
CRÉDIT DU MAROC
REGARDS
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En 2008, l’économie nationale a évolué dans un 
contexte difficile marqué par un ralentissement de 
l’activité au niveau international dû à l’intensification 
et à la propagation de la crise financière et économique à 
travers le monde.
Après avoir résisté dans une première phase, grâce 
notamment à la solidité de son système bancaire et à sa 
faible exposition aux marchés financiers internationaux, 
l’économie du Royaume a ressenti, durant le quatrième 
trimestre, les effets de la crise mondiale au niveau des 
activités exportatrices et du tourisme, des transferts des 
Marocains Résidant à l’Étranger ainsi que des flux des 
investissements étrangers.
En dépit de ce contexte fortement perturbé, le Maroc a 
bénéficié d’une croissance de 5,6% grâce à une bonne 
campagne agricole, à une demande intérieure importante 
et à une revalorisation du pouvoir d’achat, portées par la 
relance de la politique budgétaire nationale.
Cette croissance a été soutenue par le système 
bancaire qui a continué à accompagner les programmes 
d’investissements des agents économiques tout en 
renforçant ses fondamentaux et ses fonds propres afin 
de rester en conformité avec les exigences de Bank Al-
Maghrib, dans un contexte caractérisé par la contraction 
des liquidités et la baisse des conditions.
Concernant le Crédit du Maroc, ses réalisations commer-
ciales et financières sont satisfaisantes, en ligne avec les 
objectifs du plan de développement. L’année 2008, qui 
constitue la deuxième année de ce plan, confirme sans 
conteste le nouvel élan impulsé par les orientations straté-
giques de la banque.
Les différents projets lancés dans le cadre de ce plan, 
qui visent la modernisation de la banque, avancent dans 
de bonnes conditions et ce, en parfaite synergie avec le 
Groupe Crédit Agricole, actionnaire principal du Crédit du 
Maroc.
Durant l’année 2008, le Groupe Crédit Agricole a également 
réaffirmé son attachement au Crédit du Maroc par la 
signature d’un accord avec le Groupe Attijariwafa bank 
visant à porter sa participation dans le capital du Crédit du 
Maroc de 52,64% à 77%.
Par ailleurs, conformément à ses missions de contrôle 
permanent, le Conseil de Surveillance a été régulièrement 
tenu informé de l’état d’avancement des projets 
réglementaires.
Le Conseil de Surveillance a ainsi examiné les comptes 
consolidés établis pour la première fois aux normes IAS/
IFRS. Tenant compte du contexte international incertain, le 
Crédit du Maroc a opté pour une approche conservatrice 
dans la détermination du coût du risque. Le Conseil de 
Surveillance a appuyé le Directoire dans cette démarche.
Enfin, le Conseil de Surveillance tient à louer la qualité 
du travail et à saluer la détermination des collaboratrices 
et collaborateurs de la banque qui ne ménagent aucun 
effort pour assurer la réalisation des objectifs du plan de 
développement et conforter la position du Crédit du Maroc 
au sein du système bancaire marocain.
Saïda LAMRANI KARIM
Président du Conseil de Surveillance
MESSAGE DU PRÉSIDENT DU CONSEIL DE SURVEILLANCE
« Les réalisations commerciales et financières 
sont satisfaisantes, en ligne avec les objectifs 
du plan de développement.»