
*ēas 
*ēat 
*ēat 
*eāmus 
*eātis 
*ēant 
Les finales ainsi réduites dans le cas de ces verbes par dissimilation se sont par analogie 
étendues à tous les autres verbes, ceux qui ne présentaient pas les deux[b] envisagés.  
B) A partir des finales *eam, *eas, … l’évolution phonétique ultérieure est régulière. ẹ 
tonique libre se diphtongue › ei (XIe) 
a en situation finale ou finale devant s, t, ou nt va s’assourdir en e sourd 
Problème de t final de 3 : t final a subsisté sous la forme t alors qu’on attendait normalement 
sa transformation en constrictive θ et la disparition de la constrictive. 
C) Pour eāmus et eātis le résultat phonétique correspond à une évolution difficile hors 
programme. 
III. Evolution des formes primitives de l’AF jusqu’aux formes du FM 
a Les modifications de nature phonétique 
1) Pour 3, milieu XIe e sourd s’efface, effacement dû probablement à la durée très 
brève de cette voyelle devant t final 
2) Pour 1, 2, 3, 6 : évolution de la diphtongue ei ; ei › oi › we (fin XIIe) 
Lp (2e partie du XIIIe) we › e ouvert. Entre le XIVe et le XVIe siècle, cette prononciation e 
ouvert gagne du terrain, non seulement dans l’usage de la bourgeoisie, mais également 
semble-t-il dans l’usage de la noblesse. Progression facilitée par la présence à la cour de 
nombreux italiens incapables de maintenir la prononciation correcte. A partir de la fin du 
XVIe et au XVIIe siècle, la prononciation e ouvert (toujours graphiée oi) est admise par toute 
la population. C’est en 1835, que dans la sixième édition du dictionnaire de l’académie, les 
finales de l’imparfait sont écrites ai. 
Pour les consonnes finales s et t, cf cours de 2e année.