Nutrithérapie

Nutrithérapie :
GLUTEN :
Supprimer le gluten, même sans intolérance ?
- L’espèce humaine vit depuis 8.000.000 d’années, notre système digestif n’est donc pas fait
pour consommer du blé.
- Engrain sauvage (1000 ans) > amidonnier (blé préhistorique) > épeautre, froment, Kamut,
blé.
- Le « blé » moderne possède 42 chromosomes, l’engrain de nos ancêtres n’en avait que 14 !!
Le blé n’est pas nécessaire à l’être humain.
Test de 3 groupes de personnes :
- Un groupe de malades cœliaques
- Un groupe de malades hypersensibles
- Un groupe en pleine santé
Les conséquences de cette perturbation sont terribles !
Une intolérance / allergie / sensibilité alimentaire est la cause d’inflammation intestinale :
dysbiose intestinale (leaky gut syndrome) et va entraîner une allergie progressive et multiple à
d’autres allergènes. On considère actuellement que 100% de la population est sensible au
gluten.
Pour information : consommer de l’avoine donne les mêmes problèmes que le blé.
Voici une liste de certains des symptômes et des signes surprenants qui ont été liés à la
sensibilité au gluten :
1) Dépression et anxiété
2) TDAH (Trouble Déficitaire de l’Attention avec Hyperactivité)
3) Brouillard cérébral (être dans le gaz)
4) Maladies auto-immunes
5) Faible immunité
6) Problèmes dentaires (caries, aphtes…)
7) Perte ou gain de poids inexpliqué
8) Maux de tête, migraines
9) Problèmes de peau
10) Déséquilibre hormonal et fatigue surrénalienne
11) Douleurs articulaires, fibromyalgie
12) Fatigue chronique
Il est démontré que le gluten actuel est néfaste chez TOUT LE MONDE.
LE LAIT
Le lait de vache cumule plusieurs inconvénients :
- C’est un aliment acidifiant et donc conduisant à une déminéralisation (ostéoporose) pour
compenser le déséquilibre acido-basique, et peut induire induit des lithiases calciques.
- Le lait est trop riche en phosphore qui hyperstimule les parathyroïdes et trop riche en
protéines perturbant l’assimilation du calcium.
- Le lait est indigeste par sa quantité en graisses saturées. Le lait est indigeste car l’estomac
humain ne possède pas la présure des ruminants (nourrisson encore moins) permettant de
cailler le lait. Le lait est indigeste au niveau de son lactose qui induit une intolérance de plus
en plus fréquente du fait de la non-possession de l’enzyme lactase (que seuls 40% des adultes
possèdent dans le Sud de l’Europe), il est responsable d’une augmentation d’infections

(O.R.L, Respiratoire, cutanée) chez l’enfant puis articulaire, vasculaire, endocrinien,
neurologique chez l’adulte.
- Le lait fait partie des 3 produits les plus allergènes car (chez le petit ++) les molécules de lait
passent la barrière intestinale sans être dégradées (auto-intoxication) conduisant à une
perturbation membranaire inflammatoire responsable d’une anémie avec perte de fer.
- Le rapport lysine / arginine du lait de vache favorise une athérogénèse précoce chez l’enfant.
Le lait est fait pour le veau et contient une information spécifique à cette espèce qui n’est pas
adéquat pour l’homme donc pourrait perturber le système endocrinien.
- Le lait contient trop peu de lipase pour le nourrisson encore inadapté dans sa sécrétion
pancréatique. Une corrélation existe entre la consommation de lait (présence d’E.G. F
stimulateur de croissance pour le bébé) et certains cancers / sein, GI (le lait diminue la
sécrétion biliaire).
- Le lait est un facteur de fixation des toxiques lipophiles / solvants et métaux lourds.
- Le lait contient des hormones de croissance, des antibiotiques, pesticides et herbicides,
dioxines, etc. qu’ont reçus ou mangés les vaches et ceci est encore plus concentré dans les
fromages et yaourts (200 fois).
Des études médicales constatent une relation entre consommation de produits laitiers et
maladies auto-immunes / diabète juvénile à cause de l’impact immunitaire perturbant du lait.
AUCUNE ESPECE ANIMALE NE CONSOMME DE LAIT APRES LE SEVRAGE !
NEUROMEDIATEURS OU NEUROTRANSMETTEURS
Un déficit en sérotonine se caractérise par :
• troubles du sommeil en début et fin de nuit
• troubles du comportement alimentaire tels que de la boulimie ou des compulsions
glucidiques (chocolat, biscuits etc.) en fin d’après-midi ou le soir.
• Compulsions alcool/tabac/jeux.
• un stress à minima qui sera abaissé en prenant un verre d’alcool après la journée de travail
• des troubles du comportement tels que de l’irritabilité, de l’impulsivité, de l’agressivité, de
l’anxiété avec intolérance à la frustration
• des douleurs musculaires
• réactions émotionnelles, hystériques intenses
• crises de panique
• tendances suicidaires
• dépression avec colère-irritabilité
Melatonine : un déficit en se caractérise par :
- difficulté d’endormissement
- réveils précoces (2 à 4 heures su matin) avec difficulté à se ré-endormir
- diminution, voir disparition des rêves
- sommeil superficiel, non récupérateur: manque de stades profonds, tout comme le sommeil
induit par des somnifères
- favorise maladies neuro-dégénératives: Alzheimer, Parkinson.
Un déficit au niveau de l’axe dopaminergique se caractérise par :
• une indifférence
• une diminution de la libido et du plaisir de la vie en général
• une absence de joie de vivre et d’engouement pour les plaisirs quotidiens
• une absence de projets à moyen, long et court terme
• une baisse de la motivation et un manque d’entrain
• une vie quotidienne monotone et routinière, de la conformité
• un repli sur soi et chez soi

• des troubles de l’attention (enfants TDHA que l’on nourrit typiquement avec des tartines -
choco le matin) une difficulté à exprimer une pensée.
• une addiction à diverses drogues telles que : alcool, le tabac, cocaine , chocolat, café..
• syndrome des jambes sans repos
• mouvements maladroits
Un déficit au niveau de l’axe noradrénergique/catécholaminergique donne lieu à :
• de la fatigue voire une asthénie
• une indifférence émotionnelle
• une baisse de capacité à se faire plaisir et à prendre soin de soi
• une rupture de contact avec autrui
• une apathie
• une diminution des contacts sociaux
• une augmentation du temps passé chez soi et/ou au lit
• Difficultés à faire face aux changements et aux contraintes de la vie.
• dépression avec perte de plaisir
Gaba
- stressé, pressé, accablé
- « boule H »
- impossibilité de se détendre
- anxieux, nerveux
- pour se détendre: besoin d’alcool, cigarettes, benzodiazépines (Xanax, Lysanxia, etc..)
La dépression diagnostiquée comme telle montrera divers symptômes tels que :
• troubles de mémoire, du sommeil, de la concentration
• baisse/absence de libido
• diminution des envies diverses de la vie quotidienne
• tristesse et/ou tendance suicidaire
• l’asthénie physique et psychique, manque de vitalité
• difficultés d’adaptation aux changements, manque de patience, désintérêt pour autrui
Les cofacteurs nécessaires à la synthèse des neuromédiateurs dopamine (plaisir de la vie,
libido, …/ noradrénaline (pêche, énergie, …) via la tyrosine et sérotonine (absence de
symptômes dépressifs) via le tryptophane sont:
- B9 (50% de carence dans la population)
- B12 (80% de carence dans la population)
- Magnésium (90 à 100% de carence dans la population)
- Fer, Vit. D (100% de carence si complémentation inférieure à 5000 à 8000 unité/jour, soit 2
D-cure/semaine)
- zinc, etc…
Le cerveau prend préférentiellement tyrosine et le tryptophane que dans les protéines du repas
du matin, Il est également nécessaire:
- que les neurones soient suffisamment remplis d’omégas 3 au niveau de la paroi : récepteurs
postsynaptiques bloqués par des parois cellulaires trop rigides
- qu’il n’y ait pas de dysbiose : cytokines bloquent les récepteurs postsynaptiques
Pour synthétiser la sérotonine, dopamine, noradrénaline intra cérébrale : neuromédiateurs, il
faut bien entendu les protéines du matin et du midi mais aussi tous les cofacteurs nécessaires à
leur synthèse : B2, B3, B6, B9, B12, C, cuivre, fer, mg2+, zinc.
La carence en vitamine D est aussi une cause de dépression surtout de type saisonnier.
Le blocage des récepteurs post-synaptiques par des toxines (cytokines) provenant d’une
mauvaise flore intestinale est une cause majeure et fréquente de dépression, tout comme la
carence en oméga3 qui empêche également la signalisation cellulaire.

Actuellement, on peut estimer que 95% des dépressions chroniques ont pour origine des
carences macro ou micro nutritionnelles et ne relèvent absolument pas de traitements
médicamenteux.
Autre exemple : un déficit en oméga 3 va rigidifier les membranes cellulaires et empêcher les
récepteurs post-synaptiques de réagir.
SPORT ET PERTE DE POIDS :
J’explique à mes patients en surpoids que s’ils envisagent de faire du sport afin de perdre du
poids, il y a certaines choses à savoir :
- En particulier, que pendant les 1ères minutes d’un effort intense avec rythme cardiaque
élevé et transpiration, on utilise essentiellement le glucose sanguin comme source d’énergie :
perte de poids 0 g.
- Ensuite de quelques minutes à 50 minutes, le glycogène (sucre polymérisé) en réserve dans
les muscles et dans le foie comme source d’énergie : perte de poids quelques grammes.
- Ce n’est qu’après environ 50 minutes qu’on entame le capital graisse ; il faut donc des
efforts d’au moins 1h15-1h30 continu sans s’arrêter avec un rythme cardiaque élevé afin de
commencer à brûler les graisses accumulées :
Seuls les sportifs de bon niveau peuvent utiliser leur graisse plus rapidement. Désespérant !!
La seule façon d’utiliser les graisses plus rapidement dans l’effort :
- Avoir une activité physique de min 5 fois/sem 30-45 min de type marche rapide, ce qui
permet d’attaquer les graisses, déjà après une vingtaine de minutes au lieu des 50 min
habituelles. L’interval-training est également supérieur à toute autre méthode.
- Affamer le corps en hydrates de carbone (pain, pâtes, riz, pommes de terre…sucres
"rapides" : sodas, sucreries, alcool, etc)
- Prendre de la L-carnitine à fortes doses minimum 3 x 1 g/jour ou acétyl carnitine min 1.800
mg comme brûleur de graisse associés à Co Q10 et on attaque la graisse comme un athlète
hyper entraîné après 15 ou 20 minutes.
Si on fait un régime draconien avec perte de 15 kilos, on perd 5 kilos d’eau, 5 kilos de gras et
5 kilos de muscles
On reprendra au minimum les 15 kilos avec 10 kilos de gras et 5 kilos d’eau, on va donc se
ramollir : perte musculaire qui entraine une diminution du métabolisme de base, donc
impossibilité croissante de carboniser l’excès de calories ingérées : les muscles sont les
"radiateurs du corps".
Il devient impossible de maigrir : les régimes en général et les régimes hypocaloriques sont
TOUS, c’est-à-dire a 100% voués à l’échec…
Comme la patiente mange très mal : alimentation à base de gluten, de produits laitiers, il est
normal qu’elle présente une dysbiose intestinale et elle présente : acné, anxiété, augmentation
d’appétit, baisse de concentration et baisse de mémoire en général, cernes bleues, dépression,
douleurs lombaires, fatigue, éructations, énergie avec des hauts et des bas, hypersomnie
diurne, sinusite, mauvaise haleine, maux de tête, tendance à prendre du poids, peau qui pèle
entre les doigts de pieds, sautes d’humeur, trouble du sommeil : La patiente présente de façon
évidente une dysbiose que l’on va traiter naturellement à base d’argent colloïdal 3 x 2
doses/jour à avaler hors des repas et avec l’avis du Dr Resimont puisque la patiente allaite, je
donne du chlorure de magnésium trois au repas 5 jours par semaine pendant trois semaines
qui devrait être efficace sur la dysbiose. Eviter huiles essentielles chez femmes enceintes ou
alaitante.
Je donne également Permea Régul sans Fodmap 1 sachet le soir pendant un mois au coucher.
Le Permea Regul maintient l’intégrité de la paroi intestinale et régule la perméabilité et il aide
à réguler l’écosystème intestinal.
Il contient de la fibre d’acacia qui est une source riche en fibres aux effets prébiotiques, de la
L-Glutamine qui joue un rôle dans la synthèse des protéines, dans la protection immunitaire,

et qui maintient l’intégrité de la paroi intestinale, L-Méthionine, de l’argile verte qui
tamponne les excès d’acidité et qui cicatrise la paroi intestinale, du marc de raisin (les
polyphénols contenus dans le marc de raison sont de puissants anti oxydants), extrait de
rhizome de curcuma qui a un effet protecteur sur la muqueuse gastrique, baie de myrtille,
spiruline, feuilles de mélisse qui soulage les spasmes gastriques… Il faut diluer le sachet dans
200 ml d’eau tiède et bien « shaker » et boire d’une traite au coucher.
Je conseille un probiotiques L Gasseri 2/jour pendant trois mois qui est un probiotique
spécifique pour les flores obésogènes. Je lui explique que sans changer sa flore intestinale,
impossible de perdre du poids puisque c’est la flore intestinale qui détermine le poids de la
personne et je donne l’exemple des souris…
Je parle à la patiente des carences systématiques et la première carence systématique est la
carence en vitamine D et patiente ne se complémente pas !!!!!!!!, or elle vit toute habillée en
Belgique et elle a donc 100% de chance d’être carencée.
Je lui explique que pour avoir un taux santé > 80 il faut en général prendre 8000-10000 unités
de vitamine D par jour. Je lui suggère de prendre de la Biod-D-Mulsion forte 4 gouttes/jour
+1 D3 K2 de qui va conduire le calcium là où il faut dans les os et pas dans les articulations,
une le soir.
Un manque de vitamine D entraîne une augmentation de 80% du risque de cancers du sein, du
colon, une baisse d’immunité, un frein complet l’amaigrissement… perte de force musculaire,
plus de chute…
Une vitamine D dessous de 70 entraine une baisse de l’immunité, on augmente de 80% le
risque de cancer du sein cancer du côlon, , dépression…
Une vitamine D en dessous de 30 entraine ostéoporose, arthrose précoce …
VITAMINE D : On attend des taux supérieurs à 60 voir 70ng/L
Sa synthèse se fait dans la peau grâce au cholestérol et pour que sa synthèse soit complète,
nécessite un passage par le rein et le foie. La déficience est systématique en Europe du nord et
encore plus importante chez les personnes de peau foncée et/ou se cachant du soleil.
L’être humain nécessite un ensoleillement du corps entier de 30 à 45 minutes par jour, chaque
jour de l’année à une latitude inférieure à celle de Barcelone (le soleil d’hiver en Europe du
nord ne génère aucune vitamine D par la peau).
Des personnes vivant dans des pays constamment ensoleillés peuvent également être en
carence extrême s’ils évitent le soleil ou sont trop couverts (désir de peau blanche, croyances
religieuses).
Une crème de protection solaire facteur 8 diminue de 95% la production de vitamine D dans
la peau ; une surprotection solaire est globalement plus délétère pour la santé qu’une
surexposition.
Un déficit donne lieu à :
- Inférieur à 20 (10 à 15% de la population non complémentée)
- Possibilité de faiblesse et douleurs musculaires même au repos pouvant en imposer pour une
fibromyalgie
- Inférieur à 30 (85%)
- Ostéomalacie - ostéoporose
- Inférieur à 80 (100%)
- dépression chronique
- augmentation du risque de SEP (sclérose en plaques)
- diabète type 1
- diminution des défenses immunitaires : infections, herpès etc
- favorise le risque de cancer du sein, du colon, de la prostate (probablement 70% de cancers
totaux de plus)
- chute chez les personnes âgées par faiblesse musculaire, catabolisme (perte) musculaire