Lycée Technique de Taza FILIÈRE MP CPGE de Taza 0 Feuille d’exercices n= 4 Réduction des endomorphismes ??? 3 Exercice 1. — Soit A = −4 4 1 −1 8 0 0 −2 1. Vérifier que A n’est pas diagonalisable. 2. Déterminer Ker(A − I)2 . a 3. Montrer que A est semblable à une matrice de la forme 0 0 0 b 0 0 c b . 4. Calculer An pour n entier naturel donné. Exercice 2. — Soient n ∈ N∗ , A ∈ GLn (K) et PA (X) le polynôme caractéristique de A. Calculer le polnôme caractéristique de A−1 . Exercice 3. — Soit A ∈ Mn (R) telle que : A3 − A2 + A − In = 0 . Montrer que detA = 1. Exercice 4. — Soit A ∈ Mn (K) telle que : rg(A) = 1 . Montrer les équivalences : A diagonalisable ⇐⇒ A2 , 0 ⇐⇒ tr(A) , 0. Exercice 5. — Soient E un K−espace vectoreil de dimension 3 , f ∈ L(E) f 2 = f 3 et dim(Ker( f − IdE )) = 1. 1 0 0 Montrer qu’il existe une base de E dans laquel la matrice de f est 0 0 a avec a ∈ {0, 1}. 0 0 0 Exercice 6. — Soient E un K-espace vectoreil de dimension finie et f ∈ L(E) tel que le polynôme minimal de f est (X − 1)2 (X − 2) .Trouver le le polynôme minimal de f + Id ! ! 2 1 1 1 Exercice 7. — Trouver le polynôme minimal de M = et de N = −1 1 0 1 0 1 1 Exercice 8. — Soit A = 1 0 1 0 0 1 0 1 1 0 Exercice 9. — Soit M = . . . . . . 1 ... ∈ M3 (K) . Calculer le le polynôme minimal de A et en déduire A−1 ,A3 . ... .. . .. . 1 1 .. . ∈ Mn (R) 1 0 1. Montrer que M est diagonalisable. 2. Déterminer le le polynôme minimal de M. 3. Calculer Mp , pour p ∈ N. Exercice 10. — Existe t-elle dans Mn (R) une matrice de polynôme minimal : X2 + 1. 1 M.El KATI Lycée Technique de Taza Exercice 11. — M = 1. Donner : 1 1 1 1 .. . 0 .. .. . . 1 0 ... 0 ... 1 . . . 0 . .. . .. ∈ Mn (R) avec n ≥ 3. 1 .. .. . . 0 ... 0 1 trM , detM et rg(M − In ). 2. Réduire M. Exercice 12. — Soient n ≥ 2 et A ∈ E = Mn (K) telle que trA , 0. Soit f l’endomorphisme de E défini par : f (M) = trA.M − trM.A.Montrer que f est diagonalisable. Exercice 13. — Soient E un C−espace vectoreil de dimension n ≥ 1 et u un endomorphisme nilpotent de E , soit Pu le polynôme caractéristique de u. 1. Montrer que : Pu (X) = (−X)n . 2. Soit v ∈ GL(E) tel que v ◦ u = u ◦ v , on pose f = u + v. (a) Montrer que v et f ont les mêmes valeurs propres. (b) Montrer que w = v−1 ◦ u est nilpotent. (c) En déduire que f et v ont le même polynôme caractéristique. Exercice 14. — Soient n ≥ 1 et A, B ∈ Mn (K) , on se propose de montrer que AB et BA ont le même polynôme caractéristique. 1. Montrer le résultat lorsque A est inverssible. 2. On suppose A quelconque. (a) Montrer qu’il existe ε > 0 tel que , l’intervalle ]0, ε[ ne contient aucune valeur propre de A. (b) En déduire χAB = χBA . Exercice 15. — Soit (u, v) une famille orthonormalle de deux vecteurs de Rn (muni de sa structure euclidienne usuel). Etudier l’endomorphisme f : z −→ z + (u.z).v + (v.z).u (Ind : Travailler dans une base orthonormée). Exercice 16. — Soit P ∈ C[X] tel que P(0) = 0 et P0 (0) , 0 . Soient E un espace vectoreil sur C et f ∈ L(E) tel que P( f ) = 0. 1. On suppose que 0 n’est pas valeur propre de f . Déterminer le noyau et l’image de f . 2. On suppose que 0 valeur propre de f . Montrer que Ker( f ) = Ker( f 2 ) . Que dire de Ker( f ) et Im( f ). Exercice 17. — Soient E un K−espace vectoreil de dimension n ≥ 1 et f ∈ L(E). 1. On note que H f = {u ∈ L(E)/ f ◦ u = 0}. Montrer que H f est un sous-espace vectoreil de L(E) dont on donnera la dimension. 2. Soit F : L(E) −→ L(E) l’application définie par ∀u ∈ L(E) F(u) = f ◦ u. (a) Montrer que F est un endomorphisme de L(E). (b) Montrer que f et F ont les mêmes valeurs propres. (c) Montrer que f est diagonalisable si et seulement si F est diagonalisable. Exercice 18. — Soit E un K−espace vectoreil de dimension n ≥ 1 , et f un endomorphisme de E admettant n valeurs propres deux à deux distintes. 1. Montrer qu’il existe e ∈ E telle que (e, f (e), .., f n−1 (e)) est une base de E. 2 M.El KATI Lycée Technique de Taza 2. Quelle est la matrice de f dans cette base ? Exercice 19. — On demande les éléments propres de la matrice : M = 2 −1 0 −1 2 0 .. . −1 .. . −1 .. . 0 ... .. . 0 ... .. . .. . .. . −1 0 .. . 0 ∈ Mn (R) −1 2 Exercice 20. — Soit E un C-espace vectoriel de dimension finie n, soient u et v deux endomorphismes de E tels que uv − vu = u. 1. 2. 3. 4. Montrer que uk v − vuk = kuk pour tout k ∈ N. En déduire que u est nilpotent. Montrer que u et v sont cotrigonalisables (il existe une base de trigonalisation commune). Montrer que le résultat de la question 3. reste vrai si on suppose seulement que uv − vu ∈ Vect(u, v). Exercice 21. — E = C0 (R, R). Pour f élément de E , ϕ( f ) est l’application définie par : Z 1 x ∗ ∀x ∈ R , (ϕ( f ))(x) = f (t)dt et (ϕ( f ))(0) = f (0) x 0 1. Montrer que ϕ est un endomorphisme de E. 2. Etudier l’injectivité et la surjectivité de ϕ. 3. Déterminer les éléments propres de ϕ. Exercice 22. — Soient u et v deux endomorphismes d’un espace vectoriel de dimension finie. On suppose que u et v commutent et que v est nilpotent. Montrer que det(u + v) = detu. Exercice 23. — Décomposition de Dunford. Soit E un K-espace vectoriel de dimension finie non nulle et f un endomorphisme de E dont le polynôme caractéristique est scindé sur K. Montrer qu’il existe un couple d’endomorphismes (d, n) et un seul tel que d est diagonalisable, n est nilpotent , nd = dn et f = d + n. Exercice 24. — Soit A une matrice carree de format n. Montrer que A est nilpotente si et seulement si ∀k ∈ [1, n] , Tr(Ak ) = 0. Exercice 25. — Soient A, B ∈ Mn (R) telles que AB − BA = A. 1. Calculer Ak B − BAk , pour tous k ∈ N. 2. En déduire que la matrice A est nilpotente. Exercice 26. — matrices stochastiques. Soit A = (ai, j )1≤i, j≤n ∈ Mn (R) telle que ∀(i, j) ∈ [1, n]2 , ai, j ∈ [0, 1] et n X ∀i ∈ [1, n] , ai, j = 1. j=1 1. Montrer que 1 est valeur propre de A. 2. Soit λ une valeur propre de A. (a) Montrer que |λ| ≤ 1 . (b) Montrer qu’il existe un réel ω de [0, 1] tel que |λ − ω| ≤ 1 − ω. Conséquence géométrique ? 0 b . . . b a 0 . . . ... Exercice 27. — Soient a et b deux réels tels que |a| , |b|. soit A = . . . . . . . . b . a ... a 0 Montrer que les images dans le plan complexe des valeurs propres de A sont cocycliques. 3 M.El KATI Lycée Technique de Taza Exercice 28. — Décomposition de Jordan. 1. Soit E un K-espace vectoriel de dimension finie n. Soit v un endomorphisme nilpotent de E, d’indice de nilpotence r avec 0 < r < n : vr−1 , 0 et vr = 0 . Soit a un vecteur de E tel que vr−1 (a) , 0, soit H un hyperplan de E ne contenant pas vr−1 (a). r−1 \ Montrer que E = F ⊕ G, avec F = Vect(a, v(a), , vr−1 (a)) et G = (vk )−1 (H) . k=0 2. Soit f un endomorphisme d’un C-espace vectoriel E de dimension finie. Un sous-espace vectoriel F de E, stable par f , est dit indécomposable s’il n’existe pas de décomposition F = F1 ⊕ F2 avec F1 et F2 stables par f , F1 , {0} , F2 , {0}. Soit F un sous-espace stable indécomposable de dimension n, soit g l’endomorphisme de F induit par f . Montrer qu’il existe une base C de F dans laquelle la matrice de g est de la forme : MC (g) = Jn (λ) = λ 1 0 .. . .. . 0 λ .. . ... ? ? 4 ... .. . 1 .. .. . . .. .. . . ... 0 0 0 .. . 0 1 λ avec λ ∈ C ? M.El KATI