Sang-hyeok « Faker » Lee, The Unkillable Demon King « Les pseudonymes de certains joueurs sont synonymes d’actions légendaires, comme le backdoor de xPeke, ou le coup de pied d’InSec. Mais concernant Faker, son nom est synonyme de succès, de talent, de grandeur, de transcendance, voire d'immortalité ». « Dieu de la Faille : Portrait de Faker », PierreLuc Jacob. Considéré par tous comme le meilleur joueur de l’histoire du jeu « League of Legends », Sang-hyeok Lee - alias Faker – a dominé outrageusement la scène coréenne et internationale, à un point tel qu’il était encore quasiment impossible de lui trouver un rival à la hauteur il y a encore quelques mois. En février 2013, il signe chez SK Telecom T1, une organisation qui cherche à retrouver sur League of Legends sa gloire d’antan obtenue sur Starcraft. L’adolescent réalise son baptême du feu en participant à la saison de printemps 2013. La suite ? Faker obtient la première élimination de sa carrière en solo sur Ambition, alors considéré comme l’un des meilleurs joueurs coréens, si ce n’est le meilleur. Faker durant les Championnats du monde 2015 en Europe, lolesports. « Ce fameux duel Zed contre Zed en finale de la saison d’été 2013 de la ligue coréenne, qui a fait le tour du monde et qui, encore aujourd’hui, résonne dans toutes les têtes. Ce dernier demeure plusieurs années après, le symbole du talent unique de Faker, mais aussi de sa capacité à faire la différence dans les moments cruciaux. » « Dieu de la Faille : Portrait de Faker », Pierre-Luc Jacob. Sa carrière sera couronnée de succès. Autour de son talent et de ses victoires, on parle alors de Dynastie SK Telecom. On compare le joueur coréen aux plus grandes légendes du sport traditionnel, tandis que Faker devient l’un des rares professionnels de l’eSport à être mis en avant dans les médias généralistes. Son nom dépasse alors le cadre de League of Legends et c’est notamment grâce à des joueurs comme lui que le débat de l’eSport aux Jeux Olympiques prend un peu plus d’ampleur.