Telechargé par yachine n'dri

MEMOIRE CASSENDRE

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REPUBLIQUE DE COTE D’IVOIRE
MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET
DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE
HAUTES ETUDES COMMERCIALES D’ABIDJAN
MEMOIRE DE FIN DE CYCLE
LICENCE PROFESSIONNELLE
OPTION : MARKETING MANAGEMENT
THEME :
LES DETERMINANTS DE LA FIDELITE DES CLIENTS
DANS LE SECTEUR INFORMEL : CAS DES COUTURIERS
D’ABIDJAN
Année académique : 2015-2016
Présente par : GNALY Rolande Ida Cassandre Affia
DIRECTEUR ENCADREUR : Docteur N’DRI Yachine
Sous la direction de Professeur GONE Droh Lanciné
Directeur Académique et Scientifique
SOMMAIRE
DEDICACE……………………………………………………………………..……..……...II
REMERCIEMENTS…………………………………………………………………….......III
RESUME……………………………………………………………………………………..IV
LISTE DES TABLEAUX…………………………………………………………………......V
LISTE DES FIGURES ET GRAPHIQUES………………………………………………...VI
ABREVIATIONS…………………………………………………………………………...VII
INTRODUCTION GENERALE…………………………………………………………….P1
PARTIE I : CADRE ENVIRONNEMENTAL ET THEORIQUE DE L’ETUDE………...P4
CHAPITRE 1 : LE SECTEUR INFORMEL……………………………………………….P6
SECTION 1 : L’IMPORTANCE DU SECTEUR INFORMEL …………………………...P6
SECTION 2 : TYPOLOGIE DU SECTEUR INFORMEL…………………………………P8
CHAPITRE 2 : CADRE THEORIQUE ET CONCEPTUEL……………………………..P11
SECTION 1 : CADRE THEORIQUE DU SECTEUR INFORMEL……………………..P11
SECTION 2 : CADRE CONCEPTUEL DE LA RECHERCHE………………………….P16
PARTIE II : PHASE EMPIRIQUE DE LA RECHERCHE
CHAPITRE III : APPROCHE METHODOLOGIQUE DE L’ETUDE ………………...P28
SECTION 1 : OPERATIONALISATION ET MESURES DES VARIABLES…………..P28
SECTION 2 : METHODOLOGIE DE MISE EN ŒUVRE………………………………P31
CHAPITRE
IV :
PRESENTATION
DES
RESULTATS
DE
L’ETUDE
QUANTITATIVE ET RECOMMANDATIONS…………………………………………..P44
SECTION 1 : PRESENTATION DES RESULTATS ET INTERPRETATIONS…….…P44
SECTION 2 : RECOMMANDATIONS…………………………………………………...P59
CONCLUSION GENERALE……………………………………………………………....P65
BIBLIOGRAPHIE…………………………………………………………………………P67
ANNEXES…………………………………………………………………………….……VIII
TABLE DES MATIERES…………………………………………………………………XIII
I
DEDICACE
A ma mère
Qui a beaucoup souffert pour moi.
JE T’AIME MAMAN !
II
REMERCIEMENTS
Je tiens dans un premier temps à remercier toutes les personnes qui m’ont suivie et aidée
pendant la rédaction de ce mémoire.
Avant tout, mon directeur Dr Yachine N’DRI qui malgré des déplacements obligatoires a
su diriger et me conseiller convenablement sur mon sujet.
Merci à notre Directeur fondateur sans qui, ma formation dans sa prestigieuse université
n’aurait pu être possible. Je remercie parallèlement, mes directeurs, Mr ZAHUI Olivier, Mr
N’ZAKIRIE Anaud Charles pour leurs bons conseils dans l’orientation de mon travail.
Merci à professeur GONE Droh Lanciné pour sa supervision et son regard critique.
Pour la schématisation et les statistiques, un grand merci à Mlle YEO Grâce.
Merci à mes différents professeurs de la licence 3, mais aussi à mes amis, ma famille et
mes mentors qui m’ont encouragé sans cesse.
Enfin, merci à toutes les personnes qui ont bien voulu me recevoir et échanger sur les
différents sujets de mon travail à savoir ; les directeurs, les fonctionnaires, commerçants,
employés du privé, ménagères et étudiants qui ont répondu à mes interviews.
III
RESUME
Les couturiers d’Abidjan sont des acteurs du secteur informel, ces acteurs participent
activement au développement du secteur informel et aussi aide à la réduction du chômage en
Côte d’Ivoire. Ces couturiers sont en contact avec une multitude de personnes qui constituent
pour la plupart des clients, des fournisseurs et des collègues de travail ou des apprentis. Après
un constat nous nous sommes rendu compte que les clients de ces couturiers pour certains
étaient fidèles et d’autre pas, alors nous nous sommes demandé quels étaient les déterminants
de la fidélisation des clients de ces couturiers ?
A cette question nous avons émis des hypothèses qui nous ont servi pour mener à bien notre
étude auprès de potentiels clients de couturiers pour connaitre leurs différentes motivations et
mieux comprendre les critères de fidélisation. L’étude a apporté des résultats qui ont relevés
d’autres éléments en plus des premiers relevés dans les hypothèses à savoir la confiance, la
qualité de service, les moyens financiers, la qualité de la relation client-couturier et la
qualification de ce dernier sont différents facteurs qui emmènent le client à être fidèle à un seul
couturier.
Au vu de cela les couturiers devraient accorder plus de temps et d’attention à leurs clients mais
aussi chercher à exceller dans leur domaine pour maximiser l’attraction des clients.
Cependant, les limites que nous avons rencontrées constituent aussi une ouverture sur des
études complémentaires à réaliser pour prolonger le travail mené.
IV
LISTE DES TABLEAUX
Tableau 1 : Caractéristiques des Moyennes Entreprises et Moyennes Industries…...……...P10
Tableau 2 : Caractéristiques des Petites Entreprises et Petites Industries……………..…....P10
Tableau 3 : Déterminants liés à la qualité de la relation (B)………………………………...P37
Tableau 4 : Déterminants liés à la qualité du service (C)……………………………...……P38
Tableau 5 : Déterminants liés à la fidélité (D)………………………………………………P38
Tableau 6 : Déterminants liés à la satisfaction (E)………………………………………….P39
Tableau 7 : Déterminants liés à la confiance (F)……………………………………………P39
Tableau 8 : Récapitulatif de traitement des observations…………………………………...P44
Tableau 9 : Résultats de la qualité de la relation client-couturier…………………………...P51
Tableau 10 : Appréciation de la qualité du service………………………………………….P53
Tableau 11 : Degré de fidélité…………………………………………………………….....P54
Tableau 12 : Degré de satisfaction…………………………………………………………..P55
Tableau 13 : Degré de confiance……………………………………………………...…….P56
Tableau 14 : Préparation de l’analyse…………………………………………………….…P58
V
LISTE DES FIGURES ET GRAPHIQUES
Figure I : Le modèle original de disconfirmation (Oliver, 1980)…………………………...P16
Graphe 1 : Répartition tranche d’âge………………………………………………………..P45
Graphe 2 : Répartition sexe…………………………………………………………………P46
Graphe 3 : Répartition secteur d’activité……………………………………………………P46
Graphe 4 : Répartition niveau d’étude……………………………………………………....P47
Graphe 5 : Répartition de la situation matrimoniale………………………………………...P47
Graphe 6 : Répartition du lieu d’habitation…………………………………………………P48
Graphe 7 : Fréquentation d’un atelier de couture…………………………………………...P48
Graphe 8 : Fréquentation d’autres ateliers de couture………………………………………P49
Graphe 9 : Depuis combien de temps êtes-vous client de votre couturier ?...........................P50
Graphe 10 : Confectionnez-vous régulièrement des tenues chez votre couturier ?................P50
Graphe 11 : Les raisons……………………………………………………………………...P51
VI
ABREVIATIONS
PME : Petite et Moyenne Entreprise
PMI : Petite et Moyenne Industrie
Relation S/F : Relation Satisfaction/Fidélité
Relation C/F : Relation Confiance / Fidélité
La norme ISO 9000 : C’est un ensemble de normes relatives au management
de la qualité publiées par l’Organisation Internationale de normalisation (ISO).
VII
ANNEXES
ANNEXE 1 : GUIDE D’ENTRETIEN
Bonjour Monsieur (Madame), dans le cadre de la rédaction de notre mémoire en licence 3 de
marketing management à HEC Abidjan, nous réalisons une étude portant sur les opinions de
différentes personnes. Veuillez s’il vous plaît accepter de répondre à nos différentes questions.
SUJET : QUE PENSEZ-VOUS DES COUTURIERS DE CÔTE D’IVOIRE ?
THEMES A ABORDER :
-
La fiabilité des couturiers
-
La relation envers les clients
-
La fidélité aux couturiers
-
La qualité de service des couturiers
-
L’appréciation des clients
VIII
ANNEXE 2 : QUESTIONNAIRE
Confidentialité : Les renseignements contenus dans ce questionnaire sont confidentiels. Ils sont
couverts par le secret statistique et ne peuvent être publiés que sous forme anonyme
conformément à la loi du 1er août 2012 sur l’obligation de répondre et le secret statistique.
Bonjour Monsieur (Madame), dans le cadre de la rédaction de notre mémoire en licence 3 de
marketing management à HEC Abidjan, nous réalisons une étude afin de montrer que la fidélité du
client est une variable mesurable à partir des composantes de la qualité perçue du service par le client
et différente selon certaines catégories de client. Sachant que cette étude revêt un caractère purement
scientifique et le secret professionnel étant strictement pris en considération, nous vous prions
d’accepter de répondre aux questions suivantes :
IDENTIFICATION
Date de l’interview : |__|__| /|__|__|/2016
Début de l’interview : |__|__| |__|__|
Fin de l’interview : |__|__| |__|__|
01. Nom ………………………………………………………………………………………..
02. Prénoms ……………………………………………………………………………………
03. Téléphone* : …………………………………
04. Tranche d’âge* :|___| (1-de15-25 ans 2-de 25-35 ans
05. Sexe
3-de 35-45 ans 4-Plus de 45 ans)
|___| (1-Masculin 2-Féminin)
06. Profession …………………………………………………………………………………..
07. Secteur d’activité …………………………………………………………………………..
08. Niveau d’instruction |__| (0-Aucun 1-coranique 2-primaire 3-Secondaire 4-Supérieur)
09. Situation Matrimoniale |__| (1-Celibataire 2-Marié monogame 3-Marié polygame 4Divorcé(e) 5-Veuf(ve) 6-Union libre 7-Sans objet 8-Non déclaré) (Concerne les personnes
âgées de 12 ans et plus)
10. Commune |__|__| (1-Plateau 2-Cocody 3-Yopougon 4-Adjamé 5-Marcory 6-Koumassi 7Treichville 8-Atécoubé 9-Abobo 10-Port-Bouet)
(*) Mentions facultatives
IX
Section A : CONNAISSANCE DU CLIENT ET DE SON COUTURIER
A1‐ Fréquentez‐vous un atelier de couture ? 1‐ Oui
A2‐ Fréquentez‐vous d’autres ateliers de couture ? 1‐ Oui
2‐ Non
2‐ Non
A3- Depuis combien de temps êtes-vous client de votre couturier ?1-Moins d’un an
+
2Entre
1 et deux ans3-Entre 2 et 5 ans4-Plus de 5 ans
A4-
Confectionnez-vous régulièrement des tenus chez votre couturier ? 1-oui
A5-
Pourquoi ? 1-Par recommandations
4-Qualité des services
2-Raison géographique
2-Non
3-Qualité de la relation
5-Qualité des finitions
6-Autre (à préciser)……………………………….
Exprimez votre opinion vis-à-vis de la relation qui existe entre vous et votre couturier.
(Nous vous prions d’indiquer votre degré d’accord ou de désaccord par rapport aux différentes
propositions ci-dessous en répondant par :
1. Si vous êtes tout à fait d’accord ; 2. Si vous êtes plutôt d’accord ; 3. Si vous êtes indifférent ; 4. Si
vous n’êtes plutôt pas d’accord ; 5. Si vous n’êtes pas du tout d’accord. . Mettre une x dans la case)
Merci pour votre collaboration.
Section B : QUALITE DE LA RELATION CLIENT-COUTURIER
REPONSES
N°
QUESTIONS
B1
COURTOISIE : le couturier doit être amical, respectueux et attentif.
B2
B4
EMPATHIE : le couturier doit comprendre les sentiments et les besoins
des clients.
DISPONIBILITE : le couturier doit être toujours disposé pour répondre
aux exigences des clients.
ACCEUIL : le couturier doit être chaleureux.
B5
CONFIDENTIALITE : garder au secret l’information de chaque client.
B3
B6
B7
B8
1
CONTACT PERSONNALISE : attention individuelle et personnelle
accordée au client.
FLEXIBILITE : couturier capable d’adaptation et de changer le service
rendu habituellement.
CREDIBILITE : le couturier doit être digne de confiance.
X
2
3
4
5
Section C: APPRECIATION DE LA QUALITE DU SERVICE DU COUTURIER
REPONSES
1
N°
QUESTIONS
C1
SITUATION GEOGRAPHIQUE : pas trop éloigné de chez moi
C2
LA QUALITE DU SERVICE : La qualité des finitions de mes tenues
C3
LE COUT DE LA PRESTATION : Le cout lié à la confection des tenues
C4
C6
LA COMPETENCE : le couturier doit avoir les connaissances et la
qualification nécessaire pour assurer la prestation de service.
EFFICACITE : le couturier doit réagir rapidement à toute requête ou
problème du client.
QUALITE DES LOCAUX : un aspect visuel agréable.
C7
EQUIPEMENTS : Disposer de matériels modernes et adéquats.
C8
FIABILITE : la prestation de service doit être complète et corresponde aux
attentes des clients.
LA COMPREHENSION DU CLIENT : votre couturier doit porter de
l’attention à vos besoins
C5
C9
2
3
4
5
Section D : DEGRE DE FIDELITE
REPONSES
N°
QUESTIONS
1
D1
La situation géographique de l’atelier de mon couturier m’incite à rester
D2
Les compétences de mon couturier m’incitent à rester
D3
La qualité du service offert m’incite à rester
D4
Les couts que me propose mon couturier m’incitent à rester
D5
La crédibilité de mon couturier m’incite à rester
D6
Je ne suis pas prêt à quitter mon couturier parce qu’il cherche toujours à
satisfaire mes attentes.
D7
Je demeure fidèle à mon couturier à cause de sa courtoisie
D8
Je demeure fidèle à mon couturier à cause de la qualité des accessoires
utilisés
D9
Je demeure fidèle à mon couturier à cause de son esprit de créativité
XI
2
3
4
5
Section E : DEGRE DE SATISFACTION
REPONSES
N°
QUESTIONS
1
E1
La situation géographique : pas trop loin de chez moi
E2
La qualité des finitions de vos tenues
E3
La compétence du couturier
E4
La qualité du service
E5
Le coût des services rendus
E6
La qualité de la relation avec votre couturier
E7
L’esprit de créativité de votre couturier
E8
La qualité des accessoires utilisés par votre couturier
E9
La courtoisie et la crédibilité de votre couturier
2
3
4
5
4
5
Section F : DEGRE DE CONFIANCE
REPONSES
N°
QUESTIONS
1
F2
Avez –vous confiance en la qualité des accessoires utilisés par votre
couturier ?
F3
Est-ce un risque de confectionner vos tenues chez votre couturier ?
F4
votre couturier tient-il ses promesses et ses engagements ?
F5
Votre couturier est-il crédible ?
F6
Pouvez-vous compter sur votre couturier pour exécuter la confection de vos
tenus selon les délais promis ?
F7
Votre couturier est-il un expert dans son domaine ?
XII
2
3
TABLE DES MATIERES
Introduction générale…………………………………………………………………….……………P1
PARTIE 1 : CADRE ENVIRONNEMENTAL ET THEORIQUE DE L’ETUDE
Chapitre 1 : le secteur informel…………………………………………..………………………….P6
Section 1 : l’importance du secteur informel.……………………………………….……………..P6
1.11.21.2.11.2.21.2.3-
Présentation de l’économie informelle…………………………..………………….……..P6
Le rôle du secteur informel……………………………………...……….…………..……...P6
Dans les économies développées……………………………………………………………P6
Dans l’économie ivoirienne………………………………………………………………….P7
Dans le développement de l’entrepreneuriat en Côte d’Ivoire………………………….P7
Section 2 : typologie du secteur informel………………………………………………...…………P8
2.1-
Classification des PME/PMI en côte d'ivoire………………………….……………….….P8
2.1.1- Les moyennes entreprises et les moyennes industries……………………………………P8
2.1.2- Les petites entreprises et les petites industries……………………………………………P9
2.2- Récapitulatif de la typologie…………………………………………...…………………..P10
Chapitre 2 : cadre théorique et conceptuel………………………….…..………………………..P11
Section 1 : cadre théorique du secteur informel………………………….…..…………………..P11
1.1- Les théories évoquées……………………..………….……………………..……………...P11
1.1.1- La théorie de la fidélité……………………………………………………………………..P11
1.1.2- Les théories de la satisfaction……………………………………………………….……..P12
1.2.1- La satisfaction et l’attitude……………………….…………………………….………..….P12
1.2.2- La satisfaction et la qualité perçue….……………………………………………………...P13
1.2.3-La satisfaction dans la relation…..………………………………………….………...….…P14
1.21.3-
La théorie de l’équité………………………………………………………………………..P14
La théorie de la disconfirmation des attentes……………………………………………P15
Section 2 : cadre conceptuel de la recherche…………………………………………………….P17
2.1-
Définitions des concepts……………………………………………………………………P17
2.1.12.1.22.1.32.1.42.1.52.1.62.1.72.1.8-
La fidélité…………………………………………………………………..……………...….P17
La satisfaction des clients : concept et essai de définition………….………………….P19
Le client…………………………………………………………………………………...…..P21
Le couturier………………………………………………………………………….……….P22
La confiance………………………………………………………………………………….P22
Qualité de Service……………………………………………………………………………P22
Qualité de la relation…………………………………………………………………….….P23
Modèle de recherche………………………………………………………………….…….P24
XIII
PARTIE 2 : PHASE EMPIRIQUE DE LA RECHERCHE
Chapitre 3 : approche méthodologique de l’étude ………………….………...………………...P28
Section 1 : opérationnalisation et mesures des variables………….………………………..…..P28
1.11.21.2.11.2.2-
type d’investigation……………………………………….…………….………………...…P28
Mesures des variables……………………………………………………………..………..P29
Les variables indépendantes : Les antécédents de la fidélité………………...………..P30
La variable dépendante : la fidélité …………………………………………………...….P30
Section 2 : méthodologie de mise en œuvre……………………………….………………………P31
2.1-
La phase qualitative…………………………..……………………………………………..P31
2.1.1- Étude documentaire…………………………………………………………………..……..P31
2.1.2- Entretien semi-directifs…………………………………………………………………..…P32
2.1.2.1- Définition du cadre environnemental de l’enquête qualitative……………………P33
2.1.2.2- Plan d’échantillonnage et méthode de recueil des données qualitative………….P33
2.1.2.3- Entretien d’expert………………………………………………………………….…....P33
2.1.2.4- Le déroulement de l'enquête qualitative…………………………………………..….P34
2.1.2.5- La formulation du guide d’entretien……………………………………………….…P34
2.1.2.6- Administration du guide d’entretien………………………………………………….P34
2.1.2.7- Méthodes d’analyses qualitatives de l’étude………………….……………….....P36
2.2- La phase quantitative……………………………………………..…………………….…..P39
2.2.1- L’échantillonnage………………………………………..……………………….………....P40
2.2.2- Le questionnaire et son administration…………………………………….………....….P40
2.2.3- Méthodes d’analyses quantitatives de l’étude…………………………….……..………P42
2.2.4- Traitement et méthodes d’analyse quantitatives……………………………..………….P42
2.2.5- Méthodologie d’analyse quantitative……………………….……………………..……...P43
Chapitre 4 : présentation des résultats de l’étude quantitative et recommandation…….…..P44
Section 1 : présentation des résultats et interprétations………………………………..………P44
1.11.21.3-
Statistiques descriptives………………………………………………...…….…………….P44
Résultats relatifs aux personnes enquêtées……………………………………….……...P45
Résultats connaissance du client et de son couturier……………………………...……P48
Section 2 : recommandations…………………………………………………………………….....P59
2.1-
Discussion des résultats…………………………………………………………..…………P59
2.1.1- Au niveau théorique……………………………………………………………….………...P59
2.1.2- Implication managériale………………………………………………………...……..…..P61
2.2- Limites de la recherche……………………………………………………………..………P62
2.2.1- Limites théoriques………………………………………………………………...………....P62
2.2.2- Limites méthodologiques……………………………………………………..…………….P62
2.2.2.1- Caractère complexe de la cible………………………………………………………..P62
2.2.2.2- Choix des répondants………………………………………………...…………...……P63
2.2.2.3- Taille des échantillons…………………………………………………………...……..P63
2.3- Perspectives de recherche…………………………….…………………………………..P63
Conclusion générale………………………………..……………………………………………....P65
XIV
Bibliographie…………………………………………………………………………………………P67
XV
INTRODUCTION
GÉNÉRALE
1
Les petites et moyennes entreprises (PME) sont des entreprises dont la taille, le CA et le nombre
d’employés ne dépassent pas certaines limites définies. Malgré ces caractéristiques nous
constatons une forte prolifération de ces PME et le système économique ivoirien n’en reste pas
en marge. De ce fait les PME représentent plus de 98% des entreprises recensées et contribuent
à hauteur de 18% du PIB. Ainsi elles sont aussi de véritables sources de création d’emplois pour
les adultes et les jeunes. Malgré leur grande importance, nous constatons que leur taux de
mortalité est de plus en plus élevé. D’après certains auteurs comme LEVASSEUR (1986), bon
nombre de ces PME n’atteignent pas leur 5e année effective de service.
Afin de résoudre ce problème certains chercheurs vont mener des recherches pour assurer la
pérennité de ces PME. Cependant ces auteurs sont unanimes sur une seule chose, ces entreprises
doivent attirer et maintenir leur clientèle dans un monde où l’innovation et la création de
nouveaux services se font au quotidien.
Les couturiers ne sont donc pas en marge de ce fléau. Pour donc aider les couturiers d’Abidjan
à attirer et pérenniser leur clientèle nous allons nous demander alors, quels sont les déterminants
de la fidélisation des clients dans le secteur informel ?
De cette problématique nous avons tiré une question générale de recherche qui est : quels sont
les déterminants de la fidélité des clients des couturiers d’Abidjan ?
Aussi de cette question de recherche, nous avons deux (02) sous questions spécifiques de
recherche à savoir :
-
Quelles sont les attentes des clients des couturiers ivoiriens ?
-
Quel est le niveau de satisfaction des attentes du client ?
Notre recherche a pour objectif d’identifier les déterminants de la fidélité des clients des
couturiers ivoiriens.
De cet objectif principal de recherche découle les objectifs spécifiques suivants :
-
Identifier les attentes des clients des couturiers en Côte d’ivoire
-
Montrer le niveau de satisfaction des attentes du client
2

Méthodologie de recherche
Nous avons utilisé la revue de littérature sur les articles et ouvrages relatifs au thème, elle
permet de cerner d’une part le travail de recherche et d’autre part d’élaborer un guide d’entretien
qu’on administre à 8 personnes, ce qui nous permettra de ressortir les items de traitement de
l’étude quantitative et aussi de rédiger un questionnaire qui est administré à 100 personnes.

Intérêt de la recherche
-
Intérêt théorique
Cette étude permet l’exploration du secteur informel, et une ouverture sur le monde des
couturiers de manière générale et sur les couturiers d’Abidjan en particulier et aussi les
difficultés qu’ils rencontrent dans ce domaine.
-
Intérêt personnel
Cette recherche m’a permis d’améliorer mes connaissances sur le sujet de la fidélisation d’un
client et connaitre les techniques de fidélisation du client.
Aussi, elle a permis d’améliorer mes connaissances sur le sujet de la fidélisation d’un client et
connaitre les techniques de fidélisation du client.

Plan du mémoire
Ce mémoire est subdivisé en deux (02) parties et deux (02) chapitres par partie :
Dans la 1ère partie nous verrons en chapitre 1 : LA PRESENTATION DU SECTEUR
INFORMEL et en chapitre 2 : LE CADRE THEORIQUE ET CONCEPTUEL.
Dans la 2e partie appelée partie empirique nous aurons le chapitre 3 qui traite de LA
METHOLOGIE MISE EN ŒUVRE. En chapitre 4, nous aurons LA PRESENTATION DES
RESULTATS ET LES RECOMMANDATIONS.
Enfin nous aurons la conclusion générale sans oublier les limites et les perspectives de nos
travaux.
3
PARTIE 1 :
CADRE
ENVIRONNEMENTAL
ET THEORIQUE DE
L’ETUDE
4
Le secteur informel est l’ensemble des activités économiques légales qui échappent à toute législation
en vigueur donc il est souvent négligé au profit des autres secteurs d’activités. Pourtant le secteur
informel aussi est un atout important pour l’économie d’un pays.
5
CHAPITRE 1 : LE SECTEUR INFORMEL
Le secteur informel est un secteur qui regroupe plusieurs petites et moyennes entreprises ainsi
que des petites et moyennes industries qui sont sources d’emploi pour bon nombre de
d’ivoiriens.
Section 1 : IMPORTANCE DU SECTEUR INFORMEL
1.1-
PRESENTATION DE L’ECONOMIE INFORMELLE
L’économie désigne l’ensemble des activités productrices de biens et services qui échappent au
regard ou à la législation de l’Etat.
Selon une autre acception, elle peut être définie comme étant l’activité économique réalisée par
« le secteur informel » (ou « secteur non structuré ») tel qu’entendu par le Bureau international
du travail.
Comme précisé ci-dessous, le caractère « informel » d’une activité ne doit pas être assimilé au
fait qu’elle s’exerce de façon « non marchande » (le travail au noir est rémunéré) ou de manière
« illégale » (le travail domestique est loin d’être en soi répréhensible).
1.2-
LE ROLE DU SECTEUR INFORMEL
1.2.1- Dans les économies développées
Pour certains, l’économie informelle est un simple résidu de l’économie préindustrielle. Pour
d’autres, l’économie informelle, loin de disparaître, semble jouer le rôle de soupape de sécurité
des économies normalisées et être un gage de flexibilité des sociétés dans le cadre desquelles
les performances toujours plus élevées qu’on s’y attend n’y sont obtenues qu’au prix d’une
« sur adaptation », elle-même source de nouvelles rigidités.
6
1.2.2- Dans l’économie ivoirienne
Le secteur informel n'a cessé de se développer en Côte d'Ivoire au cours de cette décennie,
occupant une part de plus en plus importante des emplois. De 30% en 1998, sa part est passée
à 31% dans l'emploi total en 2002. Dans l'agglomération d'Abidjan, la part de ce secteur est
nettement plus importante. En effet, l'enquête 1-2-3 réalisée par l'Institut National de la
Statistique en 2002 estime cette part à 76,7%. Au premier trimestre de l'année 2008, une enquête
sur l'emploi auprès des ménages réalisés à Abidjan par l'Observatoire de l'emploi permet
d'estimer la part de ce secteur à 76,5%. Le secteur informel occupe donc, à ce jour, la part la
plus importante des emplois à Abidjan. Par conséquent, ses caractéristiques méritent d'être bien
connues et cela ne peut se faire que par une étude sur les unités de production informelles. Le
volet 2 de l'enquête 1-2-3 de l'INS a porté sur ce secteur, mais il convient d'actualiser ces
données compte tenu du changement de contexte.
1.2.3- Dans le développement de l’entrepreneuriat en Côte d’Ivoire
Le secteur informel joue un rôle très important dans l’entrepreneuriat ivoirien car ce secteur
occupe 31% des emplois et ces emplois favorisent l’entrepreneuriat ivoirien en créant de
nouveaux emplois pour les chômeurs dotant plus qu’il facile de créer des emplois dans le
secteur informel à cause du capital d’investissement.
Concernant le capital, l'investissement et le financement du secteur informel, le niveau du
capital est très faible dans le secteur informel à Abidjan (92,4% des unités de production ont un
capital inférieur à 250 000 FCFA). Il est plus faible pour les femmes (94,6% des unités qu'elles
dirigent ont un capital inférieur à 250 000 FCFA). Par ailleurs, les unités de production à niveau
de capital faible sont en plus forte proportion dans le secteur des services (93,6%).
7
Section 2 : TYPOLOGIE DU SECTEUR INFORMEL
2.1- CLASSIFICATION DES PME/PMI EN CÔTE D'IVOIRE
Il n'existe pas en Côte d'Ivoire de façon précise des textes de lois qui définissent les
caractéristiques des PME/PMI. Néanmoins, chacune des Administrations, en l'occurrence les
Impôts, définissent à leur niveau des critères qui leurs sont propres, ce qui traduit donc
l'existence d'un véritable flou au niveau de l'environnement des PME/PMI. Le Ministère de
l'Industrie et de la Promotion du Secteur Privé, les classe selon deux (2) critères majeurs : le
secteur d'activité et le niveau d'activité. Relativement à leur secteur d'activité, les PME et PMI
sont classées dans les catégories suivantes :
-
Industrie manufacturière ;
-
Commerce de gros ;
-
Commerce de détail ;
-
Services.
Concernant le critère du niveau d'activité, l'on retient les trois (3) caractéristiques suivantes :
-
Le nombre de salariés permanents ;
-
Le chiffre d'affaires annuel ;
-
Le total bilan annuel.
Ainsi, d'après les critères retenus ci-dessus, on classe les PME/PMI de la façon suivante :
2.1.1- Les moyennes entreprises et les moyennes industries
-
Est considérée comme Moyenne Entreprise / Moyenne Industrie et appartient au secteur
de l'Industrie Manufacturière, toute société qui emploie moins de deux cent (200)
personnes comme personnel permanent et qui réalise un chiffre d'affaires annuel
inférieur à 2000.000.000F CFA ou qui a un total bilan annuel inférieur à 1.500.000.000F
CFA.
-
Est considérée comme Moyenne Entreprise / Moyenne Industrie et appartient au secteur
du Commerce de gros, toute société qui emploie moins de cent (100) personnes comme
8
personnel permanent et qui réalise un chiffre d'affaires annuel inférieur à
1.000.000.000F CFA ou qui a un total bilan annuel inférieur à 500.000.000F CFA.
-
Est considérée comme Moyenne Entreprise / Moyenne Industrie et appartient au secteur
du Commerce de détail, toute société qui emploie moins de cinquante (50) personnes
comme personnel permanent et qui réalise un chiffre d'affaires annuel inférieur à
500.000.000F CFA ou qui a un total bilan annuel inférieur à 250.000.000F CFA.
-
Est considérée comme Moyenne Entreprise / Moyenne Industrie et appartient au secteur
des services, toute société qui emploie moins de cent (100) personnes comme personnel
permanent et qui réalise un chiffre d'affaires annuel inférieur à 500.000.000F CFA ou
qui a un total bilan annuel inférieur à 250.000.000F CFA.
2.1.2- Les petites entreprises et les petites industries
-
Est considérée comme Petite Entreprise / Petite Industrie et appartient au secteur de
l'Industrie Manufacturière, toute société qui emploie moins de soixante (60) personnes
comme personnel permanent et qui réalise un chiffre d'affaires annuel inférieur à
500.000.000F CFA ou qui a un total bilan annuel inférieur à 300.000.000F CFA.
-
Est considérée comme Petite Entreprise / Petite Industrie et appartient au secteur du
Commerce de gros, toute société qui emploie moins de cinquante (50) personnes comme
personnel permanent et qui réalise un chiffre d'affaires annuel inférieur à 300.000.000F
CFA ou qui a un total bilan annuel inférieur à 150.000.000F CFA.
-
Est considérée comme Petite Entreprise / Petite Industrie et appartient au secteur du
Commerce de détail, toute société qui emploie moins de trente (30) personnes comme
personnel permanent et qui réalise un chiffre d'affaires annuel inférieur à 150.000.000F
CFA ou qui a un total bilan annuel inférieur à 75.000.000F CFA.
-
Est considérée comme Petite Entreprise / Petite Industrie et appartient au secteur des
services, toute société qui emploie moins de trente (30) personnes comme personnel
permanent et qui réalise un chiffre d'affaires annuel inférieur à 150.000.000F CFA ou
qui a un total bilan annuel inférieur à 75.000.000F CFA.
Les tableaux ci-dessous résument la classification des PME/PMI en Côte d'Ivoire.
2.2- Récapitulatif de la typologie
9
Tableau 1 : Caractéristiques des Moyennes Entreprises et Moyennes Industries
LES MOYENNES ENTREPRISES ET LES MOYENNES
INDUSTRIES
EFFECTIF
SECTEURS
D'ACTIVITE
(nombre
d'employés
permanents)
CHIFFRE
D'AFFAIRES
ANNUEL
TOTAL
BILAN
ANNUEL
(en millions de
FCFA)
(en millions
de FCFA)
INDUSTRIE
MANUFACTURIERE
< 200
et
< 2 000
ou
< 1500
COMMERCE DE GROS
< 100
et
< 1000
ou
< 500
COMMERCE DE
DETAIL
< 50
et
< 500
ou
< 250
SERVICES
< 100
et
< 500
ou
< 250
Tableau 2 : Caractéristiques des Petites Entreprises et Petites Industries
LES PETITES ENTREPRISES ET LES PETITES
INDUSTRIES
SECTEURS
D'ACTIVITE
EFFECTIF
(nombre
d'employés
permanents)
CHIFFRE
D'AFFAIRES
ANNUEL
TOTAL
BILAN
ANNUEL
(en millions de
FCFA)
(en millions
de FCFA)
INDUSTRIE
MANUFACTURIERE
< 60
et
< 500
ou
< 300
COMMERCE DE GROS
< 50
et
< 300
ou
< 150
COMMERCE DE
DETAIL
< 30
et
< 150
ou
< 75
SERVICES
< 30
et
< 150
ou
< 75
10
CHAPITRE 2 : CADRE THEORIQUE ET CONCEPTUEL
Pour l’élaboration d’une étude, il faut au préalable examiner le terrain c’est-à-dire lire les
écrits et prendre connaissance du cadre théorique de notre sujet.
Section 1 : CADRE THEORIQUE DU SECTEUR INFORMEL
1.1-
LES THEORIES EVOQUEES
1.1.1- La théorie de la fidélité
Quelle théorie de la fidélité pour l'entreprise ?
Fidéliser ses clients est devenu l'une des préoccupations majeures des entreprises. Mais les
nombreux conseils qu'elles reçoivent en la matière sont souvent dissonants. Ainsi, Kotler et
Dubois (1993) suggèrent ils d'accroître la satisfaction pour réduire la perte de clientèle alors
que Nourissat (1994) estime qu'un client satisfait n'est pas forcément un client fidèle. Claudon
et Danon (1994) incitent pour leur part les entreprises à construire une relation de confiance
avec leurs clients. Le besoin de relier entre elles ces propositions et d'évaluer leur apport
respectif dans une théorie plus générale de la fidélité se fait aujourd'hui réellement sentir. Fautil d'ailleurs parler de théorie de la fidélité du client ou de théorie des fidélités du client ? Nous
penchons fortement pour la seconde hypothèse, et cela pour trois raisons essentielles.
Aucune antinomie de fond entre les deux théories dominantes n'est discernable. La première
dénommée relation S/F (Dufer, Moulins, 1987) ou relation satisfaction/fidélité traite de la
fidélité du client à ses attentes "produit ». Ainsi que le rappelle Ngobo (1995), ces attentes
relèvent chez le client d'un système complexe de représentations des performances souhaitables
du produit (ex : performance déjà expérimentée, désirée, idéale, équitable, moyenne...). La
confirmation (ou la disconfirmation) de ces standards (en niveau) dans les performances
perçues du produit, déterminera le degré de satisfaction (ou d'insatisfaction) du client. La
seconde de ces théories que nous nommerons relation C/F ou relation confiance/fidélité
envisage la fidélité du client (engagement), comme une conséquence de la confiance qu'il place
dans la marque ou le prestataire. Confiance qui n'est autre qu'une prédiction sur l'engagement
réciproque que lui témoignera la marque ou l'entreprise (convention de fidélité).
Les facettes transactionnelle et relationnelle de l'échange ne sont pas exclusives l'une de l'autre
et si les transactions peuvent conduire aux relations (Webster, 1992), les relations peuvent aussi
favoriser les transactions (Ambler, 1995).
11
Rester fidèle à ses attentes, à ses comportements de consommation et d'achat, à ses partenaires
d'échange, suppose de surmonter bien des contradictions. Et de même que la fidélité
transactionnelle n'est pas l'exclusivité (multifidélité), de même l'engagement dans une relation
n'est pas le renoncement à toute autre relation. Pour être fidèle à son désir de varier les points
de vente le client satisfait devra parfois faire des "entorses" à ses comportements de fidélité
(Srieix, Dubois, 1995). Dès lors il semble illusoire de vouloir enfermer le concept de fidélité
dans une opposition fidélité/infidélité dont les termes seraient inconciliables. Nous préfèrerons
l'aborder sous l'angle du couple fidélité/séduction qui renvoie à une conception plurielle de la
décision de fidélité. Fidélité du client à ses désirs, à ses expériences réussies, à sa quête de
variété, à ses valeurs, à ses souvenirs...Celle-ci peut alors s'esquisser autour des hypothèses les
plus sérieuses qui jalonnent la littérature et de quelques autres que nous souhaitons tester.
1.1.2-
Les théories de la satisfaction
Les théories de la satisfaction sont regroupées en (03) grands groupes :
1.1.2.1-
La satisfaction et l’attitude
Bartikowski (1999) cite que l’attitude fait allusion à l’organisation de plusieurs représentations
vis-à-vis d’un objet ou d’une situation spécifique ; cependant par rapport à la valeur, l’attitude
n’est pas un standard. Pour Rockeach (1973), les évaluations positives ou négatives de l’attitude
se basent sur un nombre relativement petit des valeurs. Depuis Platon, l’attitude est
généralement construite autour de trois composantes « cognitives, affectives et conatives »
(Dubois, 1994).
Le fait que la satisfaction comprenne à la fois une part de cognitive et une part d'affective et
qu'il s'agisse d'une évaluation, ont parfois amené certains chercheurs à assimiler ce concept à
une forme d'attitude (Day, 1984 ; Evrard, 1993). Comme Czepiel et Rosenberg (1977 cite
Bartikowski (1999)) ont par exemple cette approche : la satisfaction est une attitude à la
condition qu’elle ait6 une orientation évaluative qui peut être mesurée. La satisfaction est une
forme particulière de l’attitude car, par définition, elle ne peut pas exister avant l’achat ou la
consommation de l’objet attitudinal.
De plus Day (1984), Evrard (1993) et Oliver (1997), montrent qu’ils existent un lien entre ces
deux concepts : l’attitude contribue à déterminer les attentes préalables à l’expérience
12
d'achat/consommation qui influencent, à leur tour, la satisfaction par rapport à cette expérience
et se modifie en fonction de la satisfaction ressentie.
Cependant, Bartikowski (1999 cite Llosa (1996) cite Latour et Peat (1979)) postule que la
position temporaire est la toute première distinction entre satisfaction et attitude : « L’attitude
est un construit qui précède la décision, la satisfaction la suit ».
Ensuite, la satisfaction se distingue de l’attitude en ce qu’elle est transitoire alors que l'attitude
est relativement stable (Vanhamme, 2002). En effet, l’attitude ne nécessite pas d'expérience
spécifique ; exemple l'on peut avoir une attitude par rapport au dernier film sorti sans pour
autant l'avoir vu, alors que la satisfaction est liée à une expérience particulière et spécifique,
ainsi, il faut avoir vu le film pour pouvoir évaluer la satisfaction que l'on en retire.
La littérature montre que l’attitude se distingue de la satisfaction, surtout par son caractère
stable (Bartikowski, 1999). Toutefois, attitude et satisfaction sont similaires parce que toutes
les deux sont des évaluations et elles sont susceptibles d’influencer le comportement à venir.
1.1.2.2- La satisfaction et la qualité perçue
La qualité perçue et la satisfaction du client sont deux construits souvent confondus, qui
suscitent beaucoup de réactions, dans la littérature et dans les milieux professionnels.
Cette discussion se concentre autour de la définition de la qualité perçue du service que
proposent Parasuraman, Zeithaml et Berry (1985). Pour eux, la qualité du service est une forme
d’attitude, voisine mais non équivalente à la satisfaction, résultant de la comparaison entre les
attentes du consommateur (influencées par les expériences antérieures, le bouche à oreille et la
communication externe de l’entreprise) et ses perceptions de la performance du service.
Dabholkar (1993) estime que la satisfaction du client est surtout expliquée au niveau des
transactions tandis que la qualité perçue d’un service est souvent expliquée au niveau global.
Dans une étude récente, Sureshchandar et al. (2002) affirment que les deux concepts de
satisfaction et de qualité perçue du service sont différents mais fortement corrélés.
Pour le lien de causalité, Bitner (1990) ainsi que Bolton et Drew (1991) indiquent que la
satisfaction est un antécédent de la qualité du service. Contrairement à Cronin et Taylor (1992)
qui pensent que c’est l’inverse. Teas (1993) croit que ces résultats ne sont pas forcément
contradictoires et suggère que cela est relatif au cadre d’analyse (transactionnel versus
relationnel). Ainsi, lorsque l’analyse porte sur une transaction spécifique, la qualité perçue se
trouve être antécédent de la satisfaction. Par contre, lorsque l’analyse porte sur plusieurs
transactions à la fois, la qualité perçue est fonction de la satisfaction.
13
1.1.2.3- La satisfaction dans la relation
La satisfaction dans la relation se définit comme le niveau des satisfactions cumulées
consécutives à plusieurs expériences de consommation d’un produit ou un service. Ainsi, pour
Ngobo (1997) et Prim (1998), la satisfaction est générée d’une appréciation de long terme et
non sur une impression.
Cette manière d’appréhender la satisfaction, met en exergue deux hypothèses qui constituent
la base de l’échange relationnel : l’échange relationnel comme implantation de liens sociaux et
l’échange relationnel comme un processus temporel continu.
-
L’échange relationnel comme implantation de liens sociaux : ici l’échange relationnel
permet d’entretenir des liens sociaux, qui retiennent les partenaires dans la relation. Dès
lors la confiance entre les uns et les autres, est recommandé pour dissiper les inquiétudes
qui sont lié au contexte marchand (Morgan, Hunt 1995 ; Moorman et al.1994).
-
L’échange relationnel comme un processus temporel continu : dans cette conception
nouvelle de l’échange, selon Dwyer, Schurr, et Oh (1987), les transactions sont perçues
comme des événements qui jalonnent son histoire et qui préfigurent son avenir. Pour
Jacques de Bandt (1994), le temps relationnel est un temps de coopération qui ne peut
être décomposé en actes élémentaires.
1.1.3-
La théorie de l’équité
La théorie de l’équité a été développée par le psychologue Adams (1963). Ses travaux trouvent
leurs origines en psychologie sociale et sociologie, l’idée principale est que les individus
estiment ce qu’ils apportent à une organisation (c'est-à-dire leurs inputs ou contributions : du
temps, de l’énergie etc.) à ce qu’ils en retirent en termes d’avantages (c'est-à-dire leurs outputs
ou rétributions à savoir : reconnaissance, statut social, possibilités de promotions, argent etc.).
Ainsi, ils vont comparer leur ratio rétribution/contribution à celui d’un autre individu pour se
situer. Il résulte de ce jugement trois situations possibles : l’équité, la sous-équité ou la suréquité. Les deux dernières situations entrainent donc chez l’individu un sentiment d’iniquité.
Pour Oliver et de Sarbo (1988), en marketing, peu d’attention a été accordée aux études sur
l’équité. L'équité est l'une des trois dimensions de justice perçue, identifiée par les théoriciens
travaillant dans le domaine de l'échange social. Selon Prim et Pras (1999), ces trois dimensions
sont : la justice distributive ou équité, la justice procédurale et la justice interactionnelle. Dans
le domaine de la satisfaction par rapport à l’achat/consommation, les recherches se sont
14
focalisées sur la justice distributive ou équité (Oliver et Swan (1989a, b) ; Smith et Bolton,
2002).
Quant à Tax, Brown et Chandrashekaran (1998), la théorie de l’équité ou la justice distributive
se fonde sur la comparaison entre les coûts engagés dans la transaction (par exemple : les efforts
consentis et le prix payé) et les bénéfices attendus pour chaque partie de l’échange. Selon cette
théorie, un acheteur est censé comparer son propre rapport à celui du vendeur ou à celui d’un
autre acheteur qui a acheté le même produit ou a reçu le même service. Cette comparaison
conduit le consommateur au sentiment d’avoir été équitablement traité ou non.
Plusieurs études ont confirmé le rôle de l’équité comme antécédent à la satisfaction. Par
exemple, Swan et Oliver (1985) rapportent que la satisfaction est déterminée aussi par la
disconfirmation et l’équité (Smith, Bolton et Wagner, 1999). Ces deux facteurs sont
indépendants et leurs effets s’ajoutent pour expliquer la satisfaction. L’équité est le quatrième
déterminant le plus significatif (après la disconfirmation, la performance et les attentes) de la
satisfaction (Oliver et Desarbo, 1988).
En définitive, le client est satisfait lorsqu’il estime que le résultat du produit ou du service est
proportionnel aux ressources qui ont été investies dans sa production.
1.1.4-
La théorie de la disconfirmation des attentes
Selon Oliver (1980), dans son modèle de disconfirmation des attentes, la satisfaction est
fonction des attentes préalables (Olshavsky et Miller, 1972) et de l’écart entre ces attentes et la
performance du produit (Cardozo, 1965). La satisfaction est ainsi formée conformément à la
théorie du niveau d’adaptation d’Helson (1959) selon laquelle l’individu ne perçoit un stimulus
que s’il le compare à un standard préexistant. Le modèle de disconfirmation proposé par Oliver
(1980) postule que la satisfaction est le résultat de la comparaison entre les attentes préalables
et la performance perçue du produit (ou du service). Ce modèle comporte donc trois principaux
construits :
-
Les attentes préalables du consommateur en rapport avec le produit (ou le service);
-
Le jugement porté sur la performance du produit (ou du service) au cours de l'expérience
de consommation ;
-
La disconfirmation (positive, négative ou neutre) qui résulte de la comparaison entre la
performance et les attentes.
15
Ainsi, selon ce modèle, un jugement favorable (une satisfaction) ou défavorable (une
insatisfaction) est le résultat d’un processus évaluatif par lequel le consommateur compare la
performance réelle du produit, après la consommation, avec les attentes qu’il avait avant la
consommation. Lorsque la performance perçue est inférieure aux attentes, il résulte une
insatisfaction. Lorsque la performance perçue est supérieure aux attentes, il s’ensuit une
satisfaction. Enfin, lorsque la performance perçue est égale aux attentes, il découle de
l’indifférence. Plusieurs études ont examiné cette relation entre la disconfirmation des attentes
et la satisfaction. Les études montrent une relation linéaire positive entre les deux variables
(Bearden et Teel, 1983 ; Oliver, 1980 ; Oliver et Linda, 1981). Le niveau de satisfaction
(d’insatisfaction) s’accroît avec la magnitude de la confirmation (de l’infirmation) des attentes.
Figure 1 : Le modèle original de disconfirmation (Oliver, 1980)
Performance
Disconfirmation
Satisfaction
Attentes
Le modèle de disconfirmation a fait l’objet de plusieurs critiques qui ont porté notamment sur
la nature du standard de comparaison, la pertinence de la disconfirmation comme variable
médiatrice, l’influence d’autres éléments cognitifs sur la satisfaction et le rôle des réactions
émotionnelles.
16
SECTION 2 : CADRE CONCEPTUEL DE LA RECHERCHE
2.1-
DEFINITIONS DES CONCEPTS
2.1.1- La fidélité
Définir la fidélité dans toute sa dimension relationnelle revient à considérer le lien intense
mais non directement observable établi entre le consommateur et le produit et/ou la marque.
La fidélité est une force qui conduit à résister au changement de marque et ceci en dépit des
situations d’achat et de consommation qu’il rencontre (Olivier 1997). Elle se manifeste dans
toute sa puissance lors « des situations d’adversité », et plus particulièrement lorsque les
attentes initiales se trouvent infirmées (insatisfaction ponctuelle) ou lorsque la concurrence
entreprend des actions offensives (contre persuasion)1. Pour Dubois et Lorent (1999), « la
fidélité d’un consommateur lorsqu’il se trouve confronté à une raison de changer (i. e. une
proposition différente) apporte d’avantage d’informations sur sa fidélité à la marque que s’il
n’était confronté à aucune raison particulière ».
« La fidélité caractérise une relation du consommateur à un produit, un service, une marque
ou une enseigne et se traduit à la fois par un comportement répétitif et par une attitude positive
à l’égard de l’objet considéré (Dick et Basu, 1994 ; Bladinger et Rubinson, 19962 ».
C’est la composante psychologique effective ou autrement dit l’attachement qui permet de
distinguer la vraie fidélité du rachat par inertie. La fidélité dans cette définition est ainsi vue
non pas comme un comportement d’achat répété mais comme une relation durable qui conduit
le consommateur à se comporter de manière constante et coopérative vis-à-vis d’un produit, ou
d’une marque notamment lorsqu’il se trouve confronté à des incidents critiques au cours de la
relation commerciale (insatisfaction, concurrence).
Ainsi l’élément central des travaux sur la fidélité est sans doute la relation entre les états
psychosociaux du consommateur ainsi que ses comportements, qu’ils soient relatifs au rapport
1
Nostalgie et fidélité du consommateur : le rôle médiateur de l’attachement à la marque, par Mme Rim BELLAAJ
GARGOURI, assistant en gestion (ESCS-Tunisie)
2
Revue de management et avenir, « Les manifestations de la fidélité spectateur dans le vivant : quand on aime, on
ne discute pas ! » par Brigitte Auriacombe, Isabelle Chalamon et Séverine Le Loane, Mars 2005, N*5, page 120.
17
du client à l’offre ou plus largement à la manière dont le consommateur se représente la relation
au fournisseur. C’est ainsi que de nombreux auteurs tentent d’associer la fidélité à certaines
variables telles que :
 Le comportement d’achat répété. La fidélité considérée par des actes d’achats répétée
de nature stochastique, dépendant d’un nombre élevé de variables aléatoires qui
apparaissent avec fréquence imprévisible et qui sont difficiles à définir
 L’attitude et la satisfaction : l’attitude à l’égard de la marque conditionne le choix
d’une part et d’autre part, la satisfaction envers cette dernière renforce l’attitude et puis
la fidélité. La fidélité s’ancre essentiellement sur la qualité délivrée au client et sur
l’écart positif entre l’évaluation post-achat ainsi que les attentes.
 La relation entre le client et l’entreprise, basée sur la confiance et l’engagement
Dans le courant marketing relationnel, la fidélité est moins motivée par l’évaluation
ponctuelle d’une transaction ou d’un produit mais plutôt par une relation durable que le
consommateur a construite avec le fournisseur tout au long de ses expériences de
consommation (Groroon, 1994, Evans et Laskin, 1994). Ainsi la satisfaction cumulée
(Formell et Wernerfelt, 1987, Hennig-Thurau et Klee, 1997, Heskett et Al, 1997) à la
confiance et l’angagement (Vavra, 1993, Morgan et Hunt, 1994) ou encore la relation à
la marque (Fournier et Yao, 1997) deviennent déterminants.
 L’économie cognitive : dans ces travaux de recherche, la fidélité est influencée par
l’inertie (Morrison, 1976, Jeuland, 1979, Bawa 1990) et l’apprentissage (Guadagni et
Little, 1983, Ehrenberg, 1988) ainsi que la variable modératrice de la recherche de
variété (McAlister, 1982, Lattin et McAlster, 1985, Aurier, 1991). Cette approche est
ancrée dans la conviction qu’un consommateur reste fidèle car les efforts pour changer
de marque, de produit ou fournisseur sont trop importants pour pouvoir espérer un gain
significatif du changement.
 Les couts de changement : cette dernière approche est ancrée dans la conviction qu’un
consommateur reste fidèle car les efforts pour changer de marque, de produit ou de
fournisseur sont trop importants pour pouvoir espérer un gain significatif du
changement. Les auteurs de ce courant tentent d’expliquer la fidélité par des barrières
à la sortie, qui empêchent en quelque sorte le libre choix du consommateur (Jackson320
1985, Shapiro et Varian, 1999).
18
2.1.2- La satisfaction des clients : concept et essai de définition
Plusieurs auteurs ont tenté de définir la satisfaction des clients. Cela a donné naissance à de
nombreuses définitions au caractère souvent divergent et/ou complémentaire. Giese et Cote
(2000) et Cengiz (2010) ont effectué une revue plus ou moins exhaustive de différentes
définitions se rapportant à la satisfaction des clients depuis les conceptualisations formulées par
Howard et Sheth (1969) jusqu’à celles d’Olivier (1996). Il ressort de cette synthèse que la
satisfaction des clients peut être définie soit comme un état psychologique d’insatisfaction dû
au fait que les performances du produit/service n’ont pas rencontrés les attentes du
client(Oliver,1981), soit comme une opinion que le client se forge à l’issu d’une évaluation
cognitive effectuée après l’achat et l’usage d’un produit spécifique
(Swan,Trawick et
Carroll,1982 ;Tse et Wilton,1988; Westbrook et Oliver,1991; Halstead, Hartman et
Schmidt,1994).Churchill et Surprenant(1982); Cadotte, Woodruff et Jenkins (1987) admettent
pour leur part, que la satisfaction du client est une réponse conceptuelle et/ou émotionnelle que
ce dernier formule à l’égard d’un produit et/ou d’un service en effectuant une comparaison entre
les bénéfices que lui procurent l’achat et la consommation des produits /services par rapport
aux coûts que leur acquisition a engendrés. La satisfaction est donc perçue comme le résultat
d’une comparaison entre l’expérience de consommation du produit et certains critères fixés
d’avance constituant ainsi les attentes du client.
L’analyse minutieuse des définitions ci-dessus fait émerger un consensus décrivant les
éléments essentiels du concept de satisfaction du client. Giese et Cote(2000) et Cengiz (2010)
font ressortir trois dimensions communes à toutes les définitions sensées caractériser la
satisfaction des clients :(1) la satisfaction du client est une réponse(émotionnelle ou
cognitive) ;(2)cette réponse se rapporte à un objet particulier pouvant se traduire en attentes ,
en produit , en expérience de consommation formulée sur base d’une évaluation comparant
l’expérience du produit à certains standards; et que(3)la réponse survient à un moment, temps
particulier , c’est-à-dire après l’achat , après le choix (Giese et Cote, 2000).Ces trois
caractéristiques démontrent que la satisfaction du client est donc une évaluation d’une
expérience de consommation que ce dernier effectue à un moment donné. Ainsi, les clients
comparent les produits/services reçus avec les attentes antérieurement formulées. Cette
évaluation peut être soit globale ou spécifique, c’est-à-dire lié à certains attributs du service ou
du produit. Bref, il existe donc deux types de satisfaction : la satisfaction globale et la
satisfaction avec des attributs spécifiques (services). Fornell (1992) définissait la satisfaction
comme une évaluation globale après l’achat. A la suite de Fornell, d’autres auteurs ont adopté
19
la même conceptualisation de la satisfaction comme une évaluation globale. Bitner, Hubbert
(1994) cités par Dovalienė, Gadeikienė et Piligrimienė (2007) et Woodruff (1997) cités par
Gupta et Nidhi Gupta (2012) définissent la satisfaction des clients comme une évaluation
globale de la performance d’une firme basée sur la qualité du service qu’elle offre aux clients
et cela dépend des attentes et des perceptions de ces derniers . Dans cette évaluation globale, le
client exprime son niveau de satisfaction sur un seul item sensé résumé son expérience globale
avec les produits et services d’une firme. Dans cette perspective, la satisfaction du client est
exprimée comme étant la somme totale des appréciations qu’il se fait de la qualité du service
de la firme. Plusieurs auteurs ont utilisé cette mesure dans leurs études et ont estimé qu’elle
était plus aussi fiable que des mesures multi-items (Rossister, 2002).
Elle est compatible avec les représentations que les clients ont dans leurs mémoires en rapport
avec leurs expériences de consommation.
Gardial et Colleagues (1994) trouvent par exemple que quand les clients évaluent un produit
ou un service, ils n’utilisent pas une mesure globale mais évaluent plutôt les services/produits
sur chacune de ses principales caractéristiques sensées contribuer à la satisfaction globale.
Deuxièmement, une analyse au niveau des attributs permet de réaliser un meilleur diagnostic
du processus de satisfaction et de poser des questions spécifiques se rapportant à l’un des
déterminants de la satisfaction. Elle permet aussi de classer ces attributs en ordre d’importance
en précisant lesquels auraient plus d’impact sur la satisfaction globale » (Mittal, Kumar et
Tsiros, 1999).
L’adoption des échelles multi-attributs est justifiée aussi par le fait qu’elle offre la possibilité
de traduire les résultats en des implications managériales directes en termes d’actions. En effet,
en adoptant une approche multi-attributs, on décide de mesurer« la satisfaction des clients à
travers un certain nombre des paramètres
mesurables ,facteurs que le management de
l’organisation peut facilement comprendre et influencer directement » (Liberati et Mariani,
2012).Ainsi,« ces mesures permettent donc aux gestionnaires de connaitre comment leur
organisation marche (1),d’identifier où il faudrait opérer des changements (2) et de déterminer
si les changements opérés ont conduit à des améliorations (3)»(Cengiz,2010).
Comme hypothèse (H1), nous supposons donc que la fidélité d’un client dépend de
son degré de satisfaction vis-à-vis de ses attentes.
20
2.1.3- Le client
Le client est toute personne qui achète un bien chez un commerçant, qui paie une société pour
un service3.
Selon le glossaire Marketing, Business & MD, le client est tout acheteur effectif ou potentiel
de biens ou de services proposés par une entreprise.
Le client peut être une personne physique ou une personne morale... Il doit être distingué du
consommateur, car bien qu'acheteur du produit (ou du service), le client ne le consomme pas
et/ou ne l'utilise pas nécessairement.
Selon la norme ISO 9000 (2005), le client est tout organisme ou personne, qui reçoit un
produit.
Selon le dictionnaire Larousse, le client est toute Personne qui reçoit d'une entreprise, contre
paiement, des fournitures commerciales ou des services : ex Les clients d'un hôtel.
Un client, au sens économique, est l'acheteur d'un bien ou service, de façon occasionnelle ou
habituelle, à un fournisseur.
Il y a lieu également de distinguer le terme client des termes utilisateurs ou usagers (terme
utilisés plutôt dans les services publics, où les utilisateurs n'ont pas le choix du fournisseur.
Dans une entreprise ou une organisation, un client est celui qui reçoit des produits ou des
services. Il y a deux sortes de clients : les clients externes c’est à dire ceux qui achètent des
produits et des services d’une entreprise ; et les clients internes c’est à dire. Ceux qui reçoivent
des produits et des services d’un autre département dans une entreprise.
2.1.4- Le couturier
Selon le dictionnaire LE GRAND ROBER, le couturier est la personne qui dirige une maison
de couture, crée des modèles, les fait présenter par des mannequins, et exécuter dans ses ateliers
sur les commandes des clients.
3
Site http://www.linternaute.com/dictionnaire/fr/definition
21
2.1.5- La confiance
À travers la revue de la littérature du présent mémoire, la confiance se présente comme une
croyance, une présomption, une impression ou encore des sentiments envers le représentant et
envers l’enseigne. Pour la mesure de chaque type de confiance, des énoncés relatifs aux deux
dimensions de la confiance (soit : la crédibilité, qui consiste à croire que l'autre effectuera le
travail efficacement et qu’il est fiable, et la bienveillance, qui représentent la propension de
quelque 'un à veiller au bien de l’autre et sa motivation à atteindre des gains mutuels (Doney et
Cannon, 1997)) seront utilisés.
Dans leur approche attitudinale de la fidélité, Day (1969), Jacoby (1971) et Jacoby et Kyner
(1973) ont souligné que la fidélité à la marque ne pouvait se réduire à sa dimension
comportementale et ainsi à une simple mesure de répétition d’achat. Pour qualifier de fidèle un
acheteur répétitif, il convient de s'assurer également qu’il a développé à l'égard de la marque
une attitude favorable afin de pouvoir distinguer la fidélité des autres formes d'achat
(Bergeron, 2001).
Dans le cadre de cette recherche, il s'agit de vérifier l'impact de la confiance sur la fidélité dans
un contexte différent, qui est le secteur informel.
Comme hypothèse (H2), nous supposons que la confiance entraine la fidélité d’un
client.
2.1.6- Qualité de Service
Selon la norme ISO 9000 (2005) la qualité est l’aptitude d'un ensemble de caractéristiques
intrinsèques à satisfaire des exigences.
Selon le dictionnaire Larousse, la qualité se définit comme suit :
-
Aspect, manière d'être de quelque chose, ensemble des modalités sous lesquelles
quelque chose se présente : Photographe attentif à la qualité de la lumière.
-
Ensemble des caractères, des propriétés qui font que quelque chose correspond bien ou
mal à sa nature, à ce qu'on en attend : Du papier de qualité moyenne.
-
Ce qui rend quelque chose supérieur à la moyenne : Préférer la qualité à la quantité.
22
Selon le glossaire Marketing, la qualité est définie par l’AFNOR : comme "un produit ou
service dont les caractéristiques lui permettent de satisfaire les besoins exprimés ou implicites
des consommateurs". La qualité est donc une notion relative basée sur le besoin. On doit en
générale rechercher davantage une qualité optimum, qu’une qualité maximum.
Selon l’encyclopédie WIKIPEDIA Le terme qualité vient du latin qualitas qui signifie
« manière d'être plus ou moins caractéristique ». La qualité de service est un concept de gestion
qui a pour but d’optimiser les ressources d'un réseau (en management du système d'information)
ou d'un processus (en logistique) et de garantir de bonnes performances aux applications
critiques pour l'organisation.
La qualité de service est la Capacité d'un prestataire de service à répondre aux besoins de ses
clients ou utilisateurs4.
La Qualité de service est l’aptitude d'un service à répondre adéquatement à des exigences,
exprimées ou implicites, qui visent à satisfaire ses usagers. Ces exigences peuvent être liées à
plusieurs aspects d'un service : son accessibilité, sa continuabilité, sa disponibilité, sa fiabilité,
sa maintenabilité, etc. Le terme qualité de service ne peut être utilisé pour exprimer un degré
d'excellence ni pour indiquer une quantité, lors d'une évaluation5. En fait, d'une certaine
manière, les produits bancaires n'existent pas aux yeux de la clientèle qui ne perçoit en définitive
que la qualité de la prestation de service et la fiabilité des conseils donnés.
Comme hypothèse (H3), nous supposons que la qualité de service perçue entraine
la fidélité du client.
2.1.7- Qualité de la relation
L'approche relationnelle peut être définie comme étant l'ensemble des actions du marketing
relationnel qui ont pour objectif de renforcer la fidélité du client, à partir de son consentement
volontaire. Cela est réalisable grâce à une communication personnalisée (« One to One ») et
4
(Selon le site http://www.linternaute.com/dictionnaire/fr/definition/qualite-de-service/)
5 (Selon le site http://www.journaldunet.com/solutions/systemes-reseaux/qualite-de-service/ 19/11/13 à 12h50,)
23
aussi en présentant des offres sur-mesure. Cette approche est l'évolution naturelle, poussée par
les apports des nouvelles technologies, d'un marketing transactionnel focalisé sur l'offre.
En réalité, plusieurs auteurs ont défini l'approche relationnelle. Leurs définitions se focalisent
sur le même principe, celui de connaitre le client et de personnaliser les services qui lui sont
offerts afin de créer une entente fondée sur la confiance entre l'entreprise et le client. En voici
quelques définitions :
Pour Ford (1980) le relationnel est le maintien mutuel des relations à long terme avec les
clients. Alors que pour Berry (1983), c'est l'ensemble des actions prises pour attirer, conserver
et intensifier les relations avec les clients. D'un autre côté, Congram (1987) a qualifié le
relationnel comme un management qui consiste à assurer une exécution efficace du service dans
le but de répondre aux besoins des clients.
Par ailleurs, pour Gronroos (1990-1994), Le relationnel consiste à établir, maintenir et
améliorer les relations à long terme avec les clients et les autres partenaires, pour parvenir à en
tirer un profit de façon à ce que les objectifs des parties impliquées soient atteints. Cela doit
être réalisé par un échange mutuel du respect des promesses faites. Quant à Perrien et à Ricard
(1995), il s'agit pour eux, d'un processus marketing personnalisé et asymétrique se réalisant sur
le long terme, par des bénéfices bilatéraux et par une compréhension profonde de l'entreprise
de son client et de ses caractéristiques. En fin, selon Sheth (1997), le relationnel signifie
comprendre et gérer de manière harmonieuse les relations entre fournisseurs et clients. Cela
favorise la création de la valeur, au moyen d'une coopération.
Comme hypothèse (H4), nous supposons que la bonne relation avec un couturier
entraine la fidélité du client.
2.1.8- Modèle de recherche
Maintenant que nous avons défini nos concepts et la fidélité des clients des ateliers de couture,
nous pouvons passer à l’élaboration et la justification théorique du modèle du lien que nous
proposons entre les concepts en tenant compte des dimensions de la confiance, de la qualité des
services et de la qualité de la relation client-couturiers.
24
Remarquons que comme l’étude de la fidélité s’est principalement développée au niveau des
clients finaux, nous nous basons sur les résultats de ces recherches et justifions nos hypothèses
de liens entre la confiance, la qualité des services, la satisfaction, la qualité de la relation clientcouturiers et la fidélité des clients des ateliers de couture.
Nos hypothèses sont :
H1 : La fidélité d’un client dépend de son degré de satisfaction vis-à-vis de ses attentes.
H2 : la confiance entraine la fidélité d’un client.
H3 : La qualité de service perçue entraine la fidélité du client.
H4 : La bonne relation avec un couturier entraine la fidélité du client.
Le modèle conceptuel que nous cherchons donc à confirmer est représenté par la figure
suivante :
FIGURE 3 : Modèle conceptuel de cette recherche
Confiance
Qualité de
service
Satisfaction
Fidélité
Qualité de la
relation
Source : Elaboré par l’auteur
Nous pouvons donc dire que différents facteurs comme la confiance, la qualité de service, la
qualité de la relation entrainent la satisfaction du client. Cette satisfaction de ce fait entraine la
fidélité du client et donc est considérée comme une variable médiatrice entre les facteurs et la
fidélité. Ainsi nous essaierons de comprendre et mesurer ces différentes variables.
25
26
Dans cette deuxième partie nous décrivons la méthodologie adoptée dans la présente
étude afin de répondre à notre question de recherche. Car tout travail de recherche repose sur
une certaine vision du monde, utilise une méthodologie, propose des résultats à prédire,
comprendre, construire ou expliquer (Perret et Séville, 2003).
27
CHAPITRE 3 : APPROCHE METHODOLOGIQUE DE L’ETUDE
Dans la réalisation d’une recherche il existe un cheminement précis, ce qui signifie qu’une
démarche méthodique afin d’atteindre notre objectif principal est donc requise. Selon Hlady
Rispal (2002), la méthodologie de recherche consiste en une démarche générale structurée qui
permet d’étudier le thème de recherche.
Ainsi, dans ce chapitre nous aborderons le contexte de l’étude, la problématique, la question
de recherche et les objectifs de la recherche d’une part, et d’autre part la méthodologie qui sera
mise en œuvre dans notre travail de recherche.
Section 1 : OPERATIONALISATION ET MESURES DES VARIABLES
Pour mieux atteindre nos différents objectifs de recherche, il est important d’opérationnaliser
les concepts de notre étude. Opérationnaliser un concept, c'est lui associer un ou plusieurs
indicateurs qui permettront de distinguer avec exactitude les variables observées dans la réalité
par rapport au concept.
Etablir une méthodologie de recherche pour la réalisation d’un projet est basé sur certains
choix, dont celui du choix du type d’investigation, des mesures adéquates et des outils de
collecte de données.
1.1-
TYPE D’INVESTIGATION
Dans tout travail de recherche, l’objectif recherché et les éléments à observer permettent de
déterminer le type d’investigation approprié. Pour notre étude, nous voudrions montrer : les
facteurs influençant la fidélité des clients.
De façon spécifique, nous cherchons à modéliser la fidélité dans le secteur informel. Ensuite
proposer une typologie de clientèle sur la fidélité dans le secteur informel.
Ceci signifie que nous ne ferons pas de contrôle des variables impliquées, car notre étude est
une recherche non expérimentale. Elle est conduite auprès des clients et leurs couturiers. Elle
28
est donc réalisée dans le milieu naturel à l’intérieur duquel les variables interagissent. Il s’agit
concrètement d’une étude de terrain.
1.2-
MESURES DES VARIABLES
Au vu des difficultés d’observation des variables à étudier dans le cadre de notre recherche,
nous avons opté pour une approche basée sur la perception des acteurs pour mesurer
empiriquement nos variables de recherches. Cette dernière consiste à rendre opérationnelle des
informations de type qualitatif en les transformant en données quantifiées sur une échelle
ordinale ou d’intervalle. Dans les études d’opinions et d’attitudes, cette méthode est
couramment utilisée.
Ces échelles de mesure sont souvent classées en deux groupes (Evrard Y et al, 2003) :
-
Les échelles simples : consistent à mesurer un phénomène avec une seule question ;
-
Les échelles multiples : permettent de mesurer un phénomène avec plusieurs questions.
Dans notre étude, nous retiendrons les échelles multiples car elles sont plus fiables et
augmentent la crédibilité de l’instrument utilisé. Le principe consiste à proposer à la personne
interrogée un ensemble de questions qui permettent de canaliser les différentes réponses autour
du concept qu’on veut mesurer.
En effet, il existe plusieurs types d’échelles, mais nous utiliserons celle de Likert en cinq points
de mesure allant de 1 (Pas du tout d’accord) à 5 (Tout à fait d’accord) pour l'ensemble de nos
variables qualitatives. Le choix de l’échelle de Likert est motivé par deux raisons fondamentales
:
-
Elle est plus facile à comprendre ;
-
Elle est peu sensible au mode de collecte des données.
Pour pouvoir répondre à nos questions de recherche, nous allons détailler les variables de
recherche en définissant les indicateurs pratiques capables de mesurer ces variables. Dans le
cadre de notre travail de recherche nous avons, la qualité des services, la qualité de la relation,
la confiance comme variables indépendantes, la satisfaction comme variable médiatrice et la
fidélité des clients comme variable dépendante.
29
1.2.1- Les variables indépendantes : Les antécédents de la fidélité
Dans notre étude, nous avons énumérés trois groupes de variables à savoir celles liées à la
qualité des services, à la qualité de la relation et la confiance.
Ces variables seront évaluées à l'aide d'une ou plusieurs questions (jusqu’à un maximum de
dix questions). Pour chaque question, le répondant devra identifier le degré de fidélité à l'aide
d'une échelle de mesure de type Likert, comportant 5 modalités, s'échelonnant de 1 (Pas du tout
d’accord) à 5 (Tout à fait d’accord).
1.2.2- La variable dépendante : la fidélité
Les indicateurs de mesure se rapportant à cette variable sont leur degré de fidélité globale à
l'égard du client.
30
Section 2 : METHODOLOGIE DE MISE EN ŒUVRE
La problématique, les questions de recherche et les objectifs étant définis, il convient dès lors
de décrire la démarche à suivre pour résoudre la problématique suivante : Quels sont les
déterminants de la fidélité des clients des couturiers d’Abidjan ?
L’objectif de la recherche ou d’une étude étant de comprendre, décrire, expliquer ou de prédire
un phénomène. Dans le cadre de notre recherche, une étude exploratoire a été privilégiée pour
atteindre les objectifs fixés. Ce choix s’explique par le fait qu’il existe peu de recherche et de
travaux dans le secteur informel et cela en raison des difficultés d’appréhension de la fidélité
des clients. Une telle étude pourra nous aider à montrer les différents facteurs influençant la
fidélité des clients dans le secteur informel. Pour mener à bien notre démarche méthodologique
nous aborderons deux phases dites qualitative et quantitative.
2.1-
LA PHASE QUALITATIVE
La phase qualitative est obligatoire car elle permet de cerner la nature du problème étudié et
exploré. Généralement la phase qualitative précède l’étude quantitative. Quivy et Campenhoudt
(2006) montrent que son objectif est d’explorer en profondeur toutes les facettes du problème
étudié et d’identifier les grandes lignes ; l’étude qualitative englobe diverses techniques à
savoir : l’étude documentaire, les entretiens individuels ou collectifs6, etc. Dans le cadre de
cette recherche, la phase qualitative comprend une étude documentaire et des entretiens avec
les clients des couturiers.
2.1.1- Étude documentaire
L’étude documentaire consiste à prendre connaissance des points de repères et de mettre en
évidence les questions non encore suffisamment explorées. Plusieurs méthodes peuvent être
mises en œuvre pour réaliser l’étude documentaire. Les plus utilisées sont l’étude des données
secondaires qui présentent à toute étude ou recherche l’examen de la littérature spécialisées.
(Lanvin, 1990).
6
Quivy R. et Campenhoudt V. (2006) « 3manuel de recherche en sciences sociales », paris Dunod
31
De ce qui est notre recherche, l’étude documentaire a porté sur les principaux documents,
articles et ouvrages relatifs à la question étudiée auxquelles nous pouvions accéder. Ces
documents dans leur majorité nous ont permis de cerner les contours de notre étude partant du
contexte jusqu’à la formulation des objectifs spécifiques. Ils nous ont aidé à comprendre les
questions relatives aux déterminants de la fidélité des clients dans le secteur informel, ceci a
aussi fait ressortir les insuffisances sur la fidélité des clients du secteur informel. Aussi, d’autres
publications citées dans les références bibliographiques ont également soutenues nos
recherches. Malgré cela, les difficultés rencontrées dans cette phase et le manque d’écrits sur la
fidélité dans le secteur informel : cas des couturiers ivoiriens et proposition d’une typologie est
à souligner. Enfin, cette phase a permis de préciser la question principale et les questions
secondaires ainsi que les objectifs. En outre, elle a permis de formuler notre formulaire
d’enquête.
2.1.2- Entretien semi-directifs
Dans le cadre de notre recherche, les entretiens réalisés ont été semi-directifs.
L’entretien semi-directif est une technique qualitative de recueil d’informations permettant de
centrer le discours des personnes interrogées autour de thèmes définis préalablement et
consignés dans un guide d’entretien7. Ce sont des entretiens de face à face avec les clients des
couturiers ivoiriens. Nous avons utilisé un guide structuré pour aborder une série de thèmes
préalablement définis8 comme le recommande A. Thiétart et coll. (1999).
2.1.2.1- Définition du cadre environnemental de l’enquête qualitative
La collecte des données a été effectuée auprès des clients des couturiers résidant dans la
capitale économique de la Côte d’Ivoire (Abidjan). Car, force est de constater que la majorité
des couturiers exercent à Abidjan.
7
Fiche technique Euréval© 2010
8
Raymond-Alain Thiétart : méthodes de recherche en management. Dunod, Paris, 1999
32
2.1.2.2-
Plan d’échantillonnage et méthode de recueil des données qualitative
En ce qui concerne le choix de notre échantillon, nous l’avons effectué sur cinq clients qui
fréquentent des ateliers de coutures. Dans le cadre d’une étude qualitative, la qualité des
enquêtés prime sur la représentativité de l’échantillon. Nous avons alors fait le choix d’une
méthode d’échantillonnage non probabiliste. Les techniques d’échantillonnage non
probabilistes couramment utilisées comprennent les échantillons de convenance, par jugement,
par quotas et boule de neige (A. Anassé, 2009). Les entretiens semi-directifs ont été réalisés
avec les (5) clients choisis selon la méthode de convenance qui consiste à utiliser un échantillon
de convenance qui est un échantillon non probabiliste, qui n’est pas représentatif de la
population mère mais qui consiste à utiliser les répondants disponibles et aisément
interrogeables. Ces entretiens d’environ quinze (15) à vingt (20) minutes ont été effectués sur
la base d’un guide d’entretien (cf. Annexe). Ils portent sur trois points essentiels.
2.1.2.3-
Entretien d’expert
Les entretiens d’experts nous permettent d’échanger avec une personne reconnue comme telle
ou personne ne ressource dans le domaine étudié. Ils sont réalisés avec une ou plusieurs
personnes du fait de leur fonction, spécialité ou expertise des questions étudiées (Evrard, Pras
et Roux 2003). Nous avons complété les informations des entretiens semi-directifs par quelques
entretiens d’expert dans le but d’approfondir notre compréhension sur le sujet soumis à notre
étude. Nous entendons par expert, des personnes « ressources » tels que les stylistes-modélistes.
Il s’agit de discussions à l’aide d’un guide d’entretien d’une durée d’une (01) heure qui ont
essentiellement porté sur leur appréhension de la notion de la fidélité des clients. Ces entretiens
ont été effectués auprès deux (02) experts.
2.1.2.4-
Le déroulement de l'enquête qualitative
Il prend en compte respectivement la forme et le contenu du guide d’entretien. Après quoi,
nous sommes passés à son administration. L'élaboration du guide d’entretien correspond à un
compromis entre le désir de recueillir des données aussi détaillées que possible et le souci
d'éviter la lassitude de l'enquête ou de voir des questions qui ne seront pas répondu. Dans cette
perspective, l'élaboration du guide d’entretien passe par deux étapes : l’élaboration du
questionnaire et l'étude de sa fiabilité.
33
2.1.2.5-
L’élaboration du guide d’entretien
Le guide d’entretien (voir annexe) est composé d’une question ouverte et de différents thèmes
à aborder pendant l’entretien Il s'agit ici de laisser l’enquêté répondre librement aux questions
pour accroitre nos idées pour l’analyse des données recueillies.
C’est en raison de sa simplicité et de sa rapidité que nous l’avons choisi.
2.1.2.6-
Administration du guide d’entretien
o Enquête pilote
L’objectif d’une enquête pilote est de tester la facilité de compréhension et le degré
d’acceptation des questions. C’est une phase essentielle qui doit être réalisée avec rigueur, elle
apporte (en principe) des corrections sur le projet du guide d’entretien.
Notre enquête pilote a été menée auprès de trois (3) clients, au moyen d’interviews détaillées
dans le but de nous assurer que les questions, que nous avions élaborées, peuvent être aisément
comprises. Pour ce faire les éléments suivants ont été vérifiés :
-
Est-ce que les expressions utilisées sont compréhensibles et sans ambiguïté ?
-
Est-ce que l’ordre des questions ne nécessite pas un changement ?
-
Est-ce que la forme des questions permet de collecter les informations désirées ?
-
Est-ce que certaines questions ne suscitent pas d’être décomposées ?
-
Est-ce que le guide d’entretien n’est pas trop long et ne provoque pas le désintérêt des
interlocuteurs ?
Les cinq clients consultés ont été satisfaits du projet du guide d’entretien et n’ont pas fait de
remarques ni sur le contenu, ni sur la forme. Nous avions donc adopté le guide d’entretien tel
qu’il a été conçu initialement.
34
o Déroulement de l’administration du guide d’entretien
Le mode et la manière d'administrer le guide d’entretien étant aussi important que la qualité
du guide d’entretien lui-même, l’on considère que ces réponses obtenues, seront de qualité. A
ce titre, il existe plusieurs formules pour administrer un guide d’entretien.
Ainsi, nous avons :
-
L'enquête par téléphone qui présente l'avantage de la rapidité, favorise la dispersion
géographique des enquêtés et réduit le taux de non - réponse. Mais la longueur du
questionnaire est réduite.
-
L'enquête par voie postale ou par voie électronique permettant de réduire les coûts en
assurant une large couverture géographique, toutefois le taux de réponse est
généralement faible.
-
L'enquête par interview ou auto - administrée, s'applique pour les questionnaires longs
dont le répondant doit chercher des informations précises pour le remplir. Ce type
d'enquête exige une meilleure implication de la part des enquêtés. Pour ce faire,
l'enquêteur doit cibler la personne à interroger et par un contact initial, le motiver en lui
expliquant les objectifs de l'enquête et les différentes parties du questionnaire.
Nous avons choisi pour notre étude une de ces trois méthodes citées : l’enquête par interview
c'est-à-dire une interview face à face.
2.1.2.7-
Méthodes d’analyses qualitatives de l’étude
o Traitements et méthode d’analyses qualitatives
Après le recueil des données qualitatives, nous avons eu recours à une analyse de contenu
thématique dans le but d’améliorer la validité interne de notre recherche. Toutefois, les données
recueillies ont fait l’objet d’une analyse de contenu thématique en suivant les recommandations
de Miles et Huberman (2003) et de Bardin (2007) L’analyse de contenu thématique a constitué
à lever le corpus, segment par segment, pour respecter les idées significatives (des thèmes) et
les regrouper dans les codes. Ces codes ont ensuite été présentés sous la forme de matières, sur
lesquelles nous avons opéré des comptages d’occurrence. Cependant l’ensemble des travaux
35
s’est effectué manuellement parce que nous n’avions pas pu trouver de logiciel de données
comme Nvivo7.
o Analyse du Contenu Thématique
Pour présenter notre méthode d’analyse, nous expliquerons ce que l’on entend par analyse de
contenu thématique. D’abord, « l’analyse de contenu est un ensemble de techniques d’analyse
des communications visant, par des procédures systématiques et objectives de description du
contenu des messages, à obtenir des indicateurs (quantitatifs ou non) permettant l’inférence de
connaissance (déductions logistiques) relatives aux conditions de production/réception
(variable inférés) de ces messages » (Bardin 2007 P 47). Ensuite, l’analyse de contenu. Elle
consiste à « repérer des « noyaux de sens » qui composent la communication et dont la présence
ou la fréquence d’apparition pourront signifier quelque chose pour l’objectif analytique choisi »
(ibid. P.137). Il s’agit ici, de découper le texte en un certain nombre de thèmes principaux (qu’il
sera possible d’affiner, éventuellement, en sous thème si on le souhaite) (ibid. P .101).
o La codification des données
Le processus de codage a consisté à découper le contenu des transcriptions d’entretiens
collectés en unités d’analyse, puis à les classer dans les codes.
On appelle codes « des étiquettes qui désignent des unités de signification pour l’information
descriptive ou différentielle compilée au cours d’une étude » (Miles et Huberman, 2003, P 31).
Les codes sont attachés à des phrases. Au final, tous les thèmes présents dans notre corpus
(entretiens) ont été codés de la manière la plus exhaustive possible.
o Analyse des données utilisées
Les données des entretiens ont fait l’objet d’une analyse de contenue plus précisément d’une
analyse thématique. Celle-ci a consisté à découper les discours des interviewés par thème et par
fréquence d’apparition. L’analyse des éléments significatifs de ces discours a ainsi permis de
regrouper les phrases et réponses jugées équivalentes selon les thèmes.
Ces entretiens ont permis de disposer d’un ensemble de déterminants selon la qualité du
service, la qualité de la relation entre couturier et client, la confiance, la satisfaction et la fidélité.
36
Ces déterminants sont ci-dessous.
Déterminants liés à la qualité de la relation (B)
N°
QUESTIONS
1
B1
COURTOISIE : le couturier doit être amical, respectueux et
2
3
4
5
attentif.
B2
EMPATHIE : le couturier doit comprendre les sentiments des
clients.
B3
DISPONIBILITE : le couturier doit être toujours disposé
pour répondre aux demandes des clients.
B4
ACCEUIL : chaleureux.
B5
CONFIDENTIALITE : garder au secret l’information de
chaque client.
B6
CONTACT PERSONNALISE : attention individuelle et
personnelle accordée au client.
B7
EQUITE : Traitement équitable des clients
B8
FLEXIBILITE : couturier capable d’adaptation et de changé
vis-à-vis du client.
B9
CREDIBILITE : le couturier et ses employés doivent être
dignes de confiance
Déterminants liés à la qualité du service (C)
N°
QUESTIONS
1 2 3 4 5
C1
Situation géographique : pas trop éloigné de chez moi
C2
La qualité des finitions de mes tenues
C3
Le cout lié à la confection des tenus
C4
LA COMPETENCE : le couturier doit avoir les connaissances et
la qualification nécessaire pour assurer la prestation de service.
C5
EFFICACITE : le couturier doit réagir rapidement à toute requête
ou problème du client.
C6
QUALITE DES LOCAUX : un aspect visuel et attractif
C7
EQUIPEMENTS : Disposer de matériels modernes
37
C8
FIABILITE : la prestation de service doit être complète et
corresponde aux attentes des clients.
C10 LA COMPREHENSION DU CLIENT : votre couturier doit
porter l’attention à vos besoins
Déterminants liés à la fidélité (D)
ORDRE DETERMINANTS
Tout à fait d’accord à pas du tout d’accord
D1
1
2
3
4
5
La situation géographique de l’atelier de mon couturier
m’incite à rester.
D2
Les compétences de mon couturier m’incitent à rester.
D3
La qualité du service offert m’incite à rester
D4
Les couts que me propose mon couturier m’incitent à rester.
D5
La crédibilité de mon couturier m’incite à rester
D6
Je ne suis pas prêt à quitter mon couturier parce qu’il cherche
toujours à satisfaire mes attentes.
D7
Je demeure fidèle à mon couturier à cause de sa courtoisie
D8
Je demeure fidèle à mon couturier à cause de la qualité des
accessoires utilisés
D9
Je demeure fidèle à mon couturier à cause de son esprit de
créativité
Déterminants liés à la satisfaction (E)
ORDRE DETERMINANTS
1
E1
La situation géographique : pas trop loin de chez moi
E2
La qualité des finitions de vos tenus
E3
La compétence du couturier
E4
La qualité du service
38
2
3
4
5
E5
Le coût des services rendus
E6
La qualité de la relation avec votre couturier
E7
L’esprit de créativité
E8
La qualité des accessoires utilisés
E9
La courtoisie
Déterminants liés à la confiance (F)
ORDRE QUESTIONS
F1
Tout à fait d’accord à pas du tout d’accord
F2
confiance en la qualité des accessoires utilisés par votre
1 2 3 4 5
couturier
F3
C’est un risque de confectionner vos tenus chez votre couturier
F4
votre couturier tient ses promesses et ses engagements
F5
Votre couturier est très crédible
F6
Pouvez-vous compter sur votre couturier pour exécuter la
confection de vos tenus selon les délais promis
F7
Votre couturier est un expert dans son domaine
Ces déterminants nous ont permis d’élaborer notre questionnaire dans la phase quantitative.
2.2-
LA PHASE QUANTITATIVE
La phase d’enquête quantitative a pour objectif d’apporter les éléments de précisions
quantifiables aux réponses ou résultats de la phase qualitative9 (Dayan et al. 2004). C’est
d’ailleurs, pour cette raison que le nombre de personnes interrogées durant la phase quantitative
est plus important que celle de la phase qualitative. De ce fait, il est plus coûteux, difficile, voire
impossible d’élargir l’enquête quantitative à l’ensemble de la population étudiée. Pour pallier
cette difficulté, l’enquête par sondage est la technique d’étude quantitative la plus utilisée
(Hermel, 1995). En effet, le sondage est une enquête d’envergure réalisé auprès de plusieurs
9
Dargan et al « manuel de gestion »ellipse éditions marketing, vol1, éd. Paris
39
personnes afin de recueillir de façon systématique un ensemble d’informations pertinentes
concernant un objet d’étude sur une partie de la population.
Cependant, il pose le problème
de choix de l’échantillon, il sera donc nécessaire de traiter des questions d’échantillonnage.
2.2.1- L’échantillonnage
La constitution d’un échantillon le plus souvent représentatif est toujours une question
fondamentale pour le recueil des données en sciences sociales (R. Quivy et V. Campenhoudt,
2006). Ceci d’autant plus que l’échantillon doit refléter, en effet, dans sa structure, la diversité
de la population étudiée (représentativité) et la fiabilité des résultats obtenus (précision). A
ce titre, nous disposons d’une multitude de méthodes d’échantillonnage qui peuvent être
regroupées en deux principales catégories : les méthodes probabilistes et les méthodes nonprobabilistes. Les méthodes non-probabilistes, qui nous intéressent dans cette étude, reposent
sur un choix raisonné (Hermel, 1995). Ces méthodes qualifiées d’empiriques sont relativement
moins coûteuses, plus simples dans leur application et n’exigent pas l’existence d’une base de
données. Parmi ces méthodes, nous pouvons citer : la méthode des itinéraires, la méthode de
boule de neige, la méthode de quotas et de convenance. Étant donné qu’il n’existe pas à ce jour
une base de sondage des clients de couturiers, nous avons adopté une méthode basée sur un
échantillon par choix raisonné. Ce choix se justifie d’une part en tenant compte des contraintes
auxquelles nous sommes soumis (temps, moyens financiers), et d’autre part cette technique
repose sur le jugement du chercheur. En outre, l’échantillon par choix raisonné amène à
sélectionner des échantillons que l’on déclare représentatifs d’un groupe. A cet effet, nous
avons choisi de limiter la taille de notre échantillon à trente-quatre (34) clients de couturiers.
Les trente-quatre (34) clients de notre échantillon ont été sélectionnés dans la ville d’Abidjan
du fait de la forte concentration des couturiers dans cette ville.
40
2.2.2- Le questionnaire et son administration
Le questionnaire a été le principal outil de la collecte des informations nécessaires pour notre
étude. Il est un instrument de collecte de données qui consiste à poser par écrit, des sujets une
série de questions relatives à une situation, il nécessite des réponses écrites. On distingue deux
types de questionnaires : les questionnaires à réponses fermées ou fixées d’avance et les
questionnaires ouverts. Dans le cadre de notre étude, des questionnaires à réponses fermées ont
été élaboré à partir de la littérature et des entretiens que nous avons réalisés avec certains clients
à partir de la méthodologie qualitative de la recherche qui nous a permis de faire ressortir des
items. Le questionnaire est présenté dans son intégralité en annexe du présent travail. Il
comprend cinq parties :
-
La première partie regroupe des questions d’ordre général dans le but d’identifier les
principales caractéristiques des répondants ainsi que la fonction occupée. Nous jugeons
cette partie très importante, car elle nous permettra de savoir si les informations dont
nous avons besoin pour notre recherche sont disponibles au niveau du répondant.
-
La deuxième partie du questionnaire demande à comprendre la connaissance des clients
de couturiers. Chacune de ces notions sera évaluée à l’aide d’une ou plusieurs questions.
Le répondant devra donner son avis sur les réponses prérequis.
-
La troisième partie est relative à la qualité de la relation client-couturiers. Les
répondants doivent donner leurs degrés d’accord aux différentes affirmations sur une
échelle de type Likert à cinq points allant de « très insatisfait » à « très satisfait ».
-
La quatrième partie est relative à l’appréciation de la qualité du service des
couturiers. Les répondants doivent communiquer leurs degrés d’accord aux différentes
affirmations sur une échelle de type Likert à cinq points allant de « très insatisfait » à
« très satisfait ».
-
La cinquième partie est relative à l’appréciation de confiance entre couturiers et
clients. Les répondants doivent communiquer leurs degrés d’accord aux différentes
affirmations sur une échelle de type Likert à cinq points allant de « très insatisfait » à
« très satisfait ».
Pour vérifier que le questionnaire d’enquête est facilement accessible à tous les enquêtés et
que son administration ne posera pas d’importants problèmes de compréhension, il a été soumis
à l’appréciation des étudiants en sciences de gestion, avant de faire l’objet d’un test auprès de
quelques clients des ateliers de couture.
41
Le questionnaire définitivement élaboré a été administré auprès des trente-quatre (34) clients
de couturiers. Pour y parvenir, nous avons dans un premier temps procédé à la distribution des
questionnaires aux clients ciblés, puis dans un second temps nous avons pris des rendez- vous
pour récupérer nos questionnaires. A l’issue de l’enquête, nous avons obtenu trente-quatre (34)
questionnaires bien remplis et les trente-quatre (34) se sont avérés exploitables.
Cette phase de collecte des données a été la plus difficile de tout le processus ayant conduit à
la réalisation de notre travail. Les difficultés proviennent essentiellement de l’accueil réservé à
l’enquêteur.
2.2.3- Méthodes d’analyses quantitatives de l’étude
Dans cette section, il sera question de présenter les méthodes d’analyses utilisées pour traiter
les données issues du terrain. Les données recueillies à l’aide d’une enquête par questionnaire
n’ont pas de signification en elles-mêmes. Elles ne peuvent servir qu’après un traitement qui
permet de faire une bonne analyse des données en vue de répondre de façon précise aux
différentes questions soulevées par ce travail. Le traitement des données consiste en effet à
mettre sous forme exploitable les données recueillies au cours de l’enquête afin de faciliter
l’analyse des résultats. Plusieurs étapes ont été nécessaires pour aboutir aux données
exploitables.
2.2.4- Traitement et méthodes d’analyse quantitatives
Il existe un nombre important d’analyse des données quantitatives et elles peuvent être
classées selon les types de données à traiter (données nominales, ordinales et numériques) et le
nombre de variables à traiter (analyses uni-variées, bi-variées, et multivariées) à l’aide des
logiciels statistiques (Cs pro, SPSS). Ces logiciels, respectivement ont servi à faire le masque
de saisie, l’apurement et l’analyse de données.
-
L’analyse uni-variée (ou tris à plat) qui nous intéresse a pour objectif de décrire la
distribution de réponses sur une seule variable à la fois (MORIN G.). Chacune des
variables est analysée indépendamment des autres. On obtient des résultats en valeurs
absolues puis en pourcentages pour chacune des questions, tout en gardant la possibilité
de calculer des moyennes, des fréquences. Dans cette étude relative à la problématique
de l’impact de la qualité perçu sur la fidélité des clients dans le secteur informel, il s’agit
42
d’analyser les fréquences des réponses des personnes interrogées pour chacune des
variables de la satisfaction.
-
L’analyse bi-variée ou tris croisé permet quant à elle, de décrire les relations entre deux
variables différentes. Elle correspond à des traitements simultanés de deux questions.
Cette analyse cherche à expliquer une variable à l’aide d’une autre en croisant les
variables deux à deux. Deux variables sont dites liées, si connaître l’une donne des
informations sur l’autre. L’analyse multivariée croise une variable d’intérêt et plusieurs
autres variables afin d’apprécier le degré de relation entre la variable expliquée et celles
explicatives.
2.2.5- Méthodologie d’analyse quantitative
Après avoir recueilli les trente-quatre (34) questionnaires régulièrement remplies, nous avons
procédé à un contrôle systématique des informations collectées et la numérotation des
questionnaires. Aucun questionnaire n’a été éliminé. Finalement, la retranscription des 34
questionnaires retenus (masque de saisie) et la saisie des données ont été assurés par le logiciel
Cspro. Version 4. Ces données saisies ont ensuite été exportées vers le logiciel SPSS 18
(Statistical Package of Social Science) pour le traitement et l’exploitation. Ce choix se justifie
par l’accès facile au dit logiciel et c’est l’un des plus connus et les plus disponibles dans le
milieu des chercheurs. Nous signalons que les réponses aux questions pour lesquelles nous
avons utilisé l’échelle de Likert ont été recordées pour les analyses statistiques.
En résumé, ce chapitre méthodologique a permis de préciser, d’abord, le contexte, la
problématique et les objectifs de cette étude. Ensuite les trois phases qui ont meublé notre
démarche méthodologique à savoir : l’étude documentaire, la phase d’étude qualitative et la
phase d’enquête quantitative. Par ailleurs, il nous a permis également de passer en revue
quelques méthodes de traitements d’analyse quantitatives notamment les tris à plat, les tris
croisés, etc.…
Les résultats générés et les commentaires inhérents aux dits résultats font l’objet du prochain et
dernier chapitre de notre travail.
43
CHAPITRE
4:
PRESENTATION
DES
RESULTATS
DE
L’ETUDE
QUANTITATIVE ET RECOMMANDATIONS
Section 1 : PRESENTATION DES RESULTATS ET INTERPRETATIONS
1.1-
Statistiques descriptives
Nous obtenons d'abord un tableau qui spécifie le nombre d'observations qui ont été inclues dans
l'analyse. Dans notre cas, nous voyons que 100 % des 34 observations ont été retenues. Cela
implique qu'il n'y avait aucune valeur manquante dans la base de données.
o Récapitulatif de traitement des observations
N
%
Valide
34
100%
Observations exclues
00
00%
34
100%
Total
Ensuite, nous avons le tableau qui présente les statistiques descriptives pour les 16 éléments.
Nous voyons que pour l'ensemble des éléments mesurés sur une échelle de cinq points, la
moyenne est entre 2 et 5. Cela signifie que les 34 personnes enquêtées sont moyennement en
accord avec les affirmations concernant l’identification, la connaissance du client et de son
couturier, qualité de la relation client-couturier, appréciation de la qualité du service du
couturier, le degré de fidélité, degré de satisfaction, degré de confiance.
o Sites d’étude
Notre enquête s’est déroulée dans le district d’Abidjan, capitale économique de la Côte d’Ivoire.
44
o La population cible
Les populations cibles retenues pour l’évaluation sont : les clients des couturiers.
o Echantillonnage
Nous allons faire une enquête par sondage méthode empirique échantillon par convenance.
o Outils de collecte des données
Un (1) instrument de collecte des données a été utilisé : un questionnaire composé de 16
questions.
o Traitement et analyse des données
Les données ont été saisies à l’aide d’un masque conçu sous SPHINX. L’analyse s’est effectuée
à l’aide du logiciel SPHINX.
1.2-
RESULTATS RELATIFS AUX PERSONNES ENQUETEES
GRAPHE 1 : REPARTITION TRANCHE D’AGE
12%
12%
17%
15‐25ans
26‐35ans
59%
36‐45ans
plus de 45ans
Source : Travaux de l’auteur sur le logiciel Excel suite à la collecte des données
Selon la répartition de la tranche d’âges, les personnes interrogées dont l’âge varie entre 15-25
ans sont de 17%, 59% ont leur âge compris entre 26-35 ans et 12% des interrogés ont entre 3645 et plus de 45 ans. Nous pouvons donc qualifier nos populations de jeune.
45
GRAPHE 2 : REPARTITION SEXE
24%
76%
Source : Travaux de l’auteur sur le logiciel Excel suite à la collecte des données
Notre échantillon est composé principalement d’hommes soit 76% des enquêtés et seulement
24% de femmes.
GRAPHE 3 : REPARTITION SECTEUR D’ACTIVITE
39%
44%
commerce
services
0%
industries
17%
autres
Source : Travaux de l’auteur sur le logiciel Excel suite à la collecte des données
En ce qui concerne le secteur d’activité 44% des personnes enquêtées exercent dans un domaine
autre que ceux que nous avons cité, 39% font du commerce et 17% des prestations de services.
GRAPHE 4 : REAPARTITION NIVEAU D’ETUDE
46
Pourcentage
60%
40%
20%
0%
0%
aucun
3%
56%
15%
26%
coranique
primaire
secondaire
supérieur
niveau d'étude
Source : Travaux de l’auteur sur le logiciel Excel suite à la collecte des données
Parmi nos différents enquêtés, 56% de nos enquêtés ont un niveau d’instruction secondaire,
26% ont un niveau d’instruction supérieur, 15% ont un niveau primaire et seulement 3% ont
fait l’école coranique.
GRAPHE 5 : REPARTITION DE LA SITUATION MATRIMONIALE
divorcé€;
veuf(ve); 0%
marié €; 35%
célibataire; 65%
Source : Travaux de l’auteur sur le logiciel Excel suite à la collecte des données
Selon la répartition de la situation matrimoniale 65% des interrogés sont des célibataires et
seulement 35% sont marié.
GRAPHE 6 : REPARTITION DU LIEU D’HABITATION
47
pourcentage
Série 1
35%
30%
25%
20%
15%
10%
5% 9%
0%
29%
18%
15%
12%
9%
3%
3%
3%
3%
lieu d'habitation
Source : Travaux de l’auteur sur le logiciel Excel suite à la collecte des données
Notre enquête s’est déroulée dans le district d’Abidjan particulièrement dans toute les
communes, 29% des personnes enquêtés habitent la commune de Marcory, 18% sont à Cocody,
15% sont à Yopougon, 12% à Koumassi, 9% sont au plateau et à Treichville et 3% habitent les
communes d’Adjamé, Attécoubé, Abobo et Port-Bouet.
1.2-1.1.
RESULTATS CONNAISSANCE DU CLIENT ET DE SON COUTURIER
GRAPHE
7:
FREQUENTATION
D’UN
ATELIER
DE
COUTURE
100%
85%
pourcentage
80%
60%
40%
20%
15%
0%
0
0,5
1
1,5
2
2,5
Source : Travaux de l’auteur sur le logiciel Excel suite à la collecte des données
Parmi les personnes enquêtées 85% fréquentent un atelier de couture et seulement 15% ne
fréquentent pas un atelier de couture. Notre constat est que la population d’Abidjan fréquente
les ateliers de couture.
48
GRAPHE 8 : FREQUENTATION D’AUTRES ATELIERS DE COUTURE
50%
50%
oui
non
Source : Travaux de l’auteur sur le logiciel Excel suite à la collecte des données
50% de nos enquêtés fréquentent d’autres ateliers de couture que l’atelier habituel contre 50%
qui ne fréquentent pas d’autres ateliers de couture.
GRAPHE 9 : DEPUIS COMBIEN DE TEMPS ETES-VOUS CLIENT DE VOTRE
COUTURIER ?
12%
32%
24%
Moins d'un an
1‐2ans
24%
3‐5ans
plus de 5ans
Source : Travaux de l’auteur sur le logiciel Excel suite à la collecte des données
32% de nos enquêtés fréquentent leur couturier de plus de 5ans, 24% fréquentent leur couturier
entre 3-5 et 1-2ans et 12% depuis au moins d’un an.
49
GRAPHE 10 : CONFECTIONNEZ-VOUS REGULIEREMENT DES TENUES CHEZ
VOTRE COUTURIER
70%
60%
50%
40%
30%
59%
41%
20%
10%
0%
oui
non
Source : Travaux de l’auteur sur le logiciel Excel suite à la collecte des données
59% confectionnent régulièrement des tenues chez leur couturier par contre 41%
ne
confectionnent pas régulièrement des tenues.
GRAPHE 11 : LES RAISONS
50%
45%
40%
35%
30%
25%
20%
15%
10%
5%
0%
44%
38%
26%
26%
18%
0%
Source : Travaux de l’auteur sur le logiciel Excel suite à la collecte des données
Les raisons pour lesquelles les enquêtés confectionnent régulièrement des tenues chez leur
couturier sont nombreuses mais seulement quelques-unes sont mentionnées comme modalité et
44% de nos enquêtés ont répondus pour la qualité des services, 38% par recommandations, 26%
50
pour la qualité des finitions et la qualité de la relation, pour 18% c’est la raison géographique
qui les poussent à aller chez leur couturier fréquemment.
TABLEAU 1 : RESULTATS DE LA QUALITE DE LA RELATION CLIENTCOUTURIER
Tout
à D’accord
Sans avis Pas
fait
Pas du tout
d’accord
d’accord
Total
d’accord
Courtoisie : le couturier doit être 71%
12%
6%
3%
9%
100%
21%
26%
6%
9%
100%
26%
9%
12%
9%
100%
12%
21%
9%
9%
100%
12%
21%
9%
50%
100%
32%
15%
12%
9%
100%
21%
32%
3%
6%
100%
12%
9%
3%
12%
100%
amical, respectueux et attentif
Empathie :
le
couturier
doit 38%
comprendre les sentiments et les
besoins des clients
Disponibilité : le couturier doit être 44%
toujours disposé pour répondre aux
exigences des clients
Accueil :
le
couturier
doit
être 44%
chaleureux
Confidentialité :
garder
au
secret 3%
l’information de chaque client
Contact
personnalisé :
attention 32%
individuelle et personnelle accordée au
client
Flexibilité :
couturier
capable 38%
d’adaptation et de changer le service
Crédibilité : le couturier doit être digne 64%
de confiance
Source : Travaux de l’auteur sur le logiciel Excel suite à la collecte des données
Plusieurs éléments nous permettent de connaitre la qualité de la relation client-couturier :
51
Concernant la courtoisie : le couturier doit être amical, respectueux et attentif 71% de nos
enquêtés sont tout à fait d’accord, 12% sont d’accord, 6% sont sans avis contre 9% qui ne sont
pas du tout d’accord et 3% qui ne sont pas d’accord.
Pour l’empathie : le couturier doit comprendre les sentiments et les besoins des clients 38% des
enquêtés sont tout à fait d’accord, 21% sont d’accord, 9% sans avis contre 12% qui ne sont pas
d’accord et 9% qui ne sont pas du tout d’accord.
La disponibilité : le couturier doit être toujours disposé pour répondre aux exigences des clients
pour cela 44% des personnes interrogées sont tout à fait d’accord, 26% d’accord, 9% sans avis
contre 12% qui ne sont pas d’accord et 9% qui ne sont pas du tout d’accord.
L’accueil : le couturier doit être chaleureux, 44% sont tout à fait d’accord, 12% sont d’accord,
21% sans avis par contre 9% sont pas d’accord et pas du tout d’accord.
Confidentialité : garder au secret l’information de chaque client, 3% sont tout à fait d’accord,
12% sont d’accord, 21% sont sans avis contre 9% qui ne sont pas d’accord et 50% qui ne sont
pas du tout d’accord.
Contact personnalisé : attention individuelle et personnelle accordée au client, 32% sont tout à
fait d’accord et d’accord, 19% sans avis, 9% ne sont pas d’accord, 50% qui ne sont pas du tout
d’accord.
Flexibilité : couturier capable d’adaptation et de changer le service rendu habituellement, 38%
sont tout à fait d’accord, 21% sont d’accord et 32% sans avis, 3% sont pas d’accord et 6% sont
pas du tout d’accord.
Crédibilité : le couturier doit être digne de confiance, 64% sont tout à fait d’accord, 12% sont
d’accord, 9% sont sans avis, 3% ne sont pas d’accord et 12% sont pas du tout d’accord.
TABLEAU 2 : APPRECIATION DE LA QUALITE DU SERVICE
Tout
à D’accord
Sans avis Pas
fait
Pas du tout
d’accord
d’accord
Total
d’accord
Situation géographique
38%
15%
26%
3%
18%
100%
La qualité du service
59%
29%
9%
0%
3%
100%
Le coût de la prestation
41%
26%
26%
3%
3%
100%
52
La compétence
59%
18%
15%
3%
6%
100%
Efficacité
29%
47%
9%
15%
00%
100%
Qualité des locaux
50%
18%
26%
3%
3%
100%
Equipement
41%
26%
26%
6%
00%
100%
Fiabilité
47%
26%
21%
6%
00%
100%
La compréhension du client
38%
32%
24%
3%
3%
100%
Source : Travaux de l’auteur sur le logiciel Excel suite à la collecte des données
Dans la catégorie appréciation de la qualité du service du couturier
Particulièrement la situation géographique : pas trop éloigné de chez moi 38% de nos enquêtés
sont tout à fait d’accord, 15% sont d’accord, 26% sans avis, 3% pas d’accord et 18% pas du
tout d’accord.
La qualité du service : la qualité des finitions de mes tenues 59% tout à fait d’accord, 29%
d’accord, 9% sans avis, 3% pas du tout d’accord
Le coût de la prestation : le coût lié à la confection des tenues 41% tout à fait d’accord, 26%
d’accord, 26% sans avis, 3% ne sont pas d’accord et pas du tout d’accord.
La compétence : le couturier doit avoir les connaissances et la qualification nécessaire pour
assurer la prestation de service 59% tout à fait d’accord, 18% d’accord, 15% sans avis ,3% pas
d’accord, 6% pas du tout d’accord.
Efficacité : le couturier doit réagir rapidement à toute requête ou problème du client 29% tout
à fait d’accord, 47% d’accord et 15% pas d’accord.
Qualité des locaux : un aspect visuel agréable 50% tout à fait d’accord, 18% d’accord, 26%
sans avis, 3% pas d’accord et 3% pas du tout d’accord.
Equipements : disposer de matériels modernes et adéquats 41% tout à fait d’accord, 26%
d’accord, 26% sans avis et 6% pas d’accord.
Fiabilité : la prestation de service doit être complète et corresponde aux attentes des clientes
47% tout à fait d’accord, 26% d’accord, 21% sans avis et 6% pas d’accord.
La compréhension du client : votre couturier doit porter de l’attention à vos besoins 38% tout à
fait d’accord, 32% d’accord, 24% sans avis, 3% pas d’accord et pas du tout d’accord.
53
TABLEAU 3 : DEGRE DE FIDELITE
La situation géographique de l’atelier
de mon couturier m’incite à rester
Les compétences de mon couturier
m’incitent à rester
La qualité du service offert m’incite à
rester
Les couts que me propose mon
couturier m’incitent à rester
La crédibilité de mon couturier
m’incite à rester
Je ne suis pas prêt à quitter mon
couturier parce qu’il cherche toujours
à satisfaire mes attentes
Je demeure fidèle à mon couturier à
cause de sa courtoisie
Je demeure fidèle à mon couturier à
cause de la qualité des accessoires
utilisés
Je demeure fidèle à mon couturier à
cause de son esprit de créativité
Tout à
fait
d’accord
38%
D’accord
Sans avis Pas
d’accord
Pas du tout
d’accord
Total
18%
29%
3%
12%
100%
58%
21%
18%
00%
3%
100%
50%
26%
18%
00%
06%
100%
50%
18%
18%
11%
3%
100%
44%
24%
18%
11%
3%
100%
37%
24%
18%
6%
15%
100%
56%
9%
24%
6%
6%
100%
29%
38%
15%
00%
18%
100%
50%
26%
18%
3%
3%
100%
Source : Travaux de l’auteur sur le logiciel Excel suite à la collecte des données
La situation géographique de l’atelier de mon couturier m’incite à rester 38% pas du tout
d’accord, 18% d’accord, 29% sans avis, 3% pas d’accord et 12% pas du tout d’accord.
Les compétences de mon couturier m’incitent à rester 58% tout à fait d’accord, 21% d’accord,
18 % sans avis, 3% pas du tout d’accord.
La qualité du service offert m’incite à rester 50% tout à fait d’accord, 26% d’accord, 18% sans
avis et 06% pas du tout d’accord.
Les coûts que me propose mon couturier m’incitent à rester 50% tout à fait d’accord, 18%
d’accord, 18% sans avis, 11% pas d’accord et 3% tout à fait d’accord.
La crédibilité de mon couturier m’incite à rester 44% tout à fait d’accord, 24% d’accord, 18%
sans avis, 11% pas d’accord, 3% pas du tout d’accord.
54
Je ne suis pas prêt à quitter mon couturier parce qu’il cherche toujours à satisfaire mes attentes
37% tout à fait d’accord, 24% d’accord, 18% sans avis, 6% pas d’accord et 15% pas du tout
d’accord.
Je demeure fidèle à mon couturier à cause de sa courtoisie 56% tout à fait d’accord, 9%
d’accord, 24% sans avis et 6% pas d’accord et pas du tout d’accord.
Je demeure fidèle à mon couturier à cause de la qualité des accessoires utilisés 29% tout à fait
d’accord, 38% d’accord, 15% sans avis et 18% pas du tout d’accord.
Je demeure fidèle à mon couturier à cause de son esprit de créativité 50% tout à fait d’accord,
26% d’accord, 18% sans avis et 3% pas d’accord et pas du tout d’accord.
TABLEAU 4 : DEGRE DE SATISFACTION
Tout
à D’accord
Sans avis Pas
fait
Pas du tout
d’accord
d’accord
Total
d’accord
La situation géographique
44%
29%
15%
03%
9%
100%
La qualité des finitions de vos tenues
38%
35%
24%
0%
3%
100%
La compétence du couturier
47%
26%
18%
6%
3%
100%
La qualité du service
47%
29%
21%
3%
00%
100%
Le coût des services rendus
35%
26%
29%
00%
9%
100%
La qualité de la relation avec votre 35%
38%
21%
3%
3%
100%
L’esprit de créativité de votre couturier 47%
21%
26%
3%
3%
100%
La qualité des accessoires utilisés par 35%
26%
32%
3%
3%
100%
29%
26%
9%
6%
100%
couturier
votre couturier
La courtoisie et la crédibilité de votre 29%
couturier
Source : Travaux de l’auteur sur le logiciel Excel suite à la collecte des données
55
La situation géographique 44% tout à fait d’accord, 29% d’accord, 15% sans avis, 03% pas
d’accord et 9% pas du tout d’accord.
La qualité des finitions de vos tenues 38% tout à fait d’accord, 35% d’accord, 24% sans avis et
3% pas du tout d’accord.
La compétence du couturier 47% tout à fait d’accord, 26% d’accord, 18% sans avis, 6% pas
d’accord et 3% pas du tout d’accord.
La qualité du service 47% tout à fait d’accord, 29% d’accord, 21% sans avis et pas d’accord
3%.
Le coût des services rendus 35% tout à fait d’accord, 26% d’accord, 29% sans avis et pas du
tout d’accord 9%.
La qualité de la relation avec votre couturier 35% tout à fait d’accord, 38% d’accord, 21% sans
avis, 3% pas d’accord et 3% pas du tout d’accord.
L’esprit de créativité de votre couturier 47% tout à fait d’accord, 21% d’accord, 26% sans avis
et 3% pas d’accord et pas du tout d’accord.
La qualité des accessoires utilisés par votre couturier 35% tout à fait d’accord, 26% d’accord,
32% sans avis et 3% pas d’accord et pas du tout d’accord.
La courtoisie et la crédibilité de votre couturier 29% tout à fait d’accord, 29% d’accord, 26%
sans avis, 9% pas d’accord et 6% pas du tout d’accord.
TABLEAU 5 : DEGRE DE CONFIANCE
Tout
à D’accord
Sans avis Pas
fait
Pas du tout
d’accord
d’accord
Total
d’accord
Avez-vous confiance en la qualité des 41%
accessoires
utilisés
par
21%
26%
00%
12%
100%
12%
15%
18%
40%
100%
votre
couturier ?
Est-ce un risque de confectionner vos 15%
tenues chez votre couturier
56
Votre couturier tient-il ses promesses et 18%
20%
38%
12%
12%
100%
26%
29%
32%
6%
6%
100%
votre 26%
29%
21%
12%
12%
100%
26%
21%
00%
12%
100%
ses engagements
Votre couturier est-il crédible
Pouvez-vous
compter
sur
couturier pour exécuter la confection
de vos tenues selon les délais promis ?
Votre couturier est-il un expert dans 41%
son domaine
Source : Travaux de l’auteur sur le logiciel Excel suite à la collecte des données
Confiance en la qualité des accessoires utilisés par votre couturier, 41% tout à fait d’accord,
21% d’accord, 26% sans avis et 12%pas du tout d’accord.
Un risque de confectionner vos tenues chez votre couturier, 15% tout à fait d’accord, 12%
d’accord, 15% sans avis, 18% pas d’accord et 40% pas du tout d’accord.
Votre couturier tient ses promesses et ses engagements, 18% tout à fait d’accord, 20% d’accord,
38% sans avis, 12% pas d’accord et pas du tout d’accord.
Votre couturier est crédible, 26% tout à fait d’accord, 29% d’accord, 32% sans avis, 6% pas
d’accord et pas du tout d’accord.
Compter sur votre couturier pour exécuter la confection de vos tenus selon les délais promis,
26% tout à fait d’accord, 29% d’accord, 21% sans avis, 12% pas d’accord et pas du tout
d’accord.
Votre couturier est un expert dans son domaine, 41% tout à fait d’accord, 26% d’accord, 21%
sans avis et 12% pas du tout d’accord.
57
Section 2 : RECOMMANDATIONS
Les résultats obtenus à partir de cette recherche relative à l’impact de la qualité perçu sur la
fidélité des clients dans le secteur informel a permis de répondre aux hypothèses posées. Cette
section a pour objectif d'engager une discussion sur les points suivants : au niveau théorique et
méthodologique, et nous terminerons ensuite par l’implication managériale
2.1-
DISCUSSION DES RESULTATS
Toutes les hypothèses de notre étude ont été partiellement validées, démontrant 1' impact de
chacune des variables relationnelles analysées sur la fidélité. Nous avons fait, dans un premier
temps, une analyse en composantes principales pour déterminer les items essentiels à la
compréhension des variables de l’étude, nous avons réalisé une typologie pour déterminer les
différentes classes de clients. Puis, nous avons réalisé une régression logistique afin d’aborder,
dans une première partie, la problématique particulière de l’économétrie des variables
qualitatives et les problèmes rencontrés dans ce type de modélisation. Puis nous avons présenté
les modèles spécifiques de notre étude. Nous allons discuter successivement les résultats au
niveau théorique et au niveau méthodologique.
2.1.1- Au niveau théorique
Les implications théoriques tendent à porter une critique sur l’ensemble des résultats obtenus
dans chacune des hypothèses. Les critiques émises seront d'ordre personnel et donc discutable.
Nous allons débattre sur les hypothèses.
H1 : La fidélité d’un client dépend de son degré de satisfaction vis-à-vis de ses attentes.

L'impact de satisfaction sur la fidélité
Les différentes analyses de régressions effectuées dans la présente étude ont également
démontré que la dimension satisfaction a un impact significatif et positif sur le phénomène de
fidélité des clients des ateliers de couture dans le secteur informel ivoirien. Cela signifie qu'un
client satisfait a plus de chance d'être un client fidèle. Ce résultat concorde avec celui de
58
Vanhamme (2002) qui définit un client satisfait comme étant un client qui est susceptible
d’intensifier sa relation avec l'entreprise en achetant plusieurs produits de celle-ci.
On propose aux gestionnaires du secteur informel d'être proactifs en déterminant à l'avance
les besoins évolutifs de leurs clients. En organisant des groupes de discussion (clients actuels
et clients potentiels) ou en effectuant des sondages sur une base régulière, et en posant des
questions objectives et ouvertes pour susciter des réponses éclairantes sur les besoins cachés
des clients, les gestionnaires auront la chance de recueillir des informations adéquates et
objectives sur les besoins réels de leurs clients. Il serait également intéressant de recontacter
des clients qui ont quitté leur couturier pour déterminer la raison d'insatisfaction et la corriger
dans le futur.
• L'impact de la confiance sur la fidélité
Les résultats de l'analyse de régression logistique effectuée dans la présente étude montrent
que la dimension confiance (confiance envers les couturiers) a un impact significatif et positif
sur le phénomène de fidélité des clients des ateliers de couture dans le secteur informel. En
effet, la fidélité des clients des ateliers de couture dans le secteur informel augmente au fur et à
mesure que le niveau de confiance envers les couturiers augmente. Ce résultat concorde avec
celui de Ndubisi et al. (2006) qui avancent que la confiance est un élément important dans les
rapports « entreprise-client » et dans le développement de la fidélité.
H2 : la confiance entraine la fidélité d’un client.
La confiance qu'accorde un client à son couturier fait référence à une certaine crédibilité, la
qualité des accessoires ou l’expertise. Cette crédibilité peut être mesurée par la capacité du
couturier à exécuter les commandes de ses clients dans les délais promis, ou encore parce qu'il
tient ses engagements et promesses vis-à-vis du client. À ce niveau, les couturiers devraient
accroître leur crédibilité vis-à-vis de leur client, et ce, à travers leur promesse, leur acte.
59
• L'impact de la qualité de service sur la fidélité
H3 : La qualité de service perçue entraine la fidélité du client.
Les résultats de l'analyse de régression simple effectuée dans la présente étude montrent que
la qualité de service a un impact significatif et positif sur le phénomène de fidélité des clients
des ateliers de couture dans le secteur informel. En effet, la fidélité des clients des ateliers de
couture dans le secteur informel augmente au fur et à mesure que le niveau de la qualité de
service envers eux augmente. Cela signifie que la qualité des services contribue à l’amélioration
de la fidélité, ils lui accordent plus d’importance.
• L'impact de la qualité de la relation sur la fidélité
H4 : La bonne relation avec un couturier entraine la fidélité du client.
Nous pouvons dire que le lien qui existe entre la qualité de la relation et la fidélité des clients
des couturiers est négatif. Car l’influence de la qualité de la relation client-couturier agit
négativement sur la fidélisation des clients dans la mesure où cette relation est mauvaise. Donc
la qualité de la relation est une variable non négligeable.
2.1.2- IMPLICATION MANAGERIALE
Les manageurs du secteur informel en Côte-d’Ivoire doivent adapter leur management en
fonction de ces différentes classes de clients présent sur le marché ivoirien afin de les fidéliser
davantage. Ces différentes classes sont :
-
La classe I que nous nommons les exigeants se caractérise par les individus qui sont
très fortement attaché à la qualité de la relation client-couturier, au degré de satisfaction,
au degré de confiance, au degré de fidélité. Ils restent attachés à la qualité du service à
un degré moindre que les autres critères.
-
La classe II, regroupe les individus qui sont indifférent vis-à-vis de la qualité relation
client-couturier, à la satisfaction, qui n’ont pas confiance et qui pourtant reste attaché à
la qualité de service et à la fidélité.
60
-
La classe III regroupe ceux qui sont indifférents à la confiance, qui sont très attaché à
la qualité de service et à la satisfaction ; ils sont par ailleurs attachés à la relation clientcouturier et la fidélité.
-
La classe IV regroupe en son sein les clients qui sont portés sur les liens affectifs sont
ceux qui sont indifférents à la qualité de service, à la fidélité, à la satisfaction mais qui
sont attaché à la qualité relation client-couturier et la confiance.
2.2-
LIMITES DE LA RECHERCHE
Deux principales limites seront relevées dans ce chapitre. On note d’une part les limites
théoriques et d’autre part les limites méthodologiques.
2.2.1- Limites théoriques
Dans le cadre de ce travail, nous avons utilisé la technique d’analyse de l’ACP et la régression
logistique. Ces techniques d’analyse ont permis de disposer de résultats satisfaisant. Cependant
il faut faire remarquer que ces techniques d’analyse ont certainement des insuffisances. On
aurait pu faire une régression multiple.
2.2.2- Limites méthodologiques
Les limites méthodologiques sont liées au caractère complexe de la cible, au choix des
répondants, à la taille de l’échantillon.
2.2.2.1-
Caractère complexe de la cible
Les personnes interrogées au cours de la collecte de données sont les clients des ateliers de
couture. Cette cible est-elle trop diversifiée (diversité en termes de genre, âge, niveau
d’instruction, caractéristiques culturelle et ethnique, …) et repartie sur toute l’étendue de la
ville d’Abidjan. Cela a en général rendu difficile la réalisation de cette étude. Par ailleurs, une
61
des principales difficultés auxquelles nous avons été confrontés reste la représentativité des
échantillons ayant servi aux différents travaux de collecte.
2.2.2.2-
Choix des répondants
Comme signifié ci-dessus, les clients des ateliers de couture sont répartis sur toute l’étendue
d’Abidjan. Pour ce fait, nous avons utilisé la méthode de l’échantillonnage sur place pour
sélectionner les interviewés. Cependant cette méthode a certes des avantages, mais aussi et
surtout des inconvénients. Par exemple avec cette méthode, il était difficile de constituer un
échantillon représentatif du fait de la forte hétérogénéité de la cible.
2.2.2.3-
Taille des échantillons
La taille de l’échantillon est de 34 clients des ateliers de couture. Ce chiffre de 34 clients a été
fixé à priori car nous n’avons pas eu accès à la base de données de ces clients. Si ce chiffre nous
a permis de disposer de quelques résultats relatifs à cette étude, il convient de noter qu’il ne
permet peut-être pas d’obtenir d’informations objectivement fiables dans le cadre de cette
étude.
2.3-
PERSPECTIVES DE RECHERCHE
Nous avons fait remarquer ci-haut plusieurs limites liées à la réalisation de cette étude. Ainsi,
en vue d’enrichir cette étude, l’on pourrait reprendre cette étude :
-
En augmentant la taille d’échantillon pour conforter les principaux résultats de cette
étude ;
-
Choisissant un autre échantillon que les clients des ateliers de couture ;
-
Etendre l’étude à toute la Côte-d’Ivoire.
Les conclusions de ces études complémentaires permettront de contribuer efficacement au
cadre de cette étude.
62
La mise en œuvre des méthodes d’analyse nous a permis de répondre à notre
problématique et d’affiner notre méthode de collecte et de traitement de donnée et d’analyses.
Afin d’assurer un caractère scientifique à notre étude, les méthodes qualitatives et quantitatives
ont été utilisées.
Cette étude met en relief l’impact de la qualité perçue par les clients du secteur de la
couture sur leur fidélité. La prise en compte de la pertinence de leur impact permettra une
analyse objective de ceux-ci.
63
CONCLUSION
GÉNÉRALE
64
Le développement remarquable du secteur informel caractérisé par l’ouverture des barrières à
la concurrence ainsi que les acteurs de ce secteur font face à de grands changements qui les
amènent à réévaluer leurs stratégies de fidélisation clients. Ce secteur en pleine croissance est
caractérisé par une forte concurrence. Vue la présence éminente de plusieurs ateliers de couture
dans le secteur informel ivoirien, va inciter les couturiers à étendre les actions marketing, dans
le but de fidéliser leurs clients et de freiner la volatilité de ceux-ci. Ainsi, face à ce grand nombre
de couturier, le client est confronté à une diversité d’offres sur le marché. C’est ce qui nous a
emmenés à nous poser la question de savoir quel est l’impact de la qualité perçu sur la fidélité
des clients dans le secteur informel ?
La réalisation de cette étude qui a pour objectif de montrer l’impact de la qualité perçu sur la
fidélité des clients dans le secteur informel, comprend quatre chapitres. Le premier chapitre
porte sur la présentation du cadre de l’étude et la revue de littérature ; le second aborde le cadre
théorique et conceptuel de la recherche ; le troisième traite de la méthodologie suivie dans le
cadre de notre étude et enfin, le quatrième étudie les résultats et leurs analyses.
L’analyse de ces résultats nous a permis d’aboutir principalement aux conclusions suivantes :
Les résultats basés sur l’appréciation de la qualité du service et le degré de satisfaction influence
très significativement et positivement le degré de fidélité des clients des couturiers. Tandis que
ceux basés sur la qualité de la relation client –couturier et la confiance influencent négativement
la fidélité et sont significatifs.
En termes d’implication managériale ces résultats nous ont permis d’aboutir à quatre classes
de client dans le secteur informel et notre étude propose aux manageurs du secteur informel en
Côte-d’Ivoire d’adapter leur management en fonction de ces différentes classes de clients
présent sur le marché ivoirien afin de les fidéliser davantage. Les manageurs doivent améliorer
la qualité de service et la satisfaction, mettre d’avantage l’accent sur la qualité de la relation en
créant un climat influencé par des relations solides qui permettront de fidéliser leur clientèle.
Entre autre mettre l’accent sur la confiance en respectant leur engagement, promesse, rdv afin
de mieux fidéliser leur client.
Malgré ces apports, cette recherche présente des limites qu’il est indispensable de souligner.
De notre point de vue, les limites de la recherche tiennent essentiellement à la démarche
65
méthodologie qui a été entreprise et pose le problème de généralisation des résultats de la
présente étude.
Ces résultats bien que ne reflétant pas totalement la réalité a priori trouvent leurs explications
dans des limites d’ordre méthodologiques et conceptuels. Les limites liées à la méthodologie
portent à la fois sur la position prise pour traiter notre sujet. En effet, notre limite est d’ordre
géographique vue qu’elle s'est limitée au niveau de la ville d’Abidjan. Par ailleurs l’une des
principales difficultés auxquelles nous avons été confrontés reste la représentativité des
échantillons ayant servi aux différents travaux de collecte, ainsi que la taille de l’échantillon.
Compte tenu de la rareté d’étude visant à montrer l’impact de la qualité perçu sur la fidélité
des clients dans le secteur informel. On ne peut qualifier cette étude que d’exploratoire, Elle
peut aider des recherches futures intéressantes. Celles-ci devraient au premier lieu remédié aux
limites évoquées plus haut. Nous pensons qu’elles devraient être orientées vers la fidélité des
clients. Autrement la confiance ne peut-elle pas avoir un rôle modérateur ou médiateur de la
fidélité. ? En dehors, de ces limites notre étude ouvre de même la voie à d’autres recherches.
Cependant, nous ne pouvons pas prétendre épuiser tous les aspects de ce thème qui est si vaste,
vu le temps qui nous fait défaut et nos moyens qui sont limités, c’est pour cette raison que nous
laissons la porte ouverte aux chercheurs qui veulent aborder ce sujet ou l’élargir.
66
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