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GENERALITES 1

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I.
GENERALITES 1. L’industrie pharmaceutique L’industrie pharmaceutique est, dans le monde
entier, un élément important des systèmes de santé. Elle comprend de nombreux services et
entreprises, publics ou privés, qui découvrent, mettent au point, fabriquent et commercialisent
des médicaments au service de la santé humaine et animale (Gennaro, 1990). L’industrie
pharmaceutique repose principalement sur la recherche-développement (R-D) de médicaments
destinés à prévenir ou à traiter des affections ou des troubles divers. Les différents
médicaments ont une action pharmacologique et des propriétés toxicologiques très variables
(Hardman et Limbird, 1996; Reynolds, 1989). Les progrès scientifiques et technologiques
accélèrent la découverte et la mise au point de produits pharmaceutiques plus efficaces et aux
effets secondaires réduits. Les spécialistes de biologie moléculaire et de chimie médicale et les
pharmaciens améliorent les effets des préparations médicamenteuses en augmentant leur
puissance et leur spécificité. Ces progrès suscitent néanmoins de nouvelles préoccupations
pour la sécurité et la santé des travailleurs de l’industrie considérée (Agius, 1989; Naumann et
coll., 1996; Sargent et Kirk, 1988; Teichman, Fallon et Brandt-Rauf, 1988). 3 L’industrie
pharmaceutique subit l’influence de plusieurs facteurs dynamiques de nature scientifique,
sociale ou économique. De nombreux groupes pharmaceutiques sont présents sur les marchés
nationaux et multinationaux, de sorte que leurs activités et leurs produits sont soumis aux lois,
aux règlements et aux politiques qui s’appliquent à la mise au point, à la fabrication, à
l’autorisation, au contrôle de la qualité et à la commercialisation des médicaments dans de
nombreux pays (Spilker, 1994). Les chercheurs, des institutions universitaires, de l’industrie et
des services gouvernementaux, les praticiens de la médecine et de la pharmacie ainsi que le
grand public exercent tous, à des degrés divers, une influence sur l’industrie pharmaceutique.
Les dispensateurs de soins (médecins, dentistes, infirmiers, pharmaciens et vétérinaires), qu’ils
travaillent dans un hôpital, une clinique, une pharmacie ou un cabinet privé, peuvent prescrire
des médicaments ou recommander comment les administrer. Les règlements officiels et la
politique en matière de présentations pharmaceutiques sont également influencés par les
consommateurs, des groupes de pression et des intérêts privés. Ces facteurs complexes sont
interdépendants et jouent un rôle dans la découverte, la mise au point, la fabrication, la mise
sur le marché et la vente des médicaments. L’industrie pharmaceutique a pour moteur
principal la R-D, à laquelle s’ajoutent les connaissances toxicologiques et l’expérience clinique
(voir figure 1). Il y a des différences considérables entre les grands groupes qui se livrent à de
multiples activités de R-D, de fabrication, de contrôle de la qualité et de commercialisation, et
les firmes moins importantes qui se concentrent sur un aspect particulier. La plupart des
sociétés pharmaceutiques multinationales mènent de front toutes ces activités, mais elles
peuvent aussi se spécialiser dans un domaine particulier, en fonction des données du marché
local. Les biotechnologies contribuent de plus en plus à l’innovation pharmaceutique (Swarbick
et Boylan, 1996). Des accords de collaboration sont souvent conclus entre des centres de
recherche ou des hôpitaux et de grands groupes pharmaceutiques pour explorer et tester le
potentiel de médicaments nouveaux. Figure 1 : Mise au point d'un médicament dans l'industrie
pharmaceutique De nombreux pays appliquent aux spécialités pharmaceutiques et à leurs
procédés de fabrication un système de protection juridique spécifique qui relève de la
propriété intellectuelle. Lorsque cette protection est limitée ou fait défaut, certaines sociétés
se spécialisent dans la fabrication et la commercialisation de médicaments génériques (Medical
Economics Co., 1995). L’industrie pharmaceutique doit consentir des investissements massifs
en raison des dépenses élevées liées au secteur de la R-D, aux autorisations réglementaires, à la
fabrication, à l’assurance et au contrôle de la qualité, à la commercialisation et à la vente
(Spilker, 1994). Beaucoup de pays ont des règlements très détaillés régissant la mise au point et
l’homologation des médicaments destinés à la vente et fixent des exigences rigoureuses pour
les opérations de fabrication ainsi que pour la qualité, la sécurité et l’efficacité des produits
(Gennaro, 1990). 4 Par ailleurs, le commerce national et international ainsi que les politiques et
les pratiques fiscales et financières influent sur le fonctionnement de l’industrie
pharmaceutique à l’intérieur d’un pays (Swarbick et Boylan, 1996). Les besoins en produits
pharmaceutiques sont très différents d’un pays à l’autre. Dans les pays en développement, où
prédominent la malnutrition et les maladies infectieuses, les produits les plus nécessaires sont
les compléments nutritionnels, les vitamines et les antiinfectieux. Dans les pays développés, où
les principaux problèmes de santé sont les maladies liées au vieillissement ainsi que certaines
affections spécifiques, ce sont les produits agissant sur le système cardio-vasculaire, le système
nerveux central ou l’appareil digestif, ainsi que les anti-infectieux, les antidiabétiques et les
anticancéreux qui sont le plus demandés. Les médicaments, qu’ils soient destinés à l’humain ou
à l’animal, donnent lieu à des activités de R-D et à des procédés de fabrication similaires, même
s’ils ont des avantages thérapeutiques et des mécanismes d’homologation, de distribution et
de commercialisation spécifiques (Swarbick et Boylan, 1996). Les vétérinaires administrent
couramment des vaccins, des anti-infectieux et des antiparasitaires pour lutter contre les
maladies infectieuses et parasitaires des animaux d’élevage et des animaux de compagnie.
L’agriculture moderne fait largement appel aux compléments nutritionnels, aux antibiotiques
et aux hormones pour améliorer la croissance et la santé des animaux d’élevage. Les activités
de R-D consacrées aux médicaments à usage humain ou vétérinaire sont souvent apparentées,
la nécessité de lutter contre les agents infectieux et les maladies qu’ils provoquent étant la
même dans les deux secteurs. Définitions Les termes ci-après sont fréquemment employés
dans l’industrie pharmaceutique: Agents biologiques: vaccins d’origine bactérienne ou virale,
antigènes, antitoxines et produits analogues, sérums, plasmas et autres dérivés sanguins
utilisés à des fins préventives ou curatives chez l’humain et chez l’animal. Agents diagnostiques:
produits utilisés pour aider à dépister les maladies et les troubles chez l’humain ou chez
l’animal. Il peut s’agir de produits chimiques inorganiques destinés à étudier le tractus digestif,
de produits chimiques organiques permettant de visualiser l’appareil circulatoire ou le foie, ou
encore de composés radioactifs pour étudier le fonctionnement d’un système organique.
Excipients: constituants inertes incorporés à des substances médicamenteuses dans une
présentation pharmaceutique. Les excipients peuvent influer sur la vitesse d’absorption, la
dissolution, la libération, le métabolisme et la distribution chez l’humain ou chez l’animal.
Médicaments: substances possédant des propriétés pharmacologiques actives chez l’humain et
chez l’animal. Les médicaments sont associés à d’autres produits, tels que des excipients, pour
donner des produits à usage médicamenteux. Médicaments sur ordonnance: agents
biologiques ou chimiques destinés à prévenir, diagnostiquer ou traiter des maladies ou des
troubles chez l’humain et chez l’animal, délivrés sur ordonnance ou avec l’autorisation d’un
médecin, d’un pharmacien ou d’un vétérinaire. Pharmacie: art et science de la préparation, du
contrôle et de la délivrance des médicaments destinés à prévenir, diagnostiquer ou traiter des
maladies ou des troubles chez l’humain et chez l’animal. Pharmacocinétique: étude du devenir
des médicaments dans l’organisme, c’est-à-dire des processus métaboliques liés à l’absorption,
la distribution, la biotransformation et l’élimination d’un médicament chez l’humain et chez
l’animal. 5 Pharmacodynamie: étude de l’action exercée par les médicaments sur l’organisme
sain, en fonction de leur structure chimique et de leur lieu d’action, et analyse de leurs
répercussions biochimiques et physiologiques chez l’humain et chez l’animal. Présentations
pharmaceutiques en vente libre: produits médicamenteux vendus dans une pharmacie ou dans
un magasin et dont la délivrance ne nécessite ni ordonnance ni autorisation d’un médecin, d’un
pharmacien ou d’un vétérinaire. Principes actifs: substances ayant un pouvoir thérapeutique.
Produits chimiques de base: principes actifs utilisés pour fabriquer des produits sous forme
pharmaceutique (galénique), des aliments pour animaux ayant des propriétés thérapeutiques,
ou encore des médicaments ne pouvant être délivrés que sur ordonnance. 2. Les produits
chimiques industriels et les substances médicamenteuses présentant des risques L’industrie
pharmaceutique découvre, met au point et utilise de nombreux agents biologiques et
chimiques (Hardman et Limbird, 1996; Reynolds, 1989). Si certains de ses procédés de
fabrication sont analogues à ceux de la biochimie et de la chimie organique de synthèse, ils s’en
distinguent cependant par leur plus grande diversité, leur échelle plus réduite et la spécificité
de leurs applications. Etant donné que l’objectif principal est la production de substances
médicinales ayant une activité pharmacologique, de nombreux produits utilisés par l’industrie
pharmaceutique dans le secteur de la R-D et dans la production comportent des risques pour
les opérateurs. Il convient donc de prendre des mesures efficaces pour assurer leur protection
contre les produits chimiques et les substances médicamenteuses utilisés dans de nombreuses
opérations dans les secteurs de la R-D, de la fabrication et du contrôle de la qualité (Bureau
international du Travail (BIT), 1983; Naumann et coll., 1996; Teichman, Fallon et Brandt-Rauf,
1988). L’industrie pharmaceutique utilise des agents biologiques (com-me les bactéries et les
virus) dans de nombreuses applications spéciales, telles que la production de vaccins, les
processus de fermentation, la préparation de dérivés sanguins et la biotechnologie. Du fait de
leurs applications particulières, les agents biologiques ne sont pas traités ici, mais de
nombreuses études leur ont été consacrées (Swarbick et Boylan, 1996). Les agents chimiques,
quant à eux, peuvent être classés en deux catégories: les produits chimiques industriels et les
substances médicamenteuses (Gennaro, 1990); il peut s’agir de matières premières, de
produits intermédiaires ou de produits finis. L’utilisation de produits chimiques industriels ou
de substances médicamenteuses en R-D, en laboratoire, dans les essais d’assurance et de
contrôle de la qualité ou dans les activités d’ingénierie et de maintenance crée des situations
particulières. Il en va de même lorsque ces produits ou substances sont des sous-produits ou
des déchets. 3. Les produits chimiques industriels Les produits chimiques industriels sont
utilisés dans le secteur de la R-D pour la mise au point de substances actives et la fabrication de
matières de base et de produits pharmaceutiques finis. Les produits organiques et minéraux
peuvent être des matières premières utilisées comme réactifs, catalyseurs ou solvants.
L’utilisation des produits chimiques industriels dépend du procédé mis en œuvre et des
opérations de fabrication. Nombre de ces produits peuvent présenter des dangers pour les
opérateurs, ce qui a conduit les gouvernements et les organismes gouvernementaux
techniques ou professionnels (American Conference of Governmental Industrial Hygienists
(ACGIH), 1995) à fixer des limites d’exposition professionnelle, telles que les valeurs seuils. 4.
Les substances médicamenteuses 6 Les substances pharmacologiquement actives peuvent être
subdivisées en produits naturels et en médicaments de synthèse. Les produits naturels sont
d’origine végétale ou animale, alors que les médicaments de synthèse sont obtenus par des
techniques microbiologiques et chimiques. Les antibiotiques, les hormones stéroïdes et
peptidiques, les vitamines, les enzymes, les prostaglandines et les phéromones sont des
produits naturels importants. La recherche s’intéresse de plus en plus aux médicaments de
synthèse, compte tenu des progrès récents de la biologie moléculaire, de la biochimie, de la
pharmacologie et de l’informatique. Le tableau 79.1 donne une liste des principales catégories
de substances pharmaceutiques La pharmacie galénique associe des principes actifs à des
matières inertes pour produire des médicaments sous la forme désirée (comprimés, capsules,
gélules, solutions, suspensions, émulsions, 7 granulés, poudres, crèmes, pommades, etc.)
(Gennaro, 1990). Les médicaments peuvent être classés d’après leur procédé de fabrication et
leurs avantages thérapeutiques (Environmental Protection Agency (EPA), 1995). Ils sont
administrés aux patients selon des modalités (voie orale, parentérale, percutanée, etc.) et des
posologies strictement définies, mais les travailleurs de l’industrie pharmaceutique peuvent
également y être exposés en inhalant accidentellement des particules ou des vapeurs ou en
ingérant des boissons ou des aliments contaminés. C’est pourquoi les toxicologues et les
hygiénistes industriels ont défini des limites d’exposition professionnelle aux produits
chimiques (Naumann et coll., 1996; Sargent et Kirk, 1988). Des adjuvants ou excipients
pharmaceutiques (liants, supports, aromatisants, diluants, conservateurs, antioxydants) sont
mélangés aux principes actifs pour conférer au produit les propriétés physiques et
pharmacologiques désirées (Gennaro, 1990). De nombreux excipients ont un effet
thérapeutique nul ou limité et sont relativement inoffensifs pour les travailleurs au cours des
opérations de mise au point et de fabrication. Il s’agit des antioxydants, des agents
conservateurs, colorants et aromatisants, des diluants, des agents émulsifiants et de
suspension, des vecteurs d’onguents et des solvants pharmaceutiques. II. GESTION DES
DECHETS PHARMACEUTIQUES 1. Introduction: L’homme a toujours cherché des solutions à ses
maladies multiples en commençant par la nature pour satisfaire ses besoins, puis il a passé à
l’échelle industrielle après l’explosion démographique des derniers siècles, d’où une nouvelle
industrie est née « l’Industrie Pharmaceutique ». cette dernière a beaucoup amélioré la santé
des habitants de la terre. Mais ceci a engendré une nouvelle crise dont l’homme n’a pas
attendu, c’est la pollution, ce nouveau terme prend de plus en plus de place dans les
préoccupations des chercheurs car la nouvelle Industrie Pharmaceutique a eutralisé plusieurs
Maladies, mais les déchets de cette industrie ont donné naissance à des autres maladies qui
sont parfois plus dangereuses que les anciennes entre autres : des centaines de types de
Cancer, asthmes, des nouveaux Virus résistants aux antibiotiques 2. Les déchets
pharmaceutiques Le terme « Pharmaceutique » serre une multitude d’ingrédients actifs et de
type de préparation, aillant des infusions aux métaux lourds contenant des médicaments très
spécifiques. De ce fait, la gestion de ces déchets nécessite l’utilisation d’une approche
différenciée. Cette catégorie de déchets inclus les produits pharmaceutiques périmés ou non
utilisables pour d’autres raisons (exemple : les campagnes de retrait de produits). Les déchets
pharmaceutiques sont divisés en 3 classes. Leur traitement s’effectue d’une manière spécifique
à chaque classe : - Déchets pharmaceutiques non dangereux. -Les déchets pharmaceutiques
dangereux. -Les déchets pharmaceutiques potentiellement dangereux. 3) Les différents types
des déchets : 3. Les types déchets • les déchets Biodégradables est la décomposition de
matières organiques par des microorganismes comme les bactéries les champignons ou les
algues. La biodégradabilité est la qualité d'une substance biodégradable on a aussi les déchets
inertes qu’ils sont des déchets qui ne se 8 décomposent pas, ne brûlent pas et ne produisent
aucune autre réaction physique, chimique ou biologique de nature à nuire à l’environnement.
Ils ne sont pas biodégradables et ne se détériorent pas au contact d'autres matières. • le
déchet recyclable ; c’est un matériel que l'on peut techniquement recycler. Pour qu‘un déchet
soit recyclé, il faut qu'il soit récupéré dans le cadre d’une collecte de tri sélectif. Un objet
recyclable n'est donc pas forcément recyclé. • les déchets dangereux qu’il présente une ou
plusieurs des caractéristiques suivantes : explosif, comburant, inflammable, irritant, nocif,
toxique, cancérogène, infectieux, corrosif, mutagène … 4. Les déchets dangereux sont
multipliés: - Les DTQD (Déchets Toxiques en Quantités Dispersées) : Les DTQD produits en
petites quantités par les ménages, les commerçants ou les PME (petites et moyennes
entreprises) qui sont chargées de les faire éliminer ou valoriser dans les installations classées
pour la protection de l’environnement. - Les DIS (Déchets Industriels Spéciaux) : Les DIS
correspondent aux déchets produits par les entreprises ainsi que les déchets spéciaux produits
par les hôpitaux, les laboratoires et les agriculteurs. - Les DEEE (Déchets d’Equipements
Electriques et Electroniques) : Les DEEE sont composés de téléphones portables, de télévisions,
d’ordinateurs et de tout appareil électroménager, … - Les DMS (Déchets Ménagers Spéciaux) :
Les DMS sont séparés des déchets ménagers à cause de leur caractère toxique nuisible pour
l’homme. Ils peuvent être assimilés aux DTQD car ils comprennent des produits tels que :
aérosols, acides, ammoniaque, métaux lourds, piles, les médicaments non utilisés (MNU), les
produits électroniques et électriques en fin de vie (PEEFV), les produits phytosanitaires, … 5.
L’objectif de la gestion des déchets : La gestion des déchets implique de pouvoir obtenir une
maîtrise globale du cycle de vie des produits, depuis leur production jusqu'à leur élimination.
Elle se doit de viser un double objectif : gérer de façon optimale les ressources naturelles.
rechercher systématiquement à tendre vers la nuisance “zéro”. Une politique de gestion des
déchets se traduira, dans l'ordre de priorité, par : la prévention de l'apparition du déchet. le
recyclage et la valorisation du déchet comme source de matière. la valorisation du déchet
comme source d'énergie. le traitement du déchet dans le respect intégral de
l'environnement. la réduction maximale des quantités de déchets ultimes et la réservation
exclusive de l'élimination au déchet ultime 9 6. Exemples de gestion des déchets : Les
déchets générés par SAIDAL Constantine 2 : Lors de la production certains déchets vont être
générés à savoir : -La pesée : Les déchets générés : les produits chimiques et contenant
(matière première, excipient et parfois Les articles de conditionnements) -Préparation du
mélange: Les déchets pouvant être générés lors de la préparation : - Direct : Les produits
chimiques et l’eau ou médicament - Indirecte : gaz générer lors du fonctionnement de la
chaudière et les huiles lubrifiants des autres installations (compresseur). -Filtration : Les
déchets générés lors de la filtration : Filtre et impuretés (produits chimiques ou médicament). Remplissage : Les déchets générés lors du remplissage : Flacon (verre), capsule (Al),
médicament (sirop). -Conditionnement: Les déchets générés lors du conditionnement : Carton,
verre, capsule, notice, étui, palette, nylon, l’eau non conforme, produits chimiques et
solvants…. Identification des différents types des déchets générés par SAIDAL Constantine 2:
Dans chaque industrie pharmaceutique et pendant la production de n’importe qu’elle
médicament on trouve plusieurs déchets, tout type de déchet classifié selon la règlementation
pour le bien gérés. Pour SAIDAL Constantine 2 spécialisé dans la production de sirop et
l’insuline, notre travail consiste à étudié les différents types de déchets générés par la
fabrication des sirops proprement dit. Au début et avant la production on doit préparer : Les
articles de conditionnements et la matière première (excipient et principe actif). Lors de la
production on trouve plusieurs déchets à savoir : -Carton (plat ou ondulé) : le carton peut être
un déchet s’il est contaminé ou défectueux donc il est non conforme. -Flacons (verre) : le flacon
peut être dangereux s’il est cassé (déversement et débris de verre). -Capsule (Aluminium) : les
capsules deviennent un déchet s’ils sont cassé ou défectueux. -Plastique (film d’emballage) :
pendant l’empaquetage le film d’emballage peut être un déchet s’il est touché par l’eau ou la
haute chaleur ou déchiré. -Notice (papier) : devient déchet s’il est non conforme. -Palette (Bois)
: devient déchet s’il est touché par l’eau ou autres. 10 -l’eau : peut-être un déchet s’il est non
conforme. -Principe Actif et excipient : peuvent être déchets s’ils sont non conformes. Lors de
la fabrication on peut trouver aussi d’autre catégorie des déchets : -gaz générés lors du
fonctionnement de la chaudière et les huiles générés par des autres appareilles
(compresseurs). -le filtre et impuretés. 7. Contrôle et gestion des effluents liquides : Concerne
la protection de l’environnement dans le cadre du développement durable et l’amélioration
continue, relatif aux mécanismes d’auto surveillance et d’auto contrôle de l’environnement.
Mode opératoire : L’assistant délégué de l’environnement est responsable de suivi du
procédés de contrôle et gestion des effluents liquides, qui se manifeste par plusieurs actions
dont : identifier les différents points des rejets des effluents liquides de l’usine. Prendre
contact avec un laboratoire pour une sous-traitance après accord préalable de la direction
d’usine. Effectuer trimestriellement des prélèvements des effluents liquides, selon la norme
règlementaire et le mode opératoire du laboratoire : Prélever l’eau à partir d’un robinet.
Laisser couler l’eau suffisamment pour éliminer l’eau stagnante dans les Canalisations.
Remplir les flacons en réglant un débit pas trop fort, éviter au maximum l’introduction d’air.
Laisser l’eau déborder des flacons, et les fermer soigneusement. Transmettre les échantillons
prélevés au laboratoire d’analyse Conventionné, conformément au protocole de conservation
des échantillons (en fonction du laboratoire conventionné). Recevoir le certificat d’analyse des
différents paramètres physico-chimiques. Exploiter les résultats, et transmettre un rapport
trimestriel avec copie du certificat d’analyse à la direction de l’environnement conformément
à la règlementation en vigueur. Gestion de l’huile usagée et lubrifiante: Permet d’assurer
l’auto gestion des huiles usagées et lubrifiants conformément au décret exécutif N° 93-161 du
10 juillet, réglementant le déversement des huiles et lubrifiants dans le milieu naturel Gestion
des déchets solides recyclables : La protection de l’environnement dans le cadre du
développement durable et l’amélioration continue, en application de la loi n °01-19 du 12
décembre 2001 et conformément à l’article N °02 et L’article N °03, relative à la gestion au
contrôle et à l’élimination des déchets. 11 Gestion des déchets spéciaux : Dans le cadre de la
protection de l’environnement et la santé publique, s’assurer que la gestion des déchets de
l’usine de Constantine est en conformité avec la loi Nº 01-19 du 12/12/2001 conformément à
l’article 03 relatif aux déchets spéciaux. Rappel ! Il est interdit : - de brûler des déchets en
plein air ou à l'aide d'un incinérateur individuel sans autorisation, - d'abandonner ou de
pratiquer le dépôt sauvage des déchets dans un endroit non approprié, - de rejeter des déchets
non conformes dans le réseau d'assainissement collectif, - de mélanger les catégories de
déchets dangereux, les déchets dangereux avec les déchets non dangereux et les déchets
d'emballages avec d'autres déchets. III. PROCEDES DE NETTOYAGE (Laurence CONTE, thèse de
Doctorat, univ Lorraine 2003,) Le nettoyage des équipements et des locaux fait partie
intégrante des opérations déterminantes dans le processus de production d'un produit
pharmaceutique. Ces opérations de nettoyage contribuent à minimiser le risque de
contamination en cours de fabrication entre lots d'un même produit ou entre lots de produits
différents. La validation du nettoyage: - garantit que les procédés de fabrication sont mis en
œuvre dans des locaux et du matériel propre, - et permet d'apporter la preuve de la maîtrise de
la propreté des équipements de fabrication du médicament. La validation des procédés de
nettoyage consiste à démontrer de manière scientifique et documentée, que les différentes
étapes de ce procédé permettent d'obtenir dans les conditions préétablies, une surface ne
comportant pas de contamination résiduelle supérieure à une limite préalablement fixée et
ceci de manière reproductible. Ce moyen de lutte contre les risques de contamination en
général et de contamination croisée en particulier, fait partie des actions d'assurance qualité
communément mises en œuvre 3.1 Principes généraux 3.1.1 – Définition Le nettoyage peut se
définir comme l'action de séparer et d'éliminer des éléments de souillures généralement
visibles sur une surface. L'objectif à atteindre est du domaine de la propreté. Le concept de
validation de nettoyage élargit généralement cette notion à celle de la décontamination que
l'on définit comme l'action de séparer et d'éliminer des souillures généralement invisibles sur
une surface, souillures pouvant être d'origine chimique, microbiologique ou encore
particulaire. Dans ce cas, l'objectif à atteindre est du domaine de l'ultrapropreté. On complète
parfois ces définitions en y intégrant le concept de risque: le nettoyage, comme la
décontamination, consistent alors en une série de mesures prises pour l'élimination d'un
produit, dont la présence à l'état de traces dans un autre produit présente, un risque mineur
dans le premier cas et majeur, voire critique dans le second. 12 3.1.2. Mise en œuvre Une
méthode de nettoyage doit satisfaire à 3 exigences: Éliminer la souillure, Ne pas altérer la
surface, Ne pas être ni un facteur de contamination, ni un vecteur de transfert de
contamination. Le choix de la méthode idéale, adaptée à chaque cas se présente donc comme
un compromis. Les méthodes de nettoyage les plus «radicales» sont aussi les plus agressives
pour les revêtements (action physico-chimique) et les plus contaminantes pour
l'environnement. Il s'agit ici d'un point que l'industrie devra particulièrement prendre en
considération. L'industrie devra ainsi toujours préférer, dans la mesure de ces possibilités, les
solvants aqueux aux solvants organiques, ces derniers étant néfastes tant pour les opérateurs
que pour l'environnement (Mc Cormick et Cullen, 1993) 3.1.3 - Méthodes de nettoyage On
recense 3 types de méthodes de nettoyage (Brulé, 1997) : Méthodes manuelles, Méthodes
semi-automatiques, Méthodes automatiques. 3.1.3.1 - Nettoyage manuel Ces méthodes de
nettoyage sont par définition dépendantes de l'opérateur qui effectue manuellement
l'ensemble des opérations de nettoyage. De telles méthodes accompagnées de procédures
bien pensées et bien écrites, appliquées par un personnel qualifié et formé, conduisent souvent
à de meilleurs résultats que ceux obtenus par l'utilisation de méthodes automatisées. Bien
qu'un inconvénient demeure, à savoir le risque de non reproductibilité, ce dernier peut être
limité par une formation et un soutien documentaire adéquat. Enfin, il est extrêmement
important que chacun comprenne ce qu'il fait, et, pourquoi il le fait. 3.1.3.2 - Nettoyage semiautomatique Ce mode de nettoyage bénéficie des avantages offerts par les gros systèmes
entièrement automatisés mais nécessite une intervention plus importante des opérateurs pour
fonctionner correctement. L'automatisation permet ici d'atteindre un niveau de propreté
reproductible. Les équipements « portables» de nettoyage en place sont un exemple de
système de nettoyage semi-automatique. 3.1.3.3 - Nettoyage automatique 13 Ces méthodes
offrent l'immense avantage d'être reproductibles, cependant, le faible niveau de participation
des opérateurs réduit leur capacité à inspecter les équipements aux différentes étapes de
nettoyage, et donc à répéter ces étapes si cela s'avère nécessaire. 3.2 - Les objectifs Les
objectifs d'une validation nettoyage sont les suivants: assurer que les produits
pharmaceutiques sont conformes aux exigences requises par les autorités compétentes,
confirmer que la procédure de nettoyage est sous contrôle et qu'elle donne les résultats
attendus, identifier et corriger certains problèmes de contamination sous-estimés ou
insoupçonnés pouvant compromettre la sécurité, l'innocuité, l'efficacité et la qualité des
produits fabriqués, abaisser le risque de contamination croisée afin d'éviter toute interaction
entre le produit et les contaminants. Une documentation de validation du nettoyage doit
apporter l'évidence que: le matériel de nettoyage est adapté et le procédé de nettoyage est
fiable et reproductible, la procédure de nettoyage est bien rédigée, et que le nettoyage permet
d'atteindre un niveau de propreté attendu et répondant aux exigences. IV. LES DETERGENTS ET
LES DESINFECTANTS UTILISES DANS LE SITE PHARMACEUTIQUE : Introduction L’industrie
pharmaceutique, est un élément important dans le monde entier des systèmes de santé. Elle
comprend de nombreux services et entreprises, publics ou privés, qui découvrent, mettent au
point, fabriquent et commercialisent des médicaments au service de la santé humaine et
animale. Aujourd’hui, le médicament est l’un des produits les plus contrôlés et les plus
sécurisés dans un secteur industriel où la réglementation est toujours plus exigeante. Le
nettoyage occupe donc une position clé dans la lutte contre les risques de contaminations :
chimique, microbiologique et particulaire des médicaments. La qualité du produit fini va
dépendre notamment du niveau d’assurance de la qualité du procédé de nettoyage. 4.1.La
Contamination La contamination est la « bête noire » des industries en pharmacies. Tout au
long de sa production et de son conditionnement, le médicament peut être exposé à
différentes sources de contaminants pouvant provenir du procédé de fabrication lui-même ou
de l’environnement de fabrication. Des moyens de lutte sont donc mis en place pour maitriser
ces contaminations et garantir la qualité et la sécurité du médicament qui sera mis sur le
marché. La contamination est définie dans les BPF comme la libération incontrôlée de
poussières, gaz, vapeurs, aérosols ou organismes à partir des matières premières et des
produits en cours de fabrication, des résidus provenant du matériel et des vêtements des
opérateurs. 4.2.Le Nettoyage 14 Le nettoyage est une opération d’entretien et de maintenance
des locaux dont l’objectif principal est d’assurer un aspect agréable (notion de confort) et un
niveau de propreté (notion d’hygiène) C’est une élimination (avant tout macroscopique) des
salissures particulières, biologiques, organiques ou liquides, réalisée par un procédé faisant
appel à la combinaison : action mécanique, action chimique, température, temps d’action. La
nature de la souillure à éliminer va conditionner le choix du nettoyage : en effet, un nettoyage
sera plus efficace si l’on a choisi le détergent le mieux adapté. Le bio nettoyage défini comme
un procédé destiné à réduire la contamination biologique des surfaces, obtenu par la
combinaison en 3 temps : nettoyage, évacuation de la salissure et des produits utilisées,
application d’un désinfectant. 4.3. Les Détergents Et Les Désinfectants 4.3.1. Les Détergents
sont des solutions composées de plusieurs produits. Rajoutés dans l’eau, ils permettent de
décoller puis d’éliminer facilement en les émulsionnant les graisses et autres salissures fixées à
la surface des matériaux divers. Les détergents ont uniquement des propriétés nettoyantes :
Elimination des salissures. Réduction de la flore présente : abaissement du nombre de
microorganisme du 10 à 3 Optimisation de l’efficacité des étapes suivantes : préparation à la
désinfection. 1) Composition Un détergent est composé de : Agent tensio-actif. Un
squelette (acide, alcalin ou dégraissant). Eau. Adjuvants. Parfums et colorants
II.
III.
Les tensio-actifs : sont des agents composés d’une tête hydrophile et d’une partie apolaire
(queue) hydrophobe, lipophile. La partie hydrophobe, fuit l’eau, et va se fixer sur les souillures
et les salissures grasses. Pouvoir mouillant 15 La particularité des tensio-actifs est que mélangé
à l’eau, il réduit la tension superficielle de l’eau, et se trouve elle-même divisée en multitude de
molécule d’eau. La surface d’étalement se trouve considérablement augmentée. Pouvoir
pénétrant La partie hydrophobe (queue) des tensioactifs pénètrent dans les salissures et
forment des micelles (molécules plus petites). Pouvoir émulsifiant et dispersant Les tensioactifs fragmentent les souillures en molécules et restent en suspension dans l’eau. Les
tensioactifs englobent des molécules de graisses morcelées. Les pôles hydrophobes se
repoussent et maintiennent les graisses en suspension dans l’eau. Ainsi, les souillures ne se
redéposent pas. Les adjuvants : dans certaines conditions et notamment dans les régions où la
dureté de l’eau est très élevée, l’efficacité des détergents se trouve réduite. Raison pour
laquelle des renforçateurs sont ajoutés aux produits : les adjuvants. 2) Classification Alcalin :
ph de 8 à 14 Efficace pour éliminer les graisses Pas bon avec des souillures organiques Pas bon
nettoyant tout seul. Acide: pH 1 à 6 Efficace pour enlever le calcaire corrosif. Neutre: Peu
toxique, pas corrosif, facile d’emploi. Enzymatique: Visant l’élimination des graisses, de
l’amidon ou des protéines 3) Conditions d’utilisation Détergents neutres : Gants de
protection. 16 Détergents spécifiques à ph acide ou alcalin : Gants de protection, lunettes de
protection (surtout si pH alcalin) Fiche technique d’utilisation disponible pour les utilisateurs :
dosage, concentration, durée de contact. Fiche de données de sécurité et recommandations
en cas d’accidents disponibles pour les utilisateurs. Critères de choix Compatible avec les
matériaux composant les sols, surfaces. Dilution facile. Rinçage facile, si nécessaire.
Conditionnement adapté. Bon rapport qualité/prix. 4.3.2. Les désinfectants Il est important
de distinguer entre les antiseptiques et les désinfectants. a) Les antiseptiques : sont destinés à
la peau, les plaies. Ils sont des médicaments. b) Les désinfectants : sont destinés aux surfaces,
sols et appareils. La désinfection a pour but de détruire ou de neutraliser les microorganismes
présents sur les surfaces. Définition Opération au résultat momentané permettant d’éliminer
ou de tuer les microorganismes et /ou d’inactiver les virus portés par des milieux inertes
contaminés. Le résultat de la désinfection dépend : Du niveau de propreté macroscopique du
support à désinfecter. Du choix du procédé et/ou du produit désinfectant. Du temps de
contact. Du respect des procédures. Formulation comprenant au moins un principe actif.
Doté de propriétés antimicrobiennes avec activité. Pas de pouvoir nettoyant. « On ne
désinfecte bien que ce qui est propre » Critères de qualité Posséder une activité
antimicrobienne. Avoir un contact avec les microorganismes à détruire. Respecter la surface
à traiter. Etre adapté à l’usage sans risque pour le personnel et l’environnement. Principales
familles Alcool (éthanol, isopropanol) : Spectre : bactéricide, rapide mais courte durée,
tuberculoside , sporicide, fongicide et virus enveloppés. Action rapide, Stable mais très
inflammable, 17 Aldéhydes ( formaldéhyde, glutaraldéhyde ) : Pour surfaces, pour spores,
IV.
bactéries, la plus part des virus. Ammoniums quaternaires (benzalkonium, Cetrimonium…) : détergents-désinfectants, excellent pouvoir nettoyant -pas actif sur la tuberculose et les spores,
peu fongicide, peu virucide -économique mais peu toxique. Phénols : peu virucide, pas
sporicide, Bon pouvoir détergent. Biguanides (la chlorehexidine) : spectre limité aux
bactéries, pas virucide, Peu toxique. Laisse des résidus. Agents oxydants / peroxydes : spectre
très large. se dégradent en produits non toxique,bactéricide . Halogénés ( Dérivés chlorés
`Javel`) : bactéricide, virucide, action de blanchiment .
4. Règles fondamentales d’utilisation des produits : Pour prévenir les risque chimiques pour le
manipulateur et pour optimiser l’efficacité du produit (détergent / désinfectant) : Porter des
gants de nettoyage. Porter des lunettes lors de l’ouverture des sachets doses de produit :
risque de projections. Ne jamais mélanger les produits, utiliser un seul produit à la fois sinon
: Risque de réactions chimiques dangereuses pour le manipulateur. Risque d’incompatibilité
ou/ et d’inactivation Respecter les indications d’utilisation : pour les dilutions, pour les temps
de contact, pour la température de l’eau renouveler les solutions selon les indications du
fabricant. Mettre le produit dans l’eau et non l’inverse pour éviter tout risque de projection de
produit pur. 18 Fermer et étiqueter les flacons contenant les produits préparés dilués et les
stocker à l’abri de la chaleur et de la lumière. Conserver les produits dans leur emballage
d’origine. Ne pas utiliser de flacons alimentaires pour reconditionner des produits.
Respecter les dates de péremption. Il est fortement conseillé de ne pas utiliser les
pulvérisateurs ou les sprays afin de diminuer les risques d’allergie par sensibilisation
respiratoire. V. Hygiène du personnel 1. Personnel Principe. La mise en place et le maintien
d’un système d’assurance de la qualité satisfaisant, de même que la qualité de la fabrication et
du contrôle des produits pharmaceutiques ou de leurs principes actifs reposent sur les
personnes. C’est pourquoi le fabricant doit disposer d’un personnel qualifié et en nombre
suffisant pour réaliser toutes les tâches qui lui incombent. Les responsabilités individuelles
doivent être clairement définies, comprises par les intéressés et mises par écrit. 2. Généralités
Le fabricant doit disposer de personnel en nombre suffisant et possédant les qualifications
nécessaires ainsi qu’une expérience pratique. L’étendue des responsabilités confiées à une
seule personne ne doit entraîner aucun risque pour la qualité. Le personnel qui occupe des
postes à responsabilité doit avoir ses tâches spécifiques détaillées dans des fiches de fonction
écrites ; il doit être investi de l’autorité nécessaire pour exercer ces responsabilités. Ces tâches
peuvent être déléguées à des adjoints ou à des remplaçants désignés possédant des
qualifications adéquates. Il ne doit pas y avoir de lacunes ou de chevauchements inexpliqués
dans les responsabilités du personnel concerné par l’application des BPF. Un organigramme de
l’entreprise doit être établi. Tous les membres du personnel doivent être conscients des
principes des BPF qui les concernent et doivent recevoir une formation initiale et continue,
incluant des instructions d’hygiène, en rapport avec leurs besoins. Tous doivent avoir à cœur
d’atteindre et de maintenir un haut niveau de qualité dans l’entreprise. Des dispositions
doivent être prises pour empêcher les personnes étrangères au service de pénétrer dans les
zones de production, de stockage et de contrôle de la qualité. Ces zones ne doivent pas être
utilisées comme lieux de passage par le personnel des autres services. Tout membre du
personnel doit subir des visites médicales à l’embauche puis à intervalles appropriés. Le
personnel chargé des inspections visuelles doit aussi subir périodiquement des examens de la
vue. Tous les membres du personnel doivent recevoir une formation portant sur les pratiques
d’hygiène personnelle. Un haut niveau hygiène personnelle doit être observé par tous ceux qui
participent aux processus de fabrication. En particulier, le personnel doit recevoir pour
consigne de se laver les mains avant d’entrer dans les zones de production. 19 Des instructions
à cet effet doivent être affichées et respectées. Toute personne présentant, à quelque
moment que ce soit, des signes apparents de maladie ou des lésions ouvertes susceptibles de
compromettre la qualité des produits ne doit pas être autorisée à manipuler des matières
premières, des articles de conditionnement, des produits intermédiaires ou des médicaments
produits jusqu’à ce qu’il soit jugé que son état ne présente plus de risques. Tous les employés
devraient être invités à signaler à leur supérieur immédiat toutes les situations (concernant
l’installation, l’équipement ou le personnel) qui pourraient avoir à leur avis un effet
préjudiciable sur les produits. Le contact direct entre les mains des opérateurs et les produits
(matières premières, les articles de conditionnement primaire et les produits intermédiaires
ou vrac) doit être évité. Afin d’éviter la contamination des produits, le personnel doit porter
des vêtements couvrants propres, adaptés aux tâches à accomplir, notamment des couvrechefs appropriés. Les vêtements de travail réutilisables doivent être déposés après usage dans
des récipients fermés réservés à cet effet en attendant d’être correctement lavés et au besoin
désinfectés ou stérilisés. II doit être interdit de fumer, de manger, de boire, de mâcher ainsi
que de conserver des plantes, de la nourriture, des boissons, du tabac et des médicaments
personnels dans les zones de production et de stockage et dans les laboratoires, de même que
dans toute autre zone où ces pratiques pourraient compromettre la qualité des produits. Les
consignes d’hygiène personnelle, incluant le port de vêtements protecteurs, doivent
s’appliquer à toute personne appelée à entrer dans les zones de production, qu’il s’agisse
d’employés temporaires ou permanents ou de personnes étrangères au service, comme les
employés des sous-traitants, les visiteurs, les dirigeants de l’entreprise et les inspecteurs. VI.
LES PRODUITS DANGEREUX DANS UN SITE PHARMACEUTIQUES Introduction Les opérations de
recherche dans les laboratoires ou de production dans les fabriques pharmaceutiques,
impliquent la manipulation de produits actifs chimiques ou biologiques. La prévention des
risques dans les industries pharmaceutiques repose sur des mesures collectives, comme des
infrastructures adaptées (locaux, plans de travail, ventilation et dispositifs de captage des
polluants) une automatisation par des opérations télécommandées et contrôlées à distance,
des équipements et des règles d'hygiène (douches de sécurité, postes de rinçage oculaire,
lavage des mains). De plus, les opérateurs doivent impérativement se protéger contre les
risques chimiques des produits pharmaceutiques et des excipients, solvants et désinfectants
par des équipements de protection individuelle (masques, gants, lunettes de sécurité) et
recevoir une formation et une information sur les risques encourus liés aux produits et aux
matériels utilisés. 1. Produits pharmaceutiques et médicaments : Les produits pharmaceutiques
et les médicaments sont des préparations médicales utilisées dans la médecine moderne et
traditionnelle qui sont indispensables pour prévenir et traiter les maladies ainsi que pour
protéger la santé publique L'utilisation de produits inefficaces, de qualité inférieure ou
dangereux peut causer l'échec thérapeutique Assurer l'accès régulier à des médicaments de
qualité, sûrs etabordables reste une difficulté pour de nombreux pays. 20 2. Principaux risques
professionnels dans les industries pharmaceutiques Les risques chimiques : Les usines de
production pharmaceutique sont amenées à manipuler et stocker de grosses quantités de
produits chimiques ce qui accroît les risques liés aux dangers intrinsèques des produits mais qui
sont connus La fabrication de produits pharmaceutiques implique l'utilisation de nombreuses
substances chimiques, obtenues par fermentation, synthèse organique ou biologique qui
peuvent parfois être utilisées à de très fortes concentrations et qui sont de nature à mettre en
danger la santé ou la sécurité des opérateurs La manipulation d'un ensemble de substances
chimiques ou biologiques Les effets peuvent être réversibles ou irréversibles : dans le premier
cas, il y a totale récupération qui dépend évidemment du paramètre temps, dans le second cas,
il y a des dommages définitifs. Les produits utilisés se présentent sous forme de granulats,
liquide, poudre et comportent non seulement des principes de base actifs Les risques
physiques : Ils sont présents tout au long de la chaîne de production, et dans les opérations de
conditionnement et d'emballage Les machines utilisées pour le pesage, malaxage, broyage,
mélange et appareils similaires, peuvent entraîner des blessures, notamment des coupures aux
mains. Le travail en laboratoire pharmaceutique présente d'autres dangers physiques
potentiels liés au matériel utilisé, dont ceux entrainés par la manipulation de verrerie Les
opérations de conditionnement exécutées manuellement par de gestes répétitifs et rapides
sont générateurs de troubles musclons squelettiques fréquents. 3. Risque de projection
chimique dans l’industrie pharmaceutique La fabrication de produits pharmaceutiques
implique l'utilisation de nombreuses substances chimiques qui peuvent parfois être utilisées à
très fortes concentrations Les produits chimiques les plus courants sont également utilisés dans
l'industrie pharmaceutique : acide nitrique, acide sulfurique, acide chlorhydrique, acide
fluorhydrique, soude, ammoniac, solvants, alcools, peroxydes. Le risque de projections lié aux
manipulations de ces produits chimiques peut survenir lors des 5 grandes étapes de la "vie"
d'un produit chimique 21 VII. PRECAUTIONS A PRENDRE POUR LIMITER LES RISQUES
ELECTRIQUES On l’oublie souvent, mais si l’électricité est une énergie formidable qui fait
intégralement partie de nos vies, c’est aussi une énergie dangereuse qui peut provoquer des
accidents graves. En France, chaque année, ce ne sont pas moins de 200 décès qui sont dus à
des électrocutions et 4 000 les électrisations graves qui entraînent un handicap ou des
séquelles importantes ! Il ne faut pas donc pas prendre cela à la légère. Voici quelques
précautions à prendre pour limiter les risques électriques. 1. Eléments de définition :
électrocution et électrisation Si l’on parle couramment d’électrocution, en réalité, ce terme ne
s’emploie que dans un cas : quand l’électrisation du corps entraîne le décès. Dans tous les
autres cas (« châtaignes », soumission à un courant électrique fort, etc.), on part
d’électrisation. Cette dernière peut être sans conséquences (une « châtaigne ») ou au contraire
grave : certaines électrisations importantes, sans entraîner de décès, provoquent des séquelles
lourdes. 2. Dangers de l’électricité 22 Composé d'eau à 60 %, le corps humain est conducteur
d'électricité : cela veut dire que le courant électrique le traverse facilement. Il entre souvent
dans l’organisme par la main utilisée dans le travail ou les gestes du quotidien. Puis, il suit le
trajet le plus court pour rejoindre un point de sortie, c’est-àdire une partie du corps en contact
avec la terre (généralement, un pied). Sur son passage, l’électricité peut endommager tous les
organes qu’elle rencontre, en causant plusieurs types de blessures : des lésions directes dues
au passage du courant électrique dans le corps (par exemple, brûlures de la peau, troubles du
rythme cardiaque pouvant aller jusqu’à l’arrêt du cœur) ; des lésions dues à la conversion de
l'énergie électrique en chaleur (brûlures dites électrothermiques liées à la circulation du
courant dans le corps pouvant atteindre les muscles, le système nerveux, les yeux, les os et les
poumons ; des lésions mécaniques dues aux contractions musculaires violentes et aux chutes.
3. Facteurs de gravité du courant électrique Le passage d’électricité dans le corps peut avoir
des effets plus ou moins graves, selon :l’intensité du courant mesurée en ampères (A), sachant
qu’il y a danger à partir de 5 milliampères ou mA (courant provoquant une secousse électrique)
; la tension du courant ; le type de courant : alternatif ou continu ; la durée du passage de
l’électricité dans le corps ; la superficie de la zone de contact avec la source électrique ; la
trajectoire du courant ; l’état de la peau : normale ou calleuse, sèche ou humide (l’humidité
est un facteur aggravant) ; la nature du sol (matériau isolant ou conducteur). 1. Causes de
l'électrisation Les accidents électriques domestiques sont provoqués par le courant de basse
tension distribué dans les bâtiments résidentiels (230 et 400 volts). Ils sont graves car ils
causent essentiellement des troubles du rythme cardiaque. En revanche, les brûlures cutanées
apparentes sont superficielles et peu étendues. Un tiers des victimes sont des enfants. Les
accidents professionnels liés à l’électricité industrielle sont causés soit par un courant de basse
tension, soit par un courant de haute tension (plus de 1 000 volts). Dans le cas de courant de
haute tension, la victime souffre de brûlures et de lésions profondes (lésions tissulaires,
destructions ou fractures osseuses, atteintes du système nerveux, des yeux, atteintes
pulmonaires avec syndrome de détresse respiratoire aiguë) sur la trajectoire suivie par
l’électricité Les accidents professionnels d’origine électrique se produisent surtout dans les
conditions suivantes : lors de travaux sur des installations fixes basse tension ; au cours de
l’utilisation de machines-outils, d’appareils de soudure électriques, de lampes portatives ; lors
d’interventions au voisinage d’un réseau en haute tension (lignes électriques aériennes,
postes de transformation, ...). 23 4. des symptômes révélateurs Le passage du courant
électrique peut être ressenti comme une sensation de picotement, de fourmillement, de
décharge électrique, voire de tétanie avec impossibilité de lâcher la source électrique. La peau
est généralement la première barrière au passage du courant électrique. L’électrisation peut
être responsable de lésions cutanées à types de brûlures cutanées, allant de la simple rougeur
à la brûlure du 2ème et 3ème degré au point d'entrée et de sortie du courant. En cas d'accident
électriques à haute tension, ces lésions peuvent être minuscules mais ne laissent pas présager
des lésions des tissus sous-jacents (tissus sous-cutanés, muscles, os...). Le courant électrique
peut aussi entraîner des blessures internes (cardiaques, musculaires, pulmonaires,
neurologiques...) plus ou moins importantes sur le trajet du courant électrique, alors même
que les lésions sont en apparence minimes. Ces lésions profondes peuvent être suspectées lors
la survenue des symptômes suivants : engourdissement avec douleurs musculaires ; spasmes
et douleurs musculaires ; maux de tête ; troubles de vigilance et de la conscience, parfois
jusqu’à la perte de connaissance ; mouvements anormaux ressemblant à des convulsions ;
difficultés à respirer ; battements de cœur irréguliers, voire arrêt cardiaque. L'électrisation
peut être responsable d'autres lésions : insuffisance rénale aiguë, lésions de l'appareil
respiratoire, lésions digestives (ulcération gastro-intestinale, nécrose...), vasculaires, oculaires.
5. Les précautions indispensables pour réduire les risques électriques : Installation, prises et fils
électriques Faites vérifier votre installation électrique par un professionnel au moindre doute,
et utilisez du matériel agréé (norme CE). Concernant les prises électriques : Réparez les prises
cassées, démontées ou mal fixées. Ne surchargez pas une prise avec plusieurs multiprises. Si
vous devez utiliser ce type d’équipement, choisissez-en un équipé d’un coupe-circuit, pour
plus de sécurité. Si vous avez des enfants en bas âge, posez des cache-prises dans votre
logement. Attention aux fils électriques défectueux : Ne laissez pas de fils électriques
dénudés et, s’ils le sont, n’y touchez pas. Évitez de clouer ou d’agrafer des câbles électriques,
de les faire passer sous une porte ou un tapis, d’y accrocher des objets : ils finiraient par
s’abîmer. Évitez au maximum d’utiliser des rallonges ou de les laisser branchées : il est
préférable de les ranger après usage. Pensez aussi à jeter les vieilles rallonges fendillées, qui
sont dangereuses Appareils électriques Ayez les bons réflexes : N’utilisez jamais un appareil
électrique (fer à repasser, robot ménager, perceuse, rasoir, sèche-cheveux, etc.) avec les mains
mouillées, les pieds dans l’eau, près d’une baignoire, d’une douche, ou d’un robinet. Après
utilisation d’un appareil électrique, débranchez-le sans tirer sur le fil et rangez-le. 24 Si vous
ressentez un picotement quand vous touchez un appareil en fonctionnement, appelez un
électricien. Ne posez pas de récipients remplis d’eau (verres, vases) sur des appareils
électriques. Enfin, il ne faut jamais faire sécher un vêtement sur un radiateur fonctionnant à
l’électricité. En cas de feu d’origine électrique N’employez pas d’eau pour éteindre l’incendie.
Appelez les pompiers d’un téléphone fixe ou portable même bloqué ou sans crédit, coupez
l’électricité si possible, fermez les portes et fenêtres et utilisez un extincteur adapté.
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