heterorhabditidae, des Mermithidae et des
Steinernematidae.
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8.3. Les entomopathogènes
 Les micro-organismes utilisés dans la lutte
biologique sont principalement :
 Des virus (Baculovirus)
 Des bactéries (Serratia et surtout Bacillus)
 Des champignons (Oomycètes, Zygomycètes,
Deutéromycètes et Chytridiomycètes)
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8.4. Stratégies d’utilisation des
auxiliaires naturels
 Il existe deux (2) grandes stratégies d’utilisation
des auxiliaires naturels :
 L’enrichissement artificiel du milieu par des apports
extérieurs.
 La protection des auxiliaires existants.
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8.4.1. Enrichissement artificiel du
milieu
 Acclimatation
 Intervention envisagée surtout pour lutter contre des
ravageurs exotiques.
 Lâcher inoculatif
 Intervention envisagée quand une maladie existe déjà
dans le milieu mais apparaît trop tardivement pour
arriver à contrôler efficacement les ravageurs.
 Lâcher inondatif
 Intervention envisagée quand les auxiliaires introduits
ou indigènes n’arrivent pas à contrôler les ravageurs.
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8.4.1.1. Obstacles relatifs à
l’acclimatation
 L’habitat d’origine des ravageurs introduits n’est pas
toujours connu et prospecté.
 Le spectre alimentaire de l’entomophage n’est pas
toujours bien défini.
 La nécessite de répéter les lâchers dans le temps et
dans l’espace pour avoir une probabilité raisonnable
d’installation.
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8.4.1.2. Obstacles relatifs au lâcher
inondatif
 L’effet recherché est un effet de choc, donc nécessité
d’avoir des individus très efficaces.
 Le nombre d’individus à lâcher est très élevé, plusieurs
centaines de milliers.
 Les agents biologiques sont fragiles et ont une durée de
vie assez courte.
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8.4.2. Protection des auxiliaires
existants
 Utilisation rationnelle des pesticides
 Réduction du nombre de traitements.
 Localisation des applications aux zones réellement infestées
par le ravageur.
 Utilisation de produits à action de choc particulièrement
fugace.
 Aménagement de l’environnement
 Mettre à la disposition des auxiliaires des sources de miellat,
de nectar et de pollen.
 Laisser sur les lisières des peuplements végétaux pouvant
constituer un relais alimentaire pour divers entomophages.
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8.5. Avantages et inconvénients
des entomophages
 Absence de résistance
 Grande spécificité
 Coût modéré
 Durabilité
 Limitations dues à la spécificité
 Incompatibilité avec les pesticides
 Temps d’action
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8.6. Avantages et inconvénients
des pathogènes
 Spécificité
 Certaines souches de pathogènes sont spécifiques des
Coléoptères, d’autres des moustiques ou des
Lépidoptères.
 Aspect pratique
 La bactérie peut être cultivée et ensuite lâchée sur le
champ, de la même façon qu’avec un insecticide.
 Possibilités de développement de résistance
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9. LUTTE INTEGREE
 Définition
 Combinaison d’un ensemble de techniques alternatives
en vue de maintenir un ravageur à un niveau où il ne
peut causer de dégâts importants. Ceci se fait en tenant
compte des nécessités et des conditions locales.
 Principes
 Application de mesures visant à prévenir les pullulations
du ravageur.
 Suivi de l’évolution de la population du ravageur.
 Application de mesures curatives, si nécessaire.
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9.1. Schématisation de l’approche
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9.2. Directives générales
 Identification et étude de la biologie du ravageur et de
son complexe parasitaire.
 Analyse de l’incidence des attaques du ravageur sur la
croissance, le développement et le rendement de la
plante.
 Détermination de l’incidence des facteurs écologiques
sur la densité de population du ravageur.
 Détermination des seuils économiques.
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