Telechargé par Feuaim Hamdi

Prologue

Prologue
Les sciences en général ont connu un essor considérable, durant le XIX e et le XXème
siècles. Les observations scientifiques et les savoirs technologiques cumulés,au cours des
siècles, ont enrichi le corpus privilégié des Académies. Les sciences - fondamentales et
expérimentales - ont engendré des conceptions nouvelles du monde. Elles ont
bouleversé les mentalités, réformé des dogmes établis. Elles ont par les fruits laborieux de
l’intelligence scientifique, créés du renouveau et ont étayés des thèmes propices à la
philosophie, à la métaphysique et à la spiritualité des êtres. Elles sont parvenues à
peaufiner des réponses aux questions des plus illustres comme …
Que Sommes-nous ? D’où venons-nous ? Où allons-nous ? Sommes- nous seuls dans
l’univers ? Ces questions récurrentes sont devenues des leitmotivs à la science. La quête
du « comment » a fini par rejoindre les grandes interrogations du « pourquoi » des choses.
Ainsi, la physique quantique qui hier s’imprégnait du monde corpusculaire pour
comprendre le monde des étoiles, a fini par jalonner des idées du probable et de
l’approximative dans l’immensité des cieux.
Le dénombrement des actions quantiques improbables, a irrité au siècle dernier le cercle
des lauréats de la physique. Le physicien Albert Einstein (1879-1955), théoricien de
l’espace-temps, s’était opposé au pionnier de la physique quantique Niels Bohr (1885–
1962) parce qu’il ne voyait pas de bons augures le calcul des énergies imprévisibles. Il
n’accordait pas à cette science des quantas son audit indécis de chiffres. Il a laissé
entendre à ses collègues dans ses critiques que:
- « Dieu ne jouait pas aux dés ».
Une idée ironique jetée, au siècle dernier, sur le pavé de la spéculation, avait fait couler
tant d’encre dans les impressions de la presse écrite scientifique.
Albert Einstein ne voyait pas dans la statistique quantique des déterminants prometteurs
si ce n’était qu’il accordait à la physique quantique les faveurs d’une discipline de
recherche statistique encore incomplète. La méthode de Thomas Young (1773-1829) qui
eut le mérite d’expliquer le double caractère de la lumière à la fois particule et onde, ne
pouvait prétendre expliquer judicieusement, les événements quantiques par des
décomptes probables et à tout hasard azimut.
Les physiciens actuels avec leur dispositif d’accélérateurs de particules retrouvaient dans
les événements du moment, des corrélations crédibles pouvant résoudre ou expliquer les
équations probables! Le monde de la prospection corpusculaire, a formulée des formules
aux équations quantiques ouvrant à la dimension de l’infiniment petit de probables
explications de l’immensité des cieux.
Cette idée des quantas a ouvert au plan philosophique, des réflexions qui titillent les
principes de la didactique des éthiques et des préceptes religieux. Mais si la physique
quantique a bousculé les idées déterministes du monde des religions monothéistes, en
est-il de même des principes enregistrés dans les doléances des préceptes coraniques ?
Certainement non ! Et loin s’en faut l’idée d’imiter cet adage arabe qui dit : « Opinez des
idées contraires et l’attention vous fera connaître! ». La question est de savoir, en quoi la physique
quantique ne dérogerait pas les principes théologiques développés par le Coran ? Et,
combien même elles dérogent ! Les joutes d’hommes de science en dépit des irritations
personnelles font instruire la pensée générale et la communication scientifique.
Des pertinences d’idées peuvent se faire remarquer et sauront peut-être nourrir le monde
culturel d’un élan nouveau. Ils nourriront aussi bien la réflexion savante que la pensée
populaire. Les débats qui peuvent surgir, conduiront le réfléchi en ce domaine particulier
de la science et la religion vers plus de connaissance, de dialogue et de concertations
réciproques.
Les hommes de science du monde musulman ne sont pas souvent conviés à ces débats.
Et pourtant, ils peuvent contribuer à la réflexion générale qui placerait le savoir
théologique sur le terrain, de la réconciliation, de l’entente, d’approchement avec les
sciences du monde moderne. La théologie islamique -au même titre que la théologie
judéo-chrétienne trouve dans les thèmes scientifiques proposés par la révélation, des
versets qui attesteraient les observations scientifiques.
Une jointure qui se justifierait par des vérités concordantes et des certificats d’authenticité.
Des vérités circonstanciées par les versets coraniques vont de pair avec les idées de la
pensée scientifique.
Le clivage science /religion serait désavoué par les moult découvertes scientifiques.
Le « réfléchi en science » retrouve de commune mesure avec les versets du Coran.
La science découvre, à son insu, de l’intégralité, de l’authenticité dans les paroles
solennelles et la véracité que contiennent les écritures de la Révélation.
Le Coran, à lui seul, présente par bien des aspects de lecture, des versets pareils à des
thématiques séduisantes. Ils sont pourvus de scientificité, et restent compatibles avec les
démonstrations de la science d’aujourd’hui.
Ces textes irréfutables, qu’on ne peut amputer à la révélation deviennent identiques, dès
lors, que la matière déterminée, montre, combien les preuves passées à la démonstration,
sont de même nature : Ils développent des points communs et rendent les vis-à-vis
complémentaires.
Une créance retrouvée par la comparaison mais qui ne voudrait pas être seulement, des
textes sacrés apposés à la science. Cet aspect d’étude relève, plutôt, de l’amateurisme
culturel, dont les développements scientifiques seraient vites comparés aux textes sacrés.
Il s’agit de proposer une étude qui examine les idées développées par la science, voire leur
démonstration,et de vérifier,si les versets de la Révélation correspondent aux thèmes
développées par la science !
Ces derniers temps, nous avons assisté à l’émergence d’intellectuels, de toutes professions
confondues, plus versés dans l’idéologie que dans les sciences, dont le talent réclamerait
une meilleure cause… Mais voilà, qu’ils travaillent avec acharnement à anéantir le prestige
de l’Islam.
Nonobstant ceux-là, d’autres poussés par les influences néfastes, des fixations arrêtées sur
les digressions, les dérapages et les errata des idéologues religieux, eurent l’audace insensée
de vouloir éloigner le Créateur de ses œuvres et faire passer la toute-puissance dans une
lecture tout éloignée de son enseignement.
Des tendances dangereuses qui placeraient nos convictions, hors du commun, dans des
aventures multiples et des déprédations enthousiastes, en de vastes tournées, contre :
l’entente, la cordialité et la fraternité.
Le dogmatisme religieux a conduit les nations sur le chemin des Croisés et le dogmatisme
scientifique dans les sciences humaines a conduit le matérialisme idéologique vers des
luttes idéologiques et aux dictatures des prolétariats.
Le dogmatisme religieux et le dogmatisme scientifique sont tous les deux,
pédagogiquement parlant homogènes et ne concèdent nulle autre hétérogénéité, à
l’imagination et au culturel.
Le dogmatisme scientiste cherche toujours des armes, moins postulées par les évidences.
Il s’attaque avec plus de matérialité, les institutions scolastiques. Le dogmatisme religieuxtoujours véhément- va brandir son spectre de l’inquisition. Il s’attaque avec austérité : les
nouvelles idées, les pensées novatrices- suspectées d’éréthisme- et contraires au dogme.
Que n’a-t-on écrit aujourd’hui sur l’incrédulité des preuves irréfutables qui font passer
l’interprétation des textes bien en deçà des limites, des techniques de preuves et de
méthodes?
Soyons réalistes ! Même si nous n’adhérons pas au plus haut degré des critères, en matière
de preuves de la vérité scientifique et religieuse. Le bon sens de la raison est en mesure
d’évaluer non tout le savoir scientifique qui remplit aujourd’hui des bibliothèques
immenses. Mais une synthèse thématique solidement étayée par les évidences saura faire
parler les faits, d’un côté et rendre la justice de l’autre !
Toutefois, de vigoureux efforts sont nécessaires pour distinguer le fait de la spéculation, la
réalité de la supercherie, que ce soit dans les champs scientifiques ou religieux.
Que ne voit-on, des hommes spécialisés au maraudage, chercheur de plus valu, venir
débroussailler les vestiges des civilisations et exhumer des cultures lithiques un reliquat
d’ancienneté qui attire de nombreux faussaires? C’est ainsi que des canulars de produits
lithiques, contrefaits pour être vendus, ont réussi à duper les regards les plus avisés des
experts internationaux de la paléoanthropologie.
En 1908, un archéologue faussaire découvrit deux fossiles séparés. L’un était un crâne
d’homme moderne et l’autre une mâchoire d’orang-outang. Il les a superposés en canular
et les a vulgarisés pour le principe d’un préjugé scientifique.
Les paléoanthropologues britanniques furent dupés et ne s’aperçoivent pas de la
falsification de Piltdown. Ce fossile ajusté par de vieux os fut enseigné par les maîtres et
retrouvé dans les manuels scolaires jusqu’en 1953, date à laquelle on découvrit la
supercherie. Il venait illustrer l’idée forte durant toute cette période que l’homme
descendrait du singe.
Ce fossile, connu sous le nom « d’homme de Piltdown » est maintenant prouvé qu’il s’agit d’un
canular colporté en mythe scientifique.
Si le singe partage morphologiquement certains caractères de l’humain cela ne veut pas
dire pour autant que l’homme descend d’une lignée évolutive de paninis.
Or, les paléoanthropologues continuent à croire qu’un fossile de primate présentant à la
fois des traits simiens et des caractères humains, devait forcément être notre ancêtre !
Devant de telles convictions nous ne pouvons leur dire que l’homme n’est qu’un cousin
lointain des primates. Et que le chaînon qui « réembranche » l’homme sur la lignée des
singes est toujours manquant.
Si la paléoanthropologie s’est vu octroyé des faussaires de haut vol, nous avons
l’assurance des hommes plus sérieux dans la recherche rendront un jour, par la
constatation des preuves passées à l’examen, une révélation beaucoup plus sublime et plus
étendue qui rectifiera les erreurs de nos connaissances scientifiques et nos interprétations
surannées. Des démonstrations plus approfondies en combleront nos lacunes et nous
donneront une intelligence plus profonde de nos questions et de nos attentes.
Les sciences et le progrès technique jouissent de nos jours, de la plus haute estime, aux
yeux de tout le monde. La science fondamentale sert de parterre au progrès scientifique et
au progrès technique. L’inverse est aussi vrai, le progrès scientifique sert les mentalités
pour une modification des dogmes traditionnels.
Les découvertes scientifiques font naître des conceptions nouvelles et enrichissent le
monde réel et le monde de la pensée. Les conceptions enrichissent les débats et font
naître des arguments nécessaires pour s'opposer aux prétentions idéologiques d’autrefois.
Le dogmatisme scientifique et le dogmatisme religieux, sont les séquelles des certitudes
anciennes et des schismes périmés. Des préjugés, qui descendent d’un « monopolisme »
d’idées et d’un totalitarisme de pensées subjectives qui tirent leurs influences, non des
concerts de la science, mais de l’absolutisme déconcertant des prétentions idéologiques
rapportées à la science. Souvent, ces dernières triomphent sur le pavé de la spéculation
culturelle.
La vulgarisation n’est pas pour autant lésinée. Les idées ne s’élaborent plus sur l’essor
cumulatif du savoir, mais s’en vont chercher du terrain déjà conquis pour le transformer
en courant d’idées radicales.
Ce n'est pas un hasard, si les pamphlets des radicaux, vinrent s'adjoindre une foule de
livres populaires qui vulgarisaient les découvertes scientifiques modernes et fournissent,
ainsi, des armes non négligeables pour arracher à la spiritualité, l'essentiel des sciences
exactes.
La découverte des lois qui régissent le monde physique et celui de la nature, a permis de
franchir la pensée, sur certaines irrégularités de croyance. L'étude attentive des
phénomènes naturels et physiques a permis de faire ressortir des épistèmes nouveaux
capables de révolutionner aussi bien le monde conceptuel de la physique que celui de la
pensée générative.
C’est ainsi qu'au XVII ème siècle, Galilée est marqué par l’histoire de la culture. Il est
considéré comme le symbole, de la bataille livrée par les hommes de science, contre les
autorités d’alors. La science plaidait, déjà, pour les libertés fondamentales de la recherche.
Galilée, avec sa lunette, avait remis tout en question et avait découvert la loi de la chute
des corps et le mouvement parabolique des projectiles.
Les lois de Kepler, celle du mouvement des planètes, Huygens de son traité sur la
réfraction de la lumière, de Boyle qui s’est attaqué à la philosophie d’Aristote, pour
proposer un monde corpusculaire composé de particules élémentaires
fondamentales, capable de réorganiser la matière.
Il s’est déterminé à en croire, à la nécessité d’une observation objective et des
expérimentations, vérifiables en laboratoire. Une résolution qui l’a conduit à découvrir la
loi physique des gaz parfaits.
La théorie de la gravitation universelle, élaborée par Newton, a bouleversé les
conceptions physiques et métaphysiques du XVIII ème et XIX ème siècle. Pour Newton, la
force qui fait tomber la pomme et retient la Lune autour du Soleil, est non seulement
identique mais la même.
Puis Einstein, au début de notre siècle, nous proposait un modèle de l’Univers, fondé sur
une nouvelle théorie de la relativité. Il considéra le temps comme une quatrième
dimension et montre que la gravitation est en réalité une force fictive, provoquée par la
courbure de l’espace-temps. Dès l’instant, où la théorie paraissait vérifiable, les autres lois,
devinrent approximatives. Pendant que la physique d’Einstein gagnait en exactitude, les
lois des mouvements des corps célestes obéissaient à du relatif et permettaient aux savants
d’établir des prévisions des phénomènes naturels avec une précision équivalente à celle
des mesures qui permettraient de les observer.
À la suite de ces découvertes, s’est développée, l’idée que les phénomènes naturels, étaient
tous régis par des lois qui gouverneraient le monde. La causalité qui régnait en maître
absolu dans la nature, s’était transformée, peu à peu, au fil des ans, en causalité de
circonstance. Une causalité ponctuelle.
L’habituel et le fondamental sont devenus des termes dialectiques. La chute des corps
habituels rendait compte des causes profondes de la pesanteur.
La cause de tout phénomène n’était que des effets entièrement déterminés par des
antérieurs, sans lesquels les phénomènes eux-mêmes n’auraient pas eu lieu. La cohérence
des énoncés scientifiques, s’annonçait vertueuse, parce qu’elle reconsidérait : les
échelles des temps, la mobilité des événements, la simultanéité des actions diverses avec
les probabilités du hasard ; la liberté des équations Aux Frontières des inconnues sans en
feindre l’arbitraire quelconque, si ce n’est l’équation divine qui gouvernerait le monde.
Une idée semble-t-il médité par Einstein, lui value une autorité dans la science pour avoir
introduit une équation de la constante cosmologique qui gouvernerait le monde L’abbé
Lemaître, lui-même célébra cette idée pour l’introduire dans son « atome originel » et la
confina dans ses équations expansives de l’Univers. La philosophie de la nature, de
l’univers, qui nous régis, déduite de l’observation ajustée et des expériences scientifiques,
a montrés, que la matière disparaissait, lors d'une combustion.
L’émanation gazeuse prenait une forme de particule volatile invisible. La mesure des
masses permit de constater que, dans ce processus, le poids total des composés, ne
diminuait pas et que, par conséquent, aucun des composés n'était détruit. Cette
découverte fut généralisée, en un principe nouveau. Certaines grandeurs mesurables
devenaient constantes ; la matière ne pouvait se détruire, lors d’une réaction chimique.
Seules changeaient les formes et les combinaisons.
Lavoisier prescrivait cette loi dans les écritures des réactions de tous les éléments
chimiques et permettait de prévoir la formulation des éléments constitutifs des nouvelles
molécules. Ainsi, la science avec son principe de conservation de la matière rendait, plus
qu’évidentes, les écritures coraniques.
Les principes qu’enseignait le sage Luqman, à son fils, sont devenus des axiomes
fondamentaux de la physique.
« Ô mon fils ! Nul poids d’un corpuscule qu’il ne soit d’un sénevé. Qu’il ne soit enfoui dans un rocher,
dans le ciel ou dans la Terre ne s’éloigne. Tout revient à Dieu ! »*.
Par son enseignement Luqman en sage conseiller venait d’inscrire une loi de la
conservation de la matière ou de la masse. Il venait en précurseur précéder Antoine de
Lavoisier dans son expression qui dit : « rien ne se perd, rien ne se crée, tout se
transforme ». Mais pour Luqman sa devise était : « rien ne pouvait se perdre dans l’absolu,
tout se recrée, se transforme, et, ressuscite dans la main de Dieu ». Pour Luqman, le
mouvement perpétuel de la transformation, ne s’arrêtait pas au monde de la matérialité
d’aujourd’hui ; il l’étendait jusqu’à la résurrection des formes initiales.
Le savoir et la main de Dieu sont pourvus d’Omniscience pour ressusciter cet ensemble.
Plus importants encore furent les requêtes du Coran de nous inciter à faire des recherches
scientifiques, de nous déplacer dans la nature. De s’enquérir de la création, de remonter le
processus du temps, de revoir le lignage historique des espèces et comprendre l’entament
de la création. Création après création, la Création devient en Islam, générative. « Circulez
sur Terre et voyez comment l’Omniscient a entamé la création » écrit le Coran.
La question des origines devenait, dès lors, une question si chère à Darwin que la
classification des espèces était devenue un périple à gagner et un principe de l’évolution.
L’idée a sans doute dérangé les prétentions et les préjugés d’autrefois. Mais du moment où
le monde vivant était devenu multiple et varié, la découverte du sexe, comme un principe
procréateur et moteur de l’évolution. La création originale de l’homme a basculé comme
un soubresaut de l’histoire et a casé l’homme sur un arbre commun de l’évolution.
Sourate intitulée : « Luqman », au verset (15).
« Dieu a entamé la création de toute espèce à partir de l’eau.
Des espèces accommodées au mode de locomotion : reptatoire, bipède ou quadrupède »
Mais quelle que pourrait être le degré des véracités qui mettraient en corrélation, la
révélation coranique et les thèmes abordés par la science moderne. Ces évidences sont
corrélées comme si la révélation et la science obéissaient à une même logique.
La recherche de la vérité.
Une genèse ombilicale coordonne ces deux membres d’une même famille en laissant
entrevoir un degré de parenté et une prééminence culturelle certifiée de l’une sur les
savoirs expérimentés de l’autre. Une ascendance culturelle comme si les réflexions
académiques de la recherche scientifique concouraient aux mêmes états d’esprit des
accréditations des versets de la révélation coranique.
Une loi héréditaire mendélienne semble être tracée entre les préceptes coraniques et les
découvertes de la science d’aujourd’hui.
Le lecteur attentif à la sélection des écritures retrouve des transmissions des caractères. Il
retrouve aussi bien les caractères dominants et récessifs entre la culture des prophètes et
celle des hommes de science. De génération en génération les hommes de science ont
hérité des caractères et sont devenus que ne déplaisent aux autres. À ceux d’une part, qui
sous quelques pulsions idéologiques tentent de séparer la recherche des fondements de la
révélation coranique de la recherche de la science en général. Et a celui également, qui par
quelques destins funestes de certains disciples de prophètes voudraient au nom
des différents schismes se placer sur la descendance directe du Prophète.
Or, les seuls véritables testamentaires du bien légué par les prophètes sont les hommes de
sciences et nuls autres.
Le Messager d’Allah n’avait-il affirmé dans un hadith cité par Ibn Daoud que :
« Les savants sont les héritiers des prophètes dont le seul patrimoine légué au monde est précisément la
science ! ».
Un legs ancestral, transcendantal et bien plus, il émane de l’Universel ! Un Omniscient qui
nous lègue quelques rudiments de son savoir pour nous franchir de nos ignorances et
nous permettre de sonder un peu plus les lieux inconnus de la connaissance.
L’Omniscient n’a-t-il précisé dans ses versets du Coran: « que son Omniscience recouvre
l’ensemble des savoirs ».
Le Coran cite que :
« Toute branche scientifique où nous développons relève de sa connaissance ».
C’est Lui qui dirige les savoirs humains. Il est l’orienteur et le directeur inapparent qui
guide nos recherches et nos travaux théoriques ou expérimentaux. Il est le Maître qui
préside sur chaque Science. Il est celui qui nous a recommandé jadis de lire, de sans cesse
s’instruire, de constamment prendre conscience. N’a-t-il exalté notre pensée et encouragé
notre curiosité observante, d’étudier :
- Circulez sur Terre et voyez comment Dieu a entamé la création! dit un verset dans une
sourate du Coran.
- Observez comment nous avons lité les surfaces de la Terre et voyez comment nous
érigeons les montagnes ! Recommande un autre paragraphe.
- Que l’homme regarde par quoi, il fut créé. Il fut créé d’un humanum
hirudinée (nidification de l’embryon) !
Le ressourcement coranique appelle constamment à la collecte de la science. L’essence
même de l’être est réajustée avec l’étude embryologique et renvoyée aux écritures
génétiques du transcendant.
Le Coran invite l’être humain à réfléchir et convie la réflexion à plus d’interrogation. La
science du Coran oriente la pensée sur les choses de la matérialité et les valeurs
spirituelles. Elle persiste sur les enseignements et le cumul des savoirs ! Lire et étudier
sont les deux bifaces d’un même recueillement. Le Coran pousse l’individu à rechercher la
science, fut-elle aux horizons lointains !
Le docteur Grenier en 1895, aimait à plaisir, citer une version du hadith du prophète sur
la science :
« Enseignez la science !
Qui l’enseigne, loue Dieu !
Qui la répand distribue l’aumône !
La science éclaire le chemin du Paradis.
Elle est notre compagne dans le voyage.
Notre confidente dans le désert.
Notre société dans la solitude.
C’est par elle que Dieu élève les hommes;
Qu’il a destiné à se prononcer sur ce qui est !
Vrai et sur ce qui est beau.
La science est un fanal solitaire;
Au milieu de la nuit de l’injustice.
La science éclaire et humanise les pervers. »
C’est en ce sens que nous disons pour chaque science qu’on conquiert, nous découvrons
en fait les pertinences avec lesquelles Dieu transcrit aux hommes de son savoir
Laurent Laforgue est un mathématicien et il est membre du Haut Conseil de
l’Education (HCE), ne s’est pas empêché d’exprimer « ses engagements pour une école
tout comme son amour des mathématiques qui prenait leur source dans la foi » du
transcendant. En tant qu’amoureux du vrai et du beau, s’est laissé dire : « Depuis des
décennies, les chrétiens ne parlent presque plus que de relations humaines et oublient la
valeur spirituelle du savoir et de la créativité ».
La problématique de ce livre est justement de soumettre à l’appréciation du public, une
lecture apologétique qui se voudrait être plus, un appel, à la concorde, à la bienveillance
mutuelle, à l'entente amicale et fraternelle, entre les hommes de science et les hommes de
la religion.
Dans certains cercles philosophes et scientifiques, nous dénotons des réflexions inédites
qui gravitent autour des hypothèses approfondies de la science, qui redécouvrent les
prédictions religieuses. Ce débat ne fait pas l’unanimité mais il en dénombre un public de
plus en plus nombreux.
Est-ce vrai, diront les partisans de la concorde Science et Religion? Est-ce faux s’écrieront
les séparateurs radicaux.
Il existe, cependant, un constat de fait, celui d’un regain d’intérêt culturel, qui pousse
l’idée, que les résultats des travaux de recherches scientifiques, mèneraient droit vers les
préceptes postulés, par la religion ! Une approche scientifique aux frontières de la
métaphysique n’a pas laissé indifférent le public musulman.