DIEU EXISTE-T-IL OU PAS ?
LA DISCUSSION QUI VOUS DÉCAPE LES NEURONES !
Un professeur de philosophie athée parle à sa classe du problème que la science a avec Dieu.
Il demande à l’un de ses nouveaux étudiants de se lever.
Le professeur (P) : Tu
es un dévot
de Krishna (vous
pouvez remplacer
Krishna par le Christ,
Allah, Jéhovah ou qui
vous voulez), n’est-ce
pas ?
L’étudiant (E) : Oui,
monsieur.
P : Donc, tu crois en
Dieu ?
E : Absolument,
monsieur.
P : Dieu est-Il bon ?
E : Bien sûr !
P : Dieu est-Il tout-puissant ?
E : Oui !
P : Mon frère est mort du cancer, bien qu’Il ait prié Krishna de le guérir. La majorité d’entre
nous essayeraient d’aider ceux qui sont malades. Mais Krishna ne l’a pas fait. Comment ce
Krishna peut-Il être bon alors ? Hein ?
(L’étudiant garde le silence.)
P : Tu ne sais pas répondre, n’est-ce pas ? Recommençons, jeune homme. Dieu est-Il bon ?
E : Oui !
P : Satan est-il bon ?
E : Non !
P : D’où vient Satan ?
E : De…Dieu.
P : C’est cela. Dis-moi, le mal existe-t-il dans le monde ?
E : Oui.
P : Le mal est partout, n’est-ce pas ? Et c’est Dieu qui a tout créé, correct ?
E : Oui.
P : Alors, qui a créé le mal ?
(L’étudiant ne répond pas.)
P : La maladie n’existe-t-elle pas ? L’immoralité ? La haine ? La laideur ? Toutes ces choses
horribles existent dans le monde, non ?
E : Oui, monsieur.
P : Alors, qui les a créées ?
(L’étudiant ne répond pas.)
P : Dis-moi, tu crois en Krishna ?
E : Oui, professeur !
P : La science dit que tu as cinq sens, que tu utilises pour identifier et pour observer le monde
autour de toi. As-tu déjà vu Krishna ?
E : Non, monsieur.
P : Dis-nous si tu as déjà entendu ton Krishna.
E : Non, monsieur.
P : As-tu déjà touché ton Krishna, senti ton Krishna ou goûté ton Krishna ? As-tu déjà eu la
moindre perception sensorielle de Krishna ou de Dieu, en l’occurrence ?
E : Je crains que non, monsieur.
P : Néanmoins, tu crois toujours en Lui ?
E : Oui !
P : Conformément à un protocole empirique, vérifiable et démontrable, la science dit que ton
Krishna n’existe pas ! Qu’as-tu à dire là-dessus ?
E : Rien. Je n’ai que ma foi.
P. La foi ! C’est bien là le problème avec la science !
Un autre étudiant (E2) : Professeur, la chaleur existe-t-elle ?
P : Oui.
E2 : Et le froid existe-t-il ?
P : Oui.
E2 : Non, monsieur. Cela n’existe pas !
(L’amphithéâtre devient très calme avec la tournure des événements.)
E : Monsieur, vous pouvez avoir beaucoup de chaleur, toujours plus de chaleur, de la super
chaleur, de la méga chaleur, de la chaleur incandescente, un tout petit peu de chaleur ou pas
de chaleur du tout. Mais nous n’avons rien en terme de froid. Vous pouvez atteindre les 273°
degrés sous 0, ce qui est 0 chaleur, mais nous ne pouvons pas aller plus loin que cela. Il n’y a
aucune chose, telle que le froid. Le froid n’est qu’un mot que nous utilisons pour décrire
l’absence de chaleur. Nous ne pouvons pas mesurer le froid. La chaleur est énergie. Le froid
n’est pas le contraire de la chaleur, monsieur, c’est juste l’absence de chaleur.
(A présent, on entendrait voler une mouche dans l’amphithéâtre…)
E2 : Qu’en est-il de l’obscurité, professeur ? L’obscurité existe-t-elle ?
P : Oui ! Qu’est-ce que la nuit, s’il n’y a pas d’obscurité ?
E2 : Vous avez tort, encore une fois,
monsieur ! L’obscurité, c’est l’absence
d’une chose. Vous pouvez avoir une
faible lumière, une lumière normale,
une lumière brillante, une lumière
clignotante…Mais sans lumière
constante, vous n’avez rien et on
appelle cela l’obscurité, n’est-ce pas ?
En réalité, l’obscurité n’existe pas. Si
elle existait, vous pourriez rendre
l’obscurité plus obscure, non ?
P : Où veux-tu en venir, jeune homme ?
E2 : Monsieur, je veux en venir au fait que votre prémisse philosophique est viciée.
P : Viciée ? Peux-tu expliquer comment ?
E2 : Monsieur, vous travaillez sur la base de la dualité. Vous soutenez qu’il y a la vie et puis,
qu’il y a la mort, un bon Dieu et un mauvais Dieu. Vous considérez le concept de Dieu
comme une chose finie, une chose que l’on peut mesurer. Monsieur, la science n’est même
pas capable d’expliquer une pensée. Elle utilise l’électricité et le magnétisme, mais elle n’a
jamais vu et encore moins pleinement compris l’une ou l’autre. Considérer la mort comme
l’opposé de la vie, c’est ignorer le fait que la mort ne peut exister comme une chose
substantielle. La mort n’est pas le contraire de la vie ; c’est juste l’absence de vie. Maintenant
professeur, dites-moi : enseignez-vous aux étudiants qu’ils ont évolué à partir d’un singe ?
P : Si tu fais allusion au processus naturel de l’évolution, bien sûr que oui !
E2 : Avez-vous observé l’évolution de vos
propres yeux, monsieur ?
(Le professeur secoue la tête avec un sourire ;
il commence tout doucement à comprendre où
va mener la discussion…)
E2 : Etant donné que personne n’a jamais
observé le processus de l’évolution à l’œuvre
et puisqu’on ne sait même pas prouver que ce
processus est une tentative en cours,
n’enseignez-vous pas là votre propre opinion,
monsieur ? N’êtes-vous pas plus un prédicateur
qu’un scientifique ?
(Gros tumulte dans l’amphithéâtre)
E2 : Quelqu’un dans cette classe a-t-il déjà vu le cerveau du professeur ?
(La classe éclate de rire)
E2 : Quelqu’un ici a-t-il déjà entendu, senti ou bien touché le cerveau du professeur ? Non, à
première vue ! Donc, conformément aux règles établies d’un protocole empirique, stable et
démontrable, la science dit que vous n’avez pas de cerveau, monsieur ! Avec tout le respect
que je vous dois, comment pouvons-nous alors nous fier à vos conférences ?
(Silence dans la salle. Le professeur regarde l’étudiant, impassible.)
P : Je crois qu’il te faudra faire preuve d’une grande foi, mon garçon !
E2 : C’est tout à fait cela, monsieur ! Le lien entre l’homme et Dieu, c’est la foi. C’est tout ce
qui fait bouger les choses et qui les rend vivantes !
Heart2Heart
Septembre 2004
