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Analyse de situation 1

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ALVES DE SOUSA
Luis
ANALYSE DE SITUATION : N°1
SITUATION :
En EHPAD, dans la résidence donc dans laquelle s'effectue mon stage. Durant ma troisième
semaine de stage, je suis assigné à un résident de mon choix mais continue tout de même à aider
d'autres résidents au 2ème étage qui est réservé aux résidents pouvant être considérés comme
autonomes comme la particularité de se mouvoir seul ou d'effectuer leur toilette eux-même.
Monsieur L dans la nonantaine a été place en EHPAD avec sa femme qui réside actuellement au
4ème étage en unité Alzheimer, Monsieur L est connu pour une plaque de nécrose au niveau du
talon et donc possède une stabilité réduite avec en plus une hémiplégie partielle (côté droit supérieur,
le bras par exemple). C'est la deuxième fois que je rencontre Monsieur L pour lui venir en aide pour
les soins de nursing. Peu de temps après les transmissions, à 7h30, je monte seul à mon étage pour
préparer les chariots de protections et de serviettes alors que les 2 aides soignantes qui
m'accompagnent sont occupées. Lors de mon arrivée au 2ème étage, un résident et Monsieur L
sonnaient, la première était une fausse alerte et je me rends alors en direction de la chambre de
Monsieur L. J'ai alors toqué à sa porte qui était grande ouverte avec la lumière de la chambre
allumée, il m'entend toquer et me répond que je peux rentrer et me dit qu'il attend allongé dans son
lit depuis un bon moment. Je le salue et me représente au cas où il ne m'aurait pas reconnu et lui
demande par la même occasion ce qu'il ne va pas, tout en mettant la présence et en fermant la porte
derrière moi. Il me raconte alors des propos avec peu de sens et que son discours bout à bout
manque donc de cohérence avec des moments d'égarement, mais avec quelques moments de
lucidité où il me demande de le lever pour le petit déjeuner.
Je lui demande alors si je peux le découvrir, il me répond qu'il le faut bien pour se lever.
En le découvrant, j'ai remarqué qu'il était encore habillé avec les vêtements mis de la veille et que
les vêtements étaient sales, il me notifie tout en étant énervé que personne ne s'occupe de lui ici et
qu'il attendait depuis 3 heures que quelqu'un vienne.
Je remarque de plus que sa talonnière était cachée en-dessous du lit au fond contre le mur et que ses
affaires étaient en pagaille.
Je lui propose alors de se lever pour le calmer et satisfaire à sa demande, je l'aide alors à s'asseoir
sur le rebord du lit après avoir abaissé sa barrière.
Je lui demande si il arrive à rester stable assis, il me répond que oui même si il ne sait pas où placer
son bras droit, je lui demande alors si il veut être en fauteuil ou en déambulateur aujourd'hui, il
insiste avec le déambulateur et donc je m'y atèle.
Je remarque qu'il a du mal à se lever à cause de son hémiplégie et je lui propose de l'aider en lui
donnant de la force pour se lever en lui tenant la main.
J'arrive alors à faire en sorte qu'il reste debout et qu'il puisse s'accrocher à son déambulateur.
Prévoyant, je lui prépare sa chaise pour s'installer devant sa table, à mi-chemin je remarque qu'il
commence à perdre de l'équilibre et il m'appelle pour que je lui donne un support auquel s'appuyer
si il venait à tomber, je positionne alors mon bras droit derrière lui pour l'accompagner dans sa
chute potentielle. Il en vient à lâcher entièrement son déambulateur et à chuter, je l'accompagne
dans sa chute et retire la chaise de son point d'impact avec l'autre bras.
Après quelques question brèves à propos d'une douleur potentielle, il me prévient qu'il n'a pas mal
et qu'il est juste fatigué, je vais alors chercher à l'étage un autre soignant pour relever Monsieur L.
Avec l'aide des deux autres soignant, nous l'avons relevé et mis sur son lit avec son autorisation, par
la suite un infirmier a été contacté et c'est donc occupé de lui dans des délais relativement brefs.
Monsieur L commence alors à s'assoupir avec un air énormément fatigué, nous laissons alors
Monsieur L seul dans sa chambre, couvert et avec les lumières éteintes pour le laisser se reposer.
ANALYSE :
Nous pouvons tout d'abord mettre en lien certains détails de cette situation avec différents
concepts. En premier celui d'intimité qui peut être définit par un respect de la vie privée (intimité
pouvant être définis par vie privée) et avec celui de la pudeur qui est la discrétion retenue qui
empêche de dire ou de faire quelque chose qui peut blesser la modestie, la délicatesse.
En premier l'intimité par mon action de fermer la porte et donc de priver le regard des autres par
rapport à une difficulté de sa part ou à un lieu pouvant être considéré intime étant celui de sa
chambre, de plus j'ai respecté sa pudeur et son intimité en notifiant ma présence ce qui permet donc
d'empêcher et de signaler à tout individu la présence d'un soignant et d'un résident dans un moment
privée qui est celui de la levée de Monsieur L.
De plus j'ai veillé à respecter sa pudeur en lui demandant si il souhaitait que je le découvre dans son
lit ce qui aurait pu le déranger comme étant une agression en dévoilant son corps.
Par la suite nous pouvons voir les concepts de bien-être et de dignité.
Le bien-être étant un état ressenti agréablement du fait de la satisfaction des besoins physiques,
psychologiques, intellectuels et spirituels.
Et la dignité qui est le respect que l'on doit à quelqu'un, quelque chose ou soi même.
Les deux concepts n'ont pas été respecté par les soignants du soir, premièrement son bien-être a été
entaché en étant couché dans vêtements sales et n'ayant pas été mis dans pyjama ou dans des
vêtements confortables de plus sa chambre n'était pas rangée avec des déchets pouvant traîner sur
les tables pouvant donner une atmosphère possiblement inconfortable.
De plus sa dignité n'a pas été respecté, son appel n'a pas été traité rapidement, il a été laissé seul
dans sa chambre depuis 3 heures d'après le résident avec en plus la porte ouverte et la lumière
allumée, entachant la relation devant être respectueuse de manière mutuelle entre le résident/patient
et le soignant.
Les deux derniers concepts sont l'autonomie et la dépendance.
L'autonomie est définie comme la capacité à se gouverner soi-même, elle présuppose la capacité de
jugement, capacité de pouvoir agir, accepter ou refuser en fonction de son jugement.
La dépendance quant à elle, c'est la situation d'une personne qui, en raison d'un déficit anatomique
ou d'un trouble psychologique ou affectif ne peut remplir des fonctions ni effectuer des gestes
essentiels à la vie quotidienne dans le concours d'autres personnes ou le recours à une prothèse, un
remède.
Pour l'autonomie, Monsieur L est toujours en état de pouvoir prendre des décisions et de pouvoir
refuser ou d'accepter quelque chose, il me demande par exemple de fermer la porte ou me répond de
manière précise si il avait mal après sa chute, bien qu'il ne soit pas entièrement autonome.
Bien qu'il soit partiellement dépendant, car il me demande par exemple de l'aider pour certaines
tâches comme celle de se lever ou de l'aider à cause de la paralysie de son bras droit, l'empêchant de
s'accrocher convenablement à son déambulateur qui est une autre preuve qu'il ne peut se mouvoir
entièrement seul.
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