HISTOIRE sur MILHARS (TARN) aux confins de lALBIGEOIS, Bas-
ROUERGUE et Bas-QUERCY, et sur les personnages qui eurent les charges
afférentes à la châtellenie.
Il emble e MILHARS appaenai lpoe omaine ne ligne de poe chelonn le
long de lAeon pai de NAJAC e j BRUNIQUEL o linaion omaine aai établi ses
quartiers. Ainsi la conquête romaine stationnait sur cette ligne de séparation entre les RUTHENES
« libres » au-del de la ie doie de lAVEYRON e d VIAUR, e le RUTHENES « provinciaux »
incorporés à la Narbonnaise. La notion de « Talvéra » y est omniprésente, comme limite, extrémité
difficile à franchir. « Les contes del Drac oen la fonie miee e ombe, dn monde de
la ni, de limaginaie, efge dlmen iaionnel. Dan ce fo e alle encaie d ba
Rouergue et du Ségala, sur les pentes, parmi les rochers se cachent les exclus, les hommes des
schismes, des hérésies, des résistances.
Lancienne poince omaine pi le nom de Gale Nabonnaie egopan le peplade
doigine Celie comme les Ruthènes provinciaux, les Umbranici, les Eleutheri, les Tasconenses et
dont la capitale était Bourges. Le territoire de Milhars semble appartenir aux Rutheni Eleutheri (entre
Albi et Rodez selon César).
Dans la suite, la Gaule fut partagée en quatre provinces et lAiaine eut notre pays dans sa
circonscription avec comme capitale Bordeaux. (Sous Octave-Age e lan 0).
A pai de lan 300, noe eioie appaien lAiaine 1ère ayant comme capitale Bourges.
A pai de lan 400, la Gale eone au régime des cités celtiques indépendantes dont
ladminiaion e pie en main pa le cleg caholie.
MILIACUM, on nom doigine, coepond ne bone milliaie dne oe gallo-romaine, qui faisait
commnie lAlbigeoi aec le Qec pobablement par la ligne de crête partant de La Drèche,
franchissant le Cérou à Monestiés et remontant vers Le Ségur, Sommard et La Colombarié. (On signale
en 655 le passage à Milhars de la dépouille de Saint Didier vers sa ville épiscopale de CAHORS). Le
gué de LEXOS (en amont des confluents du CEROU, de la SEYE avec lAVEYRON; en amont du pont
routier actuel) était en effet bien connu à la sortie des vallées de la Seye et du Bonnan pour ceux qui
venaient de CAHORS (DIVONA) ou pour ceux qui venaient du haut Rouergue par Najac pour se
rendre en Languedoc soit vers BEZIERS ou vers Gaillac et Toulouse.
Le phoo aienne de la commne fon appaae lemplacemen de constructions de lpoe
celtique et romaine confirmées par les poteries que les labours ont permis de remonter. Un habitat de
lpoe celtique est attesté à Arnac (Al Claus) la ie doie de lAeon e de lpoe omaine,
n ie dhabia Fneol ene le illage e lglie, un site religieux à Loubers puis un tuilier à
Sommard.
La circulation se faisait par les crêtes et on utilisait les vallées comme BONNAN, la Seye ou la
Bonnee po accde a g de fanchiemen de iie. Cai lpoe o lon e dplaai
principalement à pied ou à cheval. A Milhars, le rocher interdisait tout passage le long de la rive gauche
d CEROU. Ce ne e e le XVIIIme icle ne caie f oee po en eaie le
pierres de construction des maisons du village et ouvrir un passage vers le moulin-scierie de la Garenne.
Ver lan 900, lors du développement des abbayes, les terres de MILHARS étaient sur le territoire de
Saint-Antonin issu du district administratif de CONDATES sur les terres du Comte de ROUERGUE.
Ce district constituait une marche semblable à une viguerie (vicariae). Il est à peu près certain que son
nom de CONDATES appliai de locali place de conflen aec lAeon (Bonnette,
Seye, Bonnnan, Cérou, Baye, Viaur). Saint-Antonin, qui fut fondé par LOUIS II le Bègue (877-879),
oi dAiaine et organisateur du système féodal, abiea n aelie monaie lpoe
moingienne. Sa ciconcipion coniai ne oe de mache aance loe d Roege, ene
le Causse et la forêt de la Grésigne. En 751 Pépin le Bref se rend maître de lAlbigeoi e d Roege
lors de la chasse des Sarrasins hors de France et fonde le monastère de Saint-Antonin.
Ce en 887 e le FOLCARD assiste à la translation des reliques de Saint-Antonin reçue en
labbae fonde pa le Roi Loi e don la ci deienda le ige dne icom dan le Ba-