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patients, mais la nécessité de la présence d’un anesthésiste pour pratiquer une telle
sédation est diversement appréciée dans le monde.
Selon les données de la société nationale française de Gastroentérologie
(SNFGE), le nombre annuel médian d’endoscopies effectuées par opérateur est d’environ
300 examens en Centre hospitalier universitaire (CHU) et de 600 en centre hospitalier
général en 2001 (8).
Une enquête réalisée durant les 5 jours en secteur hospitalier, parue en
2001, montrait qu’il avait été réalisé 1765 endoscopies hautes et 764 coloscopies sur les
3917 actes médico-techniques totaux réalisés (8).
En règle générale, la moitié des endoscopies digestives hautes est pratiquée
sous anesthésie générale légère. Parfois, une anesthésie générale plus profonde est
nécessaire, en particulier quand une endoscopie interventionnelle est prévue. Dans
l’autre moitié des cas, une anesthésie locale est préférée. Dans plus de 95 % des cas, la
coloscopie nécessite une anesthésie générale (l’examen du rectum ou rectoscopie peut
éventuellement se faire sans besoin de recourir à une anesthésie générale) (9).
L’anesthésie générale légère est généralement pratiquée à l’aide d’une
substance particulière injectée par voie intraveineuse et qui, une fois éliminée du corps,
assure un réveil rapide qui permet de rentrer chez soi (accompagné, en transport
individuel ou en commun) sans attendre.
Il est nécessaire de rencontrer un anesthésiste huit à dix jours avant
l’endoscopie pour une consultation de pré-anesthésie. Lors de cette consultation, le
patient reçoit une fiche de recommandations pour la préparation de l’examen, ainsi
qu’une fiche d’information concernant l’endoscopie et un formulaire de consentement
éclairé. Ce dernier document doit être rapporté signé le jour de l’examen. Le médecin
sera prévenu de tous les problèmes médicaux liés au patient, même mineur (rhume,
problème dentaire, grippe, etc.) ou majeur ainsi que l’existence d’un quelconque
traitement (même en automédication) (10, 11).
Les progrès techniques n'ont cessé de se suivre, notamment avec
l'apparition de la vidéo endoscopie. Actuellement, la totalité de la longueur du tube
digestif est accessible à l'endoscopie, même les 8 mètres d'intestin grêle, grâce au