
Le dogmatisme religieux a conduit les nations sur le chemin des Croisés et le dogmatisme
scientifique dans les sciences humaines a conduit le matérialisme idéologique vers des
luttes idéologiques et aux dictatures des prolétariats.
Le dogmatisme religieux et le dogmatisme scientifique sont tous les deux,
pédagogiquement parlant homogènes et ne concèdent nulle autre hétérogénéité, à
l’imagination et au culturel.
Le dogmatisme scientiste cherche toujours des armes, moins postulées par les évidences.
Il s’attaque avec plus de matérialité, les institutions scolastiques. Le dogmatisme religieux-
toujours véhément- va brandir son spectre de l’inquisition. Il s’attaque avec austérité : les
nouvelles idées, les pensées novatrices- suspectées d’éréthisme- et contraires au dogme.
Que n’a-t-on écrit aujourd’hui sur l’incrédulité des preuves irréfutables qui font passer
l’interprétation des textes bien en deçà des limites, des techniques de preuves et de
méthodes?
Soyons réalistes ! Même si nous n’adhérons pas au plus haut degré des critères, en matière
de preuves de la vérité scientifique et religieuse. Le bon sens de la raison est en mesure
d’évaluer non tout le savoir scientifique qui remplit aujourd’hui des bibliothèques
immenses. Mais une synthèse thématique solidement étayée par les évidences saura faire
parler les faits, d’un côté et rendre la justice de l’autre !
Toutefois, de vigoureux efforts sont nécessaires pour distinguer le fait de la spéculation, la
réalité de la supercherie, que ce soit dans les champs scientifiques ou religieux.
Que ne voit-on, des hommes spécialisés au maraudage, chercheur de plus valu, venir
débroussailler les vestiges des civilisations et exhumer des cultures lithiques un reliquat
d’ancienneté qui attire de nombreux faussaires? C’est ainsi que des canulars de produits
lithiques, contrefaits pour être vendus, ont réussi à duper les regards les plus avisés des
experts internationaux de la paléoanthropologie.
En 1908, un archéologue faussaire découvrit deux fossiles séparés. L’un était un crâne
d’homme moderne et l’autre une mâchoire d’orang-outang. Il les a superposés en canular
et les a vulgarisés pour le principe d’un préjugé scientifique.
Les paléoanthropologues britanniques furent dupés et ne s’aperçoivent pas de la
falsification de Piltdown. Ce fossile ajusté par de vieux os fut enseigné par les maîtres et
retrouvé dans les manuels scolaires jusqu’en 1953, date à laquelle on découvrit la
supercherie. Il venait illustrer l’idée forte durant toute cette période que l’homme
descendrait du singe.
Ce fossile, connu sous le nom « d’homme de Piltdown » est maintenant prouvé qu’il s’agit d’un
canular colporté en mythe scientifique.
Si le singe partage morphologiquement certains caractères de l’humain cela ne veut pas
dire pour autant que l’homme descend d’une lignée évolutive de paninis.
Or, les paléoanthropologues continuent à croire qu’un fossile de primate présentant à la
fois des traits simiens et des caractères humains, devait forcément être notre ancêtre !