- NOTE CEA N-1365 - ACCIDENTS RADIOLOGIQUES CONDUITE à TENIR en CAS d'IRRADIATION EXTERNE ACCIDENTELLE ou de CONTAMINATION RADIOACTIVE ACCIDENTELLE par H. JAMMET, R. LE GO, J. LAFUMA Commissariat à l'Energie Atomique Dén»rtement de la Protection Sanitaire Centre d'Etudes Nucleai**a de Fontenay-aux-Roses. Septembre 1970 We regret that some of the pages in the microfiche copy of this report may not be up to the proper legibility standards, even though the best possible copy was used for preparing the master fiche. - NOTE CEA N-1365 - ACCIDENTS RADIOLOGIQUES CONDUITE a TENIR en CAS ? d IRRADIATION EXTERNE ACCIDENTELLE ou de CONTAMINATION RADIOACTIVE ACCIDENTELLE H. JAMMET, R. LE GO, J. LAFUMA Département de la Protection Sanitaire Commissariat à l'Energie Atomique. I - GENERALITES On entend par "Accidents R*diologiques", des irradiations externes ou des contaminations radioactives survenant dans des circonstances accidentelles. Les conséquences de tels événements sont liées aux modalités des irradiations ou des contaminations ainsi qu'à leur importance. Il est habituel de considérer comme irradiation ou contamination accidentelle, celles qui sont susceptibles d'entraîner une surexposition. On entend par surexposition toute irradiation ou contamination radioactive susceptible d'entraîner un dépassement des limites maximales admissibles fixées par la réglementation en vigueur. 1-1 Mpi^ALiTHES d'ACTIULNTS RAD IOLOG IOUES Bien q u ' e l l e s elles, on d i s t i n g u e d'accidents £ t re combinées nal i t u e 1 i e m e u t deux grandes entre modalités radio logiques - Irradiations externes - C o r, tarai n a t i o ns I-i-1 prissent accidentelles, ra d i o j <. ' t i ve s a c c i d e n t f? 1 l e s , Trradiations _externes I.^s i r r a d i a t i o n s aceidente 1 les externes accidentelles peuvent être classées en fonction de la nature du rayonnement, de la répartition spatia'e de l'irradiation, de l'étalement chronologique de l'irradiation et de l'importance de la dose d'irradiation. Dans la pratique, les deux facteurs essentiels sont la repartition spatiale et l'importance de la dose. Kn ce qui concerne la répartition spatiale de 1'irradiation, on distingue les irradiations globales et les irradiations partielles. Relativement A l'importance de la dose reçue, on considère des irradiations massives, des irradiations importantes et des irradiations légères selon que conséquences entraînent leurs respectivement des destructions tissulaires irrémédiables, des altérations sévères, mais réversibles, de simples rroubles temporaires. Pour l'étalement chronologique de l'irradiation, que les irradiations soient instantanées en quelques secondes ou fractions de secondes,ou plus m; moins étalées de quelques secondes à quelques minutes, les consequences radiopatboiORÏques sont pratiquement identiques. On distingue, en fonction de la naturo du rayon- npmeir . ies irradiations photoniques par rayonnements X ou - é - 3 - les irradiations particulaires par électrons, neutrons, protons et les irradiations mixtes, photoniques et particulates . 1-1-2 Contaminations radicactlves accidentelles Les contaminations radioactives accidentelles peuvent être classées en fonction de la nature du radioélément, de la répartition topographique de la contamination, de l'étalement chronologique de la contamination, de l'importance de la contamination. La nature du radioélément constitue un paramètre essentiel, car, du fait de sa forme physico-chimique, il conditionne la répartition topographique et l'étalement chronologique de la contamination; du fait de ses propriétés radioactives, il détermine l'irradiation consécutive. La répartition topographique de la contamination dépend des voies d'entrée parmi lesquelles on distingue habituellement les contaminations cutanées essentiellement externes, les contaminations par plaies, à la fois externes et internes, las contaminations par inhalation essentiellement internes. A partir de ces modalités de contamination, la répartition topographique ultérieure à l'intérieur de l'organisme évolue en fonction du tropisme lié à la forme physico-chimique du radioélément. En ce qui concerne l'étalement chronologique de la contamination, il faut distinguer entre la contamination initiale instantanée ou plus ou moins étalée dans le temps et la contamination secondaire après incorporation. Cette dernière, comme la répartition topographique, dépend des périodes biologiques liées aux formes physico-chimiques des radioéléments. - 4 - Ouant à l'importance de la contamination radioactive, on distingue des contaminations massives, importantes ou légères selon qu'elles sont susceptibles d'entraîner des destructions tissulaires irréversibles, des altérations sévères mais réversibles ou de simples modifications fonctionnelles transitoires. 1-2 REGLES d'ACT ION Malgré les modalités fort diverses d'accidents radiologiques, des règles d'action peuvent être envisagées. Elles concernent l'évaluation des doses reçues, les inves- tigations cliniques et biologiques à effectuer, les actes thérapeutiques d'urgence à entreprendre. 1-2-1 Niveaux d'action Il apparaît évident que les actions à entreprendre sont différentes selon la nature et l'importance des accidents radiologiques. D'une façon générale, les différentes actions à entreprendre ne se justifient que si certains niveaux d* irradiation ou de contamination ont été atteints. Ces niveaux diffèrent selon la nature des actions à entreprendre. Les investigations cliniques et biologiques ne doivent être effectuées et poursuivies que si l'irradiation ou la contamination atteignent des niveaux suffisants et différents. Les actes thérapeutiques d'urgence ne doivent être déclenchés que pour des niveaux supérieurs aux précédents et variés . La conception de niveaux d'action a été récemment introduite dans la conduite à tenir en cas d'accidents radiologiques. Ceci explique que les valeurs précises des différents niveaux réels n'existent actuellement que flans dos cas - 5 - particuliers. Dans les autres cas, on se contente encore d'ordre de grandeur. 1-2-2 Irradiation externe accidentelle En cas d'irradiation externe accidentelle, la notion essentielle est que, sauf exception, il n'y a pas d'urgence thérapeutique. Par contre, tout doit être mis en oeuvre pour recueillir le maximum d'informations sur les modalités de l'irradiation et pour entreprendre les investigations cliniques et biologiques permettant de préciser le diagnostic et de poser les indications thérapeutiques. I-2-3 Contamination radioactive accidentelle En cas de contamination radioactive accidentelle, la notion essentielle est que, dans la plupart des cas, il y a urgence thérapeutique. Il en résulte que les actes thérapeutiques priment les mesures radioactives et les investigations cliniques et biologiques. Toutefois, devront être effectuées l'évaluation de la contamination radioac- tive et de l'irradiation consécutive, les investigations cliniques et biologiques permettant de préciser les niveaux de contamination atteints et de poser rationnellement les indications thérapeutiques complémentaires. -fi- ll - IRRADIATION EXTERNE ACCIDENTELLE Les circonstances qui peuvent conduire à un*' irrauiation externe accidentelle sont fort diverses, mai:* on peut, si on les envisage du point de vue du type des lésions, se borner plus simplement à considérer trciii catégories d'accidentés possibles ; 1°- L'irradiation globale phctoniqje. par du rayonnement X ou 4 2°- L'irradiation globale mixte, photoniitt et particulaire : essent 10 i lemc-nt - f *• ••eu iron» 3°- Lies irradiations partie-] les, qu'elles soient dues à un faisceau Sa par», ici: s, notamment d'électrons, voire de protons O J à un fais- ceau de pilotons A ou ; . Tl est indispensable de rappeler, en les groupait sur le plan pratique, les gestes qu'il est important d'avoir T faits, à la suite d 'une surexposition accidentelle. 2 ~ ] DEFINITION de la SUREXPOSITION ACCIDENTELLE Il convient de définir co.jne surexposition acci- dentelle toute irradiation externe certain*» pour laquelle la io^imétrie première aura fait estimer le niveau probable •l'exposition à plus de 3 rems nour une exposition >; 1 L b <i U:-, f u son équivalent en cas d <>xpositi- partielle. _ 7 - Par extension. ,.1 conviendra c!a coi,sidérer a priori comme surexno&itior. accidentelle toute irradiation supposée être du mêïne ordre de grandeur, mais pour laquelle on ne dispose pas d'une estimation dosimétrique. Et cette notion sera maintenue dans la conduite à tenir, jusqu'à plus ample information concernant 12 dosiraétrie. 2 ~2"1 îrradj at ion globale Est globale toute irradiation qui intéresse la totalité de l'organisme et qui crésente comae caractère de distribution, d'être hoao^ène ou d'3'.re d'une hétérogénéité peu accentuée. L'importance de la dese n' i .itervient donc pas d^ins cettfc, notion. One irraciation globale peut être globale et à faible niveau, ilais si elle -est à fort niveau, elle a pour conséquence d'entraîner >e dévelcppement d un syndrome clinique de ' aladie aiguë des rayons. 2-2-2 Irradiation par t i e lle Cette catégoiie englobe tout? exposition n'inté- ressant f^'unt fraction limité*? de I * organise, oa portant de façon très prédominante sur a ne fraction de ï'organisicte En générai, de telles irradiât tons part elles, t. oese suffisante, trtrpînent essentiellement des radJolésions cutanées, ^auii le cafe particulier de la tê :e, il faut insister suv le fait qu'une irradiation importante entraîne des troubles neurologiques. i^a conduite à tenir en de telles circonstances comporte un oert^./r nombre de gestes, qui procèdent tous d'un certain év?.t d'esprit ; il s'agit en eifet: - 8 - ! ° - de savoir recueillir au moment utile et sans en laisser échapper, les. i formations disponibles dans trois domaines principaux dosimétrique, clinique et J.' - d'accomplir biologique éventuellement sur place, cer- tains ^es'.eïi thérapeutiques ou de savoir décider opportunément 'ne -^/acuation sur un service hospitalier Bien que, dans nements soit à considérer modalités d'irradiation, spécialisé. le temps, le déroulement des évéparallèlement p o j / les oi /erses il convie i-, pour plus de clarté de les exposer séparément. Sera prir-ci paiement irradiatio n g 1 o b a le traité ici ^e p a r__r_a yonneme n t m i x t e - cas d'une t -r neutrons; , puisque c'est dans ce i te circonstance q'_e la o c n d m u ' î. comporte ? -3 tenir le plus d ' impéri-tifs . RECIJE1L des IJ>£ORM Al I QMS dp ns_ j_e_ .X>M A1 NE DO SI M£ T R j. Q l ^ Le rôle essent\"l du médecin dans ce d«.»m< i ne, consiste à se préoccuper personnellement de recueillir toutes les informations dosimétriqjes disponibles. Ces informations doivent i'.ussl uréclse q^c- possible élémentaires, qui ; viser à la coiuiaiss-in; e d ur* certain nombre de fact-^uvs vent permettre de quanti fier 1 s t^ois grands groupes de pr.i awèt re? physiques de ]'i. r a d i a i MI • - paiMiff'trftconcerriani la source d ' i r n d ^ a t i . i, - paramétî T co \cernarit ^a topo^r .pb '.r e oi*>t ibuti^n der. rayonnei..^rts J«r ; l-?s lieux oe 1 ace i de n •.; - paramètres géométriques concernant leà sujets irradiés. le su^et ou - & 11 faudi a e n s u i t e , élémentaires, fou;r;is pa: - en f o n . ï i u . i ce e n *enier d ' i m e r p r ê t o r la d o s i m e t r i c es r é s u l t a t s Leu*- d é f i n i t i o n dé o . d e n t e s s e n t i e l l e m e n t la rource. e> lei r - s t i n ' - l i o n des p h y s i c i e n s . À quantitative I l s ' : g i t en pffet 4 . - l a n a t u r e du r a y o n n e m e n t . é : . t r o r u çn j t i }ue . c^rpj^culaire X on y : essentiel l e ^ n t r^Utronj, le cas d ' i r ^ a d i a t i o u . mixte - le spectre ".ntégrés, "• ndi v i d u e île . ? - 3 - 1 I/es p a r a m è t r e s c o n c e r n a n t de d é t e r . n i r . e r paramètres dans globale, • •) + n e i ' t r o n s d ' 4 n e r ^ . i e du ou d e s rayonnements - î e mode d ' é m i s s i o n d a n s 3e temps . continu . discontinu . variable dans le temps, . ins t ?,u\ «'.ne '? -3 -2 L3 de si met rie d ' amt iar, e Elle amènera à connaître g r a p h }ue du rayonnement d~nr la répartition topo- les lieux de l'^ccide^t et \ dresser la "r.irtf" de cette répartition, à partir de c ensilé rations i u;' - le lied d'é.nissior. eu rayonnement . rayonnement direct, ém.U, par une ou plusieurs source, . rayonnein'M» t diffusé à 'partir des matériaux ambiants, des écrans, des collimateurs, du so) et des parois. - 10 - - la direction générale et l'angle d'ouverture des faisceaux - leur atténuation, en fonction ae la distance et de la cartographie des lieux. 2-3-3 Les paramètres géométriques individuels Ils se définissent d'eux-mêmes; il s'agit de déterminer : - le volume corporel exposé (d'où l'importance des écrans très proches de l'accidenté) - la distance entre la source et le volume irradié - l'orientation du volume irradié par rapport à la source. Ces paramètres géométriques seraient relativement simples à déterminer s'ils étaient des constantes, c'est-àdire si l'on pouvait considérer que, durant l'irradiation, la position relative source-corps irradié n'a pas été modifiée Ceci peut êcre le cas au cours d'un flash. Mais dans la grande majorité des cas, ces paramètres ne sont pas des constantes, mais des fonctions: ils évoluent en effet en fonction du temps. Les déplacements du sujet autour de la source pendant la durée de l'irradiation vont donc constituer un paramètre important, souvent extrêmement difficile à déterminer avec la précision voulue. En résumé, du point de vue médical, les notions tirées de la dosimetric conduisent tout d'abord à la distinction entre les irradiations à caractère global et celles à caractère ^irtie(, ceci sur la base des paramètres géométriques. Elles conduisent également, ce qui est capital pour la conduite à tenir, à la distinction entre les irradia- - 11 - lions qui ont été génératrices d'activation dans le corps du sujet (irradiations à composante neutronique principalement) et les irradiations purement photoniques qui n'entraînent pas d'activation. Il faut insister aussi sur l'importance capitale du paramètre-temps qui se rattache à la fois à la source et au sujet irradié. La durée sur laquelle s'est étendue l'exposition du sujet dans le faisceau de la source peut être parfois connue avec précision, du fait qu'elle dépend d'éléments de fonctionnement de l'installation dont la mise en jeu est repérable dans le temps. D'autres fois, cette notion même e*t imprécise. Enfin, l'imprécision peut venir d'une incomplète connaissance de la durée de présence exacte du sujet dans le champ du rayonnement, lorsque des allées et venues ont eu lieu. Du point de vue médical, ce paramètre-temps aura donc, on le voit, 'jne incidence à la fois - sur la dose - et sur la répartition spatiale de l'irradiation 2-3-4 La dosimétrle individuelle. Ce qui est exposé ici de la dosimetric individuel- le concerne essentiellement : - la lecture des dosimètres individuels, - les mesures de radioactivité qui peuvent être faites sur l'irradié lui-même globalement, - la possibilité de mesures d'activité 8, y sur certains prélèvements coroorels ou sur certains obiets Dortés oar 1 ' irradié. _ 2-3-4-1 1 ') _ La lecture des_dos irnè t re s _i ndi viduels Les résultats dosimétriques les plus précoces qui puissent être fournis au médecin sont ceux qui proviennent de l'exploitation immédiate des dosimètres individuels portés par la personne, qu'il s'agisse : de stylo-dosiraètre, de filmdosimètre, de verres thermoluminescents, de dosimètres à activât ion etC; . ; Là encore cependant, pour éviter des pièges, l'esprit critique devra s'exercer sur deux points en particulier : 1°- irradiation globale n'est pas, on l'a dit, nécessairement irradiation homogène il peut donc se faire que le stylo ou le film se soit trouvé précisément dans une région protégée du champ de l'irradiation; 2°- en cas d'irradiation mixte (y -i- neutrons), il ne faut pas risquer de méconnaître une irradiation peutêtre plus importante qu'il ne paraît, en cas de contribution neutronique prédominante, dans l'émission de la source. Les mesures de radioactivité ne concernent évidemment que les irradiations globales par un rayonnement mixte à composante neutronique tout spécialement. Pour les irradiations globales purement photoniques, la ""ecture de ce document se poursuivra directement au Chapitre 2-4 suivant: conduite à tenir dans le domaine clinique . 2-3-4-2 La spectrométrie corporelle_globale Celle-ci n'a de raison d'être que lorsque l'irradiation comporte un élément particulaire: essentiellement neutrons et aussi protons. Les particules vont réaliser des activations de certains noyaux légers faisant partie des - 13 - éléments minéraux ou organiques du tissu vivant, et ceci en rei aller» avec leur énergie. Il est donc possible de s'adresser à la SPECTROMETRY GAMMA CORPORELLE GLOBALE pour déceler et apprécier quantitativement la présence d'émetteurs y induits 2 4 par cette activation: essentiellement le N a dans le cas des neutrons. Il faut insister sur deux points essentiels 1°- Que l'on dispose ou non d'une installation spécialisée pour la spectroraétrie gamma corporelle globale, il y a toujours un intérêt absolu à se livrer en premier lieu à des MESURES d'APPROXIMATION qui peuvent être faites avec les instrumentations courantes, toujours disponibles en radio-protection. Outre que cette mesure est toujours possible, elle permet - d'une part, de fixer rapidement un NIVEAU de radioactivité corporelle et par conséqjent d'effectuer éventuellement un classement entre plusieurs personnes accidentées; - sous reserve de certaines conditions techniques d'ailleurs, cette mesure est susceptible de renseigner avec une bonne précision sur des activités à niveau même faible. Il faut remarquer que cette mesure n'est interprétable que s'il n'existe pas d'éventuelle contamination superficiel le. Les conditions d'emploi de ces appareils de radio-protection pour effectuer des mesures d'approximation par comptage externe global sur un sujet sont bien codifiées. Elles se résument en la nécessité d u n e bonne "calibration" préalable de ces appareils et de la comparaison des mesures faites au moment de l'accident, avec les mesures faites en - 14 - siême temps sur une source de référence. 2°- Quant à la spectror.iétrie gamma corporelle globale proprement dite, exécutée I la suite des mesures qui précèdent et qui permettent d'aller vite, elle aura l'avantage de la précision si on l'exécute de façon suffisamment précoce pour ne pas être gêné par l'imprécision qui résultera progressivement des corrections de décroissance d'activité du 2 4 Na. 2-3-4-3 Lesmesures ^'activité_8^_^: sauvegarde des substrats. Des mesures fort précieuses, complémentaires de la spectrométrie gamma corporelle globale, pourront être faites ultérieurement, soit sur des objets portés par l'irradié, soit sur des prélèvements de phanères. Il importe donc, au plus haut point, que ces substrats pour des mesures ultérieures, soient sauvegardés au cours des premières heures de prise en charge de l'accidenté. 1°- Les objets susceptibles d'avoir été activés doivent être identifiés, étiquetés, ensachés. Il importe en effet, absolument, que les mesures qui seront effectuées sur ces substrats soient faites dans un laboratoire parfaitement équipé et spécialisé. Ce laboratoire ne pourra, cependant, fournir de réponses valables que pour autant que le premier acte, celui de l'identification des suostrats, ait été effectué en toute rigueur, de façon à ce qu'on puisse rétrospectivement savoir en quel point, à la surface du corps de l'irradié, se trouvait le substrat dont on a mesuré ultérieurement l'activité. Une règle générale sera donc de TOUT conserver par conséquent de TOUT étiqueter et ensacher. On s'attachera et - 15 - plus particulièrement à l'identification de certains objets portés. Les objets à identifier sont - objets en or ou renfermant de l'or ou du cuivre (bijoux, alliance, montre, plaque d'identité ou médailles, montures de lunettes, briquet, etc....) - objets renfermant du soufre ou du phosphore (boîtes d'allumettes) - vêtements en laine ou renfermant de la laine, etc.... En fait, si un objet ou un vêtement doit être Oté de la personne irradiée, il doit obligatoirement être conservé. L'étiquetage devra indiquer : - nom de la personne porteuse de l'objet, - emplacement exact de l'objet par rapport à la surface corporelle, en la décrivant parrapport à des repères anatomiques ou à des repères vestimentaires, selon le cas. L'ensa^hage le plus simple consistera à réunir dans un même sac de vinyle tous les objets provenant d'une même personne, ainsi qu'une fiche d'identification du propriétaire de ces objets. 2°- Un certain nombre de mesures pourront être faites, et ceci seulement dans le laboratoire spécialisé, sur les phanères du sujet. Il importe donc que ces phanères soient préservés en tant que substrats de mesures ultérieures. En conséquence, sauf raison absolument impérieuses, les cheveux, poils et autres phanères, doivent être conservés absolument intacts. Si toutefois des gestes médicaux ou chirurgicaux d'urgence immédiate amenaient à pratiquer un rasage de certaines surfaces porteuses de plaies (cuir chevelu par exemple), il faut - 1C - impérativement conserver avec soin les cheveux ou poils rases, en procédant pour les poils de chaque région rasée individuellement, aux trois gestes précédents identification, étique- tage, ensachage. Mais, répètons-le, en l'absence de nécessité impérieuse on s'abstiendra de raser la moindre surface 2-4 CONDUITE à TENIR dans le DOMAINE CLINIQUE et BIOLOGIQUE L'incertitude qui caractérise souvent, tout au soins dans les premières heures, la connaissance de la dose physique d'irradiation, résulte, on l'a vu, de la multiplicité des paramètres en cause dont ]'analyse individuelle s'avère délicate. Quelle que soit cette incertitude, le médecin ne peut s'y arrêter et. dans le domaine clinique et hiclofcique qui est le 3ien, il sera am^nè, lui. à jauger 1'EFFET RESULTANT. 2-4-1 Observation clinique L'observation clinique d'un accidenté, victime d'une surexposition globale, commence au moment même de l'accident. Du premier contact avec l'accidente peuvent, en effet, on le sait, «*tre tirées certaines notions concernant l'importance de la dose, puisque certaines constatations cliniques telles que des signes neurologiques, des signes gastrointestinaux ou un érytheme cutané précoce peuvent déjà renseigner sur un niveau d ' i rradia t ion t.rcs élevé. On pourrait môme dire sans paradoxe que cette observation commence avant que l'accident ne se soit produit, tant, il importe de souligner combien les constatations < '1 i u i - - 17 - ques ou biologiques faites antérieurement à. l'accident, au cours d'examens systématiques de surveillance médicale des travailleurs, sont de précieuses informations a posteriori, une fois l'accident survenu. Certains examens effectués après l'accident ne pourront en effet prendre toute leur valeur indicatrice que si l'on peut les comparer avec les valeurs habituellement trouvées comme normales pour le sujet considéré, ou encore, avec ce que l'on pourrait appeler le "bruit do fond" biologique du sujet et sa variance. Mais c'est surtout dans le domaine biologique que ce point retiendra plus spécialement notre attention. Dans le domaine de 1'OBSERVATION CLINIQUE proprement dite, l'étude d'un irradié comporte les mêmes cheminements que toute observation médicale COMPLETE, portant sur un accidenté quel qu'il soit, placé sous observation permanente. C'est dire qu'elle ne sera pas ici détaillée et que chaque médecin la mènera selon le canevas qui lui semble le meilleur. Il convient cependant de noter qu'elle doit être absolument complète et ne doit négliger ni l'examen de l'aspect général, ni l'examen du comportement psychique, ni l'examen d'aucun appareil ou système. C'est seulement par principe que seront soulignés les points suivants. L'examen répété de l'état cutané est un des détails importants de cet examen, à la recherche d'un aspect oedémateux, ou d'une coloration particulièrement vive de certaines régions corporelles. Il faudra alors noter avec soin la durée de présence de cette anomalie qui peut être fugace (érythème par exemple) au cours des examens réitérés du patient. L'examen neurologique peut revêtir une toute - 18 - première importance si l'irradiation a été subie à dose forte ou spécialement dirigée vers l'étage céphalique. Toutes les manifestations anormales concernant la conscience, l'équilibre, la coordination, les réflexes.... sont susceptibles d'indiquer l'état de fait précédent et, indépendamment de l'examen neurologique complet du sujet, il sera intéressant de procéder si on le peut, à un enregistrement éiectroencéphalogr p. que. Tî en est de même pour l'examen cardio-vasculaire et l'on ne doit pas priver l'accidenté d'un examen E.C.G. immédiat si l'on soupçonne l'éventualité d'une forte irradiation thoracique. Le relevé précis de ! a symptomatologie digestive au cours des premières heures est encore un point important de l'examen-, on sait quelle valeur indicatrice s'y rattache, quant au niveau de dose probable : l'apparition précoce et la répétition de nausées, vomissements, diarrhée, étant un signe péjoratif. Il est évident que cet examen ne prcti-. coûte sa valeur que pour autant qu'il soit répété \ intt .• •. ,iiles réguliers et rapprochés, surtout si l'on pent;* avc ir affaire ;i un irradiù à dose importante. Il la prendra d'autant plus que la chronologie de toutes ^^s manifestations observées au -a été notée avec soin et VL-. l'on n'aura pas omis la classique photographie 4 de référence. Si aucune symptomatologie clinique ne se manifeste mais que l'irradiation est certaine, il se peut que la dose ^eçue ait été p.;u importante. Ceci ne pourra être jugé vraisemblablement que si I o n a pu recueillir de façon systématique les échantillons biologiques sanguins et urinaires sur - 19 - lesquels pourront être établis le .na^imi'm d'examens biochimi- ques, cytologiques, chromosomiques à partir desquels pourra 1 s'étayer de façon beaucoup p us solide la notion de dose d'irradiation. 2-4-2 Conduite à tenir dans 1E domaine biologique 2-4-2-1 Les tout premiers gestes Avant d'entrer avec plus de détails dans ^enumeration des prélèvements qu'il est souhaitable de ne pas' omettre en présence d'un sujet présumé irradié, il faut tout ? d'abord souligner le point essentiel suivant : - un examen sanguin immédiat (n"-Jration o+ formule^ - le recueil immédiat des urines (à conserver au froid) sont deux gestes qu'il serait regrettable de n'avoir pas faits. En effet, dans les instants qui suivent une irradiation, même importante, aucune modification sensible de la composition du sang ni des urines n'a le temps de se produire, parzapport à l'état immédiatement antérieur à 1'accident. Il s'ensuit que ces échantillons ont l'intérêt primordial de renseigner sur les valeurs normales pour le sujet étudié. Ces valeurs sont les meilleures bases de comparaison avec les valeurs qui seront trouvées par la suite, au cours de l'évolution postérieure à l'irradiation. 2-4-2-2 Les prélèvements de sang. Ils sont destinés a trois catégories d'examens différents : biochimiques- héraatologiques- chromosomiques. Le sang, prélevé par ponction veineuse, après désinfection de la peau à 1'alcool-éther (et non à l'iode) sera donc recueilli dans trois petits récipients : - 20 - - le premier contenant de l'E.D.T.A. sec (1 à 2mg par ce de sang) sera açrité immédiatement et suf f i sawment longtemps pour assurer 1'incoaguiabilité. îl est desti né aux différents examens hérnatologiques (comptages globulaires et plaquettaires. dosage d'hémoglobine, hématoorite, formule). 2 & 5 ce de sang sont nécessaires. Bien entendu, à cette occasion, des étalements de sang sur lame seront faits, convenablement étiquetés, avec NOM, DATE et HEURE. - le second et le troisième récipients contiennent comme anticoagulant de l'héparine; pour 10 ce de sang, il faut prévoir 2,5 mg d'héparine (soit 23C unités) de LIQUEMINE (Roche). Cette préparation ne contient pas de mercurothiolate qui serait rênnnt. L'un des deux récipients avec héparine est destiné aux dosages biochimiques: en particulier équilibre ionique du plasma. Il est donc important que l'anticoagulant n'y introduise pas d'ions minéraux (comme le ferait l'E.D.T.A.). 5 ce de sang sont nécessaires. L'autre récipient avec héparine est destiné aux cultures de lymphocytes pour analyses chromosomiques. Il est donc essentiel que ce flacon soit prévu stérile et bouché hermétiquement. On peut utiliser à cette fin soit un tube de verre, muni d'un bouchon de caoutchouc, soit un flacon type pénicilline, avec bouchon perforable. Etiqueter dater. 10 ce de sang sont nécessaires. 2-4-2-3 Les prélèvements d'urine. T 1 x x *4 -y 4~ v4Av *\ er. A + À \ - t ^ *4 1 <r. VIAV* 1 A*-% \t v> i » u i ^ v, rr n / i v.j^\_ 1 /-J c A •**, •.* n r i n£»c *fi m i o o c: i_« » * * »«.,. * > ^ ••* -, * • *.^ » - aussitôt que possible après l'accident constituaient un échantillon dont l'importance est toute particulière. Il î mpor t e non» : - d'une part do ne pas mélanger ces urines aux autres mictions de la me'me journée, - d'autre part, de faire un étiquetage soigneux de cet échantillon ainsi que de ceux qui seront conservés par la suite, a chaque miction, en notant l'heure. Ces urines ne nécessitent d'autre conservation que d'être maintenues au froid, si possible a température de congé 1 ateur. 2-4-2-4 Répétition des prélèvements Si les examens hématologiques peuvent être faits sur place, au lieu même où l'accidenté est mis en observation, il est important de répéter plusieurs fois au cours de la PREMIERE JOURNEE les examens standards: numération et formule leucocytaire. Un examen, effectué toutes les trois heures, permettra éventuellement de saisir un "pic leucocytaire précoce" qui se manifeste au cours des 24 ou 3f> premières heures. Si l'on n'a pas la possibilité de faire sur place ces examens, il est utile au moins de répéter le prélèvement sur E.D.T.A. à raison de 2 à 5 ce, une seconde et une troisième fois, dans les premières 24 heures. Par la suite, les prélèvements pour examens hématologiques devront être faits quotidiennement à la même heure. Le prélèvement pour culture de sang sera répété également vers le deuxième ou troisième jour - vers le huitième jour. Pour des raisons techniques, on s*arrangera alors pour que ces prélèvements soient reçus par le Lahoratoi- _ •->•> _ re de cytogénetique un lundi, un mardi ou un mercredi. D'une manière générale, la culture do lymphocytes nécessitant des conditions techniques aussi bonnes que possible, il est toujours préférable de faire appel à un Laboratoire de Cytogénétique qui déplacera auprès de l'irradié Line- personne compétente, afin que la mise en culture soit faite directement à partir du prélèvement, sans que celui-ci ait à être expédié. Dans le cas ou l'on expédierait directement un échantillon de sang prélevé sur héparine et stérilement a un laboratoire de cytogénétique, deux caF peuvent se présenter : - si le délai de transport doit être inférieur à G h., le sang peut être expédié dans un emballage non conditionné au point de vue thermique ; - si le délai de transport doit excéder 6 h., le san£ devra être expédié dans une enceinte a 4° C. environ, qu'il est facile de réaliser sommairement avec des emballages courants de liège ou carton, doublé de polystyrène expansé et quelques fragments de neige carbonique. Dans la mesure du possible, il est d'ailleurs toujours infiniment préférable que le prélèvement sanguin ait lieu dans le laboratoire même où sera faite la culture. Si donc le sujet est déplaçable, c'est toujours cette solution qui doit être adoptée des qu'elle devient possible. 2-5 LES DECISIONS THERAPEUTIQUES Bien qu'il soit hors de propos d'envisager toutes les circonstances qui peuvent venir influencer les décisions du médecin sur le plan thérapeutique, il convient d'exposer brièveaent 1M conduite de principe qui présidera à ces décisions - 23 - Plusieurs cas peuvent être schématiquement dégagés : 2-5-1 Irradiation globale importante Le premier cas à envisager, car il est le plus important à de multiples points de vue, est celui d'une irradiation globale à un niveau assez élevé, dépassant par exemple la centaine de reas. Il constitue,en effet,là circonstance-type, où l'action médicale peut être déterminante dans dévolution ultérieure. Il est donc de l'intérêt de l'accidenté d'être dirigé dès que possible vers un service médical spécialisé qui prendra en charge sa surveillance et éventuellement son traitement. Mais dans cette évacuation aucune précipitation ne s'impose, même s'il se manifeste quelques troubles digestifs réflexes, tels que nausées ou vomissements. Les contacts nécessaires seront pris pour préparer l'accueil, en gare ou aéroport, de la personne à évacuer et tandis que cette évacuation s'organise, on procédera à loisir aux première parmi les gestes décrits dans la conduite à tenir sur le plan clinique et biologique, en n'oubliant pas, ce qui est capital : 1°- que les prélèvements immédiats de référence s'imposent absolument . prélèvement sanguin . recueil de la première miction, 8 2 - que l'observation clinique débute dès l'accident, 3°- que si l'on dispose d'une heure* ou plus avant un départ d'avion, il est toujours possible de prendre un tracé électro-physiologique. - 24 2-5-2 Irradiation globale Massive On a affaire dans ce cas à une irradiation globa- le à dose considérable et à l'heure actuelle, tout au moins, il est à craindre que toute thérapeutique ne soit illusoire. Cette circonstance e^t heureusement exceptionnelle. Elle ne s'est rencontrée que dans quelques cas, dont l'évolution a d'ailleurs été fatale. Mis & part le cas où l'urgence du geste médical est commandée par une lésion traumatique, vasculaire, sans rapport avec l'irradiation, il semble bien que la seule circonstance où il faille différer l'évacuation d'un irradié grave soit le cas où il manifeste des symptômes neurologiques et un état de choc ou de collapsus. Dans ce cas, il est certain que la personne est intransportable d'emblée et qu'il faut entreprendre sur place le traitement de l'état de choc vasculaire et nerveux ainsi que, parallèlement, leo prélèvements biologiques qui ont été décrits. La personne sera évacuée dans un deuxième temps, après quelques heures de déchocage, sur le service hospitalier spécialisé. La correction de l'effondrement tensionnel et de la défaillance cardiaque sera uniquement basée sur les analep- tiques et c'est avec mesure que l'on procédera aux perfusions plasmatiques ou de substituts macromoléculaires. AUCUNE TRANSFUSION SANGUINE n'est de mise, hormis 1< cas précis d'une anémie hémorragique importante de cause traumatique. La correction des troubles neurologiques sera puieiBCiit syaptOTitt tique. S'adressant essentiellement à l'agi- tation éventuelle, elle l'apaisera par l'emploi alterné ou associé des barbituriques et des antihistaminiques, ainsi que des tranquillisants injectables. Quant aux troubles hydroélectrolytiques. ils ne pourront être compensés valablement que si l'on est à même de procéder régulièrement à un bilan électrolytique du sérum et à une mesure de la réserve alcaline. Il est évident d'ailleurs, qu'une fois les premières mesures thérapeutinues mises en place, toutes les liaisons utiles pourront et devront être établies avec des services ^t des personnes spécialisées afin de faire converger vers l'accidenté tous les moyens et toutes les compétences disponibles même dans un périmètre fort éloigné si besoin est, 2-5-3 Irradiation globale légère A l'opposé, et ce sera heureusement le cas de loin le plus fréquent, aucune thérapeutique ne s'imp'ose Il s'agit d'une surexposition réelle mais la dose est vraisemblablement faible. Il est probable que l'état de cette personne ne nécessitera ultérieurement aucune thérapeutique particulière. Elle reste néanmoins sous la nécessité d'une surveillance médicale de quelques jours, au moins jusqu'à la confirmation définitive des données dosimétriques. Cette surveillance pourra être entreprise à titre ambulatoire. Pourtant il faudra se persuader et persuader la personne accidentée de 1 a nécessité de se soumettre aux prélèvements sanguins qui ont été décrits, et lui imposer également la conservation et l'étiquetage de ses urines, en lui fournissant les fiaconnages nécessaires. - 2-5-4 2 fi - Irradiation part ielle Du point de vue thérapeutique, rien ne s'impose, au niveau ut--s premiers contacts médicaux. L'irradié sera dirigé «=ur la cousu i tat ion d'un service spécialisé, afin d'être pri:~: en charge pour le cas où l'on craindrait le développement dans les semaines suivantes d'une radio-lésion. Seul le cas très particulier d'une irradiation focale par un faisceau de protons pourrait faire rechercher l'émergence progressive, au miMeu d'une activité induite vite régressive faite de ~ d'annihilation de 511 keV, du pic de t 7 479 keV du Be. L'essentiel de ce qui vient d'être exposé concernant la conduite à tenir en cas de surexposition a été résumé sous la forme synoptique d'un Tableau à débranchement qui permet très facilement de procéder dans l'ordre le plus opportun, aux gestes les plus utiles en fonction de l'acquisition progressive des renseignements dosimétriques, cliniques, biologiques (voir dépliant in fine). Dans ce tableau, comme dans l'exposé, on a mis en exergue certaines étapes d'importance absolue qui y sont imprimées en caractères gras. Sont en effet de ce type : - les prélèvements immédiats de sang et urine , - ïa connaissance rapide des résultats de dosimetric individuelle . - la préservation des substrats pour comptage 8, surtout des phaneres t - les mesure?; d'approximation de 1'activation par des appa- re ils de radioprotection, - l'examen clinique complet et réitéré.... Mais i l des c a s , les une u r g e n c e trique, surexpositions thérapeutique, C'est n y*\ T\ r> r» m i ^ r convient de r e d i r e accidentelles mais seulement donc s u r c e p o i n t , l i o n f o i r - o n n ? < far* que d a n s 1 £> c plupart ne c o n s t i t u e n t une u r g e n c e principalement, c% f -f r*r* t c la qu'il pas dosimé faut - 28 - III - CONTAMINATION RADIOACTIVE ACCIDENTELLE Lea problèmes posés par le traitement d'urgence des contaminations internes sont liés à des données métaboliques associées à des bases physico-chimiques. Aussi, l'acte thérapeutique ne peut être compris que si le médecin possède ces bases physico-chimiques qui, pour de nombreux isotopes, sont, très éloignées de celles qui régissent les métabo 1 isrues naturels. La première partie du chapitre ayant trait aux traitements des contaminations internes, sera donc consacrée aux relations entre le métabolisme et l'état physico-chimique. Puis se dégageront les grandes directions thérapeutiques et, enfin, chaque radioélément posant un problème particulier, des fiches préciseront pour chacun d'eux les modalités du traitement dans divers cas de contamination accidentelle. Pour que le responsable puisse baser son action sur des données précises, il faut qu'il puisse disposer rapidement des résultats des mesures suivantes : - contamination cutanée : mesure locale en a, 6,y ou X, - Contamination d'une plaie : mesure locale >n - ou X. é - Contamination par inhalation: mesure de la contamination atmosphérique du local où s'est oroduit l'accident. - 29 - :*-l BASES_ BIOLOGIQUES du TRAITEMENT de_s_ CONTAMINATIONS ACCIDENTELLES. Le» traitements des contaminations internes sont hases sur des données nétaholiques associées à des notions physico-chimiques . :)-1 -1 Notions physico-chimiques La plupart des éléments contaminants sont des cations minéraux mais il existe aussi des radioéléments qui ont leur biologie propre, comme le tritium, le carbone 14, ] iode ou les gaz rares. A l'état naturel, n'existent en quantité importante dans les organismes vivants que des cations minéraux de valence I ou II. En effet, ces cations sont sous forme dissociée, ionique, au pH de la matière vivante, ce qui permet leur introduction dans 1'organisme au travers du tube digestif. Ces cations ont deux métabolismes différents, les alcalins (Na, K, R'o, Ru) qui sont dispersés dans l'organisme et les alcalino-terreux (Ca, Sr. Ba, Ra) qui se concentrent dans le squelette. Les autres cations minéraux ont des valences supérieures à deux et, en règle générale, se trouvent sous forme d'hydroxydes insolubles lorsqu'on les amène au pH de la matière vivante, sauf s'ils sont en solution sous forme de complexes stables à ce même pH. Enfin au contact de la matière vivante, des phénomènes de dismutation peuvent se produire modifiant le métabolisme de certains radioéléments. 3-1-2 Relations entre le métabol_isme et 1 'état physico-chimique. De ce fait, il existe une différence fondamentale de comportement au niveau de la porte d'entrée dans 1'crga- 10 - nisme. plaie, poumon ou tube digestif. Les elements de valence 1 un ou deux (alcalins et a 1 cal i ne-terreux ) seront absorbés très rapidement, sauf si le contaminant existe sous forme d'un composé in oluble qui résiste aux variations de pH qu'il peut rencontrer en milieu biologique Les élémentr- de valence supérieure à deux ne seront absorbés que dans la mesure où, avant le cor-act av^c la matière • ?vante, la concentration pondérale de la solution était, tr :•- faible. Mais ac de la blessure 1 ' i nsol ubi 1 isa •' • <>veau n~ se faisant qu progres- sivement, l'extension locale du > ontaminant sera tr •.-- supéri• - • e "\ la taille de la plaie. 1 "'-l-:. Différence entre "absorbabi 1 i_té_" et solubilité" Je qu'il faui bien avoir présent à l'esprit, c'»st que 1 \ oorbabilité ne recouvre absolument pas la roc ion cluFi ,je de solubilité. En effet, le milieu biologique, ',. .jLl:xe, ' • - : le siège de nombreux hangements de pH e t de pc PI. lel cxy jO-réducteur qui modifient profondément parfois ; es caract r stiques physieo-cbimiques ae l'élément onntamil.Uit n é, '.>''"' 1 r t être absorbé au niveau du tube digestif par ou r c< t- -' > >nt inhalé sous forme insoluble peut importante fraction de l'activité retenue au o -s tournons. En effet, au niveau de l'estomac, •J ' J i/eu. f-oluhi U s e r l'aci- le radioélément qui se trouvera alors • > ' form-? ,-je sel dissocié a 1 sorba b 1 e . A ! 'inverse, un élément soluble peut se trouver to ta L...-;r.cr. t inso'.ubi lise au niveau du tube digestif ou le pH ilea in du duodénum succédant a 1 'acidité de I estomac provoke dan.-; de nombreux 'as la formation d ' hydroxydec insolubles. -31 - 3-2 C IUITE A TENIR EN PRESENCE D'UNE CONTAMIi ATION ACCIDENTELLE 3-2-1 Contaminât ion cutanée S'il s'agit d'une contamination cutanée, il faut empêcher à tout prix la diffusion dans le milieu interne. Pour cela il faut éviter par dessus tout de pratiquer des excoriations, il faut aussi que le radioélément puisse être éliminé par les liquidas de lavage. Il faut donc le rendre soluble ou lui offrir une surface artificielle très grande sur laquelle il puisse se fixer. De nombreuses techniques et divers produits peuvent être utilisés. Chacun d'eux a ses indications particulières qui tiennent aux circonstances de la contamination. Mais ce qu'il faut éviter, c'est de détruire le revêtement cutané, La decontamination rie la peau est pratiquée sur place. Seuls les cas rebelles et les cas contaminés à un degré tel que des lésions consécutives à l'irradiation soient possibles seront évacués vers un centre spécialisé. 3-2-2 Plaie contaminée Les évaluations de la gravité de la blessure ainsi que de son degré de contamination seront faites sur pi r.ce. En présence a*une plaie contaminée, si le radioélément risque de diffuser rapidement, il faut essayer de 1'insolubiUser sur place. Ceci ne se produit que pour les éléments à valence I ou II. Par la siiite, un parage chirurgical décontaminera la plaie. Pour les valences supérieures, si le radioélément qui pénètre dans la plaie est sous forme solubla, il va s'hydrolyser progressivement, étendant la contamination locale. Pour empêcher cela il faudra aussi vite - 32 - que possible utiliser localement un chélateur puissant avant le parage chirurgical. Si le radioélément est sous forme de particules solides, il n'y a que le parage chirurgical qui soit réellement efficace. Un traitement médical d'urgence sera pratiqué s'il y a lieu ainsi que les prélèvements nécessaires à l'évaluation de l'importance de la contamination interne générale. Dans tous les cas, le blessé sera dirigé vers un centre spécialisé où sera pratiquée l'intervention chirurgicale sous contrôle de radioactivité. 3-2-3 Contamination par inhalation Un traitement médical d'urgence pourra être institué si une contamination sérieuse est soupçonnée. L'évacuation vers un service spécialisé ne devra se faire que si l'importance de la contamination interne le justifie. C'est donc la connaissance précise de la contamination interne qui conditionne la conduite à tenir. Un premier seuil est atteint lorsque la contamination interne accidentelle dépasse la valeur correspondant à l'incorporation maximale trimestrielle. Si cette valeur ne peut être mesurée directement, il faudra se baser sur l'importance de la contamination atmosphérique et vérifier si l'intéressé a pu Inhaler une activité correspondant à 500 CMA-heure, valeur qui correspond à l'incorporation maximale triaiestrielle. A ce stade, un traitement n'est justifié que s'il ne fait courir aucun risque au sujet contaminé. Si l'importance de la contamination interne déDasse larcrement ce Dremier seuil . 1 'évacuation vers un • %>* M hôpital spécialisé s'impose. f _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ - 33 - Si le contaminant est gazeux, il n*y a rien à faire, sauf si l'on est en présence d'iode. Dans ce cas, le blocage d'urgence de la thyroïde s'impose au moyen d'iode stable. Au niveau de l'alvéole pulmonaire, la seule action possible est l'inhalation de chélateur pour essayer de diminuer la contamination "ocale si le radioélément est de valence supérieure à II. Il fai»c toujours penser à une absorption digestive secondaire consecutive aux remontées par l'arbre respiratoire avec déglutition et passage dans l'oesophage. Aussi, devant un accident grave, un lavage d'estomac sera pratiqué, et sera tentée 1'insoiubiiisation de l'élément au niveau de l'intestin. Ceci pourra, par exemple, se faire pour le Strontium en le faisant passer sous forme de sulfate, pour le Cesium en le cofrplexant avec le bleu de Prusse, et pour les terres rares ou les transplutoniens, en alcalinisant le milieu pour favoriser l'hydrolyse. 3-3 PRELEVEMENTS Que le contaminé soit ou non évacué vers un hôpi- tal spécialisé, les mesures biologiques et les prélèvements sont d'une importance fondamentale tant pour l'évaluation de la gravité de 1 a contamination que pour fixer l'indication thérapeutique. Si l'importance et le choix des prélèvements dépendent de la nature chimique de l'élément contaminant, un certain nombre d'impératifs sont communs : - les prélèvements sanguins doivent être de 20cc environ. Ils doivent être bruts et ne comporter aucun produit destiné à - 34 - empêcher la coagulation ou à favoriser la conservation de 1'échantillon; - le premier prélèvement urinaire sera fait immédiatement. Par la suite, si le contaminé n'a pu être évacué, on recueillera les urines de 24 heures jusqu'à son évacuation sur l'hôpitalj - les matières fécales seront recueillies aussi rapidement que possible. Les prélèvements fécaux doivent comprendre au •oins les trois premières selles et aussi couvrir les 72 premières heures. Ceci pour annuler l'effet des variations du transit intestinal. Après contamination respiratoire on recueillera le mouchoir du contaminé et, soit par mouchage avec un kleenex, soit par frottis nasal, on obtiendra des prélèvements nasaux. I1 ne faudra jamais oublier d'accompagner le prélèvement d'une fiche où seront notés les contaminants possibles, l'heure à laquelle il a été recueilli et s'il a été précédé d'un acte thérapeutique. Les prélèvements doivent être expédiés aussi rapidement que possible au laboratoire d'analyse radiotoxicologique compétent. 3-4 FICHES TECHNIQUES Etant donné leur diversité chimique, les radio- éléments présentent tous des cas particuliers qui seront étudiés en détail sous formes de fiches, classées par ordre alphabétique et dans lesquelles la conduite à tenir sera présentée par ordre chronologique. Dans ces fiches seront données deux valeurs : - 35 - - l'incorporation maximale trimestrielle pour les radioéléments inhalés. Cette valeur correspond à un séjour d'une heure dans une atmosphère contaminée à une concentration égale à 500 fois la concentration maximale admissible ou à un séjour d'une minute dans une atmosphère à 3O.OO0 C M . A . L'incorpore tion maximale trimestrielle,qui est la limite supérieure à laquelle un individu peut être soumis en une fois,est donc égale à 500 CMA-heure. - la charge maximale admissible pour les contaminations chroniques, La charge maximale admissible est l'activité qui, maintenue en permanence dans 1'organisme, délivrerait à l'orga ne critique la dose maximale admissible. Ces deux valeurs ne sont données qu'à titre indicatif et la facilité ou la difficulté de leur mesure rapide seront précisées. En plus des actes thérapeutiques d'urgence, les fiches comprennent, classés par ordre d'urgence ou d'importan ce, les mesures biologiques et prélèvements à effectuer. Il est évident que l'impossibilité d'effectuer une mesure-comptage y global par exemple-ne dispense pas de faire le geste suivant comme recueillir les urines. Lorsque le radioélément est dans le milieu intérieur, les problèmes posés par la décontamination interne ne peuvent être résolus que d^ns un centre spécialisé, aussi re seront-ils pas abordés dans ces fiches. - 37 - CARBONE 14 Le Carbone 14 se p r é s e n t e s o u s deux 14 formes 14 CO^ et molécules marquées. Le CO ne provoque que peu de contamination interne, car au niveau du poumon, l'échange se fait dans le sens sang-air. Cependant c'est la seule molécule pour laquelle la Commission Internationale de Protection Radiologique fournit d^s valeurs maximales admissibles. Les molécules marquées ont chacune leur métabolisme, mais celui-ci aboutit le plus souvent a la formation de 14 C0 . . Aussi, est-ce dans l'air expiré que l'on recherchera le 14 r l C a p r è s d é g r a d a t i o n de l a m o l é c u l e . Mais s i c e l l e - c i e s t e x c r é t é e i n t a c t e , en p o u r r a m e s u r e r l ' a c t i v i t é d e s e x c r é t a . . Le c a l c u l de l a c h a r g e c o r p o r e l l e e x i g e pour l e 14 C la connaissance exacte des métabolismes des molécules contaminantes. Si ceux-ci ne sont pas connus, le facteur d'erreur pourra être considérable. Etant données les courtes périodes biologiques que l'on rencontre le plus souvent avec 14 le C, les accidents justiciables d'une thérapeutique sont exceptionnels. Mais les indications thérapeutiques étant difficiles à. poser, les accidentéF devront être adressés à des centres spécialisés. A titre purement indicatif, voici deux valeurs qui peuvent être utilisées dans le cas de contamination par T 44 le ' C 0 2 : - incorporation maximale trimestrielle- 2.350 jiCi - charge maximale admissible 4O0 jiCi La mesure de ces deux valeurs ne peut être faite que sur prélèvements : i Air exhalé * *• * 2 l'r i ne *- >- - JV - ÇL~L s l u M I,e Césium est un élément alcalin de valence 1 + dont la biologie peut se comparer à celle du Potassium. Très absorbable, il gagne le milieu intracellulaire d'où il ne s'élimine que lentement (période biologique de 100 jours chez 1'homme) , Deux isotopes du Césium doivent être considérés: io | 1^7 le C K et le 1 ""} 7 Cs. Le plus important est le Cs, produit de fission de longue période. ï Contaminât ion cutanée Les sels de Césium sont tous très solubles à pH 7 et un simple lavage avec une charge pondérable saline et un corps inerte de grande surface spécifique suffit. Il ne faut surtout pas léser le tégument. La mesure se fait soit en B, soit en ^. II - Plaies contaminées L'action thérapeutique doit être précoce car l'absorption est rapide. Il faut 1°- insolubiliser localement en lavant avec suspension de bleu de Prusse. Celle-ci ne demande pas de technique de production particulière et peut être obtenue a partir de produits du commerce. 2°- faire des mesures locales : 137 - les énergies sont * Cs 8 - 0,6 Mev -, ' 0,66 Mev (Ba 137ï - 40 - 134 Cs : 8 - 0,6 Mev y - 0,6 Mev 3°- faire une mesure de spectrométrie globale. La charge maximale admissible étant de 30fiCi, cette valeur peut être facilement mesurée avec n'importe quel détecteur convenablement étalonné. 4°- faire les prélèvements - Urine +-*-+ - Fèces sans modalité particulière. 5°- évacuer sur un centre spécialisé. III - Inhalation Faire : 1°- spectrométrie y corporelle 2°- prélèvements : - urine +++ - fèces +++ sans modalité particulière. 3°- thérapeutique si besoin en est : celle-ci ne peut être que l'absorption "per os" de lg de bleu de Prusse. 4°- évacuer sur un hôpital spécialisé en cas de nécessité. IV - Formes chimiques courantes - solubles : tous les sels - Insolubles: silico aluminate de césium (bombes au Césium) V - Incorporation maximale admissible trimestrielle _ _ ° Cs : 13 jiCi C s : 8 jiCi Charge «axiaaie admissible : 137Cs : 30 pCi 134 X 8 : 20 pCi Dans les deux cas, la mesure directe est extrêmement facile. 1 3 4 1 J - 41 - I O D E I - Il n'existe qu'une seule thérapeutique à l'heure actuel- le : charger immédiatement la thyroïde en Iode stable. Pour ce faire, on peut donner "per os" 0,05g de Iodure de Potas- sium, ou d'Iodure de Sodium ou quelques gouttes de teinture d'Iodo diluée dans l'Gau. Plus la thérapeutique est précoce, plus elle est efficace. II - Dans le cas de molécules marquées, la fixation des niveaux auxquels une action devrait être envisagée dépend de la stabilité des molécules. Par sécurité, il vaut mieux consi dérer que la molécule se dégrade et que l'iode va se comporter commo s'il était libre. III - Les incorporations maximales trimestrielles sont : 131 T 132 1,5 jiCi 30 jiCi 135. 15 uCi Les charges maximales admissibles sont, la thyroïde étant organe critique : 131 0 , 7 jiCi 132 0 , 3 jiCi I 135. 0 , 3 jiCi T IV - Mesure "in vivo.•• Ces activités sont faciles à mesurer avec un dé- tecteur spécialisé. La détection de la contamination se fait au niveau de la thyroïde par la mesure des émission y : lSlj 0,36 Me V 132j 0,67 MeV 135. i U,OJO nev L'efficacité et la rapidité de cette mesure dispense de faire des prélèvements. - ,;» '•':•: L A N (il. -t.{ PKULH'ITS de K I S S I ON ,jf n o r a ; . t é s Quoi que soit 1'age des produits de fission, la conduite A tenir doit être toujours la m ê m e . 11 faut c o n s i d é r e r que se 'présentent deux c l a s s e s de r a d i o é l é m e n t s , les d i f f u s i b l e s et ceux qui s ' hydro 1 y seront sur pi ace. T o u s les é l é m e n t s hydro 1>sables donnent dos c o m p l e x e s plus ou moins stables avec des anions du type po1 y a m i n o - p o l y a c é t a tes ; les é l é m e n t s dit fusibles ont leur i i olog: î e propre . - 5 i les p r o d u i t s de fission sont r é c e n t s , la thérapeutique locale visera surtout à c o m p l e x e r les é l é m e n t s hydro 1 ysables qui sont en m a j o r i t é . En faisant c e l a , la p é n é t r a t i o n dans 117 'organisme des alcalins ( ~ Cs et des alcaline; terreux U0 8 9, 90„ , _ , 1 o + Ra, u Sr et S r ' ne sera pas e m p ê c h é e . Il ne faudra pas o u b l i e r nombreux c a s , peut être même l'Iode q u i , dans de le problème m a j e u r , m a i s q u i , dans d ' a u t r e s , peut être totalement a b s e n t . - Si les p r o d u i t s de fission sont âgés de plus d'un an, l'effort therapeutique l'{7 lion par le local doit porter sur la r o n t a m i n a J0 144 l Cs et le Sr, le Ce quant à lui n'étant complexe que dans l'organisme. Aussi peut-on prévoir les schéma:- thérapeutiques suivants II,i - Produits de fission Il.i.l jeunes (voir terres raresi Contamination cutanée <•< Menant du ii.T. P. A . Ca.,Na .' !!.!_'' Plaie c o n t a m i n é e ; lavage avec solution lav;<ge local a ve< P.T.P.A. ; a v Nai . i Iiiiii! i a t i o n : a é r o <--<•• 1 s :>.T.P.A. 'f';i„.N'ii - 44 - 11.2 - Produits de fission anciens 11.2.1 Contamination cutanée: lavage avec solution de D.T.P.A. à un pH de l'ordre de 5. Ajouter des sels minéraux et un corps inerte de grande surface spécifique. 11.2.2 Plaie contaminée 1°- utilisation locale d'un mélange de Ferrocyan nnrg ri«» K et de sulfate de M**. Ne as utiliser de chéluteurs qui favorisent l'absorption du Sr. 2° - faire les prélèvements : - urine + + - fèces + + - sang ++ 3°- injection I.V. de D.T.P.A. (Ca Na) 0,5 g pour ~\ A A complexer le Ce qui aurait pu diffuser. 4°- chirurgie en milieu spécialisé. II.2.3 Inhalation e I - mesures de l'activité inhalée : 137 - comptage y global : Cs 90 - prélèvements : Terres rares , Sr - Urine +++ - Fèces +++ - sang ++ 2°- aérosols de D.T.P.A. (Ca Na) - absorption per 90 osC Sdu) .sulfate de magnésium et de Ferrocyanure (voir Sr et 1 3 7 3°- évacuation si besoin . III - Il n'est évidemment pas possible de fixer les incorporations maximales trimestrielles et des charges maximales admissibles pour les nombreux raélanges de produits de fission A titre indicatif, il est possible de se reporter aux valeurs données pour les divers constituants. 45 - P L U T 0 N I U M T ,e Plutonium se rencontre sous trois valences qui coexistent toujours .avec divers états d'équilibre dans le milieu biologique. Leurs biologies sont comparables et peuvent se rapprocher de cell?s des terres raies. Mais le degré de valence modifie la vitesse de dégradation locale, la fraction qui s'élimine par l'urine, celle qui va dans le foie et celle qui se fixe dans le squelette. La biologie du Plutonium semble donc très polymorphe si l'on se réferre aux pourcentages relatifs des diverses voies métaboliques. Cependant, la thérapeutique des contaminations par le Plutonium peut être calquée sur celle à utiliser pour les terres rares. ï - Contamination cutanée. Pour laver la peau, la meilleure méthode est d'utiliser une solution de D.T.P.A. à 1% dont le pH est compris entre 3 et 5. La mesure locale se fait en a. II - Plaies contaminées L'action thérapeutique doit être précoce car la diffusion locale est rapide. Il faut . 1°- laver la plaie avec du D.T.P.A. concentré lg dans 4cc de serum physiologique. 2° - faire les mesures locales : -la peau . en a -la plaie : *. n X (17 keV) 3° - faire les prélèvements : - urino ++ + - f e c e s -f-f-4- s?,ng ++ - 46 - A"- injecter par voie intraveineuse C,5g de U.T.P.A. calcique 5°- évacuer sur un centre spécialisé. III - Inhalation 1°- faire inhaler 0,5g de D.T.P.A. (Ca Na) si le contaminant était sous forme très dispersée 2°- faire les prélèvements : - urine + + + - fèces +++ - sang ++ 3°- spectrDmétrie - ou X 4 - évacuer si besoin sur centre spécialisé t e 239 IV - Le Plutonium le plus fréquent est le Pu. Il est accohj240 241 pagné de Pu et de Ara, ce qui modifie les émissions X et y. Aussi la mesure par détection externe doit,pour être pré- cise, être basée «ur un étalon correspondant au Pu manipulé. Formes chimiques Les sels de 239, ^ pu sont très peu solubles à cause o:? de la concentration pondérale élevée des solutions. Ceux o •> y ^'" Pu auront, par contre, une tendance plus grande à. la solubi1i té. VI - Incorporâtions maximales trimestrielles 238^. „ x ~„-4 ~~ 3 10 Ci Pu 239 Pu 240 Pu M it La mesure de ces valeurs étant en dessous des limites de sensibilité des analyses, la simple positivité de celles-ci nécessite des investigations supplémentaires. de - 17 - VII - Charges maximales admissibles (l'os étant l'organe cri t i que) 238 0,04 C i Pu 2 39 Pu 2 40 Pu M 0,04 ÉJCI 0,04 uCi La mesure rapide de ces valeurs est extrêmement - difficile, mais l'innocuité du sel calcique du D.T.P.À. es : telle, lorsqu'il est administré en quantités inférieures au r gramme par jour, qu ii est possible d'envisager une therapy tique sins attendre le résultat des analyses. P R 0 T A C T D P ix i s o t o p e s - P;i de 1 clique p é r i o d e du et i.e P r o t a c t i n i u m matière des , ivanee car phéno^onés -nasse en de îeu est de P r o t a c t i n i u m comporte comme il Protactinium le ^•'•*P:» de en s'hydrolyse, dans ce cas et courte. voit pluy de la intervenir rapidesque la ) 'hyuroxvde t r J nr, forme ni de v a l e n c e le 2 qui se a W a i nu.-terreux Les ché'.ateurs, inefficaces "a i s on qui ion c o m p l e x e un v é r i t a b l e utilisés, péri'--de d autant f a i b l e , et un sont s' insoiubil ise au c o n t a c t dismutation, n! us I N I U V type D T P A . sont il n'existe totalement pas e n c o r e de thera- pe u t 1 q ue e f f i c a c e . I- Contamination cutanée baver la peau avec une solution légèrement a ; ca1i ne . La m e s u r e ;• ou - ; pour II - P l a i e le se fait en toute sent '> "i le ' i Pa, en '•-• ' ^ P a . conlaminée L ' i n s o l u b i 1 i s a t i on de a pour possibilité le p a r a g e chirurgicale I 1 faut 1° d'action - 1 oca 1e i n i t i a l e sur la fraction et absorbée précoce. : faire peau ]\ . mesure locale a pour le 8 pour le " / V i i'/>v . •'••'' Pa 2 ! 'Pa - ^ 'i'AO KeV p o u r ;(X) KeV i - 1 ' absence '•'•''ÎÎV. S. •> • l e ' " ' 'Pa impo- - 19 - P K O T A C T 1 NI i: M Deux isotopes du Protactinium sont utilisés, le ? "•'Ipa de longue période et le <^ Pa de période courte. Le Protactinium s'i nsolubi1ise au contact de la matière vivante car il s'hydroivs°. Vais on voit intervenir des phénomènes de dismutat c n. d'autant plus rapidesque la masse en jeu est plus faible, et qui transforment 1 'hydroxyde de Protactinium en un ion complexe de valence 2 qui se comporte comme un véritable a 1ca1ino-terreux. les ehélateurs, type DTPA. sont totalement inefficaces dans ce cas et il n'existe pas encore de thérapeutique efficace-. I- Contamination cutanée Laver la peau avec une solution légèrement a 1ca1i ne. a pour le La mesure se fait en J i > ou - t c Pa, en pour le '- '^Pa . II - Plaie contaminée L'i nsolubi1isa t i on 1 oca le initiale et 1 ' absence de toute possibilité d'action sur la fraction absorbée imposent le parage chirurgicale précoce. Il faut : 1° - faire peau la mesure : locale : a pour le ^'^Pa 6 pour Plaie % .''.DO 2 le '''Pa KeV nruir 'A20 KeV p o u r KXJ KeV ^^> " ' le 2 Dr. :: ''Pa - 50 - 2* - faire les prélèvements m 3 - urine +++ - fèces ++ - spectrométrie y : 300 ou 320 KeV 4" - parage chirurgicale dans un centre spécialisé III - Inhalation Faire : I e - prélèvements - urine +++ - fèces +++ 2° - mesure au niveau des poumons 5° - évacuer sur un centre spécialisé IV - Forme» chimiques Les sels de protactinium sont insolubles en règle générale, mais peuvent dans le cas du 233p diffuser en a quelques jours. V - Incorporation maximale trimestriel le 231p 2:^p a : a : 2 x 10~ 4 uCi 30 /jCi Charges maximales admissibles 2 2 *^Pa : os organe critique : 2 x 10"" pCi 233 P a : " " : 60 uCi - 51 - S T R O N T I U M Le Strontium est un élément alcalino terreu;: de valence 2+ dont la biologis peut se comparer à celle du calcium. Très absorbable,il gagne rapidement le squelette d'où il ne s'élimine que très lentement (période biologique de 2000 jours chez l'homme). Trois isotopes du strontium doivent 90 89 85 être retenus : le Sr, le Sr et le Sr. I - Contamination cutanée Les sels de strontium sont très solubles à pH 7 à l'exception des sulfates. Un lavage avec charge saline et un corps inerte de grande surface spécifique suffit. Tl ne faut surtout pas léser le tégument La mesure se fait en 6 pour le 89 Si et le 90Sr en B ou y pour le 85Si'II - Plaies contaminées L'action thérapeutique GJit ê.re précoce car 1'Absorption est rapide. Il faut : 4 1 - insoV'bili*cr localement avec SO Mg ou !\odizonate de sodium ou résines échangeuses 3'ions. ?° - taire les Mesuras locales ; 30„. ;r 8S_ 8 - ),6 t 1 . 5 ?ieV ' MeV + 2 , 4 MeV ( 90, Q C Sr 3 ° - fa^re 6 + y - 0,51 Tes p r é l è v - a m e c t s tfôV. : - u r i n e +++ - fèces +++ \) - 52 - 4°- pratiquer le comptage -> global. Etant donné 90 que le Sr et Sr sont émetteurs 6, cette mesure ne peut être faite qu'en utilisant le rayonnement de freinage, ce 89 qui demande une installation spécialisée. 85 Par contre, le ' Sr (-> de 0,510 MeV) peut être facilement mesuré. 5°- évacuer sur un hôpital spécialisé. III - Inhalation Faire 1/ prélèvements : -urine + +-+ - fèces +++ 2/ spectrométrie corporelle (voir plaie) 3/ thérapeutique si besoin en est: 4 absorption per os de 10g SO Mg. IV - Formes chimiques courantes 1°- solubles : tous les sels sauf les sulfates 2°- insolubles: titanates, sulfates V - Incorporations maximales trimestrielles : 8 5, Sr : 50 jiCi 89 Sr : 7,5 pCi 90, Sr: 0,07 fiCi 8 5, Seule la valeur du S r peut se mesurer facilement par détection externe. w v Charges maximales admissibles (l'os étant l'organe critique) 85 Sr 60 uCi Sr 90 Sr 4 uCi 89 2 fiCi - 5?, - TERRES RARES De valence III, en milieu biologique, les terres rares ont un métabolisme particulier, comparable à celui du Plutonium et des transplutoniens. Ce métabolisme se caractérise par 1'insolubilisation au contact de la matière vivante, la fixation locale et la dégradation lente avec absorption secondaire dans le milieu intérieur. Il existe de nombreux 144 isotopes des terres rares, i^es plus importants sont le Ce 147 et le Pm, produits de fission de longue période. I - Contamination externe Les sels de terres rares étant insolubles a ptf 7, doivent être complexés pour être éliminés par lavage. La meilleure thérapeutique est le lavage avec une solution de D.T.P.A. à 1% dont le pH est compris entre 3 et 5. 147 La mesure locale se fera en 8 : Pm 144 8, y : Ce Toutes les terres rares peuvent être mesurées avec un détecteur 8. II - Plaies contaminées L'action thérapeutique doit être précoce car la diffusion locale est rapide. Il faut : 1° - aussi vite que possible, laver la plaie avec une solution concentrée de D.T.P.A. (Ca,_Na) - lg dans 4oc de serum physiologique. 2°- faire des mesures locales 1 4 7 P» : 8 144 X'e : Y - 0,13 MeV 8 - 2 , 4 MeV ( P r ) - 54 - 3°- faire le prélèvement 4°- faire la spectrometrie urine ++ + sang ++ fèces + +• y celle-ci est 14 * facile avec la plupart des terres rares et avec le 'Ce, 147 mais est impossible à pratiquer avec le Pm. 5°- évacuer sur centre spécialisé après injection intraveineuse de 0,5 g de D.T.P.A. (Ca Na), III - Inhalation 1 - faire inhaler : 0,5 g de D.T.P.A. (Ca Na) si 2 le contaminant étai^ sous forme liquide 2- faire le prélèvement :-Urine +++ -fèces +++-sang +-r 3 - spectrométrie y corporelle (voir plaies^ 4 - évacuer si besoin sur centre spécialisé. IV - Formes chimiques Les sels sont en générai insolubles en milieu biologique. Seuls les complexes peuvent être rapidement absorbés. V - Incorporations maximales trimestrielles 147 Pra : 3 jiCi 144 C e : 0,5 nCi I4 Charges maximales admissibles : Pm : 60 pCi C e : 5 [iCi 4 H 7 1 4 4 Le 144Ce est facile à mesurer rapidement et directement. - 55 - TRANSPLUTONIENS Ces éléments, éme leurs a, sont en général de valence III en milieu biologique. Leur biologie est très proche de celle des terres rares. La conduite à tenir et les indications thérapeutiques sont en tous points identiques. Seule diffère la technique de détection. Le» plus importants sont le A m et le C n . 2 4 1 2 4 2 T - Contamination cutanée Détecter en a : 24] Am: a = 5 MeV 2 4 2 C m : a = 5 MeV La decontamination se fera par lavage avec une solution de D.T.P.A. à lv dont le pH sera compris entre J et 5. II - Plaies contaminées Détecter en X ou y : " A m : 80 KeV ?42 X : Cm : 16 KeV 24 L'action thérapeutique (ici t être précoce 1°- laver la plaie avec une solution de D.T.'P.A. (Ca,,Na) (1g 2°- dans 4cc ^*» serum Dhvsioiogique). faire les mesures locales j 3°- faire les prélèvements :- urine +-f- sang ++ - fèces -f 241 4 - spectrométrie corporelle : Am : 80 KeV 2 4? Cm : 150 KeV n 5 — évacuer sur centre s oé c i a 1 i s 6 a r è; s i n "••action n e u s e de 0 , 5 g de D . T . P . A . intravei- - 56 - III - Inhalation 1°- faire inhaler : 0,5 g de D.T.P.A. (Ca,,Na) si le contaminant était sous forme liquide 2°- faire les prélèvements : - urine +++ - Fèces +++ - Sang ++ 3°- Spectrométrie corporelle : Am : 8 0 KeV 24? Cm : ISO KeV 4°- Evacuer si besoin sur centre spécialisé IV - Les formes chimiques sont comparables à celles des terres rares Y - Incorporations maximales trimestrielles : 241 -4 ^ Ara : 3 x 10 jiCi 242 ***Cm : 0,06 uCi Ces valeurs sont impossibles à mesurer directement. Charges maximales admissibles : 2*1 Am : 0.05 jiCi 242 Cm : 0,05 Ci Les valeurs sont impossibles à mesurer rapidement à moins de disposer d'installations très spécialisées A M - 57 - T R I T I U M [ - Les contaminations par le Tritium sont de trois ordres : e I - Tritium gaz : pratiquement inerte, ne donne ju'une très faible contamination interne. 2°- eau tritiée : très absorbable, se comporte :omme l'eau à l'exception d'un faible pourcentage du tritium qui se fixe sur les protéines. 3°- molécules marquées : le Tritium suit le cycle métabolique de la molécule marquée, ou en cas de dégradation, de la fraction qui le renferme. Dans ces cas, il existe autant de problèmes que de molécules marquées. II - Cette fiche se limitera à l'eau tritiée qui peut être absorbée soit au travers d'une plaie, soit par les poumons, soit au travers de la peau. La seule thérapeutique d'urgence est d'accélérer le cycle de l'eau par augmentation de la boisson et de la diurèse. III - Bien que les indications d'action soient liées aux métabolisraes dans le cas des molécules marquées, on peut tenir compte à titre d'ordre de grandeur et, en l'absence de données précises, des valeurs utilisables dans le cas de l'eau tritiée. - Incorporation maximale trimestrielle : 3,12 mCi - charge maximale admissible : 1 mCi. IV - L'appréciation de la contamination interne ne peut se faire qu'à partir de prélèvements urinaires. :->9 - I R A ^J_j^_M Seul gique. l'I 1'V enrichi pose un problème r a d i o t o x i e o l o - naturel ne pose qu'un problème chimique. L'Uranium existe sous deux é t a t s de valence V I . La valence VI se transforme en ion uranyl U0 comporterait comme un a l c a 1 i n o - t e r r e u x s'il IV et qui se n'y avait p r é c i - pitation dans le tube r é n a i . La valence IV est insoluble et progressivement se transforme en VI a b s o r b a b l e . 1 - Cuntami nation cutanée Laver la peau avec une solution hicarbonatée favorisera ae qui la formation d'un complexe très s o l u b l e . La mesure fait en a pour le v U. II - Plaies c o n t a m i n é e s L'Uranium diffuse rapidement, et est difficile à faire passer sous forme insoluble sans aggraver Il faut donc opérer la b l e s s u r e . rapidement. i ° - faire la mesure locale : a pour la peau X (16 KeV pour 3a plaie) n 2 - Taire les prélèvements - urine +->- + - r 'A - spectromé trie -> fèces (-, de 130 KeV; •1" - lavage au se rum bicarbonaté (12, 5«) 5 ° - parage chirurgical dans un centre s p é c i a l i s é . H I - Inha! a tion ¥:i ! L ff - prélèvements - urine +-t--r t ece s +• * * 2 - me s ore ,iu -5 UIVC.OJ du poumon «difficile; évacuer M.ir centre specialise Si b e s o i n . -6-0 IV - Formes c h i m i q u e s Malgré 1 'insolubili té de nombreux r^els. 1 Hîrarv ur» diffuse assez rapidement car le passage à la valence VI absorbable peut se faire en un temps court. V - Incorporation maximale trimestrielle : °°U : 0,01 uCi ^ : 0,03 fiCi (rein organe Charge maximale admissible : 23 ~U critique) La n e s u r e d . r e c t e e s t c ' i f ' . ' i c i l e e t demande ua m a t é r i e l spé*-'<..\lise . N.B. - (1) !os p r é l è v e m e n t s devront, t o u j o u r s être accompagnes ij'vme i i c h e p r é c i s a n t l a c o n c e n t r a t i o n i ^ e topique. ^2) l e s che) * t e j r s t y p e D,T.P„A Sv/rn i n e f f i c a c e s f s u r 2 U *»t n*» d o i v e r . t jam"it» £ re uvi.Tisés é t p n t donné q u ' i l s o n t , *. f o r t e d o s e , une a c t i o n t o x i q u e f7:jr le r e i n » TABLE d e s MATIERES 1 GENERA T-5S IRRADIATION EXTERNE ACCIDENTELLE 2.) Définition de la suiexposition accidentelle 2.2 C;té^ories d'irradiation 2.3 Recueil des informations dans le domaine doùimétrique 2.4 Conduite à tenir dans le dj>r»ai s clinique et biologique ?.b Les décisions thérapeutiques CONTAMINAiïON RADIOACTIVE ACCIDENTELLE 3,i Bases biologiques 3 .2 Cc»:tdu ite à tenir ".3 Prélèvements 3.4 r"iches techniques Carbone 14 Cesium Iode Viélange de produits de fission P utonium P r e i. a c t i n i u m S t r c n v ium Terres rar&s Tr a lis» plu ioniens Tritium Uran.i.un <?. horr-texte - Conduite à i^n.r en cas de sure tion. c ON EST EN PRFSF-NCE D'UNE POSSIBILITE DF SUREXPOSITION » » - « . . «« LA SJR&APOSITION IT AI NE EST-ELLE CERT \ oui 1 I PvooéYar crmne p o u r une s u i e x p o s i t i o n c e r t a i îe Juequ > ec-jpliifltnt d i n f orrua c i o n I ) *'alre urine r e-, conserver les urines Effectue* : un p r-el^ement sanguin immédiat, pour Numération et Formule I 1 -<• s u i •; e P -r pas de IT) Obtenir tes reiseijnomtnts essentiels concerna^/ l«»s pâraiiiUrns physiques ,ïe l'irradiation : si pvf.Tposittor - ph-jtc.piu.ue, ou mix'.e - probablf Tient faibli» ou Importante localisée, ou pouvant ttre çlobile Vérifie. v i I 1er préi, "-ratnts biologi blOlOgl ',U3 -, dé déjà effe^-uéf» | ! I I I ) En môme temps : commencer l ' o b s e r vation clinique + e la poursuivre an r é i t é r a n t l e s pxamens R 4 clair ex* lee résultats» d& dosimetric irsdi^i-luelle dès leur obtention ] Des a o t i o i i : ; p r é c é d e n t e s va d é c c u i e r l e olassernenc p o s s i r l e de 1 ' i r r a d i.cî dan.? l ' u n e d e s csatégorifss quo v o j o i j Surexpcsiti.on p ur , telle entraînant une irr - di aJ 1 tion IL S'AGIT DF 7\~ "1 om ? 5ure::posi vion globale (dans» 1 a c c e p t i o n q"i en •& éti donnée) J l<i c a lit* Recueillir toutes informations sui les circcns tances de l'accident, selon la fiche médicale I | Mixt Y + neutrons -~3E PhJtoniqus Adresser la personne ... et adresser par courrier confidentiel, la Fiche d ' aceompagnerrant à la Consultation d'un Service Spéci iioé - I ou y! '— f Procéder aux mesures co iservatoires, sur les v ê l e m e n t " et objets dusceptibleo d'avoir ité activés - En principe : TO JT conserver et TOUT éti'4'.:r-;,er ZJT. S'il, y a plusieurs acciaentés, procéder a. nsi b. un TRIAC-E, selon l'activité induite LProcéder ensuite et d a m l'ordre d'urgence a x mesures f i n e s de Spectroroéur-' e Gaining C o r p o r e l l e C l o n a l s U Mais, dan? l'attente de c^tee opportunité, coiiime-ic«'.r è mettre *r r-». uvre : - ] P S observations: cliniques - les prélèvement-> biologiques - et jventueiLement la thérapeutique : Surexposition ^l^bale devant $tre considérée comme probablement moyenne ou ^ortj • M I Vérifier que les p r é lèvements (I) ont été effectues oorrectement Mettre ]a personne en observation ru moins pour la Journée i ïïT /érifier 'ue les prélèvements or. t été effectué*; correc cernent ï I Prendre les contacts n é o e s •saires pour organiser p o s é I nient l'évacuation de | l'aanident'i X Procéder durant cette Journée, aux nouveaux prélèvements et à la rédaction de la Fiche Aviser une consultation spécialisée "" Revoir la personne les .lours suivants en surveillance ambulatoire, avec ou sans nouveaux prélèvements J II I :ffec:uer les Mesuras i Approximation ae la duse-neu'.rons avec 1. •s aDpareils courants de P.adioprote ctioa I Su Surexposition globale dont le niveau ^st resté bas 1 pure J S'il 's'agit de P r o t o n s , tsnter une mesure de 1'activation du 7-Be (pic de 279 i e V ) C r Commencer sanr tarier et, Jusqu'\ l'heure du déport, la séquence des i 1 ) examens cliniques réitérés 2°) prélèvements sanguins en se rappelant ia nécessité . de conserver au froid le prélèvement sur hépaiine pour culture dt sang, et ^e l'expédier en boîte réfrigérée . ou de faire venir sur place un biologiste, sur simple appel téléphonique I Tn cas" d état nauséeux, presT cr ire seu lement un antihistaminique per os, avant 1' évacuation Surex; osltion global3 avoc symptomatologie neurologique ou choc i Procéder à la thérapeutique du choc du collapsus ou les troubles nerveux, par des moyens syraptomatlqaes >.t avec aiesure. En particulier, se méfier ds 1_ surchaige hydrique en cas de perfusions. Eviter touts t r a n s fusion, sauf indication hémorragioua Prendre tous contacts nécessaires avec des services et des personnes spécialisées Faire converger tous ces moyens at toute compétences vers l'accidenté.