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VI
Résumé
Parmi les carburants alternatifs à l’essence et au diesel, le gaz naturel pour véhicules
(GNV) constitue une des solutions les plus intéressantes pour atténuer la dépendance
énergétique du secteur des transports vis-à-vis du pétrole et contribuer à la protection de
l’environnement. Le problème de la pollution de l’air est de plus en plus important sur notre
planète, à cause entre autre du trafic de plus en plus intense. Pour cette raison les
législateurs de la plupart des pays ont sensiblement renforcé leur réglementation pour les
véhicules à moteur afin de répondre aux engagements prévu par le Protocole de Kyoto.
Les moteurs alimentés au gaz naturel pour véhicules (GNV) émettent en général 70%
moins de CO et 23% moins de CO2. En plus, les émissions de NOx sont notablement réduites.
Malheureusement les avantages du gaz naturel sont partiellement anéantis par la présence
du méthane imbrulé (environ 2000 ppm) dans les gaz d’échappement. Le méthane possède
un potentiel de réchauffement global 21 fois plus grand que le dioxyde de carbone.
La combustion du méthane imbrulé dans les gaz d’échappement représente de nos jours un
défi technologique, à cause entre autre de la grande inertie chimique du CH4 et la faible
température des gaz d’échappement sortant du moteur (500-550 °C).
L’objectif principal de ce projet de recherche était de mettre en œuvre et d’évaluer
l’applicabilité d’une nouvelle technologie, exploitant le concept du réacteur auto-cyclique,
pour la post-combustion de faible teneur de méthane dans les gaz d’échappement des
moteurs au gaz naturel.
D’abord sur la base des données disponibles dans la littérature, on a développé un
simple modèle mathématique monodimensionnel (HT1-Dt), afin d’établir les dimensions d’un