LES ANNÉES MANQUANTES DE LA VIE DE JÉSUS - PETER PHIPPS

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LES ANNÉES MANQUANTES DE LA VIE DE JÉSUS
ET
L’ÉVANGILE DE SAINT ISSA
Un des textes les plus éclairants a été découvert au Tibet par Nicholas
Notovitch. Il s’agit de l’Evangile de Saint Issa.
Le nom ‘’JÉSUS’’ s’écrit ‘’IESU’’ en latin, ‘’IESOUS’’ en grec, ‘’ISA’’ en sanscrit et
‘’ISSA’’ en tibétain.
Cette œuvre relate les ‘’années manquantes’’ de Jésus. Elle contribue à
apporter une connaissance très précieuse sur sa nature, ses enseignements et
ses activités.
Dans son discours de Noël prononcé en 1978, Sathya Sai Baba l’a authentifiée
comme un témoignage légitime sur Jésus qui relate particulièrement les
‘’années manquantes’’ :
‘’Le nom originel de Jésus était Isa, qui sonne comme Sai, quand on le
répète. Isa et Sai signifient tous les deux Ishwara, Dieu, l’Absolu éternel, Sat-
Chit-Ananda (Etre-Conscience-Félicité). Dans le manuscrit du monastère
Jésus passa quelques années, son nom est écrit ‘’Issa’’, ce qui signifie le
Seigneur de tous les êtres vivants’’…
INTRODUCTION
L’Eglise chrétienne se caractérise par une organisation maintenant fragmentée en des
centaines d’organisations plus petites et qui prétendent chacune représenter et détenir la
vérité que Jésus-Christ a apportée au monde. Il existe un corps doctrinal ‘’en vrac’’ qui est
considéré comme ‘’orthodoxe’’ et qui a eu tendance à évoluer et à changer avec le temps.
L’Eglise a parfois été influencée, voire contrôlée par des empereurs dont les intérêts étaient
plus politiques que spirituels et guidée par des papes qui ressemblaient très peu au Christ
dans leurs ‘’propres’’ caractères. Les théologiens se sont également efforcés de produire un
corps doctrinal et un enseignement qui servaient les buts de l’Eglise et qui tentaient de
trouver la vérité. Il existe des preuves que certaines Ecritures ont été altérées pour
s’adapter aux objectifs des groupes dirigeants et que l’histoire a été adaptée pour renforcer
le pouvoir des chefs.
Il serait surprenant, étant donné la nature fortement monolithique de l’Eglise et les
tentations, ainsi que les opportunités rencontrées par la hiérarchie de l’Eglise qu’avec le
temps des ‘’erreurs’’ ne se soient pas glissées en cours de route…
Peut-être que la plus grave de ces erreurs concerne la vie de Jésus-Christ et spécialement ses
liens avec l’Inde durant les années ‘’manquantes’’ (entre son adolescence et ses 30 ans) et
après sa résurrection. Les chrétiens minimisent même, s’ils ne la nient pas, sa propre
relation rapide avec l’Inde à l’époque des apôtres.
LE LIEN AVEC L’INDE
L’Eglise a officiellement choisi d’oublier et de supprimer tout lien historique entre l’Inde et le
christianisme durant l’époque préchrétienne et l’époque du Christ. Elle a aussi refusé
d’accepter que Jésus ait pu jamais se rendre en Inde ou avoir été influencé par des
enseignements originaires de là-bas. En dépit des limites reconnues dans le récit des quatre
évangiles canoniques et la maigreur de la documentation acceptée, les chrétiens nient
généralement la possibilité que le christianisme puisse avoir des racines dans toute partie du
monde située à l’est de la Mésopotamie ou une parenté spirituelle avec une autre religion
que le judaïsme.
Les preuves qui se sont accumulées concernant les années ‘’manquantes’’ de Jésus sont
généralement balayées sans aucun examen sérieux. Même l’œuvre de Thomas Didyme en
Inde est rejetée par beaucoup de chrétiens, spécialement par les Protestants. La négation de
telles possibilités a permis au christianisme de s’isoler et de préserver son exclusivité en tant
que religion, mais au prix de refuser la vérité de son propre héritage.
LES ANNÉES ‘’MANQUANTES’’ DE JÉSUS
Les enseignements orthodoxes soutiennent que Jésus a poursuivi le métier de son père, qui
était charpentier, jusqu’au début de sa mission en Palestine. Les dirigeants de l’Eglise
argumentent que, s’il avait fait quoi que ce soit d’inhabituel ou de remarquable, cela aurait
été mentionné dans les Evangiles et comme rien n’est mentionné, il s’ensuit, selon cet
argument, que rien de remarquable ne s’est produit dans la vie du Fils de Dieu au cours de
ses premières années de maturité.
Les témoignages acceptés dans la Bible se trouvent principalement dans l’Evangile de Luc qui
nous donne un récit détaillé de la conception et de la naissance de Jésus et quelques aperçus
sur sa prime enfance. Luc mentionne également un épisode très parlant, lorsqu’à l’âge de
douze ans, alors que lui et sa famille se trouvaient à Jérusalem, Jésus fut perdu de vue par
ses parents qui durent se mettre à sa recherche et ils le retrouvèrent dans le temple,
sidérant les maîtres juifs par sa compréhension des enseignements spirituels. Il discutait
manifestement d’une doctrine qui aurait dû normalement dépasser l’entendement d’un
garçon normal de son âge.
Luc mentionne que Jésus reprocha doucement à ses parents leur inquiétude, car ils auraient
dû réaliser qu’il devait se trouver dans la ‘’Maison de son Père’’. Cet épisode suggère que
Jésus était déjà très développé spirituellement et que ce fait était connu de ses parents. Il
était sans doute directement guidé par son Père céleste et sa connaissance des questions
spirituelles était déjà d’inspiration divine. La Bible ne contient pas d’autre référence
concernant ce jeune homme remarquable et manifestement divinement inspiré, sinon une
référence dans l’Evangile de Luc : ‘’Et Jésus grandissait en sagesse, en âge et en faveur
devant Dieu et devant les hommes.’’
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Les historiens traditionalistes de l’Eglise présument
que Jésus travaillait comme un charpentier et qu’il n’a rien fait de remarquable. C’est une
conclusion qui est très difficile à accepter et on sait maintenant qu’elle est fausse, comme
nous le démontrerons par la suite.
La prochaine référence biblique à Jésus est son baptême à l’âge de 30 ans, des œuvres de
son cousin, Jean le Baptiste. Malgré la proximité de leurs liens familiaux, Jean n’avait tout
d’abord pas reconnu Jésus. Le fait de ne pas l’avoir reconnu aurait été tout à fait
remarquable, si Jésus avait passé les 18 années précédentes en Palestine, comme la doctrine
orthodoxe voudrait nous le faire croire. Il serait en fait plus raisonnable de conclure que
Jésus avait été ailleurs durant au moins un bon nombre d’années et si on l’accepte, il n’était
sans doute pas qu’un simple charpentier. La conclusion que Jésus ne travaillait sans doute
plus comme un charpentier ouvre alors la porte à l’importante question de savoir où Jésus
était parti depuis l’âge de 12 ans et ce qu’il avait fait.
La question des années ‘’manquantes’’ de Jésus est depuis des siècles un sujet de
spéculation et de discussion parmi les chrétiens. La question est importante, par rapport à
l’exclusivité de leur foi. Si on pouvait établir que Jésus avait voyagé en dehors de la Palestine
à l’âge adulte, alors il est possible qu’il ait eu des contacts avec des voies religieuses et
spirituelles autres que le judaïsme, il est possible qu’il ait appris de ces religions et il est
possible que lui-même ait insufflé ses enseignements dans ces religions.
Le christianisme orthodoxe insiste généralement sur la révélation unique apportée par Jésus
et sur la voie du salut particulière offerte par le christianisme. Traditionnellement, les
chrétiens rechignent à accepter l’influence ou la valeur des autres voies. Ils redoutent que si
Jésus avait enseigné son Evangile à des gens autres que ceux vivant en Israël, il pourrait alors
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Lc 2.52
y avoir d’autres traditions en dehors de celles de l’Eglise occidentale et certains pourraient
considérer une telle conclusion comme une menace pour les dirigeants des Eglises
chrétiennes qui pourraient craindre que la foi de leurs ouailles soit affaiblie, sil s’avère que
l’enseignement traditionnel est faux.
LES ARGUMENTS QUI S’OPPOSENT AU RÉCIT ORTHODOXE
Les premiers disciples doivent avoir été au courant des années formatives de Jésus et
pourtant, il n’y a aucun témoignage dans les sources chrétiennes orthodoxes. Les comptes-
rendus qui sont acceptés par l’Eglise sont manifestement fragmentaires et incomplets.
Plutôt que d’accepter la conclusion que rien n’a jamais été consigné concernant les années
‘’manquantes’’ de la vie de Jésus, on doit aussi étudier la possibilité que les comptes-rendus
qui avaient été faits ont été ‘’révisés’’ pour ôter toute référence qui pourrait contredire les
enseignements officiels de l’Eglise.
Nous sommes forcés de conclure qu’ou bien Jésus n’avait rien fait du tout qui valait la peine
d’être noté ou que ces notes ont peut-être été délibérément et systématiquement
expurgées de toute référence à ces années ‘’manquantes’’. Accepter la première alternative
serait franchement faire preuve d’une naïveté déraisonnable et accepter l’autre possibilité
signifie qu’il faut trouver des réponses en dehors des traditions orthodoxes.
Il me semble étrange que des récits détaillés des circonstances de sa naissance et de la fuite
de sa famille en Egypte pour échapper au massacre des enfants ordonné par Hérode aient
été notés, mais très peu d’autres choses de son enfance.
L’implication qu’une âme spirituellement très développée n’ait rien fait de remarquable
pendant les 18 années qui suivirent requiert pas mal de crédulité, spécialement du fait qu’il
était réputé ‘’avoir grandi en faveur devant Dieu et devant les hommes’’, simultanément !
S’il avait fait quelque chose de remarquable, on se serait attendu à ce que les biographes le
sachent et qu’ils y fassent peut-être référence, mais l’absence totale de références
concernant ces années ‘’manquantes’’ conduit à la suspicion que l’Eglise primitive était au
courant, mais qu’elle a choisi de rayer toute référence à ces années ‘’manquantes’’ des
témoignages et comme à ce jour, le Vatican refuse de mettre à disposition pour étude la
grande quantité de documents anciens qu’il conserve, nous devons nous demander ce qu’il
cache et pourquoi ? Supprimer la vérité pour garantir une position de pouvoir est l’œuvre
d’une conscience mue par la peur et non par Dieu et est indigne de ceux qui prétendent
représenter Dieu sur Terre.
Si l’on examine l’histoire de la constitution de la Bible, des altérations des comptes-rendus
se seraient parfaitement alignés avec les objectifs politiques des dirigeants de l’Eglise
romaine primitive.
DES INFLUENCES EXTÉRIEURES SUR LA FAMILLE
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