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THEME III, PARTIE IIA Chapitre 1 : LA REACTION INFLAMMATOIRE, UN EXEMPLE DE REPONSE INEE Activité 1
2
Document 2 : L’action des anti-inflammatoires
L’aspirine mais aussi d’autres catégories d’anti-inflammatoires comme le paracétamol ou l’ibuprofène
sont des inhibiteurs de la production des prostaglandines. Ces molécules interviennent dans les
symptômes liés à l’inflammation (douleur, rougeur, gonflement).
Ces anti-inflammatoires non stéroïdiens se fixent sur une enzyme, la cyclo-oxygénase, empêchant
ainsi la transformation de l’acide arachidonique en prostaglandines.
D’autres anti-inflammatoires, de la famille des stéroïdes comme les corticoïdes dont un exemple
connu est la cortisone inhibent une autre enzyme, la phospholipase. Ils agissent aussi en diminuant la
synthèse des médiateurs chimiques, en stimulant la migration des phagocytes et la phagocytose.
Document 3 : Les effets secondaires des médicaments anti-inflammatoires
L’aspirine est connue depuis longtemps pour fluidifier le sang et empêcher la formation de caillots dans les vaisseaux sanguins, prévenant ainsi les
accidents cardio-vasculaires. La prise régulière d’aspirine peut entraîner des accidents gastriques, voire des ulcères. En effet, au niveau de l’estomac,
les prostaglandines stimulent la sécrétion de mucus protecteur de la paroi de l’estomac contre l’acidité.
Les corticoïdes ont de multiples effets sur l’organisme outre leur pouvoir anti-inflammatoire : augmentation du taux de glucose sanguin,
accroissement de la rétention d’eau et des ions sodium, élimination accrue des ions potassium. Un traitement prolongé nécessite donc un régime
hyposodé, un apport complémentaire en potassium.
II) Les sites actifs de 2 anti-inflammatoires
Constat :
Huguette retourne chez son médecin pour ces douleurs articulaires. Pour limiter les effets secondaires il lui propose d’alterner entre ibuprofène et
aspirine. Comme à son habitude Huguette n’est pas convaincue : elle est persuadée que l’ibuprofène sera moins efficace.
But :
On cherche à prouver à Huguette que l’ibuprofène a une action équivalente à l’aspirine.
Consigne :
1) Mettre en œuvre le protocole fourni pour traiter des modèles moléculaires afin de montrer que l’ibuprofène a une action équivalente à
celle de l’aspirine pour empêcher la transformation de l’acide arachidonique en prostaglandine par l’enzyme COX.
2) Présenter les données obtenues sous la forme de votre choix.
3) Exploiter les résultats pour montrer que l’ibuprofène a une action équivalente à celle de l’aspirine pour empêcher la transformation de
l’acide arachidonique en prostaglandine par l’enzyme COX.
Protocole et document de référence
Représentation schématique du site actif de l’enzyme COX et des acides
aminés assurant une liaison temporaire avec le substrat spécifique.
- Ouvrir le logiciel « Rastop »
Ouvrir les 3 modélisations moléculaires ;
Afficher les 3 modèles en mosaïque.
- Traiter les modèles moléculaires afin :
D’identifier les molécules de chaque
complexe
Utiliser les fonctions « atome- colorer par-
chaines »
L’acide arachidonique est codé ACD, l’ibuprofène
est codé IBP et l’aspirine est codée SAL
De localiser les acides aminés assurant une
liaison temporaire entre l’enzyme et son
substrat
Afficher les acides aminés du dite actif en utilisant
les fonctionnalités de Rastop
Ressources disponibles :
- Rastop : logiciel de modélisation moléculaire et sa fiche technique
- Fichiers de modélisation moléculaires des complexes :
« Enzyme COX- acide arachidonique » : fichier « cox_acide_arachidonique.pdb »
« Enzyme COX-ibuprofène » : fichier « cox_ibuprofene.pdb »
« Enzyme COX-aspirine » : fichier « cox_aspirine.pdb »