Lycée Technique de Taza
Exercice 11. — M=
1 1 . . . . . . 1
1 1 0 . . . 0
.
.
.0 1 ....
.
.
.
.
..
.
.......0
1 0 . . . 0 1
∈ Mn(R) avec n≥3.
1. Donner : trM ,detM et rg(M−In).
2. Réduire M.
Exercice 12. — Soient n≥2 et A∈E=Mn(K) telle que trA ,0.
Soit fl’endomorphisme de Edéfini par : f(M)=trA.M−trM.A.Montrer que fest diagonalisable.
Exercice 13. —
Soient
E
un
C−
espace vectoreil de dimension
n≥
1 et
u
un endomorphisme nilpotent de
E, soit Pule polynôme caractéristique de u.
1. Montrer que : Pu(X)=(−X)n.
2. Soit v∈ GL(E) tel que v◦u=u◦v, on pose f=u+v.
(a) Montrer que vet font les mêmes valeurs propres.
(b) Montrer que w=v−1◦uest nilpotent.
(c) En déduire que fet vont le même polynôme caractéristique.
Exercice 14. —
Soient
n≥
1 et
A,B∈ Mn
(
K
) , on se propose de montrer que
AB
et
BA
ont le même
polynôme caractéristique.
1. Montrer le résultat lorsque Aest inverssible.
2. On suppose Aquelconque.
(a) Montrer qu’il existe ε > 0 tel que , l’intervalle ]0, ε[ ne contient aucune valeur propre de A.
(b) En déduire χAB =χBA.
Exercice 15. —
Soit (
u,v
) une famille orthonormalle de deux vecteurs de
Rn
(muni de sa structure
euclidienne usuel).
Etudier l’endomorphisme f:z−→ z+(u.z).v+(v.z).u(Ind : Travailler dans une base orthonormée).
Exercice 16. —
Soit
P∈C
[
X
] tel que
P
(0) =0 et
P0
(0)
,
0 . Soient
E
un espace vectoreil sur
C
et
f∈ L
(
E
)
tel que P(f)=0.
1. On suppose que 0 n’est pas valeur propre de f.
Déterminer le noyau et l’image de f.
2. On suppose que 0 valeur propre de f.
Montrer que Ker(f)=Ker(f2) . Que dire de Ker(f) et Im(f).
Exercice 17. — Soient Eun K−espace vectoreil de dimension n≥1 et f∈ L(E).
1. On note que Hf={u∈ L(E)/f◦u=0}.
Montrer que Hfest un sous-espace vectoreil de L(E) dont on donnera la dimension.
2. Soit F:L(E)−→ L(E) l’application définie par ∀u∈ L(E)F(u)=f◦u.
(a) Montrer que Fest un endomorphisme de L(E).
(b) Montrer que fet Font les mêmes valeurs propres.
(c) Montrer que fest diagonalisable si et seulement si Fest diagonalisable.
Exercice 18. —
Soit
E
un
K−
espace vectoreil de dimension
n≥
1 , et
f
un endomorphisme de
E
admettant
nvaleurs propres deux à deux distintes.
1. Montrer qu’il existe e∈Etelle que (e,f(e), .., fn−1(e)) est une base de E.
2 M.El KATI