COVID - 19 IX/ COVID 19 : Depuis l'apparition du SRAS-CoV en 2002 ,l'épidémie de MERS-CoV et maintenant, le SRAS-CoV 2. Tous ces virus appartiennent à la sous-famille des Coronavirinae, dans la famille des Coronaviridae. Comme les CoV apparaissent périodiquement et de manière imprévisible, se propagent rapidement et provoquent de graves maladies infectieuses, ils deviennent une menace permanente pour la santé humaine. 1 305 230 82 886 217 185 5369 141 088 6833 Généralités : SARS-CoV-2 au MET MERS-CoV Coronavirus SARS-CoV SARS-CoV-2 229E OC43 NL63 HKU1 Son génome, d'abord réputé stable80 est constitué SARS-Cov 2: Ce coronavirus, découvert en décembre 2019 dans la ville de Wuhan (province de Hubei, en Chine), est une nouvelle souche de l'espèce de coronavirus SARSr-CoV. d'un ARN simple-brin de 29 903 nucléotides. En termes d'homologie, le SARS-CoV-2 est : à 50 % identique à celui du MERS-CoV85 Cet agent pathogène à l'origine d'une pneumonie atypique émergente, la maladie à coronavirus à 79,5 % identique à celui du SARS-CoV86 2019 (Covid-19) est un coronavirus à ARN simple brin enveloppés, non segmentés, de sens positif, à 90 % identique à un Cov présent chez les pangolins dont la taille varie entre 26 et 32 kilobases, soit le plus grand génome d'ARN viral connu. à 96 % identique à celui d’un coronavirus d'une Les CoV ont reçu leur nom en raison de leur apparence caractéristique en forme de couronne. Son ancêtre est probablement un virus de chauve-souris, qui pourrait avoir muté chez le pangolin chauve-souris chinoise du genre Rhinolophe Cela laisse supposer que l'origine du virus serait chez une chauve-souris ou peut-être un pangolin Protéine Spike (S) Le Virus: SARS-CoV 2 Chaque virion SARS-CoV-2 mesure de 50 à 200 nanomètres de diamètre, ce qui le fait classer parmi les gros virus107. Le génome viral est un ARN monocaténaire de 29903 nucléotides, ce qui est typique d'un « Beta-coronavirus ». Le SARS-CoV-2 possède quatre protéines structurales : Proprotéine E (enveloppe) Protéine M (membrane) Protéine N (nucléocapside) : c'est elle qui enveloppe et protège l'ARN viral (le code génétique du virus) Protéines S : Ces protéines semblent être l'un des principaux déterminants du tropisme viral Le connaître permet de déterminer le ou les organes cibles, ainsi que la ou les espèces animales pouvant être infectées; les virus à ARN mutent Activation de la protéine virale Spike se fait par la furine lors de l’accrochage sur le récepteur ACE2 facilement ; quand une mutation permet au virus de changer son tropisme, il peut, soit franchir la barrière des espèces et infecter un nouvel hôte (humain, porc par Une fois la protéine Spike activée, elle va s'attacher à l’un exemple), soit cibler un autre organe , Cette protéine S semble plus efficace que des récepteurs présents à la surface de nos cellules, celle du SARS-CoV-1 car donnant au SARS-CoV-2 une affinité pour l'ACE2 10 à 20 nommé ACE2 , Ce récepteur est présent sur les cellules de fois plus élevée, ceci expliquerait pourquoi la Covid-19 se répand facilement et de différents organes : le nez, les yeux, les poumons, le façon plus rapide. système digestif Le Mécanisme de l’infection Virale : la protéine de surface (Glycoprotéine Transmembranaire S) – qui couronne l’enveloppe des particules virales leur permettant de s’accrocher aux cellules pour les infecter pour ensuite détourner les fonctions primaires des cellules pulmonaires et activer la multiplication du SARS-CoV-2 dans le corps. La protéine S est clivée en deux sous-unités, S1 et S2. S1 contient le domaine de liaison au récepteur (RBD), qui se lie directement au domaine peptidase (PD) de l'enzyme de conversion de l'angiotensine 2 (ACE2) (8), alors que le S2 est responsable de la fusion des membranes. Lorsque S1 se lie au récepteur hôte ACE2, un autre site de clivage sur S2 est exposé et est clivé par les protéases de l'hôte, un processus qui est critique pour une infection virale Lorsque le virus a pénétré dans la cellule, il libère son ARN. L’ARN polymérase du virus, l'une des 16 protéines présentes dans le virus, synthétise alors l’ARN messager et des copies de l’ARN génomique qui seront utilisées pour former de nouvelles particules virales. NB: le processus n’est pas encore bien connu mais les recherche démontre que le mécanisme d’infection du SARS- COV2 est assez similaire a celui du SARS-COV précédent ormi la particularité de la grange affinité des protéine spike avec le récepteur ACE2 il a été démontré que le clivage de la protéine S du SRAS-CoV est facilitée par l’endopeptidase cathepsine L, ce qui indique un mécanisme d'endocytose médiée par les récepteurs (source: Structural basis for the recognition of SARS-CoV-2 by full-length human ACE2 https://science.sciencemag.org/content/sci/367/6485/1444.full.pdf ) Pistes de Traitement et Vaccins . . . • Traitements antiviraux: Aucun traitement antiviral spécifique n'a été validé par des études largement reconnues, mais des antiviraux existants pourraient être repositionnés, y compris des inhibiteurs de protéase comme l'indinavir, le saquinavir et le lopinavir/ritonavir, ou encore le nelfinavir NB: Le SARS-CoV-2 étant de nature virale, les antibiotiques et les bactériophages sont inadaptés, étant donné qu'ils ne traitent que les pathologies bactériennes. Toutefois, les bactéries étant plus susceptibles d'adhérer aux cellules infectées par un virus tel le coronavirus, on observe une surinfection bactérienne, en particulier par le Streptococcus pneumoniae dans 10 % des cas d'infection virale . Dans cette situation, il y a prescription d'un antibiotique • Chloroquine et hydroxychloroquine: Le 25 février, le professeur Didier Raoult recommande l'utilisation de l'hydroxychloroquine pour les patients porteurs du virus Initialement une molécule antipaludique, la chloroquine, dont l'effet anticoronaviral in vitro avait déjà été démontré sur le SRAS, et sa variante, l'hydroxychloroquine. Le mode d'action du traitement s'expliquerait par une modification d'une protéine d'attachement sur la tête du virus, ce qui limiterait sa réplication tout en contrôlant les lymphocytes NK NB: L'azithromycine est un traitement antibiotique utilisé pour accompagner ce traitement Le coronavirus étant un virus à mécanisme d'infection intracellulaire, cet antibiotique pourrait interagir avec le virus et diminuer la gravité et la durée des symptômes mais ce n'est pas encore prouvé médicalement, -Dr Marciano- . Les Vaccins en cours d’étude : • Le Vaccin BCG atténuerait les dégâts inflammatoires : Vaccin anti tuberculose le BCG pourait entrainer une baisse de la charge virale "Il a déjà été constaté que le BCG réduit la mortalité des enfants dans les pays défavorisés, en diminuant les infections respiratoires et le sepsis. Il réduit aussi la fréquence des infections respiratoires chez les adultes. Enfin, il est aussi utilisé comme traitement dans certains formes de cancer, comme le cancer de la vessie / Le BCG pourrait inhiber la prolifération du virus. Soit l'infection est totalement éliminée, soit le nombre de particules virales est considérablement limité. Moins de particules, cela signifie que l'inflammation sera moins importante également. Ainsi, on évite alors les dommages collatéraux, et particulièrement les orages cytokiniques " -professeur Mihai Netea• Au 9 Avril dernier, il existait 115 projets de vaccin. Sur ces 115 projets 78 sont des projets actifs. 73 sont en phase de développement pré clinique et cinq sont à la phase I de développement clinique . Vaccins en phase d’Etude Cible du Vaccin Date du début de l’Etude Pathogen-specific aAPC Vecteur lentivirus 15/02/2020 ARNm-1273 Vaccin à ARN correspondant aux pics de la surface (couronne) du 03/03/2020 coronavirus Ad5-nCoV Vaccin recombinant utilisant comme vecteur adénovirus type 5 et 16/03/2020 comme antigène la protéine LV-SMENP-DC Vecteur lentivirus efficace pour stimuler les cellules dendritiques et les lymphocytes T 24/03/2020 • Anticorps monoclonaux et Immunothérapie : Certains anticorps monoclonaux et principalement le sarilumab, et le léronlimab peuvent freiner l'action du virus provoquant un blocage de l'action de l'IL-6, dont la présence résulte de l'excès d'angiotensine 2, et une atténuation de la réponse inflammatoire provoquée par les récepteur AT1),. Un traitement conçu à partir du plasma des patients immunisés diminuerait la mortalité par deux Il est envisageable d'analyser ce plasma , en complément des anticorps déjà détectés pour la mise au point des tests sérologiques, pour la production d'un cocktail thérapeutique d'anticorps à administrer. Jusqu'à ce qu'un vaccin actif soit disponible, l'immunisation passive contre le SARS-CoV-2 est considérée comme une bonne piste pouvant protéger des groupes à risque, dont le personnel médical. Les banques de sang du monde entier disposent de la technologie nécessaire et, dans de nombreux pays, elles possèdent déjà l'approbation d'organes réguliers pour un don direct de sérum humain d'un donneur convalescent à une personne réceptrice. • Azithromycine & zinc: un antibiotique de la famille des macrolides, donc l'action est renforcée par un apport de zinc pour prévenir les formes graves de la maladie Depuis des siècles l’homme essaye de s’approprier la nature et d’en être le maître, Il s’aventure toujours plus loin vers les contrées sauvages du règne animal. Jusqu’à bouleverser l’ordre naturel des choses, Il s’est mis en contact plus que jamais des espèces porteuses de germes et de maladies redoutables que nous ne sommes pas prêts d’affronter malgré toutes les avancées spectaculaire de la science. Le COVID-19 ne sera probablement pas la seule zoonose de ce siècle et ce qui a lieu d’inquiéter plus que ce virus, c’est ce que réserve l’avenir comme conséquences aux agissements immoraux de l’homme moderne. Conclusion: Les vaccins restent aujourd’hui un des piliers de la médecine moderne ; ils sont une des plus importantes causes de l’augmentation de l’espérance de la vie. Ils constituent une classe thérapeutique qui possède plusieurs spécificités. Les vaccins n’ont cessé d’évoluer jusqu’à atteindre, de nos jours, des formes faisant largement appel aux techniques de génie génétique et au Domaine Biotechnologique. Qui font réagir plus rapidement et de façon de plus en plus ciblée aux nouveaux agents pathogènes, ce qui fut démontré récemment lors de l’irruption du SRAS . La biotechnologie ouvre de nouvelles perspectives qui vont permettre de développer des vaccins innovateurs et de mettre en application de façon concluante les stratégies de vaccinations de l’avenir .